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Des News En Séries, Le Blog
6 mai 2013

Bates Motel [1x 07]

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The Man In Number 9 // 2 980 000 tlsp.

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Par Ronan.


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    Ma review du précédent épisode commençait ainsi : "disons le tout de suite, cet épisode était excellent". Je vais donc vous faire la version 1 X 07 : disons le tout de suite, cet épisode était nullissime. Bon, ok, il pâtit surtout de la comparaison avec son prédécesseur et mon propos est sûrement exagéré. Mais tout de même ... Force est de constater que Bates Motel est un grand 8 et que, là, nous sommes au plus bas. Mais pourquoi suis-je si méchant ? 

   Parce que l'on tire un trait trop rapidement sur la trame principale des 6 premiers épisodes. En une intro éludée à souhait, l'histoire Summers - Shelby est balayée d'un revers de main. Et tout passe comme une lettre à la poste auprès du Shérif Alex Romero (dont le caractère n'a, pour le moment, toujours aucune épaisseur). Peut-on espérer que tout ceci n'est qu'un leurre et que cet arc narratif n'est pas achevé ? Malheureusement, je pense que les scénaristes vont juste broder d'autres histoires autour de Summers (jusqu'à l'overdose). D'ailleurs cela semble déjà le cas avec l'arrivée d'un nouveau personnage (the man in Number 9, comme l'indique le titre de cet épisode).

   Parce que les scénaristes se moquent de nous : Shelby a tiré un coup de feu sur son esclave sexuelle et, pourtant, son devenir n’intéresse personne. Ni Norma, ni quiconque ne cherche à savoir ce qu'elle est devenue, si elle a été blessée ou autre. La famille Bates est dorénavant préoccupée par l'ouverture du Motel (et, pour faire genre, on voit même des ouvriers s’affairaient sur le chantier). Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. On entend même des petits oiseaux chanter !

   Parce qu'on va un peu vite en besogne, qu'on nous offre des situations caricaturales : nous avions quitté Bradley ravagée par le décès de son père. Coucou la revoilou maquillée comme une voiture volée, jetant Norman comme un malpropre ou s'étirant au club de gym. D'ailleurs, lors de cette scène, Norma observe cette chère Bradley avec une discrétion digne d'une pièce de boulevard. Ah la la... Comment paraitre ridicule pour nous faire ressentir que Norma considère la jeune orpheline comme une ennemie puisqu'elle a couché avec son rejeton !! Toujours à propos de Norma, celle-ci accueille donc dans son motel un homme plus que bizarre, qui réserve toutes les chambres une semaine par mois et qui a des liens avec Summers. Pourtant, elle lui demande juste, sur un air rigolard "j’espère qu'il n'y a rien de louche là-dedans ?". Là, chers lecteur de ce blog, j'ai envie de céder à la mode Nabilla - déjà usée jusqu'à l'os - et vous dire "non mais allo quoi ? T'as été violée par un porc qui faisait un trafic d'esclaves sexuels et t'es pas dérangée plus que cela par la venue d'un de ses potes ? Allo ??". Je n'ose pas non plus évoquer les quelques minutes passées en voiture durant lesquelles Norma, copine comme cochonne avec Emma, passe plus de temps à scruter la jeune malade qu'à regarder sa route. Ceci est sans aucune importance mais c'était drôle à voir. En tout cas, dans ces diverses situations un peu too much, Vera Farmiga, pour la première fois, en fait des caisses et rendrait presque comique son personnage. C'est bien dommage. Dernier point : les scénaristes ont une version légèrement HULKienne de la maladie de Norman : si Bruce Banner devenait un gros monsieur tout vert dès qu'on le contrariait, Norman Bates, lui, devient totalement schizo dès qu'il a un pet de travers. C'est tout de même un peu simpliste.

   Parce que quelques histoires futures semblent extrêmement prévisibles : Dylan fait la connaissance de Bradley et vlatipa qu'on sent que le courant passe entre les deux personnages, sensation appuyée par le fait que le père de Bradley travaillait pour le patron de Dylan. Et le tout sous les yeux de ce pauvre Norman...

   Mais terminons par deux ou trois points positifs puisque l'épisode nous offre tout de même quelques minutes de tensions assez prenantes. Dans un premier temps lorsque Norma pense qu'un individu est entré dans sa maison et, dans un deuxième temps, lorsque Bradley plaque le jeune Bates. A cet instant, la folie, qui fait tout le sel de la série, revient habiter le jeune Bates. Et, c'est aussi l'occasion d'un immense clin d’œil à Psychose ! Dans un troisième temps, lors de la scène finale, quand un événement dramatique surgit (oui, dans mon cœur de midinette, c'était très triste), on retrouve l'osmose névrotique entre Norma et son fils. Mais voilà, c'est bien tout ce qu'il y a de bon dans cet épisode ! Maigre lot de consolation.

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// Bilan // Bates Motel perd de son éclat durant ce 1x 07. Mais soyons indulgent car nous ne pouvons pas croire que la série va se noyer dans un "tout prévisible", car nous ne pouvons pas croire que toute la trame de ce début de saison est définitivement classée, car il reste toujours les scènes familiales pour relever le niveau. Une chose se vérifie cependant : un épisode sur 2 est bon. A ce rythme, le final de la saison pourrait donc être excellent.

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Commentaires
R
Je m'excuse de faire faux bond au maitre des lieux mais je ne pourrai pas fournir ma review de bates motel à l'heure habituelle. Ce sera pour la nuit de lundi à mardi pour ceux que ça intéresse.
R
Cela dépend de quel coté on se place : est-elle cinglée à la base ou est-elle en surprotection parce qu'elle a détecté la maladie de son fils. Dans des cas de schizophrénie, il me semble (je dis bien "semble") que la mère a une tendance à la surprotection quoi qu'il arrive. Mais il est vrai qu'elle se montre jalouse de Bradley mais pas d'Emma. On peut se dire qu'elle ne voit pas en Emma une vraie rivale mais plutot une jeune fille à l'agonie, son espérance de vie étant limitée. Et, dans un esprit dirigiste, castrateur, Norma a peut-etre envie de choisir celle qui lui convient pour son fils. Dans ce cas là également, Emma n'est pas non plus un véritable danger pour la relation mère - fils.
M
J'avoue ne pas arriver trop à cerner le personnage de Norma, tantôt elle est tout à fait " normale " en faisant remarquer à son fils que Emma l'aime bien, ou en consolant Emma ou avec Dylan, tantôt elle est tout à fait perturbée notamment quand elle espionne Bradley et s'imagine les scénes de sexe ou quand elle essaye de dissuader son fils de ne pas a avoir de rapports. On ne sait pas trop si c'est une obsséssion qu'elle a pour son fils ou juste une suprotection.
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