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Des News En Séries, Le Blog
21 mars 2013

The Vampire Diaries [4x 16]

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Bring It On // 2 410 000 tlsp.

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   Alors, vous préférez Elena la pleureuse ou Elena la rebelle ? Non je demande parce que j'ai personnellement beaucoup de mal à me décider. Dans tous les cas : c'est une chieuse ! Et c'est ce qu'elle cherche à nous démontrer pendant tout cet épisode inexorablement lourd, dans lequel Nina Dobrev n'a pas d'autre choix que de cabotiner encore et encore. Je ne sais pas ce qui était le plus ridicule : ses sorties de douche moites et volupteuses ? Ses attitudes de cheerleadeuse pourrie gâtée qui s'amuse à faire tomber sa camarade (parce que LOL) ou à racketter une autre (pour un ruban !) ? Vraiment, ça m'ennuie beaucoup tout ça parce que, dans le fond, j'ai envie de la plaindre Elena, j'ai envie de ressentir un peu plus que de la pitié pour elle... Mais elle rend cela impossible dans ce contexte. Combien de temps va durer sa crise ? Impossible à dire. Qu'elle fasse n'importe quoi ne me dérange pas du tout, mais qu'elle le fasse intelligemment au moins ! C'est tout ce que je demande. Pendant ce temps, Caroline et Stefan hallucinent et encaissent. Le frère Salvatore est d'ailleurs tellement obnubilé par son ex qu'il met tout un épisode à faire le rapprochement entre les poches de sang volées à l'hôpital et Silas ! Nous, il nous a fallu quoi ? Une demi-seconde ? Quant à la vampirette blonde, elle a droit à une scène "émouvante" posée un peu n'importe où pour expliquer l'énième absence prolongée de Tyler, qui ne reviendra que quand... bah quand The Originals sera lancé et éloignera Klaus pour un long moment !

   Le spin-off se met en place doucement et ça se voit de plus en plus. Bonjour les amis de la subtilité. Etant donné que Phoebe Tonkin a été inclus au casting régulier de la future série -essentiellement parce que la CW, Kevin Williamson et Julie Plec l'adorent, allez savoir pourquoi- il faut absolument rapprocher Klaus et Hailey. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère en les faisant coucher ensemble dès à présent. C'est d'ailleurs assez rare que l'on trouve l'original dans cette position. Honnêtement, si le show doit ressembler à ça, je n'en veux pas. Les scénaristes ont fait de leur mieux pour donner de la matière à leur histoire, mais ça ne fonctionne pas pour moi. Pas pour le moment en tout cas. Ils m'ont plus ennuyé qu'autre chose. Cela dit, Damon et Rebekah, pour la première fois peut-être, ne m'ont pas amusé non plus. Leur intrigue -qui n'en était pas vraiment une- était plate. 

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// Bilan // Face à cet épisode, la question commence à sérieusement se poser : que reste-t-il à raconter dans Vampire Diaries avec ce groupe de personnage ? Et de la même manière, puisqu'il est imminent, le spin-off The Originals est-il vraiment nécessaire ? Sale temps à Mystic Falls...

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20 mars 2013

Assistance [Pilot Script]

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ASSISTANCE

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Leslye Headland (Terriers, Bachelorette). Basé sur sa pièce de théâtre Assistance. Produit par Will Ferrell. Pour Gary Sanchez Productions, Universal Television & NBC. 34 pages.

Les tribulations de Nora Johnson, l'assistante idéaliste d'un producteur de film excentrique et autoritaire, qu'elle admirait avant de l'avoir rencontré et qui la terrifie aujourd'hui. Avec ses collègues, elle essaye tant bien que mal, jour après jour, de satisfaire ses exigences, quitte à faire passer sa vie personnelle au second plan, au grand dam de sa soeur, avec qui elle vit, et de son petit ami...


Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Don't Trust The B), Zach Cregger (Guys With Kids), Alfred Molina (Monday Mornings, Los Angeles Police Judiciaire), Peter Cambor (The Wedding Band, NCIS Los Angeles), Vinette Robinson (Sherlock)... 

 

   Deux étoiles seulement ? Oui. Mais il se pourrait bien que le produit fini en vale trois. Pourquoi ? Parce que c'est typiquement le genre de script un peu faiblard qui peut prendre de l'envergure grâce à sa distribution. J'ai essayé tant bien que mal en le lisant de ne pas imaginer Krysten Ritter dans le rôle principal afin de ne pas être influencé par mon adoration pour son jeu et son timing comique. C'était peine perdue. Je ne voyais que la Bitch de l'appartement 23 évoluer dans ma tête. Et en même temps, si l'héroïne d'Assistance n'est pas aussi manipulatrice et mauvaise que Chloe, elle partage quelques points communs avec elle, qui devraient permettre à l'actrice de délivrer une prestation à peu près équivalente. De la même manière, Alfred Molina est un excellent acteur, je le voyais donc très bien dans le rôle du patron. Lui aussi peut faire des miracles. Quant à Zach Cregger, j'avoue que j'ai un petit faible pour lui depuis Friends With Benefits (qui n'était pas glorieuse) et Guys With Kids (qui l'est encore moins). Bon, pas au point de me faire l'intégrale non plus. Il aura ici plus d'espace pour excercer son talent comique avec sa jolie petite frimousse étant donné qu'il y a finalement assez peu de personnages. Quant à Peter Cambor et Vinette Robinson, je les connais mal mais ils n'ont de toute façon pas hérité de ce que ce pilote a de mieux à offrir.

   En fait, l'épisode est rythmé et prenant dès lors que l'on se trouve au bureau avec Nora et ses collègues. Toutes les répliques ne sont pas bonnes, mais l'ensemble fonctionne plutôt bien. En revanche, lorsque l'héroïne rentre chez elle, et même si son boulot ne la quitte jamais vraiment, on s'ennuie un peu. On se retrouve dans un schéma très classique où Nora passe pour une sale égoïste face à sa soeur, son copain et sa mère, parce qu'elle est en retard, ou parce qu'elle a oublié de faire un truc super important qu'ils lui avaient demandé, ou parce qu'elle passe son temps sur son portable au lieu de les regarder dans les yeux... Un festival de reproches qui deviennent déjà lourds dès le pilote. Je n'ose imaginer ce que ça va donner par la suite. Il va toujours falloir trouver un moyen d'intégrer ces personnages dans les épisodes. J'aurais nettement préféré que l'on se concentre sur sa vie de bureau, avec éventuellement quelques incursions de temps en temps dans sa vie perso. D'un autre côté, cela permet de souffler un peu aussi car le stress ressenti par Nora est communicatif. On étouffe par moment. Tout va tellement vite... 

   Je crois qu'Assistance est une fausse bonne idée en fait. Mettre en lumière les petites mains qui galèrent chaque jour pour répondre aux exigences de leur patron, c'est intéressant à la base. Mais ce que la scénariste de ce projet en a fait est presque trop terre à terre, pas assez excentrique, pour que l'on puisse prendre du recul et vraiment se marrer face à ce qui se passe. Cela rappelera à beaucoup de téléspectateurs leur quotidien, mais sans parvenir à le rendre plus supportable. Reste que la distribution est excellente...

20 mars 2013

Spy (US) [Pilot Script]

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SPY

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Simeon Goulden, créateur de la série anglaise originale. Pour Hat Trick Productions & ABC Studios. 33 pages.

En instance de divorce, Tim Eliott doit se battre pour reconquérir l'estime de Marcus, son fils de 9 ans dont il espère obtenir la garde. Alors que sa vie est déjà compliquée, comme si cela ne suffisait pas, il est recruté accidentellement par la CIA. Il lui faut dès lors jongler entre ses débuts d'agent secret et sa vie personnelle chaotique.

Avec Rob Corrdry (Children's Hopsital), Mason Cook (Mockingbird Lane), Paget Brewster (Esprits Criminels), Moshe Kasher (Shameless US), Camille Guaty (Prison Break, Cupid), Nat Faxon (Ben & Kate), Ken Jeong (Community)...

 

   Aïe. Je sens que ce Spy sera à l'antenne d'ABC à la rentrée. Cette comédie a un côté hyper familial, qui sera sans doute rassembleur, et elle a semble-t-il déjà fait ses preuves en Angleterre (bon, elle a été annulée au bout de deux saisons quand même...). Le problème, c'est qu'elle n'est pas drôle. Le potentiel est là. Mais les répliques ne suivent pas du tout. Et sur le papier, tous les personnages sont un peu agaçants : que ce soit le père, qui passe vraiment pour un gros débile, mais dont la bêtise est censée nous faire rire; le fils, un petit génie comme on a du mal à les supporter en général; une mère et un beau-père relativement inexistants; et des secondaires tout à fait anecdotiques. Est-ce que les acteurs choisis peuvent sauver du naufrage la série ? Je l'ignore totalement. Je les connais tous très mal. Toutefois, si je ne m'abuse, ni Paget Brewster ni Camille Guaty n'ont la comédie dans le sang. Les autres... à voir. Le matériel qu'on leur fournit n'est quand même pas formidable. Je ne veux pas être complètement négatif non plus dans le sens où ce pilote met en place de manière rocambolesque -et absolument pas crédible- une situation somme toute peu banale, mais ne donne pas réellement d'indices sur ce que sera la suite. Le père va-t-il systématiquement partir en mission, avec ou sans son fils ? Et dans quel genre de mission ? J'aurais presque eu envie de faire un rapprochement avec The Neighbors, qui partait d'une idée farfelue, mais qui a finalement donné lieu à la meilleure nouvelle comédie de l'année. On touche peut-être au même genre d'humour, totalement absurde. Et c'est probablement une chose qui se regarde plus qu'elle ne se lit. De ce que j'ai lu jusqu'ici, ABC a bien mieux à nous offrir la saison prochaine que Spy...

19 mars 2013

Grey's Anatomy [9x 17]

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Transplant Wasteland // 8 200 000 tlsp.

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   Parce que j'en ai marre d'entendre parler d'"épisode de transition" à tout bout de champ, je vais qualifier ce Transplant Wasteland de Grey's Anatomy d'"épisode d'ajustement". Bon, j'avoue, en gros c'est la même chose. Maintenant que l'hôpital a été racheté par la fondation Avery et que Jackson se retrouve dans une position de décisionnaire, chacun doit trouver ses marques et apprendre à lui faire confiance. Bien sûr, à la place de Meredith, Bailey et les autres, on s'en sentirait bien incapables. Jackson, quoi ! On l'aime bien, mais jusqu'ici il était surtout un chirurgien-mannequin, pas un grand leader charismatique. Il va nous falloir un peu de temps pour l'accepter. J'aurais quand même préféré que Catherine s'octroie somme toute logiquement cette position de pouvoir, mais le chaos assez mal rentranscrit dans cet épisode n'aurait probablement pas existé. Donc quel intérêt scénaristiquement parlant ? Bref, ces 42 minutes sont surtout prétextes à créer des tensions, entre Owen et Derek notamment, mais on a le sentiment de tourner un peu en rond, le propos sur la culpabilité ayant été maintes fois traité depuis le début de la saison. Certes, ce ne sont pas des sentiments qui disparaissent en un claquement de doigt. Grey's Anatomy choisit encore et toujours -et c'est tout à son honneur- la guérison progressive. Toutefois, arrivé au 17ème épisode, on est en droit d'espérer du renouvellement dans leurs intrigues. Et puis j'ai super peur d'un truc : le Dr. Cahill va disparaitre comme ça, sans dire au-revoir ? Ce serait moche. Je m'y étais bêtement attaché. Concernant le nouveau nom du Seattle Grace -le Grey Sloan Memorial- si j'apprécie l'initiative, je peux vous assurer que je serai incapable de l'intégrer. Déjà que la partie "Mercy West" n'est jamais passée...

   Que s'est-il passé à part ces redirections dans le fonctionnement de l'hôpital ? Pas grand chose à vrai dire. Il y a des malades bien entendu, qui héritent d'un peu plus de temps d'antenne que d'habitude, mais c'est le cas traité par April qui a retenu toute mon attention et mon émotion. Aussi parce que l'on n'a pas l'habitude de voir la jeune femme évoluer seule et sans aligner les gaffes. J'ai ressenti de la fierté à son égard. Elle a été forte. Entre elle et Jackson, ce serait pas la revanche des losers d'antan par hasard ? Ces histoires de transplantations croisées ne m'ont guère passionné sinon. La petite black m'a fait décrocher quelques sourires grâce à son attitude overzetop et les deux vieillards m'ont saoulé. L'aller-retour de Meredith et Jo n'a absolument servi à rien, si ce n'est engendrer une conversation sur Alex qui aurait pu se dérouler n'importe où et n'importe quand. Et je crois qu'en fait, j'ai déjà fait le tour de ce que j'avais à dire. Non, ce n'était pas un épisode très riche.

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de Grey's Anatomy m'inspire aussi peu de commentaires, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Il n'était pas mauvais, il était juste légèrement chiant, trop médical à mon goût, trop administratif aussi... trop prise de tête en fait ! Les bons moments n'ont pas réussi à compenser ce manque de rythme. 

18 mars 2013

NBC's Hatfields & McCoys [Pilot Script]

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Drama // 42 minutes

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 Par John Glenn (L'oeil du mal). Produit par Charlize Theron. Pour ABC Studios & NBC. 62 pages.

A Pittsburgh, lorsqu'un homme puissant est assassiné alors qu'il vient juste de sortir de prison après avoir été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, deux familles rivales légendaires, les Hatfield et les McCoy, se refont la guerre, malgré des années de trêve, afin de prendre le contrôle de la ville...

Avec Virginia Madsen, Rebecca De Mornay, James Remar, Patrick Flueger, Jesse Lee Soffer, Sophia Bush, Nick Westrate, Annie Ilonzeh...

 

   Plutôt que de miser sur Venice/Westside, ABC aurait dû se garder pour elle Hatfields & McCoys, qu'elle produit du coup pour NBC. Ce pilote a bien plus de caractère et d'envergure. Il est par contre beaucoup plus sombre, plus désespéré. C'est peut-être ce qui a déplu aux dirigeants de la chaîne de Disney. On voit bien avec Revenge qu'ils ont du mal à dépasser une certaine limite dans la noirceur. NBC n'est pas en mesure de se poser ce genre de question et encore moins de faire la fine bouche. Pas de grand soleil ni de sable chaud ici, mais des rivières, des forêts humides, de la pluie, des usines... C'est moins glamour, mais il faut se méfier de l'eau qui dort. A Pittsburgh, ça bout à l'intérieur. 

   Tel qu'il est, ce script, sous-titré "Some Feuds Never Die", offre tout ce que l'on on peut attendre d'un soap de prime-time, mais aussi tout ce dont on aimerait se débarrasser une bonne fois pour toutes. Disons qu'il y a des ingrédients qui sont nécessaires, voire indispensables, mais qui ne surprennent plus du tout une fois que l'on a vu Dallas, Côte Ouest, Dynastie, Melrose Place... et tous les ratés du genre. Il faut alors prendre son mal en patience et attendre le rebondissement suivant. Et il y en a beaucoup dans ces 62 pages à vrai dire. Des masques qui tombent, des alliances inattendues qui se forment... du sang, du sexe, des trahisons, des bagarres... et surtout : deux personnages féminins forts, deux divas en puissance, cinquantenaires, que je me plais à imaginer encore plus énigmatiques et impitoyables que Victoria Grayson et Amanda Woodward réunies. Bon, on n'en est pas encore là. Mais leurs débuts sont encourageants. La matriarche McCoy est la plus sympathique des deux. La plus aimante et la plus sincère. Mais quand on la pousse à bout, elle peut devenir mauvaise. C'est cette facette-là qui sera explorée par la suite, j'espère. La matriarche Hatfield est plutôt du genre de celles que l'on adore détester. Elle a bien entendu une bonne raison d'agir ainsi, mais ce qui nous importe présentement c'est les vannes qu'elle envoie et les stratégies qu'elle met en place. Ah oui : c'est la Maire de Pittsburgh. Autant dire qu'elle a le bras très long. Je fais confiance à Virginia Madsen et Rebecca de Mornay pour incarner ces deux personnages avec brio, et ainsi trouver une nouvelle jeunesse à la télévision. Elles le méritent bien. Si les femmes ont le pouvoir dans la série, les -jeunes- hommes ne sont pas en reste. Rien que des chiens fous qui s'amusent à se mordre les uns les autres. On verse souvent dans le cliché avec leurs dialogues, surtout ceux entre les deux frères McCoy. Mais on parvient à s'en accommoder, d'autant qu'on sait qu'ils vont être plaisants à regarder. Sinon, je préfère tout de suite prévenir les fans de Sophia Bush : dans ce pilote, elle n'a pas grand chose à faire et à dire. On n'est pas loin de la figuration. La jeune médecin qu'elle interpréte manque cruellement de développement, mais il y a tellement de personnages qu'il était difficile de leur offrir à tous un temps d'antenne équivalent. Elle prendra sûrement sa revanche par la suite, si suite il y a. 

   Je ne peux en dire plus sur ce pilote, sous peine de gâcher certains effets de surprise, mais je serai en tout cas étonné que NBC ne lui laisse pas sa chance. Elle a quand même validé Deception ! Dans le genre du soap, Hatfields & McCoys est mille fois plus intéressante, avec un véritable ton, une ambiance, des personnages forts, un classicisme aussi, qui a son charme, et une distribution solide. 

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17 mars 2013

Glee [4x 16]

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Feud // 5 370 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Glee ont encore cherché à me draguer outrageusement en utilisant deux chansons que j'écoute énormément depuis quelques semaines : How To Be A Heartbreaker de Marina And The Diamonds et Closer de Tegan & Sara. Alors forcément, j'ai apprécié l'ouverture et la fermeture de ce Feud, bien que je déteste plus que tout cette nouvelle habitude de caser un morceau collégial à chaque fin d'épisode. On ne peut même pas dire que ce choix était pertinent puisque quand on écoute avec attention les paroles, on comprend bien que ce Closer est plus sensuel voir sexuel qu'amical ! Mais passons. Globalement, j'ai apprécié toutes les prestations que l'on nous a offertes, même si je commence à en avoir ras la casquette de tout ces mash-up ! Pour la nostalgie, le I Want It That Way/Bye Bye de Finn et Will était fort sympathique, avec la reprise de la chorégraphie des pantins chère aux N'Sync. Et puis les deux personnages/acteurs ont le charisme de membres de boys band (c'est d'ailleurs de là que vient Matthew Morrison) donc c'était on ne peut plus adéquat ! Comme prévu, la guéguerre entre les deux amis n'a mené à rien de bien impressionnant, même si Mr Schue a dit quelques horreurs tout à fait délectables sur Finn. Il aura fallu que Marley -Marley quoi !- vienne parler à Finn pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire pour être légitime en tant que professeur : obtenir un diplôme. Mais qu'il est bête ! 

   Finn était définitivement au coeur de cet épisode puisqu'il est appelé à la rescousse à New York par Santana afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de "Plastic Man". Après investigation, la jeune femme a compris quelle était la nature exacte de ses activités noctures. Ne chercher évidemment pas un quelconque discours sur la prostitution et sur le fait que des jeunes soient obligés de se lancer dans ce business pour payer leurs études. On est dans Glee. Mais attendez-vous plutôt à une belle leçon de morale au sujet de Rachel ! J'ai beau adoré Santana, j'ai trouvé qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin cette semaine. Enfin je parle en réalité des scénaristes, qui se servent de la peur d'être enceinte de Rachel pour lui faire comprendre que ses petites "sexcapades"  doivent s'arrêter tout de suite si elle veut être heureuse et avoir une belle carrière. Comme si ses quelques parties de jambes en l'air allaient la précipiter dans la dépression ou dans la rue. N'importe quoi ! Et tout ça dans la bouche de Santana en plus, c'est ridicule ! Le retour de Finn dans sa vie bien plus tôt que prévu ne me laisse rien présager de bon... Sinon, la chanson de Paula Abdul interprétée par Naya Rivera m'a bien fait kiffer. Je ne la connaissais pas du tout. 

   A McKinley, je n'ai pas du tout compris pourquoi Ryder, tout à coup, s'en prenait de la sorte à Unique alors que cela fait des mois qu'ils se cotoient. Ah oui : parce que le thème de l'épisode, c'était la querelle. Il fallait donc en inventer une ou deux pour combler. Celle-ci était mielleuse, sans intérêt. Même Kitty s'est mise à dire des gentillesses (pour sa seule apparition de l'épisode). En plus, leur mash-up n'était pas formidable. Pas grand chose à dire sur Jake et Marley en parallèle. Ils se sont très vite réconciliés et tant mieux. Je n'aurais pas supporté un épisode de lamentations et de flagellations. Le meilleur de l'épisode nous a été délivré par... Sue Sylvester ! Et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de temps d'antenne. Sa parodie de Nicki Minaj était plus vraie que nature. Extravagante et hilarante, à l'image de la chanteuse ainsi que du personnage. Très bon délire. Et puis la perspective d'un "Blaine Undercover" chez les Cheerios me réjouit. Quant à cette mystérieuse femme qui converse avec Ryder... ma seule théorie est que c'est en fait Marley qui se cache derrière la photo d'une jolie blonde. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre du personnage, mais ce serait quand même plus fun que si c'était une fille que l'on ne connait pas du tout. Ca pourrait aussi être Kitty. Mais quel intérêt ? 

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// Bilan // Comme souvent, je suis mal à l'aise face à certains messages que Glee cherche à faire passer, en l'occurence au sujet de Sainte Rachel Berry, mais du côté des prestations et du fun, on en a encore eu pour notre argent. Et puis, mine de rien, les intrigues ont avancé doucement !

17 mars 2013

Tueurs En Séries ["Bates Motel", "Les Revenants", Louis CK...]

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Au sommaire : "Sherlock" is back ! - Céline Salette nous parle des "Revenants" - "Star Wars Clone Wars" annulée - Pleins feux sur les relations mère/fils à l'occasion du lancement de "Bates Motel" - Louis CK a toujours le feu sacré !

 

16 mars 2013

Delirium [Pilot Script]

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DELIRIUM

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Karyn Usher (Prison Break, Bones, Touch). Adapté de la trilogie littéraire de Lauren Oliver. Pour Chernin Entertainment, & 20th Century FOX Television. 60 pages.

Dans un présent alternatif où les bombes ont détruit les Etats-Unis, désormais divisés entre des villes protégées par des barrières et des étendues sauvages peuplées par des rebelles, l'Amour est illégal, considéré comme une maladie, et doit être éradiqué grâce à une procédure spéciale. Une jeune fille, Lena Holoway, fait alors l’impensable : elle tombe amoureuse ! Pourtant, dans 95 jours, lorsqu'elle aura 18 ans, ce sera à son tour de se faire opérer...


Avec Emma Roberts (Allie Singer, Scream 4), Daren Kagasoff (Secret Life Of The American Teenager), Billy Campbell (The Killing, Les 4400, Once & Again), Michael Michele (Urgences), Gregg Sulkin (Les sorciers de Waverly Place, Pretty Little Liars), Jeanine Mason (So You Think You Can Dance), Corey Reynolds...

 

   La scénariste Karyn Usher aura-t-elle plus de chance avec Delirium qu'avec son précédent pilote, Rogue, déjà pour la FOX la saison dernière, avec Julian McMahon, Angela Bassett et Ricky Shroder ? Je lui souhaite, mais ce nouveau projet, certes beaucoup plus original, me questionne beaucoup. D'abord, pourquoi ne pas avoir adapté cette trilogie pour le cinéma plutôt que pour la télévision ? J'ai eu le sentiment, tout au long de la lecture de ce script, qu'il n'y avait pas là matière à faire trois, quatre, cinq saisons. Deux tout au plus. Et encore, si elles ne comptent que 13 épisodes chacune. Et ça m'embête toujours un peu ces concepts ambitieux qui ne peuvent pas tenir sur la longueur. L'idéal aurait sûrement été trois ou quatre films de deux heures, à la Hunger Games puisque l'on s'inscrit dans cette tendance de la dystopie. Je n'ai pas lu l'oeuvre originale, j'ignore donc où l'on veut nous amener précisément, mais j'ai envie de me plonger dedans maintenant, preuve que ce premier épisode n'est pas vain. Il intrigue, à défaut de passionner. Il pose efficacement les bases de cet autre présent, ce monde sans amour véritable, mais il nous laisse en même temps peu de doute sur l'issue : la morale de l'histoire sera bien évidemment que l'amour est plus fort que la loi, plus fort que tout, et que sans amour, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Et c'est vrai. Mais n'en sommes-nous déjà pas tous persuadés ? 

   L'autre gros point d'interrogation qui me tracasse : à qui s'adresse Delirium au juste ? A un jeune public, c'est certain. Mais jeune à quel point ? Jeune comme celui de Glee ? Jeune comme celui de Pretty Little Liars ? J'ai eu parfois le sentiment que la CW aurait été un endroit bien plus adapté pour accueillir un tel projet. La question du budget se serait évidemment posée. De toute façon, c'est la FOX qui en a acheté les droits d'adaptation donc elle l'a logiquement proposé à sa chaîne premium. On en revient toujours à la même chose : cela aurait dû être une série de films, pas une série tout court. Les  personnages principaux ont moins de 20 ans, ils ont tout ce qu'il faut pour devenir attachants. L'héroïne est exemplaire; le premier rôle masculin est mystérieux -mais juste comme il faut- et ténébreux évidemment; la meilleure amie est... exemplaire elle-aussi, mais sans doute un peu rabat-joie; et le deuxième rôle masculin principal est étrange, inquiétant, on se demande même s'il n'est pas un peu pervers. Du côté des adultes, on a la gentille tante, qui va à mon avis trépasser par la suite; et deux figures importantes du Gouvernement qui apportent un peu plus de sérieux et de crédibilité à l'histoire, un sentiment de paranoïa aussi et pourquoi pas les premières pierres d'une conspiration politique. 

    Delirium possède de nombreux atouts qui jouent en sa faveur. En surface, elle est originale, ambitieuse et intrigante. Mais quand on gratte un peu, on se rend compte qu'elle est surtout l'histoire d'une histoire d'amour, et le récit d'une fuite, qui devrait se transformer en cavale. Aussi feuilletonnante soit-elle, pendant combien de temps peut-elle nous tenir en haleine ? Quelques heures tout au plus, je le crains. Et je ne demande qu'à ce que l'on me prouve le contraire...

15 mars 2013

[Interview] Melissa George : ses 10 rôles les plus marquants

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   Melissa George était de passage à Paris il y a quelques jours pour la promotion de sa série Hunted, l'occasion de revenir avec elle sur l'ensemble de sa carrière, et plus particulièrement ses 10 rôles les plus marquants. Avec évidemment du Alias, du In Treatment, du Grey's Anatomy, du Mulholland Drive et du The Slap dedans ! Et elle était absolument superbe, charmante et sympathique. On l'aime.

 

 

14 mars 2013

Keep Calm And Karey On [Pilot Script]

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KEEP CALM AND KAREY ON (aka CRAZY GENE)

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Andrea Abbate (Accidentally On Purpose). Pour 20th Century Fox Television, 21 Laps-Adelstein Productions & ABC. 35 pages.

Karey a grandi dans une famille d'escrocs, de drogués et de narcissiques, où elle était la seule représentante de la morale. Lorsque son frère est envoyé en prison, elle prend en charge ses enfants, alors qu'elle élève déjà le sien qu'elle a adopté. Elle tente de leur offrir une vie normale, celle qu'elle pense qu'ils ont bien mérité, mais c'était sans compter sur sa mère, une diva botoxée; son mari, un homme faible et coincé; sa soeur, une star en devenir complèment mégalo; et son frère, un paumé qui squatte son canapé depuis des mois. Difficile de garder son calme dans ces conditions...

Avec Kelly Preston (Jerry Maguire), Jane Seymour (Dr Quinn, femme médecin), Steve Talley (Pretty Little Liars)... (casting en cours). 

 

   Autant je m'attendais à apprécier les scripts de Super Fun Night, Mixology et How The Hell Am I Normal?, autant celui de Keep Calm And Karey On a été une bonne surprise. ABC a visiblement de très bonnes comédies à nous offrir la saison prochaine. Ce qui nous changera de cette année, mais qui ne me surprend pas outre mesure. The Middle, Modern Family, Suburgatory, Happy Endings, Don't Trust The B**** et The Neighbors sont toutes bonnes et compensent largement un Last Man Standing et un Malibu Country. Keep Calm And Karey On, anciennement Crazy Gene (un titre bien plus efficace à mon avis), est dans cette parfaite lignée. Par bien des aspects, elle m'a fait penser à du Greg Garcia dans l'idée mais pas tout à fait dans l'esprit. Disons qu'elle s'annonce plus basique visuellement. Elle n'est pas stylée, mais elle est drôle. Et c'est déjà pas mal !

   Si je devais la rapprocher d'une autre série, ce serait clairement de The Middle. L'héroïne, la fameuse Karey du titre, est semblable à Frankie Heck, en plus jeune. Elle passe son temps à courir dans tous les sens pour gérer tous les problèmes causés par chacun des membres de sa famille. Elle les aime profondément, mais elle ne peut pas s'empêcher de les détester 80% du temps. Parce qu'ils font tous vraiment n'importe quoi. Et c'est évidemment très amusant. J'ai clairement un faible pour la mère de Karey parce que ses répliques de diva sont irrésistibles. Pensez Renee dans Desperate Housewives ! Sa nièce, Destiny, est pas mal non plus dans son genre. Pensez Dalia de Suburgatory ! Son fils adoptif est plus discret, mais il sort quand même quelques belles conneries. Pensez Reggie Jackson de The Neighbors ! Il n'y a que le mari, Paul, que je ne trouve pas très excitant. Son seul fait d'arme est qu'il est Anglais. C'est un peu léger. Et puis le frère aussi, mais simplement parce que c'est le loser brother typique comme on en a vu mille autres. Mais même avec eux, les répliques fusent et on s'amuse beaucoup. Plus que les situations, qui sont certes cocasses, ce sont en effet les dialogues qui font toute la différence. La réussite du projet tient donc énormément des acteurs et de leur alchimie. Au fond, Keep Calm... aurait très bien pu fonctionner sous forme de multicamera. Mais c'est une single et l'on peut s'en réjouir. 

   Keep Calm And Karey On n'a pas l'originalité de certaines de ses concurrentes, il ne se dégage pas non plus d'elle une grande émotion, mais elle est aussi rythmée et efficace. Elle a toutes ses chances, en somme ! Une distribution plus forte n'aurait cependant pas fait de mal...

13 mars 2013

Reign [Pilot Script]

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REIGN

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Stephanie Sengupta (New York Section Criminelle) & Laurie McCarthy (Ghost Whisperer). Pour CBS Television Studios & The CW. 61 pages.

1557. Après avoir passé plusieurs années dans un couvent sur le Mont St Michel, Mary Stuart, 15 ans, Reine d'Ecosse depuis la mort de son père alors qu'elle n'avait que six jours, fait son entrée à la Cour de France où son futur mari, le Prince Francis, l'attend. Accompagnée de ses meilleures amies, Kenna, Greer, Aillie et Lola, qui sont aussi ses sujets, elle est bien décidée à embrasser sa destinée. Cependant, elle découvre que sa vie est constamment en danger : on essaye d'abord de l'empoisonner, puis de la violer. Des forces obscures et mystérieuses semblent même l'entourer...

Avec Adelaide Kane, Toby Regbo, Celina Sinden, Jenessa Grant, Cailtin Stasey, Megan Follows, Anna Popplewell...

 

   The Selection ou Reign ? Reign ou The Selection ? Les années 1500 ou les années 2300 ? Lorsque les pilotes auront été tournés, le premier en Irlande, le second en Hongrie, la CW devra faire son choix car je doute qu'elle décide de commander les deux en série, à la fois parce qu'ils se ressemblent beaucoup, mais aussi parce qu'ils nécessitent deux gros budgets. C'est un peu comme Oxygen et The Hundred. Mais on y reviendra. A vrai dire, j'imagine assez mal Reign prendre l'ascendant sur The Selection. Pas parce que le script est mauvais, au contraire, il est plutôt bon. Mais il n'est pas aussi bon. Pas aussi efficace surtout. Là où le Hunger Games-like offre une scène de cul dès l'ouverture, ce The Tudors-like fait patienter le public jusqu'au troisième acte, certes orgiesque. Là où l'une mise sur une rebellion visible, l'autre joue sur des forces mystiques invisibles.  Reign est très certainement plus difficile à vendre, en particulier auprès du public jeune qu'est celui de la CW en premier lieu. C'est ce qui la perdra à la fin.

   Mais c'est bien tenté. Vraiment bien tenté. Je déteste les séries "historiques" au plus point et je n'ai pourtant pas détesté ce que l'ai lu ici. Sans doute parce qu'il n'est pas question de rentrer trop précisément dans les détails de l'Histoire. Les conflits entre les différents pays sont évoqués, les stratégies sont même au coeur du futur mariage de notre héroïne, mais tout cela n'est que contexte et digression. Ce qui importe les auteures, ce sont les "petites" histoires, les amourettes. Mary et sa bande, c'est Gossip Girl par moment, mais avec des fringues et des coupes ringardes. Francis est amoureux de Mary, Mary est amoureuse de Francis, mais Francis se refuse à elle pour des raisons que l'on a dû mal à comprendre et lui aussi visiblement. On sent déjà que leur petit jeu va vite nous gonfler. Surtout que le frère de Francis, Bash, est également intéressé par Mary. Bah oui, le triangle amoureux avec deux frères, c'est la spécialité de la CW. On ne pouvait pas y échapper. On a bien du mal à distinguer les différentes copines de Mary, et encore moins en savoir plus sur leurs personnalités respectives, mais elles ne servent pas d'accessoires. Elles ont leurs intrigues -amoureuses bien entendu- à elles : l'une se tape un cuisinier, l'autre un espion et la dernière... le Roi Henry ! Oui, une trentaine d'années au minimum doivent les séparer. Elle n'a que 15 ans... Intéressant. D'ailleurs, cette même jeune fille se masturbe à un moment donné. Non, vous n'êtes pas sur Showtime mais bien sur la CW. Les cinq héroïnes assistent quand même en cachette au début de la nuit de noce du Prince Phillip et d'Elizabeth, ce qui les excite. Le porno de l'époque quoi. Autant vous dire que cette sexualité hyper présente dans le pilote risque de finalement jouer contre Reign, même si la chaîne ne semble pas s'en inquiéter pour le moment.

   L'aspect soap est accentué lorsqu'entre en scène la Reine Catherine de Médicis, un personnage forcément passionnant, qui tire toutes les ficelles à la Cour, faisant croire à son mari que c'est lui qui décide de tout. Elle affronte d'ailleurs vaillamment ses infidélités avec Diane de Poitiers. Elle n'apprécie guère Mary, mais elle sait son importance stratégique et elle veut à tout prix le bonheur de son fils... et qu'il reste en vie ! Nostradamus -oui, il fait aussi partie de la série- lui a en effet prédit un destin funeste... Et puis il y a un fantôme. L'aspect le moins intéressant du pilote. On sait très bien que les histoires de fantômes n'apportent jamais rien de bien, surtout sur le long terme. Et puis il y a la forêt qui entoure le château, sombre, dangereuse. Mary s'y aventure déjà et n'est pas déçue du voyage. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise en cas de commande. Ne vous attendez pas non plus à un truc énorme. Mais disons que Reign place là un élément mystérieux, qui pourrait potentiellement se révéler intéressant par la suite s'il est bien exploité. 

   Reign est assurément un projet ambitieux, tant par son aspect historique que par son goût pour les moeurs légères. Mais il n'est probablement pas adapté à la CW, qui ne peut pas non plus repousser ses limites au-delà d'un certain point, que cette série semble franchir à plusieurs reprises dès le pilote. Et si c'est pour qu'elle s'assagisse par la suite, je n'en vois pas l'intérêt ! Si ce script manque cruellement d'humour, il ne manque en tout cas pas d'intérêt. 

12 mars 2013

Once Upon A Time [2x 16]

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The Miller's Daughter // 7 740 000 tlsp.

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   Cet épisode de Once Upon A Time, c'est ce qu'on appelle dans le jargon sériephilique un "game-changer". Il avait pour mission d'emmener les personnages dans une autre direction, qui est plus ou moins un retour aux sources d'ailleurs, et il les force juste avant à se dévoiler encore plus, montrer d'autres visages, gagner en profondeur. The Miller's Daughter accomplit cela impeccablement, grâce à des acteurs talentueux qui habitent à tel point leurs personnages qu'il nous est impossible d'imaginer qui que ce soit d'autre à leur place. Peut-être à tort d'ailleurs : la preuve avec Rose McGowan, qui a endossé brillamment le rôle de Cora jeune. Physiquement, choisir une actrice qui devient un peu plus année après année la réincarnation de Michael Jackson -oui, elle a eu un accident de voiture... bla bla bla- n'est pas idiot compte tenu du fait que Barbara Hershey a elle-même un petit côté "King Of The Pop" dans le nez, les pommettes et l'expression globale. La bonne nouvelle, c'est que ça ne les a pas empêchées d'être aussi bonnes l'une que l'autre, que ce soit dans la sensualité -Cora et Rumple ont été amants bon sang !- dans la joie -lorsque le visage de Cora s'illumine au moment où elle retrouve son corps et qu'elle revoit sa fille avec les yeux d'une mère aimante- ou dans la colère -à peu près tout le reste du temps- et toute cette palette d'émotion en seulement 42 minutes, Once Upon A Time est l'une des rares séries à l'offrir. Découvrir que Cora mène sa vie sans son coeur depuis tant d'années, c'est comprendre bien des choses. C'est malin. C'est émouvant. C'est d'autant plus déchirant quand elle nous quitte définitivement. Le personne nous manquera assurément. 

   On a l'habitude maintenant deux saisons plus tard, mais c'est toujours un plaisir de constater qu'il y a beaucoup d'amour enfoui au fin fond du fond du corps et du coeur de Rumplestiltkin. Un instant, on a de la tristesse pour lui et on se surprend à avoir envie de verser une larme face à la déclaration qu'il délivre à sa chère et tendre Belle, sans pour autant le faire parce qu'on n'a pas le temps non plus de s'apitoyer dix minutes. La minute d'après, il nous rappelle à l'ordre en se comportant comme la dernière des ordures avec Mary Margaret, qu'il pousse à commettre l'irréparable. C'est fantastique tout ça, non ? Je ne suis pas déçu que les auteurs aient osé pousser Snow dans ses derniers retranchements, mais je regrette un peu que sa prise de conscience soit aussi rapide. J'aurais aimé qu'elle devienne vraiment mauvaise un peu plus longtemps. Mais je suppose que ça n'aurait pas été très crédible. Ou alors il aurait fallu faire monter la sauce plus longtemps et prendre le risque de nous ennuyer. Honnêtement, on a eu notre dose d'ennui au cours de quelques épisodes précédents. C'est mieux ainsi. Comment Regina peut-elle se remettre de ça ? Elle ne pourra jamais ! A moins qu'on ne lui efface la mémoire à  un moment donné. Quand on y pense, ça fait peur. Au bout de 3, 4 saisons, que restera-t-il à dire et à faire sur ce personnage, et sur les autres aussi d'ailleurs ? Je suis un peu inquiet. Les héros de Once Upon A Time, de par leur statut féérique, semblent condamner à ne jamais véritablement évoluer. Et on ne peut décemment pas tout miser sur Emma ! D'ailleurs, dans cet épisode, elle m'a fait penser à Olivia Dunham de Fringe. Cette découverte progressive de ce dont elle est capable, cet émerveillement mêlé d'inquiétude... Pendant ce temps à Storybrooke, le temps s'est arrêté, rien d'autre n'existait. 

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// Bilan // Cet épisode de Once Upon A Time, en dehors d'une certaine prévisibilité, est une petite merveille qui relance admirablement la saison 2. Mais les nouveaux horizons ne ressembleraient-ils pas un peu trop à ceux de départ ? On verra. On est prêts à continuer le voyage. 

11 mars 2013

Brenda Forever [Pilot Script]

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BRENDA FOREVER

Comédie (Single-Camera) / 22 minutes

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Ecrit par Andrew Leeds (Rex is not your lawyer) & David Lampson. Pour Sony Pictures Television, Fedora & NBC. 36 pages.

1995. Brenda, 13 ans, est une jeune fille en surpoids qui n'a pas froid aux yeux, dont les hormones sont en ébullition. Avec sa meilleure amie, Pearl, plus réservée, elle ne rêve que d'une chose : être enfin une adulte et mener la grande vie. En attendant, un garçon de l'école lui plait et elle a bien l'attention de l'attirer dans ses filets... 2013. Brenda, 31 ans, est devenue une jolie femme, elle a maigri, elle est devenue une musicienne accomplie, mais dans sa tête, elle a toujours 13 ans. Alors qu'elle est en couple, elle n'a d'yeux que pour l'un de ses collègues. Contre l'avis de Pearl, qu'elle traîne toujours comme un boulet depuis toutes ces années, et de Neil, son meilleur ami qui est sur le point de se marier, elle décide de proposer à son officiel et à son obsession une partie à trois, à leurs risques et périls...

Avec Ellie Kemper (The Office), Da'Vine Joy Randolph, Stephanie Weir... (casting en cours)

 

   COUP DE COEUR, les amis. COUP DE COEUR. Je suis sûr que ça vous ait déjà arrivé de vous dire, en lisant un livre ou en regardant un film ou une série, que vous auriez aimé en être l'auteur parce que l'histoire vous parle plus que n'importe quelle autre, que vous aviez ça au fond de vous sans avoir la force, le courage ou tout simplement le talent de l'exprimer. Le script du pilote de Brenda Forever m'a fait cet effet. Le premier acte m'a vraiment accroché et j'ai dévoré la suite avec excitation et un début de passion pour cette héroïne amusante, touchante et terriblement humaine, loin, très loin d'être parfaite. Je ne sais pas ce que vaut Ellie Kemper, n'étant pas un téléspectateur de The Office, mais j'espère vraiment qu'elle sera à la hauteur du personnage. J'aurais bien vu Rose Byrne dans ce rôle, ou ma sweet love Katie Holmes. Mais je suppose que Kemper est plus efficace dans la comédie. A voir si elle parvient à être aussi drôle qu'attachante. Avec un tel matériel, si elle échoue, c'est qu'elle n'est vraiment pas douée ou alors qu'on l'a super mal dirigée...

    Je ne sais pas ce que NBC va pouvoir faire de Brenda Forever, sachant que ce n'est ni une comédie familiale (The New Normal, la future série de Michael J. Fox), ni une comédie de bureau (même s'il ne restera plus que Parks And Recreation sans doute après la fin de The Office et 30 Rock), ni tout à fait une comédie sur une bande de potes (à la Go On ou Community). Elle aurait sans doute plus eu sa place sur ABC ou sur la FOX, laquelle aurait pu l'associer à New Girl et The Mindy Project sans difficulté. D'ailleurs, les points communs avec la série de Mindy Kaling sont assez nombreux. L'humour n'est pas tout à fait le même, mais c'est en quelque sorte une version améliorée. Il est déjà arrivé à The Mindy Project de proposer de temps à autres quelques courts flashbacks sur l'enfance ou l'adolescence de l'héroïne, et c'était souvent très réussi. Brenda Forever mise tout sur l'alternance entre ce passé et ce présent, en accentuant l'idée qu'on a beau grandir, viellir, évoluer, on reste toujours l'enfant ou l'adolescent que nous étions, au fond. Et ça me parle. Je trouve ça infiniment touchant. Grâce à une voix-off relativement présente, qui lit en fait quelques morceaux choisis de son journal intime, la jeune Brenda raconte la moindre de ses pensées, des plus débiles aux plus salaces, occasionnant de nombreux rires. Extrait : "I have this craving to touch his lips, to feel his skin against mine. To join our bodies, like in ancient times". C'est souvent naïf et en même temps osé. "Both of us drip sweat. Because it's hot. Because of the fire that's burning inside me. To conserv oxygen, we exhale into each other's mouths..." Bref, spoiler alert : Brenda se prend un avertissement de son école lorsqu'une prof la soupçonne de s'être masturbée en classe. Ce qui provoque évidemment quelques remous cocasses et hilarants avec ses parents. Et dans le présent, la scène du threesome est absolument géniale ! On y a déjà eu droit dans quelques films, mais celle-là a quelque chose en plus, de très direct, de très franc, ça sent le vécu ! Les personnages secondaires fonctionnent bien dans l'ensemble. Et l'esprit des années 90 finit d'achever ce petit chef d'oeuvre, avec plein de références et de la "bonne" musique ("Waterfalls" de TLC)... 

   Je crois que l'unique reproche que je suis en mesure de faire à Brenda Forever, c'est qu'elle n'est PAS une dramédie de 42 minutes. Avec un format de comédie, elle risque de ne pas pouvoir prendre toute l'ampleur qu'elle mérite. Je sens déjà la frustration poindre. Mais avant cela, il faut déjà qu'elle soit commandée et, malheureusement, ce n'est pas gagné. Si NBC n'en veut pas, j'espère qu'une chaîne concurrente aura la présence d'esprit de ne pas abandonner ce petit bijou d'humour, ultra-générationnel. 

10 mars 2013

Glee [4x 15]

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Girls (And Boys) On Film // 6 720 000 tlsp.

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   81ème épisode de Glee et 500ème performance (Rachel et Blaine ayant probablement assuré totalement ou partiellement 300 d'entre elles) sur l'excellent Shout. Oui, quatre saisons plus tard, les comptes sont impressionnants. De quoi relativiser un peu sur le manque d'originalité de certaines prestations parfois. Dans Girls (And Boys) On Film, la série rend hommage à quelques chansons mythiques du cinéma, en reprenant les mises en scène emblématiques qui les accompagnaient. C'est clairement l'aspect musical de l'épisode qui le rend si sympathique et divertissant car les intrigues ne suivent pas vraiment.

   "You're All The World To Me" ouvre très mollement l'épisode -c'est vraiment le genre de morceau qui m'ennuie profondément- mais la prouesse technique est impressionnante. En plus, c'est toujours un plaisir d'entendre Jayma Mays pousser la chansonnette. Je n'étais vraiment pas excité à l'idée de regarder un épisode en grande partie consacré au couple Schue/Emma, mais leurs scènes se sont avérées moins chiantes que prévu. Je reste cependant toujours persuadé que les auteurs brassent du vent les concernant et auraient mieux fait de les marier une bonne fois pour toutes. Quel intétêt pour nous de partir sur un reboot de la saison 1, au début de leur relation ? Vont-ils au moins chercher à faire différent ou va-t-on se coltiner la même chose, avec des clins d'oeil aux premiers épisodes histoire de donner l'impression d'une boucle qui se forme, d'une pertinence factice ? Et, surtout, Emma va-t-elle nous refaire le coup du dépucelage impossible ? A moins que l'aveu de Finn ne vienne tout bouleverser... mais j'en doute. Il l'a d'ailleurs fait de manière totalement typique chez lui : sans réfléchir, sans penser aux répercussions, juste pour se libérer d'un poids. La tête de Matthew Morrison à ce moment-là m'a fait marrer. Il en fait vraiment des caisses, il est mauvais comme un cochon. Le mot "SOAP" est inscrit sur son front. Du coup, le passage n'a pas eu la force qu'il méritait. Sinon, "In Your Eyes" devant la demeure enneigée de Princess Emma, était correcte. 

   "Come What May", extraite de Moulin Rouge!, est une chanson que j'adore. Voilà, c'est dit. Darren Criss et Chris Colfer n'ont eu aucun mal à lui faire honneur. C'était une prestation un peu gratuite, mais j'ai plutôt aimé que cela aboutisse à la fin de l'épisode sur une prise de conscience de Kurt : qu'Adam soit son "rebound guy" ou non -chose qu'il ne peut pas savoir à l'avance- il n'a plus d'autre choix que d'avancer, s'engager sur une autre voie... Ils se retrouveront sans doute Kurt et Blaine, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas comme ça. On verra... Et puis cet Adam a l'air d'être un chic type, non ? Son accent anglais hyper prononcé m'énerve déjà, mais à part ça, je lui laisse le bénéfice du doute. Comme prévu, Santana apporte beaucoup pour le moment aux intrigues à New York. Elle fait office de catalyseur, avec tout l'humour et la bitcherie qu'on lui connaît. J'ai adoré ses répliques ("Doctor Who" comme surnom ppur Adam, "Plastic Man" pour Brody), son goût pour l'inspection générale des placards et des poubelles de ses nouveaux colocataires... Bref, Santana quoi. Toutefois, elle se trompe sur un truc : Brody ne vend pas de la drogue, il est trop propre sur lui pour ça ! Il est gigolo. Ca parait évident ! Pas très maligne cette tentative de rebondissement pour le prochain épisode, les gars ! Concernant la grossesse de Rachel, on est toujours dans l'expectative. Que va-t-elle faire ? Je ne vais pas pour redire tout ce que je pense de la meilleure solution mais la plus improbable aussi dans Glee : l'a-vor-te-ment ! 

   "Unchained Melody". Ghost. Souvenirs émus. On était avec Marley et Jake dans le gros gros cliché de la comédie romantique, mais c'était volontaire et c'était bien fichu et bien chanté. Marley qui sort de son corps, en quelque sorte, et qui prend du recul sur ce moment, et qui l'imagine différemment, dans les bras d'un autre, c'était une belle idée de mise en scène. Le rendu était du coup un peu moins niais. Contrairement à la scène Finn/Will, le moment de l'aveu était plus fort, plus déchirant. Mais bon, rien de très original non plus et surtout rien d'inattendu. Heureusement, ce n'est pas Kitty qui a craché le morceau, on le sentait venir ce coup-là quand Marley -quelle conne quand même !- lui a avoué. A part ça, à McKinley, les mash-up de la semaine étaient plutôt sympas, même si j'en ai franchement ras le bol de la division garçons/filles à laquelle on a le droit constamment ! J'ai une nette préférence pour le "Old Time Rock'n'Roll / Danger Zone", très entrainant et fun; là où j'avais l'impression d'avoir déjà entendu mille fois le "Diamonds Are A Girl's Best Friend / Material Girl". 

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// Bilan // Un épisode de Glee appréciable, pauvre en originalité et en finesse du côté des intrigues, mais mené parfaitement du côté de la mise en scène et des prestations scéniques et vocales. 

9 mars 2013

How The Hell Am I Normal? [Script Review]

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HOW THE HELL AM I NORMAL?

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Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

Ecrit par Adam F. Goldberg (Breaking In, Une famille presque parfaite).  Pour Happy Madison Productions, Sony Pictures Television & ABC. 34 pages.

Grandir dans les années 80 au sein d'une famille complétement barrée mais aimante, c'était le quotidien d'Adam, aujourd'hui trentenaire, qui se demande comment il a pu devenir si "normal" dans de telles conditions. A partir des vidéos qu'il a tournées pendant toute son enfance, il en retrace les événéments les plus marquants...

Avec Wendi McLendon-Covey (Mes meilleures amies, Modern Family), George Segal (Retired at 35, Voilà!), Jeff Garlin (Arrested Development, Curb Your Enthusiasm), Darien Provost, Troy GentileHayley Orrantia..

 

   Je ne sais pas si je suis simplement bien tombé jusqu'ici ou si cette saison des pilotes, les scripts des comédies sont particulièrement réussis, mais après Mixology et Super Clyde, je dois dire que How The Hell Am I Normal? m'a beaucoup plu ! Et peut-être encore plus que les autres. Autant dire que ça me déchirera le coeur si ABC ne commande pas le pilote en série, d'autant que le casting semble solide. Ce projet a plusieurs atouts indéniables.

   D'abord, il fonctionne sur la nostalgie à plein régime en utilisant les années 80 bien plus habilement que comme un simple gimmick. Quitte à ce que l'on ait justement l'impression de regarder une série de l'époque (sauf que ce n'est pas une multicamera ici) ! Si la voix-off de départ, qui explique à travers les mots du héros -et en réalité, du créateur- pourquoi il a décidé de nous raconter les aventures de sa famille, est au présent, tout le reste se déroule au coeur des fameux 80s. Ainsi, les différents actes sont introduits par des images VHS, les références culturelles populaires sont constantes et sont habilement insérées pour ne pas donner l'impression d'être forcées, et la musique vient définitivement poser l'ambiance en fin de pilote avec le titre Kyrie de Mr. Mister. Je soupçonne d'ailleurs la conclusion d'avoir un rendu très cheesy à l'image, mais on en vient justement à mon deuxième point : ce pilote possède un certain pouvoir émotionnel ! Cela a sûrement beaucoup à voir avec la nostalgie, mais pas seulement celle d'une époque perdue, que l'on a toujours tendance à glorifier, tout simplement celle d'une famille où les parents ont vieilli et les enfants ont grandi et dont le fils cadet se remémore ses souvenirs en se disant que rien ne sera plus jamais comme avant. C'est quelque chose qui peut résonner chez tout le monde. Et puis l'auteur précise bien qu'il y a une grande part d'autobiographie dans tout ce qu'il raconte. Lorsqu'il décrit sa mère, son père, son frère, sa soeur et son grand-père, les protagonistes principaux, c'est autant de déclarations d'amour, qui sont aussi amusantes que touchantes. Par exemple, Murray, le patriarche, un homme bourru mais aimant, a le droit de temps en temps aux traductions de ses propos en bas de l'écran. Comme dans la plupart des comédies familiales du moment qui marchent (à peu près) -Modern Family, The Middle, The Neighbors- les enfants prennent autant de place que leurs parents dans le récit. Ils existent vraiment. Et ça n'a pas toujours été le cas.

   J'ai assez peu de réserves au final, si ce n'est que ce premier épisode est épuisant tant il fourmille d'idées, de scènes d'hystérie, de mise en abîme (la série est en fait le résultat de ce que le petit Adam a filmé tout au long de sa jeunesse)... On ne s'ennuie jamais, mais il faudra peut-être se poser un peu dans les épisodes suivants afin de ne pas nous abrutir. How The Hell Am I Normal?, avec son ton survolté, déjanté et émouvant, a toutes les chances de séduire un large public intelligemment !

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