26 mars 2013

Grey's Anatomy [9x 18]

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Idle Hands // 9 390 000 tlsp.

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   Je suis déçu. Déçu parce que le rachat de l'hôpital n'a pas pris la tournure -dramatique- que j'espérais. Tout semble arrangé maintenant. Je continue de croire que c'est un leurre mais, en attendant, on s'ennuie un peu. Les scénaristes ont encore opté pour un ton léger sur cet épisode, mais au bout de neuf saisons, les blagues ne peuvent plus avoir tout à fait la même fraîcheur. Certaines marchent quand même, notamment le petit jeu de Karev qui consiste à humilier le nouveau petit ami de Jo. C'était potache, quoi. Sympathique. D'autres peinent davantage à nous faire sourire, je pense par exemple à April qui essaye d'expliquer son cas à Bailey en prenant une métaphore un peu ridicule, qui est filée jusqu'au bout. J'adore toujours la tête que fait Chandra Wilson quand un personnage lui parle de sa vie privée, mais à part ça... déjà vu all over again. Et puis j'aimerais autant qu'on le voit le petit ami d'April plutôt que l'entendre en parler. Mais ça, c'est le problème habituel avec les compagnes/compagnons qui sont extérieurs à l'hôpital. C'est jamais facile de les intégrer. Et heureusement que les médecins du Seattle Grace ne couchent pas qu'exclusivement entre eux ! La fascination autour de la nouvelle machine m'a déplu. Je ne sais pas bien comment l'expliquer, mais c'était vraiment le genre d'intrigue qui sonnait faux. C'était surjoué dans la comédie. Dans le registre léger toujours, mais tendre à la fois, nous avons bien sûr Callie et Arizona, enfin de retour à "Sexy Town" après tant de mois d'abstinence. Rien à redire là-dessus. Les auteurs n'ont pas cherché à précipiter les choses et ils ont bien fait. Qu'est-ce qui les attend maintenant que les principales épreuves dans la guérison d'Arizona sont passées ? 

   Le plus dramatique dans l'épisode, on le doit en fait aux patients. Comme la semaine dernière, ils sont un peu trop présents à mon goût. Toutefois, l'intrigue de l'institutrice était vraiment touchante. Celle du père hystéro qui finit par craquer dans les bras de Derek... disons qu'elle était prévisible, mais pas inintéressante sur le principe : Shane avait besoin de ce type de leçon dans son apprentissage. Le seul souci, c'est qu'on est déjà passé par là, nous. Des dizaines et des dizaines de fois auparavant. Les inquiétudes de Meredith à l'égard de la santé de son bébé, ça tourne un peu en rond. Cela fait plusieurs épisodes que l'on en parle. J'espère qu'après l'échographie -un passage mignonnet s'il en est- elle va changer de disque. Je l'adore et elle a toutes les raisons du monde de se faire du souci, mais c'est chiant. Plus chiant encore : les tractations et petites cuisines internes entre les médecins et les nouveaux membres du Conseil de l'hôpital, dont Cristina. En fait non, ce n'était pas chiant dans les faits, juste sur le principe. Et c'est un peu tout le problème de ce nouvel environnement. Les enjeux ne sont pas assez forts, les changements pas assez radicaux. On nage dans un entre-deux qui ne correspond pas à la promesse de base. Il est encore temps de se rattraper...

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// Bilan // C'est rare que je dise une chose pareille, mais allons-y : cet épisode de Grey's Anatomy sonnait... creux ! Rien n'y était vraiment palpitant, rien n'y était profondément ennuyeux... C'était tiède. Et ça tirait quand même un peu plus sur l'eau froide que sur l'eau chaude. 


The Tomorrow People [Pilot Script]

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THE TOMORROW PEOPLE

Drama // 42 minutes

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Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Arrow), Julie Plec (Kyle XY,Vampire Diaries) & Phil Klemmer (Chuck, Veronica Mars). Ecrit par Phil Klemmer. Adapté de la série anglaise du même nom de Roger Price. Pour Warner Bros. Television, Freemantle Media & CW. 59 pages.

Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les capturer pour le bien de l'humanité...

Avec Robbie Amell (True Jackson, Revenge, Pretty Little Liars), Peyton List (FlashForward), Luke Mitchell (H2O), Mark Pellegrino (Lost, Supernatural, Dexter, Being Human US), Madeleine Mantock (Casualty), Aaron Yoo, Sarah Clarke (24, Covert Affairs, Nikita), Jeffrey Pierce (Cult, Alcatraz)...

   En découvrant l'histoire de The Tomorrow People et en lisant le script, je me suis demandé comment il était possible qu'à notre époque où tout est recyclé, remaké et rebooté à tort et à travers, personne n'ait pensé -ou réussi- à en proposer une nouvelle version. 68 épisodes de 30 minutes ont été produits par les anglais de ITV entre 1973 et 1979, avec pour ambition d'offrir une alternative plus jeune à Doctor Who. Depuis, elle est considérée comme culte outre-Manche. Mes petites recherches m'ont conduit à découvrir l'existence d'une première adaptation américaine, proposée sur Nickelodeon au début des années 90, qui n'est jamais arrivée jusque chez nous. Le créateur original était de la partie. 25 épisodes seulement ont vu le jour. A priori, la CW a plus de chances d'en tirer quelque chose. D'ailleurs, je mettrai ma main à couper que The Tomorrow People fera partie de la grille de rentrée de la chaîne. Pas seulement parce que ce pilote est efficace, aussi parce que Greg Berlanti et Julie Plec sont à la production -et la CW a tout intérêt à les bichonner- et parce qu'on ne pouvait pas espérer meilleure compagne à Arrow. Oliver Queen n'a pas de pouvoirs, contrairement aux héros ici, mais l'ambiance des deux séries est pourtant à peu près la même.

   Ainsi, l'action se déroule dans une grande ville -New York en l'occurence- avec une présence accentuée dans les décors de buildings froids et inquiétants typiques des films et des séries de science-fiction (hello Batman, hello Fringe, hello you all superheroes !), quand l'action ne se déroule pas dans les sous-terrains, les égoûts ou les stations de métro abandonnées (hello Dark Angel, hello La Belle et la Bête, hello you all creepy weirdos !). Une ambiance sombre qui devrait ravir les amateurs du genre (dont je ne fais pas partie). Ce qui risque d'un peu moins leur plaire, c'est que tout est très prévisible : du refus de l'acceptation de ses pouvoirs -un classique de chez classique- jusqu'à l'événement qui va pousser le héros à admettre qu'il est différent et que c'est tout autant une chance qu'une malédiction; de sa famille et de ses amis proches qui ne comprennent pas son comportement et à qui il ne peut rien dire; aux grands méchants qui prétendent vouloir faire le bien mais dont les méthodes et les secrets prouvent absolument tout le contraire. La série originale devait être innovante pour l'époque mais aujourd'hui, l'histoire est juste commune, classique et par conséquent un peu ennuyeuse. On pourrait même dire qu'elle manque d'ambition si l'on compare par exemple à Heroes. Mais quand on voit comment cette dernière s'est emmêlée les pinceaux jusqu'à devenir irregardable, on se dit que c'est peut-être pas plus mal comme ça. Et puis la CW n'a pas non plus des moyens gigantesques de toute façon. Concernant les personnages, je n'ai rien à en dire de particulier. Là encore, rien de nouveau. On a la galerie habituelle de beaux gosses, de triangles/rectanges amoureux. Ah si, il y a quand même un ordinateur super intelligent qui parle ! Hello Kit de K2000. Les scènes d'action promettent d'être tendues, il y en a pas mal tout au long du pilote. Et la mythologie est là, rampante, partiellement intrigante. Quelques cliffhangers réussis émaillent l'épisode. Ah oui, un truc à savoir et qui aura son importance plus tard je suppose : les Tomorrow People ne peuvent pas tuer.

   The Tomorrow People devrait parvenir sans mal à convaincre les dirigeants de la CW puis les téléspectateurs. Elle est terriblement banale en son genre, mais si elle est bien exécutée, elle peut être divertissante et apporter un nouveau succès à la chaîne après Arrow. C'est a priori tout ce qu'on lui demande après tout...