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Des News En Séries, Le Blog
13 février 2013

The Vampire Diaries [4x 13]

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Into The Wild // 2 500 000 tlsp.

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   Ian Somerhalder sur une plage. Ian Somerhalder en randonnée dans les bois. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a rappelé de bons souvenirs. Dans cet épisode, The Vampire Diaries se délocalise pour nous emmener sur une île à la recherche du fameux remède qui sauvera... qui sauvera quelqu'un. Ou peut-être personne. L'ambiance est donc différente, l'atmosphère curieusement plus chaleureuse. Ils marchent tous ensemble vers le même but, mais leurs motivations sont multiples et variées. Que ferais-je du remède si je l'avais entre les mains ? Est-ce que je le garderai pour moi ? Est-ce que je l'offrirai à ma bien-aimée ? Stefan prétend auprès de Rebekah qu'il n'a plus l'intention de se sacrifier pour Elena. Qu'il se sauvera lui. Et même si j'ai envie de le croire, je le vois déjà en train de la lui donner, au dernier moment, parce qu'il se rend compte qu'il l'aime et qu'il l'aimera toujours... A moins qu'il n'en fasse cadeau à Rebecca, dans un premier mais très significatif geste d'amour ? Je suis clairement plus fan de cette option. Quant à le revoir redevenir humain, lui, je n'en ai pas la moindre envie. Ce serait le suicide du personnage, paradoxalement. Comme toujours, Rebekah m'a ému. Elle désespère de redevenir humaine. Soit tout l'inverse de Damon. Le parallèle est intéressant. Lui, il avoue sans détour à Elena qu'une vie de mortel est "misérable" à ses yeux. Que jamais il ne boira de cette eau. L'idée qu'il soit forcé à se servir du remède sur lui me plait toujours autant. J'adorerais le voir devenir un serial killer qui n'a plus aucune excuse, qui ne tue pas par besoin mais par envie. C'est un chemin qui a biien peu de chance d'être pris. Mais cette inversion des rôles, avec une Elena toujours vampire, me ravirait. Et il faut avouer que cela redonnerait du punch à leur histoire qui, à peine officialisée, commence déjà à ennuyer. C'est typiquement le genre de couple que l'on veut voir se former à tout prix, mais dont on se rend compte à l'arrivée qu'ils étaient mieux séparés, quand ils cherchaient à se séduire et à s'apprivoiser...

   Sur l'île, Shane est bien sûr très présent. Il mène tout le monde en bateau, sauf Damon. On ne s'étonne pas que ce soit lui qui découvre le pot-aux-roses et on est à peine surpris que les autres ne voient pas clair dans son jeu. C'est un triste constat, mais on sait à peu près quels personnages sont intelligents et perspicaces dans la série, et quels sont ceux qui ne le sont pas. Oui, tous sauf Damon et Klaus en fait. L'histoire de Shane ne m'a pas touché et m'a même paru très factice, mais il était temps d'éclairer un peu les motivations de son combat. Maintenant que l'on sait, merci de laisser place à Silas. Mais mon petit doigt me dit qu'il ne devrait plus tarder... En attendant, c'est l'un des "Five" amis de Jeremy qui fait son apparition en toute fin d'épisode. On verra bien ce que ça donne... Sinon, Michael Scofield et Bonnie se rapprochent et font des photos coquines ensemble, alors que la brise fait pointer le jeune homme. C'est aussi romantique qu'un téléfilm érotique. Du côté de Mystic Falls, on prépare activement le spin-off The Originals en montrant, une fois n'est pas coutume, la part d'humanité de Klaus. Il vient de perdre un frère. Il en a perdu un autre il n'y a pas si longtemps que ça. Il va bientôt vouloir partir pour s'éloigner de toute cette souffrance, et ainsi en créer à d'autres, ailleurs. Ses quelques scènes avec Caroline et Tyler n'étaient pas forcément les plus réussies de l'épisode, surtout que l'on ne craignait pas du tout pour la vie de la pom pom girl, mais le moment où Klaus a les yeux embués de larmes m'a quand même fait un petit pincement au coeur. Il est super bon, ce Joseph Morgan. De là à tenir à bout de bras sa propre série... je suis toujours soupçonneux et peu emballé. 

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// Bilan // Un archipel, des couples et du danger : non, ce n'est pas L'île de la tentation, mais bien un épisode un peu spécial de The Vampire Diaries ! Plutôt réussi dans l'ensemble, il ne pêche pour une fois pas tellement par ses intrigues amoureuses, mais par son manque d'intensité quand il s'agit d'approcher la fameuse "cure". Elle aurait dû être au centre de tout, elle est reléguée -provisoirement sans doute- au second plan. 

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12 février 2013

Grey's Anatomy [9x 14]

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The Face Of Change // 8 910 000 tlsp.

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   "I'm Not Big Into Change". A qui le dis-tu, Alex, à qui le dis-tu ! (et pourquoi c'est toi qui dit ça d'ailleurs ? Pourquoi c'est toi qui assure la voix off de cet épisode ?). Il y a deux manières d'appréhender le changement, celui qui vous angoisse et vous oblige à vous remettre en question : s'apitoyer, le nier, le refuser, le détester jusqu'à l'intégrer, car il devient un jour ou l'autre la nouvelle norme; ou l'accepter, l'apprivoiser, le laisser vous porter jusqu'au prochain, car la vie est faite de changements successifs. En général, on passe toujours par la première phase avant d'embrasser la suivante. Les médecins du Seattle Grace se retrouvent cette semaine confrontés à différents changements, d'ordre professionnels et amoureux, et ils ne réagissent évidemment pas tous de la même manière quand il s'agit de les gérer. Callie et Richard refusent de voir la vérité en face. Pour eux, le Seattle Grace ne doit pas se laisser envahir par l'ennemi, l'acheteur de l'hôpital. Ils cherchent d'abord à voir la bête de plus près, et ils y trouvent exactement ce à quoi ils s'attendaient : du rendement, mais pas de passion. Pegasus est présenté de manière un peu trop caricaturale à mon goût, mais il n'en est pas moins fidèle à notre société et à ses maux. Le duo fonctionne en tout cas très bien et offre quelques moments sympathiques. Tout cela les amène, sans trop tarder, vers la solution que nous avions tous déjà imaginée : le rachat du Seattle Grace par ceux qui ont été touchés par le crash de plein fouet. Pour que cela arrive maintenant, je suppose que ça ne va pas marcher malgré toute la bonne volonté de Callie. Alors qu'est-ce qui va clocher ? Je les vois mal tous refuser l'idée... Voilà un changement qui a bien du mal à passer, mais qui ne semble pas irréversible. Et ça, c'est rare...

    La fermeture des urgences est encore dans tous les esprits et personne n'a envie de se résigner. Surtout pas April, qui s'ennuie terriblement de son propre aveu et qui trouve une aventure en ambulance... avec son ambulancier préféré bien sûr... pour se distraire un peu. Elle va finalement ramener un patient dans un état grave au Seattle Grace et demander la coopération de tous ses collègues pour le sauver. C'était très enthousiasmant de les voir travailler tous ensemble sur un même cas, mélangeant en plus les anciens et les petits nouveaux. J'étais même étonné que personne ne rechigne à participer, tout particulièrement Derek, dont ce n'est pas vraiment le genre. Bref, c'était tendu et prenant. L'autre cas médical du jour, plus métaphorique vu le thème de l'épisode puisqu'il était question de changement de sexe, m'a un peu moins séduit mais avant tout parce qu'il n'a pas été approfondi comme il aurait dû, faute de temps suffisant. Le rendu était donc factice. Le sujet était beau pourtant. L'ancien couple April/Jackson apprend à vivre les changements post-opération, et cela se déroule, naturellement, en se jetant dans d'autres bras. Jackson n'a pas attendu longtemps, et sa relation avec Stephanie semble très épanouissante de l'extérieur, tandis qu'April a mis un peu plus de temps mais se sent fin prête à tenter l'expérience avec son charmant prétendant. Je ne sais pas très bien pourquoi ce couple me plait, mais il me plait ! Du côté d'Alex et de Jo, l'évolution est plus lente alors que la finalité est évidente. C'est un choix risqué, puisque l'on risque de s'ennuyer s'ils mettent trop de temps à se décider, mais c'est en même temps courageux. Je n'avais pas du tout envie que Jo se retrouve avec Alex à la base, mais je commence doucement à me faire à l'idée. Ils étaient mignons, là, avec leurs donuts... Je sais, il m'en faut peu !

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// Bilan // Il ne se passe peut-être pas mille choses dans cet épisode, mais il en ressort quand même un sentiment de consistance grâce au thème du jour, exploré avec pertinence à travers les différentes intrigues. On regrettera surtout un manque de surprise évident et une subtilité qui semble de plus en plus souvent en option dans Grey's Anatomy.

11 février 2013

Glee [4x 13]

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Diva // 6 060 000 tlsp.

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   Mon indulgence envers Glee ces derniers temps me terrifie un peu. Mais je me dois d'être honnête avec vous : j'ai encore trouvé cet épisode pas mal. Et ce même si pour chaque intrigue que j'ai apprécié, j'y ai trouvé aussi beaucoup de facilités et de faiblesses. Prenons par exemple... Tina ! Pour compenser trois années et demi d'ignorance, les scénaristes se servent d'elle en ce moment plus qu'ils ne l'avaient jamais fait. Ce n'est pas toujours heureux, mais ils essayent. L'avantage, c'est que le personnage n'a jamais vraiment eu de personnalité. Ils peuvent donc la modeler à leur guise. Je suis content qu'elle ait réussi à trouver son "inner-diva", mais avouons que pour se faire, sa bataille pour conquérir le coeur de Blaine est toujours aussi ridicule. Il a fallu qu'elle aille jusqu'à lui poser LA question, jusqu'à ce qu'elle lui fasse THE aveu, alors qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté sur sa sexualité. N'empêche que le moment où elle a failli le violer dans son lit, pour finalement préférér lui passer de la pommade sur la poitrine, m'a beaucoup touché. Enfin surtout ses larmes. Elle a souffert la pauvre Tina, même si elle ne peut que s'en prendre à elle-même. Et ces choses-là, de toute façon, ça ne se contrôle pas... Son Hung Up était tout à fait approprié et très réussi. Qui aurait cru que le body rose irait à ravir à Tina ? Le thème de l'épisode étant "les divas", on aurait pu s'imaginer une présence accrue de Kitty et Unique, parmi les nouveaux élèves. Finalement pas du tout. Elles ont à peine fait de la figuration. C'est une ancienne qui est montée sur le devant de la scène pour un énième retour à Lima. J'ai nommé l'excellente Santana ! 

    Ryan Murphy et ses auteurs savent très bien les reproches que l'on va leur faire, en particulier ceux autour des retours incessants des anciens, souvent mal justifiés. Alors comme à leur habitude, ils en font de l'humour, ici grâce à des répliques très drôles de Sue. C'est un peu facile à la longue de balayer d'un revers de main les critiques sans chercher à les écouter, mais c'est une posture qui a toujours été la leur et dont il faut donc s'accomoder. Dans le cas présent, ce n'était pas trop difficile car Santana a beaucoup apporté à l'épisode et sa venue n'était pas gratuite. On voulait d'abord nous signifier qu'elle était toujours amoureuse de Brittany. Elle l'a fait en chanson en se battant virtuellement avec Sam, le nouveau petit ami de la jeune femme. Ce Make No Mistake était réussi, même si Naya Rivera a largement noyé Chord Overstreet dans ses vocalises. Les quelques scènes de Santana et Brittany étaient mignonnes. Et puis j'ai adoré le Girl On Fire de la fin, amenant tout droit notre Santana vers New York ! Le montage était super. Même son arrivée chez Kurt et Rachel m'a plu. C'était très diva style. Conquis je suis. Je le suis carrément moins par les regrettables attitudes de Rachel, qui ne mérite vraiment pas l'amitié de Kurt parfois, ni de qui que ce soit d'autre. Comme les auteurs avaient décidé de créer une altercation entre les deux pour cet épisode diva, ils ont bricolé en deux secondes leur prétexte. Rien n'en est ressorti de bien. Pas même la chanson. Je n'ai rien contre ce Bring Him Home tout droit sorti des Misérables, mais ça fait longtemps que les grandes envolées lyriques sur des classiques de Broadway ne me touchent plus dans Glee. On en a trop eu, surtout avec Rachel et Kurt. 

   Retour à Lima pour parler quand même un peu du rapprochement le plus improbable de la saison : Emma et Finn ! Tout l'épisode laissait penser qu'il s'achéverait sur un baiser volé. C'était hyper prévisible. Mais l'idée était tellement folle que je me suis laissé embarqué, impatient de voir ce que ça allait donner. Emma s'est inventée diva pour les besoins du scénario, ce qui n'était pas très crédible, surtout si l'on doit considérer ses TOC comme des caprices... Un peu bancal tout ça, mais payant. Sa crise de nerfs finale était réussie. Jayma Mays a assuré. Quant au baiser... eh bien il est passé tout seul en fin de compte. Ils ont réussi à le rendre logique. En revanche, je sens que ça va vite se transformer en pétard mouillé. Le mariage du prochain épisode ne m'emballait pas une seule seconde. J'aurais au moins un petit élément sur lequel m'accrocher. Mais est-ce que ça peut vraiment donner quelque chose de bien ? J'en doute... Concernant les deux prestations dont je n'ai pas encore parlé : Nutbush City Limits ne m'a laissé aucun souvenir; le Diva ne m'a pas déplu mais pas fan des arrangements; et Don't Stop Me Now, une reprise d'une chanson méconnue de Queen par Darren Criss, m'a vraiment plu. 

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// Bilan // Si l'on fait abstraction des nombreux détails qui clochent et qui font, une fois de plus, que l'écriture de Glee est tout sauf soignée, cet épisode spécial divas a relativement bien réussi son coup. Je ne me suis pas ennuyé, j'ai été ému parfois et j'ai tapé du pied et chanté. 

10 février 2013

Zero Hour [Pilot]

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Pilot // Diffusé le 14 février

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What About ?

 En tant qu'éditeur du magazine "Modern Skeptic", Hank Foley consacre sa vie a débusquer des indices, élucider des mythes et même révéler au grand jour des complots. Mais lorsque sa jeune épouse est kidnappée pour d'obscure raisons, il s'embarque dans l'une des plus mystérieuses aventures de l'histoire de l'humanité. Une carte au trésor cachée dans une vieille montre qu'elle détenait pourrait mener à une découverte cataclysmique. Hank doit déchiffrer les énigmes, les symboles et autres secrets que renferment cette carte, avant que les réponses ne tombent entre de mauvaises mains. Avec l'aide de deux jeunes associés et d'un agent du FBI, il s'engage dans une véritable course contre la montre pour retrouver sa femme et sauver l'humanité d'une gigantesque conspiration.

Who's Who ?

 Créé par Paul Scheuring (Prison Break). Réalisé par Pierre Morel (Le Transporteur, Banlieue 13, Taken). Avec Anthony Edwards (Urgences, Top Gun, Zodiac), Scott Michael Foster (Greek, The River, Californication), Michael Nyqvist (Millénium, le film, Mission : Impossible - Protocole fantôme), Carmen Ejogo (Kidnapped, Chaos)Addison Timlin (Californication, Cashmere Mafia), Jacinda Barrett...

What's More ?

 Le pilote a été tourné au Canada, à Toronto.

So What ?

    Après avoir snobé le projet lorsqu'il était en développement, la lecture du script du pilote m'avait emballé, à tel point que j'attendais vraiment Zero Hour avec impatience (Lire la critique). Comme d'habitude dans ces cas-là, sa diffusion à la mi-saison a un peu émoussé mon excitation. Puis savoir exactement tout ce qui allait se passer dans l'épisode n'a pas aidé non plus. Ce qui est à la base un privilège peut devenir un handicap. Observer et analyser le passage de l'écrit à l'écran est toutefois extrêmement intéressant. C'est ce que je vais m'appliquer à faire ici. Le premier constat est simple : tout ce qui paraissait un peu facile sur le papier ou trop classique est encore plus flagrant que prévu. La partie kidnapping par exemple remplit le quota d'action nécessaire à l'épisode, mais elle n'est pas si prenante que ça. On a juste l'impression d'avoir vu ça dix mille fois et ce sont plutôt ses conséquences qui nous intriguent. Je suis même assez déçu par la prestation d'Anthony Edwards. Son inquiètude et son émotion face au drame qu'il est train de vivre a du mal à passer. Mais est-ce de sa faute ou celle du scénario, qui ne lui laisse pas le temps de souffler et de s'apitoyer quelques secondes sur son sort ? Toutefois, dans le rôle du citoyen lambda qui se retrouve plongé dans une aventure extraordinaire, il remplit sa mission correctement. Ce sont surtout ses compagnons qui laissent à désirer. Dans le script, je trouvais que ses deux jeunes recrues apportaient beaucoup d'humour à l'ensemble et permettaient de détendre l'atmosphère. En fin de compte, s'il s'agit bien de leur fonction première, ils ne se révélent pas si efficaces et vont difficilement plus loin. J'ai bien aimé la prestation de Scott Michael Foster, qui est tout à fait dans son élément. J'ai été moins convaincu par sa co-équipière, un peu fade. Et je n'ai carrément pas été safisfait de l'agent du FBI. Le problème ne vient pas de l'actrice mais du personnage. On sent qu'il fallait qu'elle soit là, c'était une obligation, mais elle ne trouve pas son utilité. Elle en aura sans doute plus tard, elle servira certainement d'accessoire scénaristique afin d'aider le héros à avancer plus facilement en lui ouvrant des portes, mais j'aurais aimé qu'elle soit plus caractérisée. Tous les personnages pêchent un peu par leur manque de charisme. Il n'y a que le grand méchant qui joue très bien le grand méchant, ou encore le vieux sage qui fait très bien le vieux sage. Ils sont trop stéréotypés pour totalement fonctionner, mais heureusement qu'ils sont là pour donner toute la grandiloquence nécessaire à une telle histoire !

    Côté réalisation, je trouve le travail du frenchie Pierre Morel pas tout à fait à la hauteur. J'ai le sentiment qu'il a fait le strict minimum, dans les scènes de flashbacks notamment. Je les aurais voulues plus soignées, plus mystiques encore. Mais peut-être que pour un network, c'était trop demandé. Et puis soyons francs, les moyens ne sont clairement pas énormes, pas à la hauteur de l'ambition de la série. On a beau voyagé, on n'a pas tellement l'impression de sortir des Etats-Unis. Le passage qui me paraissait cependant le plus crucial, à la fin dans les plaines enneigées, m'a semblé relativement réussi. C'est évidemment le moment où pas mal de téléspectateurs vont décrocher, parce que trop c'est trop, mais tous les autres s'y raccrocheront certainement pour donner une deuxième chance à la série, s'il leur fallait une raison. La curiosité ne peut qu'être piquée ! Après, sachant que c'est le créateur de Prison Break qui est aux commandes, on ne peut qu'avoir des réserves sur l'avenir de la série. A-t-elle plus d'une saison à offrir ? Je serai tenté de dire que oui. Le principe des 12 horloges fait qu'à moins d'en trouver une par épisode -ce qui est hautement improbable- il faudra plus d'une saison de 13 épisodes pour toutes les récupérer... 

   Zero Hour est une série atypique, ambitieuse et relativement prometteuse, qui offre une alternative intéressante à tout ce que l'on nous offre actuellement à la télévision. Si sa distribution était plus solide et si les moyens suivaient, elle parviendrait sans mal à se placer parmi les meilleures nouveautés de la saison 2012/2013. Elle fait en tout cas d'ores et déjà partie des plus divertissantes ! 

What Chance ?

 Reprendre la case horaire de Last Resort, et feu-tous les flops connus le jeudi à 20h par ABC depuis la fin d'Ugly Betty, semble condamner Zero Hour avant même d'avoir commencé. Avec son côté Da Vinci Code, il me semble qu'elle a le pouvoir de plaire tant aux ménagères, qu'à leurs maris, mais elle aura peut-être plus de mal à intéresser les plus jeunes, les lucratifs 18/49 ans. Une diffusion après Dancing With The Stars le mardi, par exemple, m'aurait paru plus approprié. 

How ?

9 février 2013

Tueurs En Séries [Adieu "30 Rock"]

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Au sommaire : - Les promos du Superbowl avec les "2 Broke Girls" et Amy Poehler - "NCIS" renouvelée" - Le film "Entourage" commandé - Une "Dead Like Me" dans "Hannibal", trois acteurs castés dans "Dracula" - "The Walking Dead" façon "Punky Brewster" - On répond à vos questions : "Skins" - La bande-annonce de la saison 2 de "Black Mirror" - On fait nos adieux à "30 Rock"

 

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7 février 2013

The Vampire Diaries [4x 12]

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A View To a Kill // 2 560 000 tlsp.

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   Cet épisode avait tout pour lui ! J'étais à deux doigts de l'adorer. Mais il y avait trop d'Elena et de Bonnie à mon goût, et pas assez de Caroline. Pas du tout même. C'était plutôt cool de voir enfin notre héroïne passer à l'action, sans pouvoir s'appuyer sur Stefan et Damon qui vaquaient alors à d'autres occupations. C'était même assez surprenant de la voir utiliser une arme à feu pour parvenir à ses fins ! Ce n'est pas si souvent que les scénaristes y ont recours dans la série. J'allais même dire que c'est la première fois, mais je n'en mettrai pas mon bras à couper (vous avez compris la référence, rassurez-moi ?). Ce qui était moins fun, ce sont les scènes entre Elena et Kol (et Jeremy en arrière-plan), très bavardes afin de perdre du temps et nous amener doucement vers la fin de l'épisode. Même si on est habitué à ce que les choses aillent vite dans Vampire Diaries, on ne s'attendait pas forcément à ce que le plan pour détruire Kol soit mis à exécution si rapidement. Jusqu'au bout, j'ai cru que Klaus -ou un autre- allait tout faire capoter. Mais non. Kol a bien été sacrifié et nous voilà avec un Original en moins sur les bras. Il ne nous en reste donc plus que trois, dont deux sont en partance pour un éventuel spin-off. On sent d'ailleurs très bien que les scénaristes sont en train de le préparer activement. Tout va plus vite et il ne serait pas étonnant que le fameux remède que tout le monde recherche fasse son apparition avant la fin de la saison 4. Reste à savoir qui va mettre la main dessus en premier... Tout est possible ! J'espère juste que ce ne sera pas Elena ! Concernant la lignée de Kol, j'espérais une petite surprise à sa mort mais rien n'est venu. C'est un peu dommage... Sinon, Steven R. McQueen a enfin été récompensé pour toutes les heures qu'il a passé depuis deux ans en salle de gym et de muscu : il a eu sa scène shirtless ! Elle était un peu ridicule avec le t-shirt qui se déchire devant l'assemblée médusée, mais il fallait bien ça pour marquer le coup ! Michael Scofield ne réussissait pas aussi bien ses effets dans Prison Break !

   Loin de tout ce vacarme, Stefan et Rebekah, le nouveau couple à la mode, roucoulait en nageant en plein dans les années 80. Du coup, les dialogues étaient ultra-référencés et les producteurs ont pu mettre la main sur les droits récupérés par la CW pour The Carrie Diaries. The Cure (ahah) et Bon Jovi étaient donc invités à la soirée. Mais pas Caroline malheureusement, que j'imaginais très bien en total look Madonna des débuts. Tant pis ! Le plus intéressant et le plus difficile sur le papier était évidemment de rendre ce nouveau duo crédible. Et ils le sont ! Même Stefan donne vraiment l'impression de craquer pour la vampirette blonde. La sensibilité à fleur de peau de cette dernière est la meilleure chose qui soit arrivée à la série depuis longtemps. Je le répéte. On verra donc où tout cela nous mènera, mais pour le moment, c'est réussi. Je suis moins optimiste pour tout ce qui concerne Bonnie en général et c'est plus particulièrement le cas avec son intrigue du moment. Elle est en nette position de force et elle n'est pas qu'un outil scénaristique, mais Bonnie reste un personnage pour lequel on a bien peu d'empathie alors trop se concentrer sur elle n'est pas tellement efficace non plus. Et puis miser sur ses parents, notamment sa mère qui revient de nulle part pour ne pas faire grand chose, c'est un peu léger et bancal. Depuis quand les parents de Mystic Falls s'inquiètent-ils pour leurs enfants ? A fortiori ceux de Bonnie, qui ont toujours été absents ? On va leur donner le bénéfice du doute et les laisser nous impressionner... ou pas. 

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// Bilan // Rythmé et concluant, cet épisode de Vampire Diaries va clairement dans le bon sens. Il donne l'impression, peut-être fausse, que la suite de la saison 4 sera réussie... 

6 février 2013

Grey's Anatomy [9x 13]

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Bad Blood // 8 930 000 tlsp.

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   Vous vous attendiez à du gros drama et des larmes à J-1 de la fermeture du service des urgences du Seattle Grace ? Eh bien non, vous n'en aurez pas, si ce n'est un pincement au coeur lorsque Hunt éteint les lumières et les moniteurs des salles autrefois bondées, qui seront désormais désertées jusqu'à nouvel ordre. Je suis plutôt satisfait de cette approche légère, étant donné qu'elle ne le restera probablement pas longtemps. Au fond, les médecins ont du mal à y croire et ne se rendent peut-être pas encore compte de la gravité de la situation. Comme nous, ils voient ça comme un problème passager. Or, on connait Shonda : elle n'a pas introduit cette intrigue pour la résoudre au bout de deux épisodes. On en a jusqu'à la fin de la saison, voire au-delà, et c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées ! Difficile de savoir ce que l'avenir nous réserve de ce point de vue-là, mais les possibilités sont multiples et une réduction de l'effectif n'est pas totalement exclue, malgré les dires du Dr Cahill. Comme je le disais la semaine dernière, dans un contexte économique mondial comme le nôtre actuellement, c'est une storyline qui a une véritable résonance chez les téléspectateurs. Les internes ont-ils raison d'avoir peur pour leur place ? A priori, je dirais que non, puisque ce ne sont certainement pas eux qui coûtent le plus cher à l'hôpital. Mais ne dit-on pas qu'il n'y a pas de petites économies ? Et puis, clairement, ils sont trop nombreux. Ce n'est certainement pas un hasard. Tout est réfléchi ! Je crains que Heather, encore absente de cet épisode, ne soit l'une des victimes étant donné que l'actrice a été castée sur un pilote (Legends, pour TNT) et qu'il a de grandes chances d'être retenu. C'est dommage, c'est celle que je préfére (mais pas tellement pour le personnage pour l'instant, pour Tina Majorino avant tout). Jo semble hors de danger. Shane aussi, parce que c'est le seul garçon de la bande. Reste donc Leah et Stephanie. Si cette dernière ne parvient pas à sortir de l'ombre de Jackson, il n'est pas impossible qu'elle jarte. Quant à la première, c'est notre souhait à tous qu'elle quitte les lieux ! Elle est physiquement irritante. Pardon.

    Pourtant, dans cet épisode, Leah a eu sa première heure de gloire de la saison en travaillant aux côtés de Cristina sur un cas mêlant convictions personnelles et éthique. Cela nous rappelle les meilleures heures médicales de Grey's Anatomy. On a du coup une sensation de déjà vu, mais l'affaire est bien menée, rythmée. Elle est même amusante par moment, avec l'utilisation des caméras fraîchement installées pour surveiller les médecins et leur respect des nouvelles procédures. Et puis émouvante sur la fin, avec une jolie chanson choisie bien comme il faut. Leah nous rappelle alors la Meredith des débuts. J'ai choisi Meredith parce qu'il y a physiquement une ressemblance. Mais ce genre de situation est aussi arrivé à Cristina, Izzie et tous les autres. Bref, je me plaignais dans ma review précédente d'un manque flagrant de cas médicaux intéressants depuis quelques temps, mais cet épisode m'a prouvé qu'ils étaient encore capables d'en inventer ! C'est juste que c'est souvent au détriment des histoires personnelles de nos héros, qui ont tendance à stagner dans ces cas-là. Karev, Callie et Arizona étaient également confrontés à un cas épineux, mais dans un genre différent. Une adolescente exécrable qui refuse de sortir de son lit pour réapprendre à marcher, estimant que sa vie est fichu... Ring a bell ? Oui, on sentait venir à des kilomètres à la ronde le parallèle avec la situation d'Arizona, et ça n'a pas raté ! Tout était donc très prévisible devant cette intrigue... tout sauf le fait de nous sortir des musiques à la Dexter (voire carrément de Dexter, je n'ai pas vérifié) lorsque la gamine se mettait à grogner. C'était un choix artistique étrange, qui me rappelle les voix mettaliques de Meredith et Cristina un peu plus tôt dans la saison. Cela rendait les scènes presque parodiques et je ne pense pas que c'était le but recherché. Si ça avait été le cas, ils nous auraient carrément sorti la musique de L'Exorciste ! En tout cas, sur la toute fin, les auteurs ont quand même réussi à nous surprendre en ne rendant pas le déroulement du speech d'Arizona aussi doux et simple que prévu.

   Le troisième cas médical était le moins passionnant, mais il avait l'avantage d'impliquer le Dr Cahill, presque malgré elle au départ. Comme je l'avais décelé lors de l'épisode précédent, il semble bien que la femme garde en elle une blessure, liée à un patient, une opération, mais les scénaristes ont choisi de ne pas traiter le sujet frontalement dans cet épisode. Cela signifie qu'ils souhaitent développer le personnage sur la longueur, et c'est une bonne nouvelle. Je l'aime bien. Le twist sur sa mission dans les dernières minutes de l'épisode est assez excitant puisqu'il annonce un changement encore plus grand que prévu sur le papier. J'imagine déjà un casting d'enfer pour trouver l'acteur ou l'actrice qui interprétera l'acheteur du Seattle Grace, et donc le nouveau grand patron de nos héros. Mais peut-être aussi que ça ne conduira pas à de profondes modifications. Dans tous les cas, cette saison 9 a une ligne directrice forte et ce n'est pas du luxe. Même si les audiences sont toujours très acceptables, Scandal qui est diffusée juste après (et qui est excellente) pourrait arriver à son niveau voire la dépasser d'ici au mois de Mai. Ce sera toujours une victoire de Shonda quoi qu'il arrive, mais quand même... Grey's Anatomy ne doit pas et ne peut pas se terminer dans l'indifférence ! Un départ en fin de saison 10 la tête encore haute, ce serait beau et mérité. Avec tout ça, je n'ai pas parlé des gentillets Hunger Games de Meredith, Miranda et Richard. Que dire d'autre à part que c'était plutôt fun ? Idem pour le duo Derek/April, en mode cerveaux on fire.

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// Bilan // Un épisode sympathique, que l'on oubliera vite, certes, mais qui met en place des intrigues importantes pour la suite de la saison 9.

5 février 2013

Glee [4x 12]

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Naked // 5 580 000 tlsp.

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   Sacré Ryan Murphy ! Tous les prétextes sont bons avec lui pour foutre des mecs à poil. Il n'y est pas allé de main morte cette fois-ci -et là, une terrible image me vient à l'esprit... Bref- puisque les membres masculins du Glee Club sont invités à poser nu -ou presque- pour un calendrier afin de récolter des fonds qui leur permettront de se payer le bus qui les conduira aux Regionals. Car oui, c'est officiel : ils sont de retour dans la compétition ! C'est un peu dommage de ne pas avoir tenté une saison sans enjeux équivalents aux précédentes, mais la série est déjà tellement brouillonne... Il lui faut un minimum de structure. On reprend donc la même et on recommence. Pour l'heure, le but premier de Naked est de multiplier les scènes shirtless, l'occasion de se rendre compte que les soi-disants pariahs de la chorale sont quand même tous super bien fichus... Sauf un : Artie ! Alors forcément, on nous ressort le discours habituel sur la beauté intérieure et tout le tralala. Et, surtout, on en remet une couche bien grasse avec Sam -dont c'est décidément l'année !- qui ne complexe évidemment pas sur son corps mais sur sa bêtise. Blaine, éperdument amoureux, se charge de lui remonter le moral avec une vidéo niaise visant à rappeler combien l'ancien strip-teaseur -ne l'oublions pas- à contribuer à la réussite du Glee Club. Tout ce que j'espérais, c'est que Blaine finisse par l'embrasser après toutes ces scènes les rapprochant naturellement. Cela aurait gâché tout ce qui a été entrepris pendant l'épisode, mais c'est justement ce qui l'aurait rendu un peu plus palpitant à mes yeux. Les larmes de Sam ne m'ont pas particulièrement touché. Les scénaristes ont poussé le délire beaucoup trop loin autour de lui pour qu'il dégage encore une impression "humaine". Pour moi, ce n'est plus qu'un débile profond aux abdos d'acier, quoiqu'en disent ses camarades. Ryder et Jake ont également eu leur lot de scènes de nudité, tandis que leur bromance s'enracinait un peu plus. Etant donné que Jake et Marley se sont enfin avoués leurs sentiments en parallèle, dans des passages niais mais mignonnets, la manoeuvre parait évidente pour la suite : d'ici quelques épisodes, Ryder va bafouer son amitié avec Jake et tenter de conquérir le coeur de Marley. Oulala le big drama à venir. 

   Il était aussi question de nudité à New York : d'abord parce que Brody, désormais colocataire de Kurt et Rachel, aime se balader nu dans l'appartement. C'était tout à fait gratuit, ridicule et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui touche au personnage depuis qu'il est arrivé. Si son histoire avec Rachel avait au départ un certain charme, je me rends compte aujourd'hui que c'était uniquement parce qu'il n'était pas Finn et que ça faisait du bien de voir la jeune femme avec quelqu'un d'autre. Maintenant, j'ai juste envie de les voir se séparer. L'intrigue de Rachel ne m'a pas déplu dans l'idée, mais j'ai trouvé l'exécution paresseuse. C'était pourtant bien parti avec la mise en scène inspirée du début d'épisode sur Torn (une chanson dont je suis un grand fan et que Lea Michele n'a pas dénaturé), qui confrontait l'ancienne Rachel à la nouvelle. Dire sans arrêt qu'elle a évolué, c'est bien. Mais quand est-ce qu'on la verra vraiment agir comme une grande fille ? Pour moi, son look a changé mais pas tellement sa personnalité. Elle est toujours aussi agaçante quand elle s'y met. Et toujours aussi adorable parfois... Rachel Berry quoi. Sans surprise, au bout du compte, elle ne tourne pas sa scène seins nus. Grâce à qui ? Grâce à Santana et Quinn qui ont été expressement dêpéchées sur place par Kurt pour lui venir en aide. C'était bien évidemment n'importe quoi. Eh oui, pas évident d'intégrer les anciens quand on les a éparpillés un peu partout. Les auteurs s'en rendent bien compte, entre Santana qui semble se diriger pour de bon vers New York -why not?- et les retours successifs de Finn et Puck à Lima. Du côté des prestations, je retiens essentiellement le Torn suscité; le Let Me Love You de Jacob Artist, qui a quand même un joli brin de voix; le Love Song de Lea Michele, Naya Rivera et Dianna Agron, essentiellement parce que j'aime bien cette chanson de Sara Bareilles, mais elle n'avait objectivement rien à faire là; et le Hot In Herre collégial ne m'a pas déplu. En revanche, A Thousand Years était plate de chez plate; et This Is The New Year sortait de nulle part. Il fallait juste terminer l'épisode sur une chanson de groupe, pour nous rappeler encore et toujours combien ils sont soudés, et c'est tombé sur elle. Sans doute parce qu'on était encore fin janvier et qu'il n'était pas trop tard pour souhaiter encore bonne année aux téléspectateurs ! Je ne vois pas d'autres explications. 

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// Bilan // Un épisode bancal, sauvé par sa légéreté et le sens de l'autodérision de son auteur. 

4 février 2013

Do No Harm [Pilot]

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Pilot // 3 100 000 tlsp.

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What About ?

Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi détruire son équilibre personnel et professionnel...

Who's Who ?

  Créé par David Schulner (The Event, Trauma, Kings). Réalisé par Michael Mayer (Smash). Avec Steven Pasquale (Rescue Me, Up All Night), Alana De La Garza (New York District), Phylicia Rashad (The Cosby Show), Michael EsperRuta Gedmintas,Mousa Kraish...

So What ?

   Après The Mob Doctor, qui tentait d'introduire des éléments du thriller à la série médicale classique -et qui a échoué lamentablement- Do No Harm fait plus ou moins le même pari, mais en s'appuyant sur la mythique histoire de Dr. Jekyll & Mr Hide, comme pour se donner d'emblée plus d'assurance et de consistance. Et elle échoue aussi, mais un peu moins lamentablement. L'ambitieuse idée aurait pu faire l'objet d'une mini-série en cinq ou six épisodes. Là, peut-être aurait-elle tenu ses promesses ? Steven Moffat l'avait apparemment brillamment réussi pour la télévision anglaise avec son Jekyll il y a quelques années. Mais dans un format drama habituel, avec un pilote de 42 minutes qui se doit à la fois de présenter efficacement non pas un mais deux héros, et de mettre en place une histoire complexe, rien ne fonctionne car rien n'est creusé. Mais ce serait trop facile de se contenter de blâmer les circonstances. Après tout, avec un pitch pas si différent et tout aussi audacieux, si ce n'est plus, Awake avait fait des merveilles l'an passé. Le fait est que Do No Harm est ratée parce qu'elle est mal écrite. 

   Lorsque l'on se lance sur une thématique comme celle du double, il est primordial d'éviter à tout prix le manichéisme en opposant un personnage profondément bon à un personnage profondément vil. Do No Harm fait cette erreur dès le départ en ne proposant aucune nuance. Le Dr Joe Cole est un bourreau de travail et un chirurgien d'exception, comme tout médecin de télévision qui se respecte. Il est apprécié, tant par ses collègues féminines, charmées par sa beauté et sa bonté, que par ses patients, pour qui il a forcément beaucoup d'empathie. Ian Price, son double maléfique, est un fêtard à la libido insatiable, qui violente les femmes et qui mijote des plans diaboliques par se venger de son alter ego qui l'a fait taire pendant cinq ans à coup de médicaments. Ni l'un ni l'autre ne sont attachants, car ni l'un ni l'autre ne bénéficient d'un portrait subtil. Les transitions qui permettent au personnage de passer de l'un à l'autre de ses états sont ridicules. On est dans une imagerie qui relève plus du fantastique, comme s'il allait se transformer en loup-garou. Cela aurait pu être intéressant si la série ne s'était pas prise au sérieux et n'avait pas cherché à s'ancrer dans une certaine forme de réalisme. C'est loin d'être le cas ! Du coup, Steven Pasquale, un acteur relativement neuf qui aurait pu s'épanouir dans ce rôle et se faire connaître, se démène du mieux qu'il peut pour donner vie à ces deux visages, mais c'est peine perdue. Les dialogues ne sont vraiment pas à la hauteur, tout particulièrement en début d'épisode. Le script est paresseux, mal agencé. La scène d'ouverture est particulièrement ratée. Il aurait fallu commencer sur quelque chose de plus frappant qu'une opération somme toute classique. On nous demande d'accepter des choses improbables sans les contextualiser, les expliquer. L'auteur a voulu en garder sous le pied pour plus tard et se refuse donc à nous montrer des moments clés du passé du personnage qui nous auraient pourtant aider à le comprendre. La réalisation tient à peu près la route, en revanche. Les personnages secondaires ne sont d'aucune utilité puisqu'ils n'apportent strictement rien à l'univers de la série. Pas même la jolie Alana de la Garza, convaincante mais pas suffisamment pour que l'on s'attache au possible futur couple.

   Do No Harm manque de caractère et de personnalité, un comble quand on bâtit son histoire sur un héros qui doit assumer une double identité. Ce pilote nerveux avance douloureusement et ne laisse jamais entrevoir le potentiel d'une grande série. Il faudrait être maso pour s'en infliger un deuxième épisode... 

What Chance ?

 En réalisant le plus mauvais score pour le lancement d'une nouvelle série sur un des 4 grands networks de toute l'histoire, on pourrait presque s'étonner que NBC n'ait pas annoncé l'annulation de Do No Harm dans la foulée ! Une chose est sûre : la sentence devrait tomber très rapidement...

How ?



3 février 2013

Parenthood [Saison 4]

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Saison 4, 15 épisodes // 5 310 000 tlsp.

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   "'Parenthood' makes me happy and makes me sad at the same time. Everytime. #TeamBraverman". Voilà une phrase que j'avais tweetée en toute innocence en novembre dernier, sous le coup de l'émotion d'un épisode à nouveau magistral, et qui a été retweetée par le compte officiel de la série, en y ajoutant : "We call it the Braverman effect!". Et c'est exactement ça. Mon ressenti après cette très belle saison, aussi bonne que la précédente qui était déjà la meilleure à ce jour, pourrait se résumer à cela. Je dois dire que c'est un déchirement de n'avoir encore pu passer à leurs côtés que 15 semaines. Mais il me parait raisonnable de s'en satisfaire et s'en contenter. Jusqu'ici, la série est passée entre les gouttes de l'annulation grâce à la faiblesse globale de NBC, mais ça ne pourra pas durer éternellement. Cela dit, je crois en une saison 5. Le président de la chaîne l'a avoué récemment à demi-mots. Et ce ne sont pas les programmes de mi-saison qui peuvent prétendre prendre sa place (Deception, Do No Harm...). Et puis des saisons plus courtes, ça a l'avantage de forcer les scénaristes à ne pas perdre de temps, à ne pas tirer en longueur certaines intrigues. Mais ça a le désavantage de les forcer à faire l'impasse sur certains personnages. Je pense surtout à Camille, que l'on avait jamais aussi peu vu depuis la saison 1 ! Bonnie Bedelia en est vraiment réduite à faire de la figuration. Zeek a pris un tout petit peu plus de place grâce à l'introduction de son protégé, Ryan, mais c'est tout. Les intéractions entre les frères et les soeurs, qui n'ont jamais été énormes, en ont aussi fait les frais. J'ai très peu de souvenirs de scènes entre eux, à part dans l'épisode de Noël et une soirée entre filles. De par leur travail, Adam et Crosby sont souvent ensemble. Mais les autres ? J'essaye de me convaincre que c'est justement assez réaliste de ne pas les voir toujours fourrés ensemble. J'avoue que cela vient aussi de mon deuil de Brothers & Sisters qui n'a jamais été terminé. Mais j'aime vraiment bien quand Sarah vient demander conseil à Adam. Ou que Julia sort de sa belle maison pour parler à Crosby. C'est trop rare à mon goût. Mais fini les jérémiades. Passons aux nombreux compliments !

   On aurait pu imaginer que le départ d'Haddie pour l'université -premier grand moment d'émotion de la saison- permettrait d'offrir plus de place à Amber, puisque les auteurs ont toujours eu tendance à alterner leur présence, mais il a pourtant fallu attendre un bon moment avant que la jeune femme ne se distingue. Et ça valait le coup de patienter ! Sa romance avec Ryan m'a beaucoup plu. Elle a été présentée dès le départ comme une évidence. Et j'aime les évidences. Traiter du traumatisme de la guerre et de la reconstruction nécessaire au retour à travers le prisme de leur histoire était une jolie idée. Matt Lauria n'est pas le plus grand acteur de sa génération, mais elle a su faire passer correctement le trouble de son personnage. J'ai également apprécié ses scènes avec Joel et sa persévérance, encouragée par Zeek et Amber. Il a rapidement su trouver sa place dans l'ensemble, la rupture a donc été déchirante. La mise en scène de ce passage était d'ailleurs parfaite. Les dialogues, les prestations... tout sonnait parfaitement juste ! Lorsqu'Amber a évoqué le passé amoureux de sa mère pour montrer à quel point il était important pour elle de ne pas commettre certaines erreurs, Parenthood était alors en pleine possession de ses moyens, prouvant sa profondeur et son intelligence. Et des erreurs, Sarah en a encore commis des tas dans cette saison 4 ! Le moment de parler de Hank est arrivé. Je sais que beaucoup ont détesté ce personnage. Je ne fais pas partie de ceux-là. En tout cas plus maintenant. Il a ruiné tout ce que Sarah et l'adorable Mark avaient construit et pour cela, il ne mérite que du mépris, mais il a aussi ajouté la dose de drama nécessaire afin de rendre le couple encore plus fort. Je pensais que Ray Romano ne devait rester à l'origine que quelques épisodes, mais ils ont bien fait de le garder car Hank est vraiment un personnage qui s'apprivoise avec le temps et qui n'a dévoilé son potentiel qu'en bout de course. Je n'ai jamais ô grand jamais voulu qu'il remporte le coeur de l'héroïne, mais au fur et à mesure du temps, j'ai compris ce qu'elle pouvait lui trouver. Cette incartade m'a donc semblé crédible. Et puis ça fait du bien de pouvoir dire que là, Sarah, est allée trop loin et ne pas être capable de lui trouver d'excuse. Dans la "vraie vie", ce sont des choses qui arrivent et qui ne s'expliquent pas. J'ai adoré la résolution de l'intrigue dans le dernier épisode : Sarah n'a plus vraiment de choix à faire car il fuit. Littéralement. C'est tout à fait dans l'esprit du monsieur. Il avait trop peur de perdre. Alors maintenant, quel nouveau défi attend Sarah et Mark ? Le bébé... enfin ? Ces deux-là forment l'un des plus beaux couples de la télévision actuellement. Ils ne cessent de m'émouvoir.

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    Plus les saisons passent et plus Drew sort de l'ombre de sa mère et de sa soeur. Je l'aime vraiment bien ce petit. Sa fragilité transpire de chacune de ses répliques. Son histoire avec Amy n'a pas été un focus de la saison, vu que leur séparation est arrivée très tôt, mais ils nous ont offert quand même l'une des meilleures intrigues, de loin la plus osée en plus. On le sait, l'avortement est un sujet tabou aux Etats-Unis, tès controversé, et lorsque la télévision ose en montrer un, il y a polémique. Peut-être parce que les mentalités évoluent quand même un peu, peut-être aussi parce que Parenthood est très discrète, mais il n'y en a pas vraiment eu suite à la diffusion de cet épisode, hormis quelques articles sur internet. Et tant mieux ! Cela aurait été triste de détourner une si belle réussite. C'était si bien fichu que j'ai pleuré pendant tout l'épisode, et j'avais même sangloté devant la bande-annonce une semaine plus tôt ! Les larmes de Drew dans les bras de sa soeur puis de sa mère, je ne les oublierais pas. A noter que c'est la deuxième fois que Jason Katims parvient à imposer une telle histoire. Il l'avait déjà fait dans Friday Night Lights, sans qu'on ne lui tombe dessus là encore et sans que la chaîne y oppose son véto ! Bien joué. En même temps, dans une série comme celle-ci qui met en avant les valeurs du mariage et de la famille, un avortement est un accident bien malheureux, pas la traduction d'un état d'esprit, ni le résultat d'une débauche. C'est pour Amy le fruit d'une simple négligence,  comme pour la plupart des jeunes filles qui sont confrontées à cette expérience douloureuse. Pour une fois, elles ont pu s'identifier à un personnage. Vous l'aurez compris, cet épisode m'a marqué. Mais le grand arc de cette saison, on le doit à Kristina et son cancer. Beaucoup de séries ont traité du sujet. C'est même devenu un classique, quelque part. Brothers & Sisters l'avait fait avec brio il n'y a pas si longtemps que ça. Les différentes étapes de sa maladie n'ont donc plus de secrets pour nous, des séances de chimiothérapie à la scène du rasage de crâne. L'annonce faite à toute la famille, en présence de Haddie, est finalement le passage qui m'a le plus marqué. Je l'ai vu deux fois d'ailleurs, et j'ai pleuré deux fois. Couper le son en ne se concentrant que sur les visages heureux puis décomposés des Braverman était une brillante idée. Le pan de l'intrigue au cours duquel Adam fait preuve de goujaterie en offrant une perruque à sa femme était intéressant aussi. J'ai juste trouvé too much le message vidéo de Kristina à l'attention de sa famille, "au cas où". Ce qui ne m'a pas empêché de chouiner bien entendu. Monica Potter a été exceptionnelle tout du long et j'espère, sans trop me faire d'illusion, qu'elle sera au moins nommée aux Emmy Awards pour ça. Il serait temps que son talent soit reconnu et que Parenthood ne soit plus totalement snobée... Peut-être que ça viendra sur le tard, comme Friday Night Lights

   Max m'a bien éclaté avec son histoire de distributeur automatique. C'était un fil rouge amusant. J'ai absolument adoré l'épisode où il commence à se poser des questions sur la sexualité. Avant que les auteurs ne l'abordent, j'avoue ne pas avoir pensé qu'il allait forcément rencontrer des difficultés dans ce domaine. J'espère que la série durera suffisamment longtemps pour que l'on puisse assister à ses premiers émois. Cela promet d'être déchirant, et pas seulement pour lui, pour ses parents aussi... A côté de toutes ces storylines très fortes, on aurait pu s'attendre à ce que Julia et Joel, à nouveau, héritent des restes mais cela n'a pas été le cas. Ils ont été bien mis en avant à travers l'adoption complexe de Victor. On a l'habitude de voir dans les séries des greffes qui se font relativement facilement. Elles ne prennent en tout cas jamais vraiment le temps de développer le sujet. Parenthood s'est payée ce luxe. Cela a montré ses limites parfois, avec un sentiment de redite inévitable sur certains épisodes, mais ça valait la peine au bout du compte de s'ennuyer de temps en temps. Ce petit Victor était terriblement attachant, et la détresse de Julia m'a plus d'une fois bouleversé. A la limite, ce que je regrette, c'est que l'impact sur Sydney de cette arrivée dans la famille n'a pas été centrale. J'aurais aimé plus de scènes où Julia et Joel lui expliquent la situation. Hormis quelques vexations passagères, elle s'en sort plutôt bien la petite. Mais bon, après tout, tout n'a pas toujours besoin d'être super compliqué non plus. La déception de la saison, et encore, revient donc à Crosby, Jasmine et Jabbar. Disons qu'il ne leur est rien arrivé de passionnant et que, sur la fin de la saison, la guéguerre avec la belle-mère n'était vraiment pas très inspirée. Elle avait même tendance à rendre chacun d'entre eux agaçants : lui parce qu'il ne supportait rien; elle parce qu'elle était incapable de tenir tête à sa mère; et cette dernière parce qu'elle a abusé de leur hospitalité, agissant un peu comme une diva. Bof bof.

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// Bilan // Parenthood, ou le plaisir des choses simples. Le bonheur sans cesse renouvelé de se pencher sur les maux des Braverman. Avoir envie de leur dire que tout va bien se passer. Sentir qu'on fait un peu partie de la famille maintenant.  Ne plus vouloir jamais les quitter.

1 février 2013

Tueurs En Séries [Sally Field, Jonathan Lambert...]

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 Au sommaire : - "Ben and Kate" annulée mais "Girls" renouvelée - On a rencontré Sally Field et elle nous parle de Brothers & Sisters - Un teaser de "The Walking Dead" - Jonathan Lambert en manchots et en studio ! - Et une parodie des "Soprano" façon "The Carrie Diaries" !



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