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Des News En Séries, Le Blog
31 janvier 2013

The Vampire Diaries [4x 11]

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Catch Me If You Can // 2 710 000 tlsp.

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   Ah ! Doit-on supposer suite à ce bon épisode que la saison 4 de Vampire Diaries est enfin lancée, après une grosse grosse panne au démarrage ? On dirait que les scénaristes savent désormais où ils veulent en venir, ou en tout cas qu'ils acceptent de nous aider à y voir un peu plus clair. Et ça fait du bien. Premier point positif : on sent comme le début d'une montée en puissance, qui pourrait nous amener jusqu'au final, à moins qu'ils ne choisissent de ne pas faire traîner en longueur la quête du remède, ce dont je doute. Plusieurs teams se forment, quatre pour être plus précis, et tous les joueurs sont succeptibles de changer de camp selon les humeurs et les moyens de pression utilisés contre eux. Bien sûr, à ce petit jeu-là, c'est Klaus qui est le plus fort. Enfin... il prend quand même des décisions douteuses quant à Jeremy. Il adopte une stratégie qui ne pouvait décemment pas être la bonne. Brusquer le chasseur de vampires de la sorte ? Pas une bonne idée. Klaus aurait définitivement besoin de passer ne serait-ce qu'un semestre sur les bancs de la fac à étudier la psycholoqie. Cela l'aiderait beaucoup à comprendre ses adversaires et même ses alliés d'ailleurs. Mais vous imaginez bien qu'il n'a pas encore eu le temps de se pencher sur la question. Cela ne fait que plusieurs siècles qu'il existe après tout ! En fait, la psychologie n'était même pas encore née quand lui a poussé son premier cri. La team de Klaus est aussi celle de Damon, lequel parvient à se débrouiller convenablement pour l'instant. Ce qui serait pas mal, avouons-le, c'est qu'Elena arrête de geindre pour prendre pleinement part au plan. Elle peut. Elle a la force suffisante. Alors qu'est-ce qu'elle attend ? La team Stefan, elle me plait vachement. Et ça me fait tout bizarre de l'écrire. Le duo avec Rebekah fonctionne à merveille, parce que Rebekah est géniale, surtout quand elle fait sa coquine, et lui gagne énormément en charisme depuis qu'il a pris son indépendance. En espérant que ce ne soit pas un leurre. On aime quand il tient tête à Elena. 

   La team Shane, ce n'est clairement pas celle que je préfère. Déjà parce que historiquement, ce personnage a une sacrée longueur de retard par rapport aux autres. Ensuite parce que l'acteur peine toujours à me convaincre, même s'il s'améliore à mesure que son personnage devient creepy. Enfin parce que... Bonnie est son alliée ! Et Bonnie... c'est Bonnie quoi. Mais pour une fois qu'elle ne ressemble pas qu'à un outil scénaristique, qu'elle prend vraiment part au conflit, qu'elle donne l'impression qu'elle va avoir un rôle important à jouer plus tard, on ne va pas se plaindre ! Et on essaye de fermer les yeux sur les incohérences autour de la détention de Shane... Enfin il y a la "team de l'inconnu". Qui est-il ? D'où vient-il ? On sait juste que ce qu'il veut, c'est le remède, comme les autres. Cette petite touche de mystère ne peut pas faire de mal ma foi. Sinon, il y a Kol, qui se ballade d'une team à une autre. Les auteurs n'ont pas trop l'air de savoir quoi en faire, si ce n'est qu'il nous fait bien comprendre que le Silas il est vraiment trop super méchant. A part ça, les absents de la semaine sont : Tyler, Caroline et April. On s'en passe sans grande difficulté, surtout de la dernière !

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// Bilan // Vampire Diaries, c'est comme ça qu'on l'aime : déterminée, rythmée, ambitieuse et vicieuse. Merci de garder le cap !

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30 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 12]

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Walking On A Dream // 9 100 000 tlsp.

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   L'empathie. Voilà une notion primordiale dans l'écriture d'une série et de ses personnages, tout particulièrement quand elle est médicale, et que les patients et leur entourage n'ont que quelques minutes pour se montrer intéressants, pertinents et, pourquoi pas, attachants. On a besoin de ressentir leur peine, leurs troubles, leurs inquiétudes. Et en voyant cet épisode, je me suis dit que s'il y a bien quelque chose que Grey's Anatomy ne réussit plus à faire depuis un petit bout de temps maintenant, c'est d'offrir des cas médicaux intenses et touchants. Cela arrive encore parfois, mais c'est rare. Et c'est dommage, assurément. C'est peut-être une des nombreuses choses qui la différencie d'Urgences. Si ça m'a frappé ici, c'est surtout parce que je trouvais ces passages-là chiants... mais chiants. Ils ralentissaient le rythme d"un épisode qui promettait pourtant d'aller à 100 à l'heure. Les seuls malades qui nous intéressent, ce sont nos chirurgiens. Enfin pas tous. Par exemple, Derek et sa main, ça ne me passionne toujours pas et ne me passionnera sans doute jamais. Mais noyé dans la thématique de l'épisode, qui consistait à mettre en avant une nouvelle étape dans la guérison de chacun, ça passait bien. Ainsi, j'ai ressenti la peine, les troubles et les inquiétudes d'Arizona, face à ses douleurs fantômes qui font suite à son amputation. La mise en image était vive, gore même à un moment donné. L'apaisement final était un beau moment. Les auteurs font du très bon boulot dans le suivi de cette intrigue, sans pathos.

   Je suis plus partagé sur les angoisses et les sautes d'humeur de Meredith. C'est vrai que Shane est tête à claques par moment. Et il a le don de s'enfoncer toujours un peu plus. Il est victime du syndrôme ShondaRhimsien classique en fait, où un personnage en mauvaise posture ne peut pas s'empêcher de parler, encore et encore, et d'aggraver ainsi son cas en se perdant inutilement en conjectures jusqu'à l'humiliation et le choix du silence qui s'impose enfin à lui. Du coup, ça le rend plus familier qu'énervant. Non, ce qui m'a dérangé, ce sont les réactions overzetop de Meredith, expliquées par sa grossesse. Ben oui. Le gros cliché de la femme enceinte lunatique et exécrable, il fallait bien nous le refourguer à un moment donné ! Sur la fin, quand elle surmonte sa peur de prendre l'avion, c'est beaucoup plus intéressant, mais ça arrive trop tard. On l'a déjà perdue. Hormis Shane, les internes sont plus discrets cette semaine, ce qui n'est pas nécessairement un problème. Stephanie fricote toujours avec Jackson, l'occasion pour lui d'enlever le haut pour la énième fois. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire. Jo forme une bonne paire avec Derek, mais on s'en fiche un peu. Pas de Heather (sad face) ni de Leah (happy face!). Quant à April, elle s'est trouvée un nouvel intérêt amoureux interprété par Justin Bruening. Trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais il a l'air sympathique au premier abord cet ambulancier. Une perspective d'avenir ou une distraction passagère lui feront le plus grand bien ! En attendant, j'ai bien aimé sa façon de gérer Stephanie. Elle aurait pu la traiter comme une merde, comme ses collègues ont tendance à le faire avec leurs élèves; mais elle a choisi une méthode plus douce mais ferme quand même, qui lui ressemble davantage. 

   Le cliffhanger de l'épisode précédent a des répercussions dès celui-ci avec l'arrivée du Dr Alana Cahill, chargée de remettre un peu d'ordre au Seattle Grace en ciblant ses failles, là où l'hôpital perd le plus d'argent. Si cette intrigue part, certes, d'un crash d'avion, donc d'une situation plus qu'exceptionnelle, elle met malgré tout en lumière un thème d'actualité. En pleine période de crise financière, les coupes budgétaires se font dans toutes les entreprises et rarement avec allégresse. Grey's Anatomy en témoigne à sa façon. Je connais mal Constance Zimmer mais son personnage m'a fait plutôt une bonne première impression. Elle a un peu d'humour, mais pas trop, et même un lien avec le passé de Richard, histoire de l'intégrer plus facilement à l'ensemble. Elle était l'une de ses élèves. Que s'est-il passé entre eux ? Mystère. Mais il y a clairement eu quelque chose. Et je ne parle pas nécessairement d'une histoire d'amour. Non, de quelque chose de "plus grave", de plus profond, qui aurait peut-être changé beaucoup de choses dans sa vie à elle. Un événement dont Richard aurait été témoin ? C'est intriguant, j'ai vraiment envie d'en savoir plus. C'est très bon signe ! Concernant la fermeture des urgences, disons que j'imagine mal les scénaristes se séparer de ce pan de la série, qui lui insuffle souvent de l'énergie. J'ai beaucoup aimé la réaction de Bailey, pas seulement parce qu'elle m'a semblé être la plus sensée, aussi et surtout parce qu'elle glisse nonchalamment une pique envers les survivants du crash, sous-entendant que dans leur malheur ils ont gagné des sommes d'argent astronomiques, ce qui n'est pas le cas des autres médecins. Cette pointe de jalousie mal placée me parait très humaine. Et puis elle va dans le sens de ce qui nous pend au nez : Meredith & co vont culpabiliser et reverser ces sommes au Seattle Grace... 

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// Bilan // La 9ème saison de Grey's Anatomy poursuit tranquillement son parcours, sans nous surprendre beaucoup, certes, mais avec toujours beaucoup de fluidité. 

29 janvier 2013

American Horror Story [2x 12 & 2x 13]

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Continuum // Madness Ends (Season Finale)

 2 300 000 tlsp. // 2 290 000 tlsp.

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   "If You Look In The Face Of Evil, Evil's Going To Look Right Back At You" C'est assurément LA phrase que l'on retiendra de cette deuxième saison d'American Horror Story absolument formidable. Elle aura mis en lumière, entre deux délires scénaristiques, les parcours de deux femmes abusées par la vie, dont l'une aura fini par totalement sombrer malgré des éclairs miraculeux de lucidité et dont l'autre sera sortie plus forte mais plus ambitieuse et impitoyable que jamais. Je n'irai pas jusqu'à dire que tous les autres personnages étaient accessoires, mais disons que si l'on devait résumer la saison, ce serait à Sister Jude et à Lana Winters que reviendrait, logiquement, toute la gloire. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce sont précisement les deux personnages sur lesquels s'achève le dernier épisode et si tout y est raconté du point de vue de la journaliste, qui revient au cours d'une interview pour un magazine de télévision sur son parcours depuis sa sortie de Briarcliff, de son combat pour dénoncer les conditions de vie inhumaines dans les asiles psychiatriques jusqu'à sa grossesse indésirée, ses mensonges, son mea culpa et sa libération, en tuant son fils. Celui qu'elle n'a jamais aimé, qu'elle n'aurait jamais pu aimer de toute façon, et dont la disparation l'éloigne définitivement des démons de son passé, de Bloody Face, de l'enfer. C'est une manière tout à fait adaptée de conclure le chapitre Asylum. Ces deux derniers épisodes étaient bons, ils m'ont touché, mais ils n'étaient pas remarquables, ni inouabliables. C'est là leur seul crime. Ah oui, avec celui de ne pas avoir expliqué ce que les petits bonhommes verts venaient faire là-dedans !

   Pourtant, dans Madness Ends, ce que j'ai préféré, c'est la mise en scène de la spirale vertueuse dans laquelle Jude se glisse lorsque Kit la récupère à Briarcliff et la ramène chez lui. Sans l'intervention des enfants divins, elle n'aurait sans doute jamais trouvé la paix. Mais qu'avaient ces gamins de si spécial ? Peut-être rien. Ou peut-être simplement l'amour que quelqu'un comme Johnny n'a jamais eu, celui d'une mère, de deux même, et d'un père. Leur innocence l'a guérie, elle qui n'en avait plus le moindre soupçon après son calvaire. J'ai trouvé ça superbe, et j'en ai même pleuré. Au fond, peu importe que les aliens soient venus tout compliquer. C'est la symbolique qui compte. C'est le moment de redire que Jessica Lange est une très grande actrice. A mon sens, elle a même été encore meilleure en saison 2 qu'en saison 1 car elle a pu déployer une palette encore plus large d'émotions, dont la folie évidemment, mais des tas d'autres aussi. Elle a été grandiose. Sarah Paulson nous a elle aussi gâté. Sa prestation en sosie de Catherine Deneuve dans le final était particulièrement poignante. Et Joseph Fiennes a très bien joué le mort dans la baignoire. Très très bien même. Sa meilleure composition depuis bien longtemps ! On parle moins d'Evan Peters en général, parce qu'il n'est pas nommé dans les cérémonies de récompense et qu'il est plus jeune, mais il mérite aussi que la qualité de son jeu soit soulignée. Il a encore été fordmidable cette année et dans un registre très différent. Et puisqu'on en est à faire des compliments à la distribution, permettez-moi de féliciter Frances Conroy, fascinante en ange de la mort, mais aussi en terrible et vulgaire compagne de cellule de JudeJ'aurais aimé entrer plus dans les détails des intrigues, mais je me rends compte qu'ils m'importent finalement assez peu. Les scénaristes ont réussi à rejoindre progressivement le passé et le présent avec brio. J'ai trouvé les procédés narratifs très maîtrisés et pertinents, que ce soit dans Continuum ou Madness Ends. La réalisation, comme toujours, était à tomber. Et "Dominique" nous a dignement raccompagné vers la sortie. 

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// Bilan // American Horror Story ne déçoit pas avec sa saison 2. C'est même tout le contraire : plus consistante, moins fouillie et toujours aussi bien interprétée, elle n'a rien à envier à sa prédécesseuse, qui était pourtant bonne aussi. L'hôpital psychiatrique est un lieu qui méritait d'être exploré à la télévsion et il l'a été ici "Ryan Murphy Style", avec tout ce que cela suppose de qualités comme de défauts. Bref, ce serait une folie de passer à côté, ne serait-ce que pour l'expérience. 

28 janvier 2013

Glee [4x 11]

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Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.

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   "I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie ! 

   "Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre.  Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !

   "I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".

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// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !

26 janvier 2013

Private Practice [Saison 6]

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Saison 6, 13 épisodes (fin de série) // 4 640 000 tlsp.

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   Le parcours de Private Practice est tout de même unique en son genre : contrairement à des Experts et autres NCIS, qui n'ont eu de cesse de partouzer, engendrant des bébés clônés, elle est le fruit d'un accouchement miraculeux. Lorsque la rousse flamboyante Addison Forbes Montgomery est arrivée au Seattle Grace, elle n'était pas très sympathique, elle cassait l'ambiance et il n'était pas question qu'elle reste. Mais son séjour s'est finalement prolongé, Shonda Rhimes sentant qu'il y avait là un personnage à creuser, auquel le public devenait de plus en plus réceptif jusqu'à sincèrement s'y attacher. Et Kate Walsh avait tout d'une star, ses perfomances dépassant les espérances. Le succès de Grey's Anatomy étant ce qu'il était, ABC a suggéré l'idée de la décliner avec un spin-off, des dollars plein les yeux. La créatrice est arrivée avec l'idée de ce cabinet spécialisé dans la fertilité, loin de la pluie battante de Seattle mais sous le soleil éclatant de L.A., où tout le monde coucherait, évidemment, avec tout le monde. Parce que la patte Shonda, c'est d'abord ça. Le double épisode backdoor pilot introduit en fin de saison 3 en a laissé plus d'un perplexe. Mon amour pour Addison était tel que j'y ai vu personnellement quelques maladresses, mais surtout beaucoup de potentiel. Je me souviens avoir pensé très fort à Ally McBeal à l'époque. Il y avait un peu de cela dans les rapports humains et l'excentricité. Car oui, on ne s'en souvient pas forcément après six saisons de drames intenses et de larmes, mais Private Practice à la base, c'était léger, décomplexé et l'ascenseur parlait ! Je ne me suis jamais remis de sa disparition dès le premier épisode de la saison 1 d'ailleurs. Jamais. J'attendais même un clin d'oeil dans le final, mais il n'est pas venu. Toujours est-il que la série s'est muée rapidement en un show plus adulte, plus sérieux, et qu'à partir de la saison 2, elle s'est assumée comme un soap mélodramatique larmoyant, usant de grosses ficelles pour nous toucher, quitte à enchaîner les tragédies et faire de ses héros des guerriers. Parmi les événements les plus marquants qui auraient dû les pousser au suicide collectif : le vol du bébé de Violet à même son ventre; la mort soudaine mais héroïque de Dell, laissant sa fille orpheline puisque sa mère avait ouvert le gaz quelques épisodes plus tôt; le viol de Charlotte, bien entendu, qui reste l'un des moments de télévision les plus forts qu'il m'ait été donné de voir, j'en tremble encore; et la mort de Pete en début de saison 6, qui n'a eu d'intérêt que pour son impact sur Violet puisque son absence n'a absolument rien changé à la dynamique de groupe. Et Addison dans tout ça ? Plus les saisons ont passé, moins elle a été au centre des intrigues, comme si les scénaristes s'étaient rendu compte qu'ils n'avaient plus tant de choses à dire sur elle, ou bien que les autres personnages méritaient une place plus importante. Private Practice est devenue un véritable ensemble show, et en a tiré beaucoup de force. 

   C'est sans doute en partant de ce constat simple que la dernière saison a été articulée. Après un Season Premiere offrant des séquences à chacun des héros, les épisodes suivants se sont concentrés plus particulièrement sur chacun d'entre eux, un à un, avec quelques distorsions temporelles à la clé, parfois perturbantes mais nécessaires. Il y a eu de bonnes idées, mais tous n'ont pas été réussis. Je pense tout particulièrement à The Next Episode, dans lequel Sam -l'ennuyeux Sam- était la star d'un pilote de télé-réalité. Le format était original, mais le résultat n'était pas du tout à la hauteur. Et c'est d'autant plus dommage que l'excellente Alfre Woodward était présente en guest dans le rôle de la mère de Sam. Elle méritait mieux que ces scènes téléphonées où l'émotion était trop forcée pour passer. C'est peut-être à cause de cet épisode que j'ai ensuite eu beaucoup de mal à supporter Sam, jusqu'à finalement reconsidérer qu'il ne fallait surtout pas qu'Addison le choisisse lui in the end ! L'épisode de Violet, Mourning Sickness, était perturbant mais fun. Toute la bande a fini l'enterrement de Pete dans une baignoire, à fumer des pétards. Même l'épisode de Jake, qui n'est pas un personnage que je porte particulièrement dans mon coeur tant la perfection qu'il est censé représenter m'angoisse, m'a plu. Les quelques scènes avec sa femme morte étaient poignantes. Celui de Cooper était vraiment amusant. Il commentait l'action, pendant que Charlotte partait dans ses grands délires, sa grossesse étant une mine d'or pour les auteurs. Pourtant, son épisode à elle, Georgia On My Mind, m'a un peu déçu. J'ai beau adorer le personnage -c'est certainement celui qui me manquera le plus- ils ont vraiment trop forcé le trait sur ce coup-là. Elle était vraiment insupportable sur son lit d'hôpital ! Les petites scènes dansées formaient un bonus sympathique. Le Good Grief consacré à Addison était intéressant puisqu'il y était question de la mort de Mark Sloane et comment la nouvelle a été reçue par l'héroïne. J'ai beaucoup regretté que Patrick Dempsey ne fasse pas le voyage jusqu'à Los Angeles à cette occasion, mais je suis à peu près sûr qu'on l'a proposé à l'acteur et qu'il a refusé, parce que c'est une grosse feignasse. Déjà, quand sa soeur Amelia était au plus mal, Derek n'a pas bougé le petit doigt. Et ça ne ressemble pas à Shonda de ne pas le faire intervenir... En parlant d'Amelia, j'ai adoré son épisode Good Fries Are Hard To Come By. Tout était complètement prévisible vis à vis de sa relation avec James (Matt Long), un personnage qui n'a été introduit que pour elle et ça se voyait beaucoup, mais le quasi huis clos a vraiment fait son effet. Ils étaient super mignons tous les deux, super touchants. J'aurais presque envie que Shonda nous les colle dans Grey's Anatomy, mais je crois que je le regretterais vite. 

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   Malgré cette narration particulière tout au long de la saison 6, il s'est dégagé quelques grandes intrigues plus ou moins fortes, développées sur la longueur. Il y a d'abord eu le cancer de Sheldon, que je n'ai pas trouvé très bien traité, mais c'est sans doute parce que je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Parenthood qui a eu son équivalent cette année et qui a fait ça très très bien. Et puis aussi parce que c'était un grand manque d'inspiration que de coller au personnage une telle histoire. Les scénaristes n'ont jamais vraiment su quoi faire de lui. Du coup, on ne s'est jamais impliqué émotionnellement dans ses aventures, notamment avec son ex-femme fantôme, finalement rencontré mais sans intérêt. Sa relation avec une autre malade a permis de sauver un peu ses scènes sur la fin, mais cétait très classique. Sheldon a aussi été au centre d'une  storyline "polémique" avec son patient pédophile. Private a toujours aimé aborder ce genre de sujets épineux, sans donner de leçon. C'était encore une fois très intéressant.  Le deuil de Violet a souvent été abordé en filigrane. Mais il était surtout question de reconstruction, de redonner un sens à sa vie, ce qu'elle a fini par trouver dans l'écriture. C'était mignon de terminer la série par un débat sur le titre de son livre... Private Practice. Jolie idée. Et puis c'était super de suivre sa dernière patiente, dont le cas était très significatif. Elle la suivait depuis 5 ans, mais la jeune femme était désormais fin prête à affronter le monde, à goûter à la vie. Cela ne pouvait que résonner en Violet. En plus, elle était interprétée par l'excellente Sarah Ramos de Parenthood. C'était "amusant" de la voir presque dans le rôle de son frère dans la série de NBC. Il y avait en tout cas des similitudes dans le comportement. La seule chose que je trouve dommage, c'est que ce ne soit pas une patiente que l'on ait rencontré avant. Elle sortait un peu de nulle part. Les triplés de Cooper et Charlotte ont aussi beaucoup fait parler. Je suis ultra fan de ce couple, j'ai donc pris mon pied à les voir se chamailler une dernière fois. Ils forment au bout du compte une superbe famille, très moderne. Le retour de Naomi dans le final m'a fait plaisir, je me suis rendu compte qu'elle avait quand même manqué à la série. Les auteurs sont allés vers la facilité en la recasant avec Sam, mais c'était une évidence à laquelle ils ne pouvaient pas échapper compte tenu du fait qu'il était hors de question de le remettre avec Addison. Je n'en retire ni satisfaction ni déception en somme. Je me souviendrais juste de la séparation avec Stephanie, qui était bien plus émouvante que prévu. C'était quand même assez étrange de mettre à ce point en avant le couple Sam/Naomi dans le dernier épisode. Addison était trop en retrait à mon goût...

    L'héroïne termine cependant la série sur la note positive qu'elle méritait. C'eut été un sacré constat d'échec que de la voir finir célibataire. Mère, certes, mais célibataire quand même. J'ai appris à accepter Jake au fur et à mesure de la saison. De toute façon, un peu comme un grand frère protecteur, je crois qu'aucun homme n'aurait trouvé grâce à mes yeux. Alors ce sera Jake. L'arrivée de Henry au sein de son foyer et son combat pour le garder, que ce soit face à la mère biologique ou face aux autorités, n'a pas toujours eu la force que j'attendais, mais c'était plaisant à suivre, émouvant parfois. Je me souviens tout particulièrement de l'histoire de son mentor mourant, qui n'avait jamais rencontré la fille qu'elle avait abandonné à sa naissance. Le parallèle n'était pas subtile pour deux sous, mais ça a super bien fonctionné quand même. J'ai versé ma larme. Qu'adviendra-t-il désormais d'Addison ? La retrouvera-t-on un jour au Seattle Grace ? J'imagine que la tentation sera grande pour Shonda, mais doit-elle résister ? Je suis partagé. J'ai toujours dit que je voulais qu'elle revienne dans Grey's Anatomy à terme. Qu'elle devienne même Chief de l'hôpital. J'adorerais ça. Mais maintenant que j'ai vu la fin de Private Practice, cela ne me semblerait pas logique du tout. Addison a changé, elle n'aspire plus aux mêmes choses. Elle a revu ses ambitions à la baisse pour se concentrer sur sa famille et son époux. Revenir à Seattle, ce serait prendre le risque de tout faire voler en éclat, vu tout ce qu'il s'y passe. Ce serait un retour en arrière pour elle. Mais n'est-ce pas ça la vie en même temps ? Avancer, se cogner, reculer et repartir de plus belle ? La vie ne s'arrête jamais sur une photo de mariage. Elle continue et ne reste pas belle et heureuse à l'infini... J'espère de tout coeur revoir Addison un jour. Elle va me manquer. Avec elle, j'ai appris que faire des erreurs, c'est aussi grandir. 

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   // Bilan // L'ultime saison de Private Practice n'était certainement pas la meilleure, mais elle s'est bien défendue. Ce n'était pas la saison de trop, comme on pouvait le craindre. Elle a pris le temps de faire ses adieux à chacun des héros et leur a offert à tous un happy end. Et on ne peut pas s'en plaindre : ils en ont tellement bavé pendant toutes ces années ! La vie va continuer sans nous à l'Oceanside. On est heureux de les laisser s'en aller, mais comme toujours lorsqu'une série que l'on a aimé s'arrête, il y a aussi une pointe de tristesse et de nostalgie. In which we never stopped loving Addison. 

 

// Bonus // La formidable scène "I Don't Feel Like Dancing" ! 

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25 janvier 2013

Tueurs En Séries ["Fringe" s'en est allée]

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Au sommaire :  Fin de "Fringe" : pourquoi Olivia, Peter et Walter vont nous manquer - Disparition de Robert F. Chew (The Wire) et Conrad Bain (Arnold & Willy) - "Drop Dead Diva" et "Alphas" annulées - Tom Hanks et Steven Spielberg continuent leur exploration de la 2de Guerre Mondiale - Un nouveau western pour Kevin Costner ? - On répond à vos questions : American Horror Story, Alban Lenoir nous parle de la saison 3 d'Hero Corp - Au revoir "Private Practice"...

 


25 janvier 2013

Once Upon A Time [2x 12]

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In The Name Of The Brother // 7 680 000 tlsp.

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   Je crois que je commence à comprendre ce qui me déplait dans cette saison 2 de Once Upon A Time, malgré de bons épisodes : elle est dirigée par les intrigues et non par les personnages. Plus que jamais, on a l'impression que ce sont des pions que les auteurs font avancer, case par case. C'est très mécanique et ça manque d'émotion. L'histoire de Frankenstein, puisque c'est celle qui nous a été racontée ici, en manquait grandement. Ce n'est pas tant le docteur qui m'a posé problème d'ailleurs, mais son frère, son "monstre", car je n'ai pas trouvé l'acteur très expressif, et surtout son père, joué par Gregory Itzin. C'est plutôt un bon élément en général, je suppose donc que ce sont les changements de comportement incessants de son personnage qui ont complètement tué la compassion que l'on aurait dû avoir pour lui. Une minute il est fier de son fils, le considère comme un génie même et l'encourage. La suivante, il le hait. Et il en va de même pour son autre fils, qu'il ne perd pas de temps à haïr non plus. Tout ça n'est pas très humain. Et pas très intéressant en plus. J'aime bien l'idée que des vilains viennent peupler Storybrooke, mais le résultat n'est pas très convaincant pour l'instant. On verra ce que les autres auront à offrir... Finalement, la seule scène qui m'a vraiment plu, c'est celle où le Dr Whale et Ruby échangent quelques mots au bord de l'eau et mettent en lumière une facette de la malédiction à laquelle nous n'avions pas pensé : elle n'est pas négative pour tout le monde. Elle ne l'est pas pour eux. Elle leur laisse une chance de devenir meilleurs. Et la rédemption dans les contes de fées, c'est inévitable. Bon, sinon, les questionnements pour savoir si oui ou non il faut sauver l'inconnu sont complètement idiots. Qui peut en douter ? D'ailleurs, Emma n'a pas fait grand chose mais elle m'a pas mal agacé. Elle a des drôles de manières de mener ses enquètes. Cela ne l'intéresse  pas de savoir qui est l'étranger, d'où il vient et ce qu'il vient faire ici ? Apparemment non.

   Et puis il y a Cora. Cette horrible et odieuse femme qui n'a de pitié pour personne et surtout pas pour sa propre fille. C'est triste de voir Regina se faire prendre aussi facilement. Mais c'est émouvant en même temps. Elle a tellement besoin d'amour... Oui, c'est niais à dire. Avec Once Upon A Time, on se cogne de toute façon très rapidement aux travers habituels des contes de fées : c'est vite creux. Il faudrait penser sérieusement à étoffer les personnages, au risque de n'avoir plus rien à dire sur eux d'ici à la fin de la saison en cours. Il faut aller au-delà des évidences. Un peu comme ils réussissent assez bien à le faire avec Rumplestiltskin même si, ici, tout le déroulement était parfaitement prévisible. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il veut absolument qu'Emma vienne avec lui. Et je n'ai qu'une théorie : scénaristiquement, c'est plus intéressant si sa quête n'est pas solitaire, peu importe l'excuse que l'on nous donnera...

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// Bilan // Je suis un peu amer devant Once Upon A Time ces temps-ci. En voulant faire "mieux", ils font moins bien. Faire mieux, ce n'est pas forcément multiplier les personnages et les intrigues. C'est d'abord soigner le bijou d'origine...

23 janvier 2013

The Vampire Diaries [4x 10]

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After School Special // 2 950 000 tlsp.

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    Il m'a semblé clair face à cet épisode que les auteurs de Vampire Diaries cherchaient à réparer les erreurs comises en début de saison. Ils ont donc tenté de faire sortir certaines intrigues des impasses dans lesquelles elles se trouvaient et de redynamiser le tout avec plus ou moins de réussite. Parmi les bonnes idées, on peut citer le retour de Kol. Honnêtement, je ne me souvenais plus très bien des circonstances de son départ, et il ne vaut pas Elijah, mais on s'en contentera en attendant. Bien évidemment, Rebekah lui vole la vedette dans chacune de ses scènes, mais franchement, y'a-t-il de toute façon un personnage plus intéressant et amusant, plus complet, dans la série actuellement à part elle ? Non. Enfin il y a Damon. Mais Damon, on a tendance à s'en lasser. Ce qui était cool aussi, c'était de traiter le triangle amoureux sous un angle référentiel, puisqu'il s'agissait (pour moi en tout cas) à la fois d'un clin d'oeil au mythique The Breakfast Club, mais aussi à l'épisode de Dawson rendant hommage à The Breakfast Club ("Detention", le 1x07) ! Rebekah se retrouvant un peu dans le rôle d'Abby à vouloir (par pur bitcherie) faire cracher le morceau à Elena (Joey) sur ses sentiments réels pour Damon (Dawson). C'était fun et presque touchant. Mais ça, c'est surtout l'effet Snow Patrol, qui ne rate jamais. Du coup, je me suis senti revigorer par la tournure des événements et je serai presque prêt à pardonner les scénaristes pour l'enfer qu'ils nous font vivre avec les trois héros depuis quelques temps. Mais je ne suis pas naïf : Stefan reviendra tôt ou tard à la charge et Elena sera encore toute perdue et insupportable...

   Pendant que Jeremy coupe du bois et tente de faire péter son marcel -en plus de ses deux-trois conneries hebdomadaires- Damon pactise -encore- avec Klaus. Ce qui est plutôt intéressant en ce moment, c'est que l'on n'a pas d'un coté le gentil Stefan et de l'autre le méchant Damon, mais des gentils-méchants Stefan et Damon, qui font des bad bad things, mais toujours par amour. Alors forcément, on les pardonne. L'évolution est subtile. Au fond, les plans des uns et des autres ne m'intéressent pas pour le moment. J'essaye juste de prendre du plaisir à les voir se tirer dans les pattes et se trahir. Comme un bon soap. On verra plus tard si ça tient la route ou non. Par contre, par pitié, débarrassez-nous de Shane dès maintenant ! Vous avez essayé en vain d'en faire quelque chose mais c'est raté. On a bien compris qu'il n'était qu'un intermédiaire avant l'arrivée de ce fameux Silas. Autant accélérer le mouvement ! Please, gardez encore un peu April par contre ! Sa bêtise est trop divertissante pour que l'on s'en prive tout de suite. Laissez-la faire encore de la merde, que ce soit en tant que bonniche de Rebekah ou en tant que pote de Bonnie. Et puisqu'on parle de la sorcière : elle n'aurait pas été un peu utile par hasard cette semaine ? Si si ! Vous avez bien lu. Elle a même servi à introduire un nouveau personnage : après la grand-mère, la mère et le demi-frère, voici le père. Et il devient carrément le nouveau Maire de Mystic Falls ! Alors, combien de temps peut-il survivre sachant que 1/ C'est un adulte 2/ il est noir. Oui, on en sera débarrassé avant la fin de saison... Je ne voudrais pas oublier de parler de Tyler et Caroline. Ecoutez, quand ils étaient à l'écran, j'avais un peu l'impression d'assister à un épisode de Teen Wolf sans budget. Voilà en gros tout ce que j'ai à en dire. Non mais la détresse de Tyler m'a touché bien sûr, c'est juste que Michael Trevino n'est quand même pas hyper doué pour faire passer de l'émotion.

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// Bilan // The Breakfast Club, Dawson, Teen Wolf... cet épisode de Vampire Diaries a su tirer profit de ses références, assumées ou supposées, pour nous divertir efficacement. 

22 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 11]

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The End Is The Beginning Is The End // 8 800 000 tlsp.

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  Quoi ? Un saut dans le temps d'un mois ? Je déteste ce procédé de manière générale, sauf quand il est vraiment justifié, et, ici, j'ai particulièrement détesté. Cela m'a disons... frustré et mis dans de mauvaises dispositions ! Heureusement, les scénaristes se sont rattrapés par la suite. Ce qui me dérange le plus en fin de compte, c'est que l'on n'ait pas pu faire nos adieux à Adele, un personnage que j'ai toujours adoré, surtout grâce à son interprète, l'excellente Loretta Devine. Nous n'étions pas là lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. Nous n'avons pas pu assister à son enterrement. C'est un peu brutal. Mais la mort est ainsi faite me direz-vous. Un mois plus tard, Richard reste dans son coin à déprimer. Il ne veut pas entendre parler de Catherine et est rongé par la culpabilité. Cela se comprend tout à fait. Mais c'était tellement prévisible que l'émotion a dû mal à passer. On se demande bien d'ailleurs comment il peut évoluer maintenant. En admettant qu'il finisse par succomber aux charmes de la mère de Jackson en se disant bien entendu que c'est ce qu'Adele aurait voulu -qu'il soit heureux- on va raconter quoi sur lui ensuite ? Je milite depuis deux ans pour qu'il prenne sa retraite et je n'ai pas changé d'avis. Il a fait son temps au Seattle Grace. Il faut le garder dans les parages, car il reste important dans la vie de Meredith, mais en tant que régulier, il n'a plus rien à apporter. Et en même temps, j'imagine assez bien que le final de la série se déroule dans le contexte de son départ. Sinon, le saut dans le temps permet de retrouver Bailey comme si elle n'était jamais partie en lune de miel. Son anecdote sur ses problèmes intimes lors du voyage m'a bien fait marrer. Et je crois qu'il ne fallait de toute façon pas attendre grand chose de plus. On va voir maintenant si son mariage va tenir le coup, sachant que si ce n'est pas le cas, elle risque de renoncer à toute vie amoureuse ! 

   Pendant ce fameux mois qu'il nous manque, les relations entre certains internes et leurs supérieurs hiérarchiques se sont approfondies : Stephanie est toujours en admiration devant Jackson, mais cela a l'air réciproque. Je suis désolé, mais je les trouve vraiment mignons tous les deux et je n'ai pas tellement envie qu'April vienne faire sa chieuse. Pourtant, elle m'a fait un peu de peine. Quand on y repense, leur séparation s'est simplement jouée sur une maladresse de sa part... Quant à Alex et Jo, ils sont devenus super potes. Ils ne couchent pas encore ensemble, histoire de faire durer un suspense qui n'existe pas vraiment. Je suis agacé. On est en train de pourrir la prometteuse Jo ! Pendant ce temps-là, Cristina et Owen couchent, couchent er recouchent et ils font bien d'en profiter car, bientôt, le chief n'aura plus du tout la tête à ça. Et c'est là que la molesse de l'épisode est presque acceptable : nos médecins vivent une journée normale en ignorant que la suivante, et les autres, auront un goût beaucoup plus amer ! Non non, pas de grande catastrophe à l'horizon. "Juste" la possible fermeture de l'hôpital.

   En l'état, c'est un excellent cliffhanger. J'aime que l'affaire judiciaire prenne cette ampleur, même si je regrette un peu que l'on ne nous propose pas (encore) un épisode à la Law & Order, à la Cour. Ce serait sympa. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que l'issue est courue d'avance à moins d'une grosse surprise. Tout l'argent que Meredith, Derek, Cristina et Arizona ont reçu va permettre de sauver le Seattle Grace-Mercy West. Evidemment. Callie, la seule qui est vraiment heureuse de cette future rentrée d'argent, ferait bien de calmer son enthousiasme dès maintenant. Pas sûr qu'elle touche un centime de la somme ! Mais à part ça, les réactions des uns et des autres étaient vraiment intéressantes, très réalistes. Et l'annonce de la grossesse de Meredith lors du dîner était super mignonne. Ellen Pompeo en presque devenue belle pendant un moment. Pour terminer, je n'ai pas des masses de choses à dire sur les cas médicaux du jour, si ce n'est qu'ils étaient légers et tout à fait regardables. C'était bien de parler un peu de Mark à travers le patient de Jackson. Eh oui, sa mort n'a pas affecté que ses collègues. Bref. Je n'ai plus qu'une chose à dire : Heather est vraiment la nouvelle interne la plus "awesome". Quand est-ce qu'on creuse un peu son personnage ?

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// Bilan // Un épisode "de transition", qui se laisse facilement regarder mais qui ne provoque ni un très grand enthousiasme ni une belle vague d'émotion. La suite s'annonce plus sombre...

21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?



20 janvier 2013

[Dawson's Creek] C'était il y a quinze ans...

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   Dawson a commencé aux Etats-Unis il y a quinze ans, jour pour jour. Le 20 janvier 1998. Et un an plus tard en France.  Aujourd'hui, Dawson, Joey, Pacey, Jen, Jack et Andie auraient une trentaine d'années. Et nous, nous les avons ou nous nous en approchons inéxorablement. Quand ils nous ont quitté, notre vie a enfin pu commencer. "It's the end of something simple. And the beginning of everything else". On est devenu des adultes, même si parfois, on n'en a pas l'air, ou on ne veut pas leur ressembler. On a fait des choix, des bons comme des mauvais. Parfois on n'en a pas fait, on s'est laissé porter. On a déjà connu les remords et les regrets. On a aimé. On a été aimé. On a été déçu. On a détesté. Puis on a aimé encore et on va continuer. Le temps est passé si vite que l'on n'a pas eu le temps de se retourner, pas eu le temps de voir tout le chemin parcouru. C'est l'occasion, non ? Plongez dans votre crique et regardez ce que vous y trouvez. Des réponses peut-être. Un écho. De quoi continuer à avancer.

   Les mots de Dawson et Joey, les promesses qu'ils se sont faites, résonnent encore en moi quinze ans après. Et tant pis si ce n'est pas raisonnable d'accorder tant d'importance à une bluette adolescente. Dawson m'a donné du réconfort quand j'en avais besoin. La ville fictive de Capeside, ses belles maisons, ses plages, ses champs, ses forêts, ses ruelles, ses guirlandes lumineuses qui brillaient à longueur d'année, ses balançoires et surtout ses pontons romantiques et ses barques solitaires, m'ont fait rêver, m'ont transporté. Je suis persuadé que ma vision de la vie ne serait pas la même aujourd'hui si Dawson n'avait pas existé. Cela peut paraitre fou à n'importe qui. Mais peut-être pas à vous. Si ma prose ne vous a pas encore perdu, c'est que peut-être nous partageons la même sensibilité et la même nostalgie à l'égard de cette série, de ces personnages, de cette époque. Ce n'est pas triste. C'est simplement beau. Alors je me souviens avec émotion de cette toute première scène : Joey monte à l'échelle, passe par la fenêtre de Dawson, s'asseoit près de lui sur son lit, puis ils commencent à philosopher ensemble sur leur vie qui est en train de changer. Des images qui restent gravées. Je me souviens de Jen qui défie Dieu dans sa maison, face à l'assistance médusée, et de ce que j'ai ressenti à ce moment-là devant ma télévision : le soulagement d'entendre dans sa bouche ce que j'avais toujours pensé sans trouver les mots justes pour l'exprimer. C'est ce que les héros de Dawson ont toujours réussi : non pas parler comme les adolescents parlaient vraiment mais comme ils auraient aimé parler, avec toute la poésie et la rage que cela supposait. Ils étaient la voix de notre génération. Je me souviens du coming-out de Jack, si douloureux. Je me souviens du premier baiser de Dawson et Joey, de leur première rupture. De leur deuxième. Du "Ask Me To Stay" de Pacey à Joey. De leur première fois. De l'impuissance et de l'injustice ressenties face à ce couple qui détruisait Dawson et ce en quoi je croyais. Des crises de folie d'Andie. De la mort d'Abby. De celle de Mitch. De l'amitié de Jack et Jen, indestructible. Du regard rassurant de Grams. De tant de mélodies. De tant de larmes. Du discours final de Jen à l'attention de sa fille, avant qu'elle ne rende son dernier souffle. Je me souviens du dernier épisode comme si c'était hier. Du vide que j'ai ressenti après. De ma sériephilie qui n'a fait que s'accroitre pour le combler. Je me souviens de tout, sauf de la dernière saison qui ne méritait que d'être oubliée. 

  Je dédie ce message d'amour à Kevin Williamson qui, en nous faisant partager un bout de sa vie, a changé les nôtres. A tous ceux qui ont vécu ces années-là avec moi, qui ont partagé ma passion pour la série, de près ou de loin, qui ont fait preuve de patience parfois parce que je pouvais en parler des heures sans m'en lasser, et qui, s'ils me lisent aujourd'hui, se reconnaitront forcément. Et je le dédie aussi à tous ceux que j'ai rencontré au fil des années qui ont suivi et avec qui j'ai eu des discussions passionnées, enfammées, sur la série, sur la notion d'âme soeur, qui m'est si chère, et sur tout le reste. A tous les romantiques de la Terre. Je pense très fort au petit cahier que j'ai confectionné de mes blanches mains, quand j'étais encore jeune et innocent, qui contient tous les titres d'épisodes, tous les castings et toutes les chansons de Dawson, bien rangé au fond de mes souvenirs. 

   "Do you think every Joey has a Dawson and every Dawson has a Joey ?"

 

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Les quelques chansons de Dawson qui m'ont le plus marqué...

Jewel - Hands
 
Alanis Morissette - That I Would Be Good
 
Mary Beth Maziars - Hold On
 
Sarah McLachlan - I Will Remember You
 
Jann Arden - Good Mother
 
Billie Myers - Kiss The Rain
 
The Pretenders - I'll Stand By You
 
Chantal Krevaziuk - Feels Like Home
 
Heather Nova - Heart And Shoulder
 
19 janvier 2013

Underemployed [Saison 1]

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 Saison 1, 12 épisodes // 390 000 tlsp. en moyenne

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   Underemployed, c'est mon petit coup de coeur de la fin de l'année 2012. J'avais beaucoup aimé le pilote (La preuve) et la suite de la saison ne m'a pas du tout déçu. Il y a eu quelques épisodes plus faibles, mais dans l'ensemble, j'ai passé un excellent moment avec cette bande d'amis on ne peut plus attachante. Et ce qui est génial avec eux, c'est que l'on pourrait les détester pour tout un tas de raisons, mais non. Sophia, comme tout écrivain, est très autocentrée. Miles manque de maturité et se révèle souvent égoïste, même si son charme naturel lui permet toujours de se rattraper. Lou est un peu benêt parfois. Daphne ne sait pas faire des choix. Et Raviva... elle a beaucoup de défauts qui la rendent très irritante ! Mais "judgemental" est un adjectif qui lui convient bien. Je sais que de nombreux téléspectateurs l'ont trouvé insupportable. Pas moi. J'ai trouvé ça courageux de ne pas avoir cherché à l'adoucir au fil du temps. Elle reste fidèle à elle-même, contre vents et marées. Elle est chainte et elle le restera. Ses sautes d'humeur n'ont jamais entamé la mienne. Les gens comme elle, dans la vie, je ne veux pas en entendre parler, mais à la télé c'est l'occasion de les analyser à distance et de peut-être percer leur mystère. Je n'ai pas percé celui de Raviva, mais il y a clairement une insécurité chronique et un manque de confiance en elle qui la précipite vers ces réactions excessives. Le développement de sa relation avec Lou n'est pas ce que j'ai préféré suivre chaque semaine, mais j'ai trouvé qu'il s'en dégageait de vraies questions. Peut-on être heureux dans sa vie de couple quand un enfant débarque et que l'on n'a pas encore la maturité nécessaire pour l'accueillir malgré tout l'amour qu'on lui porte ? Peut-on encore avoir de l'ambition professionnelle et artistique dans ces conditions ? Doit-on rester ensemble pour le bébé même quand tout semble vouloir nous séparer ? Je me suis laissé prendre au jeu, surtout lors de ces épisodes où ils ont des tentations chacun de leur côté et qu'ils ne parviennent plus à y résister. L'histoire entre Raviva et Jamal n'était pas tout à fait touchante, car lui n'a pas réussi à sortir de son rôle de dragueur qui n'en a rien à faire que sa proie soit prise et maman. L'affaire entre Lou et Bekah était plus légère et amusante, excitante aussi avec tout le côté "relation au bureau". Par contre, le grossier collègue de Lou nous en a gâché des scènes... 

   Comme on pouvait s'y attendre et comme on l'espérait tous un peu au fond, plus les intrigues amicales et amoureuses ont pris de l'importance, moins l'aspect "génération chômage et petits boulots" a été développée, mais les auteurs ont toujours su y revenir à un moment donné et retomber sur leurs pattes avec panache. Le moment où Sophia quitte enfin son job où il se faisait traiter comme une merde par les clients et sa boss était très libérateur. Mais, curieusement, j'ai moins aimé ce qu'ils ont fait du personnage à partir de là. D'abord, elle est largement passé au second plan après avoir été plus ou moins présentée comme l'héroïne. Ses voix-off ont d'ailleurs rapidement disparu et je trouve ça toujours dommage d'arrêter en cours de route, surtout que ce n'était pas du tout raté ici. Sa vie amoureuse n'a pas été autant traitée que celle des autres. On pourrait rétorquer qu'elle était trop prise par l'écriture de son livre et qu'après tout, une célibataire au sein d'un groupe, ce n'est pas choquant. Manque de pot, c'est tombé sur la lesbienne. Cela dit, le vent qu'elle s'est mangée auprès d'une hétéro était un passage assez marquant et révélateur de la complexité d'être une femme lesbienne dans notre société où elles sont encore trop invisibles, contrairement à leurs comparses masculins homosexuels. Toute l'histoire autour de la publication de son livre à la fin de la saison ne m'a pas totalement convaincu. J'ai trouvé ça déjà vu. Mais ça m'a quand même touché, surtout vis à vis de Daphne, alors je ne la renie pas non plus. J'aurais voulu que ce soit traité différemment, et sans faire passer Sophia pour une idiote qui ne s'attendait pas à ce genre de réaction !

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   Les déboires professionnels et amoureux de Daphne m'ont passionné, pour le coup. Le moteur de la série, c'est indéniablement elle. Et la révélation du casting, c'est Sarah Habel ! Elle est excellente dans la comédie comme dans le drama. Elle est mignonne. Elle a tour pour elle ! J'ai été très fan de son histoire avec Todd, parce que je trouvais qu'il y avait une super alchimie entre eux deux. Mais lorsque Miles s'est découvert des sentiments pour elle, j'ai eu l'impression d'une évidence. On ne pouvait pas rêver meilleure configuration pour comprendre le trouble de la jeune femme, partagée entre deux hommes qui ont, a priori, les capacités de la rendre heureuse. A partir de là, comment choisir ? Suivre son instinct... C'est Miles qui finit par gagner son coeur, si l'on peut dire, mais le moment de la séparation avec Todd était encore plus fort. Daphne termine la saison plus sûre d'elle dans son métier, une évolution qui était d'ailleurs très intéressante à suivre en parallèle, et plus libre que jamais côté coeur, face à des tas de possibles. Tant que Miles sera loin en tout cas. Etant donné que l'on ne connaitra sans doute jamais la suite de ses aventures puisque MTV a sacrifié Underemployed en ne lui donnant pas vraiment sa chance, on peut considérer cette fin comme efficace. Ce n'est pas un happy-end, ni une fin triste. C'est doux-amer, avec une pointe d'optimisme. C'est donc tout à fait à l'image de la série. 

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// Bilan // Les héros attachants et tellement réels d'Underemployed vont me manquer, en espérant retrouver leurs interprètes rapidement. Malgré ses failles, ce show a fait preuve de beaucoup de coeur, à défaut de faire preuve de beaucoup d'imagination. Les séries générationnelles manquent cruellement aujourd'hui. Il y a Girls, et c'est à peu près tout. Underemployed ne deviendra pas la prochaine, mais elle s'est bien battue et méritait un plus joli destin. Tout comme The L.A. Complex... Il n'y a pas que le monde du travail qui est cruel avec es jeunes adultes, la télévision aussi.

18 janvier 2013

Tueurs En Séries [Entrez dans la "Maison Close"]

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Au sommaire : - Un nouveau capitaine pour "The Walking Dead" - "Dexter" en avance - Le câble rafle les Golden Globes - "Bones" renouvelée, pas de saison 2 pour "Life's Too Short", "Lip Service" annulée - On répond à vos questions : "Once Upon A Time", "The Big C" - La bande-annonce de "Hemlock Grove" - Rencontre avec l'équipe de "Maison Close" - Un beatbox par les Stark de "Game Of Thrones" !

  



17 janvier 2013

Once Upon A Time [2x 11]

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The Outsider // 8 240 000 tlsp.

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   Il avait mal commencé cet épisode de Once Upon A Time. Je m'étais même préparé psychologiquement à m'ennuyer ferme pendant 42 minutes. La perspective de suivre Belle dans ses aventures ne m'excitait guère. Le personnage a peiné à convaincre depuis son arrivée, et on peut en dire autant d'Emilie de Ravin, qui n'est pas Ginnifer Goodwin ni Lana Parilla au niveau de la qualité du jeu. Pourtant, dans cet épisode, je l'ai trouvé plutôt bonne. Peut-être aussi parce qu'on lui a donné de quoi s'amuser un peu. J'aime assez le fait que Belle ne soit pas super bad ass. On en a bien assez de personnages féminins comme ça entre Emma, Snow et Mulan, auxquelles j'ajouterai également Red même si elle a encore beaucoup à prouver. Belle est douce et fragile, naïve, brave, mais pas complètement idiote non plus. Rumplestiltskin pourrait faire n'importe quoi, elle lui pardonnerait quand même. Elle seule a réussi à percer la carapace de l'homme et comprendre qui il était vraiment, alors rien ne semble pouvoir abîmer leur amour. Pas même Hook. C'est beau. Oh que c'est beau. Etonnamment, les scénaristes ont choisi de ne pas perdre de temps et de confronter directement Gold et Hook, après qu'il ait évidemment enquiquiné Belle, au cours de scènes relativement réussies. Et je dois dire que Crochet s'est enfin révélé comme une menace sérieuse. Il n'est pas que charmeur et beau parleur donc. La fin de l'épisode était choquante, car on ne s'attendait pas à ce que 1/ Il tire sur Belle 2/ Il efface sa mémoire 3/ Il se fasse renverser ! La douleur de Gold a été parfaitement retranscrite par Robert Carlyle pendant le court instant où on lui a demandé de pleurer bien fort. Tout ça m'a donné envie de voir la suite. Je suis particulièrement curieux de découvrir l'idendité du chauffard. Mais les possibilités ne sont pas énormes s'il s'agit d'un personnage que l'on connait déjà : ce sera soit August soit l'ex d'Emma. Obviously. Un truc m'a vraiment dérangé dans tout ça : l'absence totale de Cora ! 

   Côté flashbacks, l'objectif était surtout de creuser un peu plus le personnage de Belle et de boucher quelques trous. On découvre ainsi comment Mulan s'est associée au Prince Phillip pour retrouver Aurora. C'était surprenant, donc toujours bon à prendre. En prime, l'experte en arts martiaux a enfin esquissé un sourire, ravissant d'ailleurs. Il en faudra plus pour que je l'apprécie, mais c'est un début. Et puis on sait maintenant à quel moment Belle s'est faite capturée par l'Evil Queen. Pas que cette information nous taraudait l'esprit non plus... Et puis il y a toute la partie à Storybrooke aux côtés d'Emma, Henry et les autres, qui était assez mal écrite, très plate et pas émouvante du tout. La mort d'Archie ne nous affecte pas, étant donné qu'on l'a très peu vu et qu'en plus, on sait qu'il n'est pas vraiment mort. Les personnages eux-mêmes ont l'air désespérés de l'avoir perdu, mais quand il était vivant, tout le monde s'en cognait de ses étâts d'âme ! Bref, c'est le genre de détail qui ne passe pas bien. A part ça, il est surtout question d'amorcer le prochain objectif de la fine équipe : regagner Fairytale Land, tout en faisant du monde extérieur à Storybrooke une menace, ce thème n'ayant jamais été vraiment abordé depuis le pilote. Une progression logique en somme.

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// Bilan // Plus réussi que l'épisode précédent, ce The Outsider parvient à atteindre la plupart de ses objectifs : renforcer le personnage de Belle, enclencher la vengeance de Hook, amorcer la suite de la saison à Storybrooke et nous surprendre un maximum en cours de route. En revanche, la gestion des personnages qui ne sont pas dans le feu de l'action laisse toujours grandement à désirer...

16 janvier 2013

The Carrie Diaries [Pilot]

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Pilot // 1 600 000 tlsp.

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What About ?

La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans "Sex & the City", alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...

Who's Who ?

Créé par Amy Harris (Sex & the City, Gossip Girl). Adapté de l'oeuvre de Candace Bushnell. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck) et Stephanie Savage(Gossip Girl, Hart Of Dixie). Avec AnnaSophia Robb (Jumper, Soul Surfer), Austin Butler (Life Unexpected), Katie Findlay (The Killing), Ellen Wong (Combat Hospital), Brendan DoolingFreema Agyeman (Doctor Who, Londres Police Judiciaire), Matt Letscher (Eli Stone, Brothers & Sisters), Stefania Owen (Running Wilde)...

What's More ?

 Ni Darren Star ni Michael Patrick King, les têtes pensantes de Sex & The City, ne sont impliqués dans cette préquelle. 

Avant d'être un projet pour la CW, il était envisagé de faire de The Carrie Diaries une série pour HBO, puis finalement un film. 

So What ?

    Le meilleur moyen de ne pas être déçu par un pilote est de ne rien en attendre. Depuis le temps, on le sait. Mais c'est pourtant un piège dans lequel on tombe encore régulièrement. Il y a des projets comme ça, on n'y peut rien, ils nous excitent ! Dans le cas de The Carrie Diaries, je suis passé par différentes phases. L'indifférence d'abord, quand on a appris qu'un projet était développé. Je pensais qu'il ne verrait jamais le jour. La curiosité, au moment où la CW a décidé d'en commander un pilote. Qui va jouer la nouvelle Carrie ? Quid de Miranda, Charlotte et Samantha ? Tout ça tout ça. Puis l'excitation, lorsque la série a été validée et que le premier trailer, pas dégueulasse, a été dévoilé. Et enfin de nouveau l'indifférence, parce qu'on l'a attendue trop longtemps. J'aurais vraiment préféré que la chaîne la lance dès la rentrée, au lieu d'Emily Owens par exemple... Mais il y avait une certaine logique à attendre la fin de Gossip Girl. Pourtant, au final, c'est à Hart Of Dixie que m'a le plus fait penser The Carrie Diaries, pour citer un exemple récent. Cela vient peut-être de la voix-off, ou de la fraîcheur qui se dégage du pilote. C'est un peu l'histoire inverse d'ailleurs : dans l'une, une citadine qui a besoin d'air frais et d'un nouveau départ rejoint la campagne; dans l'autre, elle la quitte, à mi-temps, pour prendre du bon temps à New York. Dans les deux cas, il est question d'une quête indentitaire, d'une adolescente ou d'une jeune adulte, peu importe. Avec une certaine finesse et tout en sobriété, ce premier épisode réussit à rendre mademoiselle Bradshaw attachante et ses réflexions peuvent parler aux télespectateurs de 15 à 35 ans, soit parce qu'on a les mêmes, soit parce qu'on les a eues il n'y a pas si longtemps que ça, soit parce qu'on se souvient avec émotion de l'époque où on les a eues. Loin de moi l'idée de vouloir exclure les plus de 35 ans, mais on va dire que la probabilité pour qu'ils s'intéressent à la série est moindre...

   AnnaSophia Robb est vraiment charmante et douée. Elle a su trouver le ton juste, sans jamais verser dans l'imitation ou la caricature, pour incarner cette icône de la mode et de la télévision en devenir. Et puis disons le franchement : elle est plus agréable à regarder que Sarah Jessica "Poney" Parker. Que j'aime beaucoup par ailleurs, hein... La vraie bonne idée de départ, c'est d'ouvrir sur le deuil de la mère de Carrie. Cela confère d'emblée une atmosphère empreinte de délicatesse et d'émotion. Les scènes entre Carrie et sa soeur -dont on n'a jamais entendu parler dans Sex & The City d'ailleurs, comme le reste de sa famille en gros- sont particulièrement réussies, tout comme celles avec son père, qui m'ont touché. Les séquences avec ses copines de lycée sont très sympathiques aussi. Bien entendu, on ne retrouve pas la même ambiance que dans la série de HBO, ni le même genre de langage hyper cru. Mais c'est logique, vu l'âge des personnages, et on sent quand même la filliation. Je suis moins fan des passages entre Carrie et Sebastian, le garçon sur lequel elle craque. En premier lieu parce qu'elles sont classiques de chez classiques et qu'elles peinent à donner le sentiment qu'il sera vraiment important dans sa vie. Ensuite parce que je ne trouve pas Austin Butler très bon. Déjà dans Life Unexpected, il n'était pas formidable. Et puis il ressemble tellement à Chord Overstreet de Glee, la bouche protubérante en moins... Les copines de Carrie ont l'air fun. J'ai envie de les connaître davantage. Il en va de même pour son pote gay qui ne s'assume pas encore. Son pré-Stanford. C'est là que le contexte des années 80 prend toute son importante. Son évolution sera intéressante. Non parce qu'il faut avouer qu'à part les fringues et la musique, résolumment tournée vers les morceaux phares de ces années-là mais dans des versions plus modernes -et sur ce choix, je suis assez partagé- on ne peut pas dire que l'on se sente très dépaysé. Le charme propre à cette époque a un peu de mal à se dégager, et je trouve en même temps que c'est bien de ne pas en faire trop. L'aspect presque intemporel peut avoir du bon. Et puis il y a tout ce qui se passe à New York. Disons que c'est ce qui donne un souffle plus épique au pilote et qui lui permet aussi de se différencier des autres teen shows du genre. Cette ado qui s'émerveille de cette autre vie, qui se voudrait adulte avant l'âge, qui est déjà ambitieuse et rêveuse... disons que ça m'a vraiment parlé. J'ai envie de la suivre dans son voyage, et tant pis s'il est de courte durée ou s'il vire au plaisir coupable. 

   Ce pilote de The Carrie Diaries est comme un rite de passage. Et il se trouve que l'héroïne, ainsi que les auteurs, l'ont passé haut la main selon moi ! Il ne tombe pas dans les écueils propres à ce genre d'adaptation. Il ne cherche pas à impressionner, juste à raconter une histoire simple mais pas vraiment banale, qui peut parler à tout le monde et qui a du charme. Welcome back Carrie, tu nous avais manqué !

What Chance ?

C'est mal parti pour la série, aprè un lancement très décevant sans effet de curiosité, mais si par miracle elle réussissait à se maintenir autour des 1,6 millions, elle ne serait pas moins bien lotie que pas mal d'autres séries de la chaîne comme Hart Of Dixie, 90120 ou Nikita. Alors, pourquoi pas y croire un peu ? 

How ? 



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