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Des News En Séries, Le Blog
30 juin 2012

The Newsroom [Pilot]

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We Just Decided To (Series Premiere) // 2 200 000 tlsp.

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What About  ?

Les coulisses de l'émission "News Night", diffusée sur la chaîne d’information en continue ACN, alors que son présentateur vedette, Will McAvoy, un homme aussi talentueux que détestable, est en pleine controverse suite à des propos tenus en direct remettant en cause le rêve américain. Alors que son équipe a déserté, il se voit attribuer une nouvelle productrice exécutive avec qui il a un passif...

Who's Who ?

Drama créé par Aaron Sorkin (A La Maison Blanche, Sports Night, Studio 60, The Social Network, Le stratège...). Avec Jeff Daniels (Speed, Dumb & Dumber, Away We Go...), Emily Mortimer (Match Point, Shutter Island, Scream 3), Sam Waterston (New York Police Judiciaire), Thomas Sadoksi, Alison Pill (Harvey Milk, Minuit à Paris), John Gallagher Jr. (Whatever Works), Dev Patel (Skins, Slumdog Millionaire), Olivia Munn (Greek, Crazy Night, Perfect Couples)...

So What ?

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   Ce n'est ni l'endroit ni le moment pour targiverser sur le sujet -on en reparlera bientôt à l'occasion de mon bilan annuel- mais le pilote de The Newsroom, ô combien excitant, m'a rappelé combien cette cuvée série 2011/2012, tant sur les networks que sur le câble, a été meilleure qu'on ne le dit et très diversifiée. Il clôture en tout cas sur une très belle note les festivités. On n'en attendait pas moins du créateur de The West Wing, l'une des séries les plus intelligentes qu'ait connu la télévision américaine au cours de son histoire. Ce n'est pas moi qui le dit mais la ferveur populaire car, en ce qui me concerne, j'ai fait l'acquisition il y a un an ou deux de l'intégrale sans avoir encore eu le temps de m'y plonger, mes connaissances en la matière se limitent donc à la dizaine d'épisode que j'ai vus et qui étaient, il est vrai, très bons. Par ailleurs, je n'ai pas été totalement convaincu par The Social Network, dont Aaron Sorkin a signé le scénario, et je n'ai pas du tout été attiré par Le Stratège, auquel je n'ai même pas eu le courage de jeter un oeil. Autant dire que je n'étais pas conquis d'avance par The Newsroom. L'avantage cela dit, c'est que j'étais plus facilement impressionnable, n'étant pas habitué à la maestria du monsieur ! Aujourd'hui, je me retrouve dans une position délicate : je compte les heures avant la diffusion du deuxième épisode, je me lamente d'avance du petit nombre d'épisode que compte la saison 1, j'ai envie de reprendre Studio 60 là où je m'étais arrêté (c'est-à-dire après le pilote), j'ai déjà lancé le téléchargement des deux saisons de Sports Night et mon intégrale d'A la Maison Blanche me fait de l'oeil (on peut même parler de racollage) ! Les journées et les nuits d'un sériephile sont vraiment trop courtes...

   De bout en bout, ce pilote est brillant mais la scène d'introduction est un vrai petit chef d'oeuvre à elle toute seule et expose sans détour ce qu'est le propos fondateur de The Newsroom, sa raison d'être, de même que l'avis non dissumulé d'Aaron Sorkin à travers la voix de son nouvel héros : l'Amérique, c'était mieux avant. Je résume, bien entendu c'est plus complexe que ça. Clairement, les médias sont tout particulièrement visés parmi les reponsables de ce déclin. La suite de l'épisode, la majeure partie donc, comme un exposé au développement copieux -plus d'une heure- met en pratique cette problèmatique alors que l'équipe de "News Night" doit couvrir en temps réel une catastrophe pétrolière -réelle- qui vient de se dérouler dans le Golfe du Mexique. A partir de là, Sorkin est en roue libre, il est insatiable, il fait parler ses personnages plus que de raison, comme à son habitude, et on en veut toujours plus tant c'est enthousiasmant ! Les éclairs de génie se succèdent à la vitesse de la lumière, les acteurs -Jeff Daniels, Emily Mortimer et Sam Waterston en tête- sont au diapason. Il se dégage une force et une maitrise incroyables de l'ensemble. Est-ce que tout est parfait pour autant ? Non. J'ai du mal à le considérer comme une véritable faiblesse mais allons-y : The Newsroom ne serait-elle pas un peu ringarde dans la réalisation ? On aurait pu avoir exactement le même résultat dans les années 90 ! Le plus gênant étant la bande-son, les petites notes de piano à l'ancienne, donnant vraiment l'impression que rien n'a changé depuis A la Maison Blanche. Le générique, lui-même -qui a, certes, le mérite d'exister- ne pouvait pas faire plus dépassé non plus. J'ai plutôt envie de voir cela comme un retour à une époque pas si lointaine, synonyme d'un certain âge d'or, qui m'a rendu nostalgique sur le moment mais pas nécessairement triste. Sorkin reste fidèle à lui-même, comme un autre grand auquel je pense instinctivement, David E. Kelley, quitte à déplaire. Au-delà de ça, il faut avouer que les personnages secondaires n'ont pas toute la place qu'ils méritent dans ce premier épisode mais ce n'est que partie remise, il y a suffisamment d'amorces pour que chacun puisse par la suite nous réserver de bonnes surprises. L'assistante de Will a d'ores et déjà mes faveurs. Sans doute parce qu'elle aurait pu sortir tout droit d'un drama de Shonda Rhimes. Certains le verront comme un reproche, mais pas pour moi ! Mais je ne vais pas comparer Aaron Sorkin et Shonda Rhimes hein... Les relations, parfois intimes, entre les protagonistes promettent en tout cas de grands moments et de l'émotion (qui ne fait que poindre dans le pilote mais avec pudeur et classe). 

   Avec The Newsroom, Aaron Sorkin ne faillit pas à sa réputation de premier de la classe et rend une copie sans faute, bavarde mais pas indigeste, intelligente mais pas si élitiste que ça, drôle qui plus est, et osée. Ce n'est pas encore cette fois qu'il nous surprendra mais qu'importe : les séries qui nous donnent l'impression de nous instruire, qui offrent un réel point de vue sur le monde qui nous entoure, qui réussissent en même temps à nous divertir et à retenir toute notre attention sans faiblir avec des personnages forts et des acteurs brillants, sont rares et très précieuses. Chapeau l'artiste !

How ?

 

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29 juin 2012

Tueurs En Séries [Summer Series Guide]

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Au sommaire : Un nouveau teaser de "Dexter" - Arthur H présente "H Man" - "Breaking Bad" façon Lego - Zoom sur les séries de l'été aux US : "Awkward" avec Ashley Rickards et Beau Mirchoff en interview, "Teen Wolf" avec Tyler Posey et Dylan O'Brien, "Damages" avec Ted Danson, "The Newsroom" avec Dev Patel, "True Blood", "Copper", "Political Animals", "Dallas"... - Rencontre avec un "Lascar"...

 

28 juin 2012

Girls [Saison 1]

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Saison 1 // 860 000 tlsp. en moyenne

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   En l’espace de dix –vraiment trop petites- semaines de diffusion, ce que vient d’accomplir Girls est rare, très rare. Sans faire l’unanimité, car c’est tout simplement impossible, elle est devenue LA série qu’il ne faut rater sous aucun prétexte, en tout cas quand on est un jeune branché, connecté, curieux et sériephile, car j’imagine qu’en dehors de cette sphère, Girls n’existe pas encore. Il lui faudra un peu de temps avant d’atteindre un public plus large, comme Sex & The City en son temps. Peut-être aussi qu’elle ne le touchera jamais et restera à l’état de bijou brut et confidentiel. Qu’importe ! Cela faisait très longtemps qu’on l’attendait, cette série qui nous raconte nous, les jeunes de 20 à 30 ans, coincés entre deux âges, qui ne sommes plus vraiment des ados –fini les maux de Hartley, Angela 15 ans, Freaks And Geeks, Dawson, Skins- mais qui auraient aimé le rester un peu plus longtemps tant la « vraie » vie fait peur. Les études qui ne débouchent sur rien, aussi longues et difficiles soient-elles. Les parents qui pèsent lourds et qui souffrent eux-mêmes de leurs propres névroses. Les amours qui vont, qui viennent, qui durent, ou pas. Le sexe. Cette chose si simple, si naturelle et pourtant si dure à apprivoiser. Ces amis sur qui l’on peut compter mais avec qui il n’est pas toujours aisé de cohabiter. Et puis tous ces rêves étouffés…

   Je mets au défi n’importe quelle personne appartenant à cette génération ou à la suivante de ne pas se reconnaître dans au moins une situation ou une réflexion de l’héroïne au cours de cette première saison. Il me semble que c’est impossible. Tant de choses sont dites et si bien dites, avec humour, sincérité, tendresse ET intelligence. La démarche de Lena Dunham était peut-être autocentrée à la base mais c’est en mettant un peu d’elle dans tous les personnages et un peu de nous tous aussi qu’elle a su créer cet espace de dialogue et de réflexion, de liberté aussi, vers lequel on converge tous, une fois par semaine pendant 26 minutes avec joie, excitation et un peu d’appréhension aussi. Si je devais citer un épisode qui m’a touché plus particulièrement, ce serait celui du retour d’Hannah chez ses parents, le temps d’un week-end. Il n’était pas seulement bien écrit et bien réalisé –c’est le cas de tous- il était aussi rempli de nostalgie. So 90s. Une bande son Dawsonienne –la série de Kevin Williamson a clairement été importante pour la créatrice, on sait se reconnaitre entre fans- a bien aidé. Il m’a transporté dans le petit village où j’ai grandi, ses rues que je connais par cœur, son ruisseau presque asséché, ses bars qui n’ont jamais existé… et puis ma chambre d’ado, ses posters, ses photos, ses secrets… ce sentiment de confort et de chaleur quand j’y reviens, de douceur aussi. Je me souviens que je rêvais alors d’habiter Paris, de vivre « la grande vie ». Aujourd’hui, ce souhait s’est réalisé, en partie. Je vis à Paris, je ne sais pas si je vis « la grande vie » mais je vis, même si c’est douloureux parfois, même si j’ai peur (car j'ai tout le temps peur... tiens, comme Hannah aussi). Paris, ce n’est pas New York mais lorsqu’Hannah se demande pourquoi la ville qu'elle a toujours convoitée et fantasmée semble ne pas vraiment vouloir d’elle, tant il est dur d’y rester, dur d’y survivre même, je ne peux que m’identifier et m’incliner devant Miss Dunham. Et à de maintes reprises, j’ai ressenti cette proximité. J’ai à la fois tout et rien en commun avec Hannah, Jessa, Adam et les autres. Je ne suis pas l’un, ou l’autre. Je suis un peu de tous à la fois. C’est ce qui fait la force de Girls, indéniablement. C’est une série qui se ressent et qui se vit, au-delà de l'écran.

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  Je n’ai pas nécessairement envie de rentrer dans le détail de chaque intrigue ni de décrire chacun des personnages.  Mais ce que je peux dire, c’est que chaque nouvel épisode est meilleur que le précédent, à part peut-être le 9ème, que j’ai trouvé un peu faible, et le final, qui ne m’a pas totalement séduit malgré d’excellents passages, et qu'une véritable addiction se crée au fil des épisodes; que la bande-son est merveilleuse et décomplexée, entre vieilleries qu’il fait bon de réentendre, nouveautés bobos branchouilles et classiques populaires récents (grâce à Girls, on entend du Britney Spears et du Beyoncé sur HBO !); qu’Adam est le garçon le plus fascinant de la télévision actuellement, tant il réussit à devenir attachant tout en se comportant comme un putain de asshole 80% du temps; que « la dynamique de l’échec », tout particulièrement chez Hannah, pourrait être déprimante si elle n’était pas traitée avec autant d’esprit et d’humour; que jamais le sexe n’aura été montré de manière aussi crue et organique dans une série à l’exception de Tell me you love me, déjà sur HBO; que Lena Dunham a les couilles de se montrer plus qu'à son désavantage; que Soshanna est l’excentrique la plus amusante du moment; que Jessa est une énigme qu’il nous tarde de percer; que ça fait plaisir de croiser des acteurs confirmés tels que Peter Scolari, Chris O’Dowd, James Legros, ou encore Kathryn Hahn dans une série encore toute jeune; qu’Andrew Rannells, dans le rôle de l’ex petit-ami gay d’Hannah, est absolument génial (et ça augmente mon excitation à l'idée de découvrir la comédie The New Normal à la rentrée, dont il fait partie); que cette saison 2, on l’attend déjà comme le messie et que savoir qu’elle est déjà presque tournée entièrement mais qu’elle ne sera diffusée que dans plusieurs mois est juste super rageant, sans compter que dix épisodes seulement c'est vraiment trop peu. 

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 // Bilan // Après cette première saison on ne peut plus enthousiasmante et marquante de Girls, Lena Dunham peut désormais l’affirmer haut et fort : elle est LA voix de notre génération. Merci à elle d’exister. Merci à HBO et à Judd Apatow de l’avoir repérée et de lui avoir fait confiance. On avait dramatiquement besoin d'une comédie comme elle par les temps qui courent. Et ces Girls-là sont là pour longtemps !

26 juin 2012

The Big C [Saison 3]

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Saison 3 // 479 000 tlsp.

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   Malgré toute la tendresse que j’ai pour The Big C, et Dieu sait que je l’aime cette série et ce depuis le premier jour, je suis forcé de reconnaître, la mort dans l’âme, que cette saison 3 n’était pas à la hauteur. Pas à la hauteur de mes espérances, pas à la hauteur de l’excellence de la première saison, pas à la hauteur de la deuxième non plus, même si elle-même était un peu moins bonne dans l’ensemble, pas à la hauteur de Cathy Jamison, pas à la hauteur de Laura Linney. Dans le fond, ce qui lui a manqué le plus, c’est de l’émotion. Le parcours de l’héroïne, par essence, est touchant, mais au cours de ces 10 nouveaux épisodes, je ne me souviens pas d’une scène vraiment bouleversante, d’une prestation de l’actrice qui m’a transporté… Il y a eu plein de bons moments, bien sûr, mais rien d’aussi fort. Beaucoup de comédie et peu de drama. Le dosage habituel, à 50/50, était bien plus intéressant. Je ne regarde pas The Big C pour rire comme une baleine. D’autres sont faites pour ça et s’en sortent très bien…

   Pour commencer, je trouve que ce n’était pas une bonne idée cette histoire de rémission. Cathy a passé la saison à ne pas se soucier de son cancer. On en finissait par l’oublier nous-même. Pour autant, on savait très bien qu’il allait revenir plus fort que jamais au final et c’est ce qui semble effectivement arriver. Je n’imagine pas la série se terminer autrement que sur sa mort de toute manière. C’est presque une promesse implicite qui nous a été faite dès le départ. Cancer incurable, ça veut bien dire ce que ça veut dire. L’intérêt de la série, c’est de raconter le parcours d’une femme qui apprend à vivre avant de mourir, avec tout ce que cela peut comporter d’erreurs, de souffrance et de joie. Qu’est-ce que Cathy a vraiment vécu cette saison ? Qu’a-t-elle seulement pu accomplir ? Elle a subi les paroles très dures de son fils, qui reste une sacrée tête à claque et qui a même réussi à foutre en l’air l’une des plus belles scènes de la première saison (lorsqu’il décide de revendre la voiture que sa mère lui avait offert); elle a dû épauler son mari dans sa quête de reconnaissance, qui nous a offert plein de bons moments d’ailleurs, mais Paul n’est pas le héros de The Big C, il a un peu trop occupé le terrain à mon goût avec « sa » Joy; elle a beaucoup traîné dans son bar fétiche, à boire et à s’inventer une vie; elle s’est fait un tatouage à la symbolique forte mais où en est-elle finalement dans son deuil, à quelle étape ? Le déni, c’est censé être fini. La colère aussi. Le marchandage ? Je n’en ai pas vu ici ? La tristesse ? Elle est inhérente mais on ne peut pas dire qu’elle soit si forte que ça chez elle. L’acceptation ? On en est loin ! J’ai un peu l’impression que la série est partie dans tous les sens, que les auteurs n’ont pas suivi le chemin qu’ils avaient tracé au départ. C’est dommage, ça manque de cohérence. Il est arrivé autre chose à Cathy cette année et c’était sans doute la pire idée qui soit : elle a désiré avoir un autre enfant, une lubie qui aurait pu être explorée le temps d’un épisode ou deux sans que ça me choque, mais l’embarquer dans une histoire si bancale en compagnie de ce couple terrible, c’était franchement sans intérêt. La conclusion était « drôle » mais complètement over the top. J’aime bien la fantaisie dont la série fait preuve parfois mais là c’était trop ! Pauvre Mamie Gummer, elle n’a pas été gâtée en plus !

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   La jeune actrice est l’une des innombrables guests que cette saison 3 a vu défiler. J’imagine que quand une série est acclamée par la critique comme c’est le cas de The Big C, certaines stars font des appels du pied pour y participer et si c’est ce qui s’est passé avec Susan Sarandon, je vois mal comment les producteurs auraient pu refuser. De toute façon, chaque invité pris à part était bon, c’est plutôt l’accumulation qui est devenue gênante et cette impression que ce sont les rôles qui ont été créés pour pouvoir accueillir Allison Janey, Tammy Blanchard, Victor Garber… et non l’inverse ! Ce n’est pas censé fonctionner dans ce sens-là. Et je ne pense pas que ce soit ce qui s’est passé avec Idris Elba en saison 1 ou Hugh Dancy en saison 2. Bref, Victor Garber m’a fait beaucoup rire, de même que l’ensemble de l’intrigue de Sean sur sa petite entreprise puis sur son ménage à trois. C’était un florilège de dialogues intelligents et piquants. Les délires d’Andrea dans la peau de son alter ego Ababou ont offert quelques respirations amusantes; j’ai moins aimé les questionnements spirituels d’Adam, traités trop à la légère, sans véritable profondeur; Joy a apporté de bonnes choses et d’autres un peu moins bonnes, mais c’était un plaisir de (re)découvrir Susan Sarandon dans ce contexte; Paul m’a agacé autant qu’il m’a touché, comme d’habitude j’ai envie de dire; et puis il y a eu ce Season Finale, assez réussi sauf sur la fin. Ceux des deux premières saisons avaient mis la barre très haut et là, j’ai eu l’impression que les auteurs s’étaient avoués vaincus d’avance. Ils savaient qu’ils ne pourraient pas faire mieux alors ils ont proposé quelque chose de plus classique, avec des enjeux amenés maladroitement. La fuite de Cathy n’a pas vraiment de sens, c’est juste une nouvelle expression de sa folie et de son déni, et la future possible tromperie de Paul rend le personnage franchement pathétique. 

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// Bilan // Avec un nombre d’épisodes moindre et des ambitions scénaristiques revues à la baisse, la troisième saison de The Big C gâche un peu ce qui avait été magnifiquement construit lors des deux premières saisons, tant dans les relations entre les personnages que dans le parcours « initiatique » de Cathy vers la vie. Les invités sont venus combler le vide, souvent avec brio, mais ils n’ont pas réussi à effacer l’amertume. Si la série devait s’arrêter là, ce serait une catastrophe, un gâchis énorme. J’ai pu me remettre de l’annulation de United States Of Tara car la conclusion était satisfaisante mais là, je ne pourrais pas. Showtime, please, déconne pas !

24 juin 2012

Baby Daddy [Pilot]

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Pilot // 1 650 000 tlsp.

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What About ?

Ben, une vingtaine d'années, découvre à sa grande surprise qu'il est papa lorsque son ex petite-amie dépose leur progéniture devant sa porte. Le jeune homme décide alors d'élever l'enfant avec l'aide de sa mère, de son frère, de son meilleur ami et d'une amie très proche, amoureuse de lui en secret...

Who's Who ?

Sitcom créée par Dan Berensten (Sabrina l'apprentie sorcière, The Nine Lives Of Chloe King). Avec Jean-Luc Bilodeau (Kyle XY), Derek Theler (90210), Chelsea Kane (Les Frères Scott, Jonas), Melissa Peterman (Reba), Tahj Mowry (Kim Possible)...

So What ?

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   Autant ABC Family est capable de nous sortir de temps en temps quelques perles en matière de dramédies, citons au hasard -ou pas- Bunheads (et ma critique que vous pouvez lire ICI), autant du coté des comédies, il y a encore du progrès à faire. Melissa & Joey ? Un remake non assumé de Madame est servie tout juste regardable. State Of Georgia ? Euh... Je m'étonne moi-même de me souvenir encore du titre. Baby Daddy ? Dans la même lignée ! Ce n'est pas que ce n'est pas mignon, parce que ça l'est quand on est sensible aux bébés, aux jeunes hommes et aux jeunes hommes qui tiennent des bébés dans leurs (gros) bras, c'est juste que c'est inoffensif, sans la moindre originalité et exaspérant de rires enregistrés. Puisque la comparaison est inévitable vu la proximité des deux points de départ, autant en parler dès maintenant : c'est un sous sous sous Raising Hope. Prenez toutes les qualités de la comédie de la FOX et inversez-les : vous obtiendrez Baby Daddy !

   Et puis soyons francs, y'a-t-il un seul acteur dans la troupe qui a la comédie dans le sang ? Jean-Luc Bilodeau, que je ne connaissais pas, est plus convaincant dans les moments de tendresse avec sa petite fille que lorsqu'il tente d'être drôle. Derek Theler est beaucoup trop grand par rapport aux autres, ce qui m'a obnubilé pendant tout le visionnage (on s'occupe comme on peut). A part ça, il joue bien le benêt mais le personnage en question, d'un classique, n'a su que me faire décrocher un sourire ou deux. Je n'ai rien à dire sur le petit sidekick. Il est pile dans son rôle, exactement là où on l'attend. On se retrouve donc face à un trio de héros tout ce qu'il y a de plus banal dans la comédie américaine. Coté femmes, la petite blonde, dont le seul fait d'arme est d'avoir été grosse dans sa jeunesse, s'inscrit dans le groupe comme Penny dans The Big Bang Theory. Elle est l'objet de convoitise des deux frères et on se demande franchement pourquoi car elle n'a rien d'exceptionnel à offrir visiblement : pas de personnalité forte, pas d'humour particulier, elle n'est même pas super jolie... Elle n'existe pas en fait. La mère est un peu tout l'inverse : quand elle est là, on l'entend et on la voit. Elle a une sacrée personnalité, la langue bien pendue, beaucoup d'humour, une pointe d'hystérie... Elle tire la série vers le haut même si le risque qu'elle devienne gonflante est à son maximum. Au-delà des personnages eux-mêmes, les situations dans lesquelles ils se trouvent sont tout à fait habituelles dès lors qu'un bébé entre en jeu dans une fiction. On n'échappe pas, par exemple, aux blagues sur les petits vomis sur l'épaule et les gros cacas dans la couche. Bon et puis l'attitude de la mère de l'enfant, qu'on ne voit malheureusement jamais pour faciliter la mise en place, frôle la folie : elle abandonne son bébé au pas de la porte de son père pour finalement lui signaler qu'elle veut le faire adopter. C'est totalement absurde. Pourquoi lui "donner" pour lui retirer aussitôt ? Mais ne rentrons pas trop dans les détails, ça n'a pas grande importance. 

   On a vu pire comédie la saison passée que Baby Daddy. Doit-on s'habituer pour autant à la médiocrité et, du coup, réagir positivement à tout ce qui est à peine moyen mais forcément mieux ? Des dernières tentatives en matière de comédies d'ABC Family, c'est en tout cas la moins mauvaise. Et c'est tout ce que je veux bien lui accorder. 

How ?

 

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23 juin 2012

The Killing (US) [Saison 2]

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Saison 2 // 1 570 000 tlsp.

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   Jusqu'au bout, la version américaine de The Killing aura été incomprise et maltraitée par la presse américaine, ainsi que par les sériephiles ultra-connectés que nous sommes devenus. Je suis à peu près sûr que sans Twitter et l'animosité que cet outil formidable peut parfois propager à une vitesse hallucinante et dans le monde entier, la polémique n'aurait pas duré et la saison 2 n'aurait pas été condamnée avant même d'avoir commencé. Je pense aussi que les journalistes ont un gros problème avec Veena Sud, la créatrice et productrice de la série. Elle s'en est pris vraiment plein la tronche depuis un an et cet acharnement me semble plus qu'exagéré. Alors peut-être que c'est une femme détestable et qu'elle ne mérite que ça, hein. Mais son travail, lui, ne vaut pas une telle déferlante de haine à mon humble avis. On est quand même arrivé à un point où dans les interviews de plein de producteurs, les journalistes leur posent une question comprenant l'expression "The Killing effect" au sujet de leurs fins de saisons. C'est proprement hallucinant ! Le grand crime de la série aura donc été d'achever sa première saison sur un cliffhanger alors qu'on nous avait soi-disant promis une résolution à son terme, ce qui est totalement faux ! Un pur fantasme qui est devenu une réalité à force d'être répété partout. Et quand bien même, je ne vois pas depuis quand une saison doit absolument se terminer sur une résolution. La machine médiatique peut être redoutable quand elle est en marche... Mais en prenant un peu de hauteur sur cette incroyable injustice -qui a dû être violente pour toute l'équipe, des scénaristes aux acteurs, lesquels sont en plus excellents- que vaut vraiment cette saison 2 ?

   Pour vous prouver ma bonne foi, je vais vous avouer franchement que j'ai eu très peur en cours de saison de basculer du coté des haineux. Le doute n'a duré que trois épisodes, tout au plus, mais je me suis vraiment demandé si on ne nous prenait pas pour des buses à un moment donné. Il y a eu un ventre mou où l'enquête n'avançait plus du tout, où plus aucune piste sérieuse n'était envisagée et où on se disait que huit épisodes auraient été bien suffisants pour boucler l'affaire une bonne fois pour toutes. Mais, comme je l'avais dit dans mon bilan de la saison 1, tout l'intérêt de la série repose sur deux choses essentielles : ses personnages, tous intéressants et intrigants à leur façon, et son sens du réalisme. C'est ce qui l'a sauvée même quand elle était au creux de la vague. Clairement, cette enquête aurait pu être résolue par les Experts en 42 minutes. Ils auraient trouvé un poil de cul de Rosie Larsen dans les dents de son voisin et on aurait tous pu aller nous coucher sereins, satisfaits par le travail efficacement accompli   par ces super-héros des temps modernes. The Killing ne mange pas de ce poil là : Linden et Holder ne sont pas des génies, loin de là, ils font régulièrement des erreurs, ils font parfois fausse route malgré leurs intimes convictions, ils sont têtus et bornés -surtout Linden- mais ils la vivent leur investigation, nuit et jour. Obsessionnellement. Au point même où Sarah en devient presque folle. C'est d'ailleurs "amusant" de faire le parallèle entre son parcours et celui de Carrie (Claire Danes) dans Homeland, même si l'une sombre totalement alors que l'autre peut compter sur son co-équipier pour la faire garder les pieds sur Terre. Ce qui m'a le plus lassé et irrité, en fin de compte, c'est le surlignage au feutre jaune fluo de l'aspect "mauvaise mère" de Linden, toujours obligée de trimballer son fils d'un motel à un autre, incapable de lui promettre la sécurité et le confort dont il a besoin. C'était déjà bien assez présent en saison 1 pour ne pas insister à nouveau dessus en saison 2. En plus, l'occasion d'approfondir un peu plus la vie personnelle de Holder a été manquée, de ce fait. Le season finale nous promettait pourtant davantage de ce coté-là. Mais ce qu'on a gagné dans cette deuxième salve, c'est une réelle complicité et dynamique de duo. Je tiens en tout cas une dernière fois à redire toute mon admiration pour Mireille Enos -et ses pulls désormais célèbres- et pour Joel Kinnaman -que le cinéma cherche déjà à nous voler- parce que leurs performances, au diapason, ont été remarquables de bout en bout. 

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   A nouveau, le deuil des Larsen a été traité de manière très sobre mais différemment : Mitch a fui ses responsabilités, abandonnant mari et enfants pendant de longs jours. On aurait pu la détester pour ça mais comment lui en vouloir ? C'était sa manière à elle de dompter son chagrin, loin du regard des siens. Elle est revenue un peu plus forte. J'aurais aimé que ses errances nous soient montrées davantage, cela dit. Sa rencontre avec un sosie de sa fille n'était pas des plus subtiles, mais la prestation de Michelle Forbes a su balayer toutes les faiblesses. Stan, quant à lui, nous a entraîné dans des règlements de compte familiaux pas toujours passionnants et trop obscurs, mais lorsqu'il était avec ses enfants ou avec Terry, il se dégageait une intensité dramatique incomparable. L'une des toutes dernières scènes, lorsque les Larsen découvrent tous ensemble la vidéo réalisée par Rosie sur sa vie, ses rêves et ses espoirs, son amour pour eux, est l'une des plus émouvantes que j'ai vu cette année toutes séries confondues. Devant un moment de télévision comme celui-là, je ne regrette pas une seule seconde d'avoir passé 26 heures de ma vie à moi devant The Killing. D'autant que la résolution du meurtre m'a amplement satisfait. Je n'avais pas vraiment fait de pronostics en amont mais je n'aurais certainement pas parié sur ce coupable-là. Sur le moment et encore aujourd'hui en y réfléchissant, je ne vois rien qui pourrait être incohérent dans toute cette histoire. Les auteurs se sont très bien débrouillés. L'aveu de Terry était déchirant. La mise en image du flashback retraçant cet instant fatidique où tout a basculé -surtout le corps de Rosie dans le coffre de la voiture- était brillamment réalisée, de même que l'introduction du final nous montrant les dernières minutes de Rosie dans la demeure familiale. On ne l'avait finalement jamais vue aussi... vivante. Et elle rayonnait. Katie Findlay, son interprète, a de l'avenir.

    C'est lors de l'exploration du casino et de l'introduction de la réserve indienne à l'épisode 7 que la saison et surtout l'enquête ont vraiment commencé à décoller. L'aspect addictif de The Killing est alors revenu à 100% pour ne plus nous quitter jusqu'à la fin. Donc au moins la moitié de la saison aura été archi prenante ! Pas si mal pour une série qui n'était plus censée que nous décevoir ! Certes, les indiens ont été présentés comme de véritables ordures, ce qui m'a légèrement gêné dans le fond, mais c'était une excellente idée que de s'intéresser à cette communauté, si rare en fiction. J'ai tout de suite pensé à Big Love et Juniper Creek, et j'ai eu un gros pincement au coeur. Me manque... La grosse faiblesse de la saison 1 était sans nul doute l'association, parfois peu naturelle, de la sphère politique à l'affaire. Cette fois, elle a su trouver sa place de manière admirable. Les déboires de Darren Richmond à l'hôpital étaient un peu ennuyeux mais, lorsqu'il a repris sa campagne, d'abord sans grande conviction puis finalement avec vigueur, c'était brillant. Gwen et Jamie ont su trouver la place qu'ils méritaient depuis le début dans le récit, même si je ne suis pas totalement fan de la transformation de Jamie en psychopathe, un peu trop soapienne sur les bords, mais pas si soudaine puisque les épisodes précédents avaient su installer un climat de méfiance à son égard. On sentait que quelque chose clochait mais moi, ce que je pensais, c'est qu'il était carrément tombé amoureux de Richmond. Ce qui est de toute façon sous-jacent. Ses actes ne pouvaient être que motivés par l'admiration et l'amour, ou en tout cas une certaine forme d'amour, dévastatrice et dangereuse. Je n'ai pas détaillé le cas Gwen mais je me suis découvert une affection pour ce personnage qui m'avait laissé indifférent à la base. Tous les protagonistes ont donc gagné en profondeur. La série n'en est ressortie que plus riche et forte.

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// Bilan // Que ce soit pour sa première ou sa deuxième saison, The Killing US mérite toutes les louanges du monde. Elle possèdait un casting parfait, qui a su rendre attachants des personnages qui n'auraient pas dû l'être. Elle a eu l'audace et la capacité de bousculer le genre de la série policière avec un concept simple mais efficace, entraînant une certaine forme d'addiction. Merci aux Danois bien sûr, on ne les oublie pas. Ils sont pour beaucoup dans la réussite de la série, mais les Américains peuvent aussi se vanter d'avoir su l'adapter avec respect. Pourquoi je parle au passé ? Parce que la polémique a tué The Killing et qu'une saison 3 est très peu probable. Cette perspective est loin de m'horrifier cela dit : je trouve la fin de la saison 2 parfaite. Je ne suis pas sûr q'u'il y ait quoi que ce soit à ajouter, même si Linden et Holder, pour sûr, vont me manquer. Quoiqu'il arrive, je garderai en mémoire une douce mélancolie, pleine de gouttes de pluie, à l'égard de la série dans les années à venir. Car plus qu'une enquête, des personnages  ou des rebondissements, The Killing c'était une atmosphère unique. 

22 juin 2012

Nurse Jackie [Saison 4]

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Saison 4 // 550 000 tlsp. en moyenne

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   Cette année, Jackie Peyton n'a pas seulement laissé pousser ses cheveux -ce qui va bien mieux à Edie Falco entre nous soit dit- elle a aussi... évolué, changé... Oui, enfin ! Après une première bonne saison, une saison 2 décevante et une saison 3 catastrophique (j'en témoigne vigoureusement ICI), la dramédie de Showtime qui a tué United States Of Tara -je ne lui pardonnerai jamais- a enfin accepté de raconter autre chose sur son héroïne que ses habituelles jérémiades stériles et ses coups fourrés. Résultat : on s'ennuie beaucoup moins et on apprend à redécouvrir cette femme, toujours détestable par certains aspects mais nettement plus attachante au bout du compte. Tout est partie d'une prise de conscience, liée au choc de sa rupture avec Kevin qui a inévitablement conduit à des changements radicaux dans sa vie de mère, d'infirmière, de femme et d'addict. Le passage en rehab, bien que trop court à mon goût -ils auraient au moins pu y consacrer trois bons épisodes, depuis le temps que l'on attend ça- l'a libérée en partie de ses démons. Elle ne se drogue plus. Et, étonnamment, alors que la tentation a dû être aussi grande pour les scénaristes que pour le personnage, elle ne rechute pas une seule fois. Le cliffhanger de fin de saison pourrait tout à fait remettre cela en cause mais on n'en est pas là... La Jackie sobre est touchante car on saisit avec plus de clarté pourquoi elle est tombée dans cet enfer en premier lieu et pourquoi elle a si longtemps refusé de s'en sortir, au-delà du phénomène incontrôlable de l'addiction : parce que quand elle plane, elle ne ressent plus toutes ces émotions qui l'envahissent. Elle ne pleure plus. Et Jackie est une hypersensible qui n'a pas du tout confiance en elle et qui ne croit pas pouvoir se contrôler par elle-même. Elle (se) prouve pourtant tout au long de la saison 4, et malgré les tempêtes -le divorce, la pression à l'hôpital- qu'elle en est capable. La constante, quel que soit son état, c'est qu'elle est une bonne infirmière, excellente même. Un exemple pour tous ses collègues. Cela dit, ce n'est encore pas cette saison que les cas médicaux auront été marquants ou même intéressants. De mémoire, il n'y en a eu qu'un qui m'a plu, celui de la femme que tout le monde croit enceinte alors qu'elle ne l'est pas du tout, incarnée par Rosie Perez. Elle a apporté des dialogues intelligents et beaucoup d'humour le peu de temps qu'elle a passé dans les locaux du All Saints Hospital. 

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    Le lien qui s'est créé entre Jackie et l'ado Charlie, rencontré en cure, lui aussi touché par le même mal, a été assez bien exploité et c'était une excellente idée que d'en faire le fils du Dr Cruz, le nouveau boss de Jackie, donc son nouvel ennemi. Il n'aurait pas été inintéressant de nous expliquer plus en profondeur le comportement totalement désinvolte de celui-ci à l'égard de son fils, mais c'est peut-être quelque chose qui viendra suite à sa mort tragique. Cela dit, après tout ce qu'il a fait subir au personnel de l'hôpital et les humiliations qu'ils lui ont réservé en retour, je ne suis pas certain que ce serait très logique de le faire rester à son poste. Gloria était bien meilleure ! C'était d'ailleurs marrant de la voir redevenir une "simple" nurse mais elle m'a quand même moins fait rire que d'habitude et ça vaut, de toute façon, pour tous les personnages secondaires. J'ai l'impression que les auteurs n'arrivent pas à soigner et Jackie et sa troupe en même temps. C'est soit l'un soit l'autre. Cette année, c'était clairement elle. Zoey reste l'atout comique le plus efficace et on ne se lasse pas une seule seconde de ses excentricités. Sa colocation avec Jackie et ses filles était une brillante idée, parfaitement exploitée ! Sa relation amoureuse avec l'ambulancier a en revanche été traitée par-dessus la jambe. Je crois que personne n'a vraiment compris les raisons de leur séparation. Ce qui a super bien marché aussi, c'est le trio Jackie/O'Hara/Zoey. Par contre, j'ai été très déçu pour tous les autres : je ne parle pas de Thor ou de Sam, qui n'ont jamais servi à rien mais qui ont peut-être été encore plus inutiles lors de cette nouvelle salve, mais plutôt de O'Hara, à qui la grossesse n'a vraiment pas réussi comiquement parlant, du Dr Cooper, encore drôle de temps à autres mais beaucoup moins souvent, d'Eddie, plus  absent qu'autre chose, de même que Kevin, dont on a beaucoup entendu parler mais que l'on a peu vu, ce qui n'était pas si dérangeant que ça en soit, certes. Même la petite Grace n'a pas bénéficié de beaucoup de temps d'antenne mais, dans le dernier épisode, elle m'a ému. Ce sentiment de liberté retrouvé, partagé par la mère et la fille, était ennivrant. Le plus beau moment de la saison sans doute. Le plan sur le toit de l'hôpital à la toute fin, avec ce dessin géant de Jackie imaginé par "Jesus", avait une belle et forte symbolique. C'était d'ailleurs beaucoup plus convaincant que le parallèle hyper convenu naissance/mort, bien que l'émotion était présente là aussi.  

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// Bilan // J'avais bien failli ne pas me pencher sur la saison 4 de Nurse Jackie, encore dégoûté par la médiocrité de la précédente, mais j'ai finalement craqué et je ne le regrette pas : sans être exceptionnelle, loin s'en faut, elle a au moins permis de faire évoluer son héroïne et l'amener là où nous ne l'avions encore jamais vue. Une belle opportunité pour Edie Falco de changer un peu de registre et elle l'a pleinement saisie ! Malheureusement, tout cela s'est fait au détriment des autres personnages, condamnés à ne jamais vraiment sortir de l'ombre et à n'être que des accessoires comiques, souvent cassés. Avec le départ des deux créatrices et showrunners de la série, remplacées par un ancien de Dexter, la série va subir de nouveaux changements en saison 5. Fallait-il vraiment la renouveler ? J'ai comme un doute...

20 juin 2012

True Blood [5x 01 & 5x 02]

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Turn! Turn! Turn! (Season Premiere) // Authority Always Wins

5 200 000 tlsp. // 4 400 000 tlsp.

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   J'ai mis trois ans avant de comprendre et d'accepter True Blood. Je suis allé à peu près à contre-courant de tout le monde en préférant la saison 4 aux trois précédentes. Et ce n'était aucunement par esprit de contradiction, je vous assure. Du coup, aujourd'hui, alors que la série devient moins hype, que pas mal de fans commencent doucement mais sûrement à lui tourner le dos, que les audiences américaines se tassent, moi, je suis à fond. J'avais vraiment hâte de retrouver la série. Je ne peux nier que le Season Premiere a calmé mes ardeurs cela dit. Le récap' de la saison 4 en 2 minutes chrono m'a filé le tournis pour commencer. Ils devraient nous éviter ça, vraiment. Car c'est là que l'on se rend compte à quel point True Blood, c'est du grand n'importe quoi permanent ! Les gros défauts sautent aux yeux à ce moment-là, comme par exemple l'inutilité et le ridicule de certaines intrigues et/ou de certains personnages et ça ne met vraiment pas dans les meilleures conditions pour entamer une nouvelle salve. Indigeste. Mais je reconnais aussi que j'avais oublié la moitié des choses qui s'étaient passées, il faut donc croire que ce n'était pas totalement idiot.

   D'ailleurs, j'ai eu le sentiment que le début véritable de l'épisode était pile dans le même esprit : tout allait trop vite et il ne s'en dégageait aucune sorte d'émotion. Je pense surtout à l'après explosion de la tête de Tara. Je m'attendais à quelque chose disons... de plus sobre ! Je sais, demander à True Blood d'être sobre c'est comme demander à un clochard d'arrêter de boire : c'est tout à fait vain. On avait laissé Sookie et Lafayette effondrés la saison dernière. Là, ils étaient plutôt vaillants. Heureusement, Pam est ensuite arrivée et elle a sacrément détendu l'atmosphère, et en pyjama s'il vous plaît ! A ce propos, je suis très heureux que les auteurs se penchent plus profondément sur son cas mais les deux premiers flashbacks ne m'ont pas convaincu. Ce serait dommage de s'arrêter là -et totalement illogique- mais il ne faudrait pas non plus en abuser. Ca casse le rythme pour pas grand chose. Pour en revenir à Tara et sa transformation en vampire, je ne suis pas surpris le moins du monde. Les scénaristes s'en servent de punching ball depuis le départ, l'occasion était trop belle pour lui filer des coups supplémentaires. J'espère que l'approche de sa nouvelle condition sera un tant soit peu originale. On a déjà eu droit à une histoire similaire avec Jessica –très réussie en plus- et c'est un classique du genre, un passage obligé, qui devient franchement lassant à mesure que les séries de ce type se multiplient. Pour le moment, en tout cas, la Tara morte et assoiffée de sang n'est pas très différente de celle que l'on a toujours connue : toujours en colère contre le monde entier, mais avec des raisons encore plus légitimes de l'être...

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   Bien entendu, ces deux premiers épisodes, qui servent surtout à poser les bases de la saison, nous balancent quinze intrigues à la fois, quasiment une par personnage principal, ce qui fait qu'aucune n'avance véritablement, aucune n'est aussi approfondie qu'elle le devrait. C'est le reproche que l'on peut constamment faire à True Blood depuis le début et ça n'a fait que s'accentuer avec les années, à mesure que de nouveaux héros ont été introduits. Puis comme personne ne meurt, en plus... La virée de Bill et Eric à la Nouvelle Orléans occupe quand même pas mal de temps d'antenne, dont un gros morceau à la fin de l'épisode 2. C'est indéniablement ce qui provoque le plus de curiosité en ce début de saison. Les auteurs introduisent ainsi les membres de l'Autorité maintenant que Nan n'est plus de ce monde, incarnés, entre autres, par Peter Mensah et Christopher Melon. Ce dernier fait une entrée tonitruante et prometteuse, bien que son monologue soit interminable. Je suis ravi aussi de découvrir la Barb de Cougar Town sous un autre jour. Elle me fait déjà beaucoup rire, rien qu'avec ses expressions en arrière-plan. Le duo Bill/Eric fonctionne à merveille pour le moment. On se surprend à limite les préférer de mèche que l'un contre l'autre. En plus, Sookie n'est pas là pour nous gâcher le plaisir. On attend patiemment qu'Alcide mette le grappin sur elle car on se doute bien qu'elle ne va pas rester célibataire très longtemps et c'est actuellement le candidat le plus sérieux pour prendre la suite des vampires. L'arrivée de la "sœur" d'Eric se fait assez naturellement. Le fait qu'il y ait inceste passe comme une lettre à la Poste. D'une part parce que plus rien ne peut nous surprendre dans le show et d'autre part parce que HBO en a fait son fond de commerce depuis plusieurs années. Je crois bien que ça a commencé avec Six Feet Under, d'ailleurs. Hello, Alan Ball !

   Je vais vite passer en revue tout le reste : Terry nous gonfle déjà bien comme il faut avec ses traumatismes de guerre. Et, franchement, nous, tout ce qu'on veut, c'est que Scott Foley enlève le haut, et le bas, et tout le reste ! Vu qu'un triangle amoureux se profile avec Arlene en son centre, ça ne devrait pas tarder... On ne s'amuse pas tellement plus avec Sam et Luna, le pacte étant de toute façon d'une lourdeur extrême depuis son introduction. Plus de nouveaux protagonistes s'y mêlent, plus on s'ennuie ! C'est l'avantage de cette multiplication des intrigues : lorsque l'une d'elles nous emmerde, on sait que l'on va vite passer à la suivante. Voyons le bon coté des choses ! Bellefleur se fait assez discret, et son duo avec Jason fonctionne toujours à merveille au niveau des dialogues. Toutefois, ce n'est pas une grande saison qui s'annonce pour ce personnage a priori. L'histoire entre Jessica et Jason est nettement plus excitante. Le retour de Newlin m'avait laissé de marbre dans le final, mais c'est finalement assez amusant pour le moment. Est-ce que Jason va craquer ? C'est ce que l'on souhaite tous, mais je sens que l'on va jouer avec nos nerfs et cette affaire va mal finir, dans tous les sens du terme (pour Newlin et pour nous).

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// Bilan // Après un Season Premiere un peu faible en intensité et en enjeux, le deuxième épisode de la saison 5 de True Blood relève le niveau et se permet même, au passage, de ne pas avoir recours une seule fois au sexe pour ce faire ! Un exploit qui méritait d’être souligné : un bon épisode du hit de HBO sans cul, c’est possible. Mais on n’a pas forcément envie que ça devienne une habitude non plus, hein…

19 juin 2012

Revenge [1x 16 > 1x 22]

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Scandal // Doubt // Justice // Absolution // Legacy // Grief // Reckoning

7 320 000 tlsp. en moyenne

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   Au risque de donner l'impression de détruire un peu trop vite ce que j'ai aimé et encensé il y a encore quelques mois, laissez-moi vous dire que les sept derniers épisodes de Revenge m'ont déçu. Je n'ai plus ressenti la même exaltation au début de chaque nouvel épisode. Je n'ai plus eu non plus une envie furieuse de dévorer la pièce suivante. J'ai ressenti à peu près la même chose que lorsqu'une deuxième saison n'est pas à la hauteur de la première, mais au cours d'une seule et même saison cette fois ! Souvent, si une première saison est meilleure que les suivantes, c'est parce qu'elle a eu le temps de mûrir dans l'esprit de son créateur avant même qu'elle ne commence. Parce que c'est l'aboutissement d'une réflexion de plusieurs mois voire de plusieurs années. La saison 2, elle, se fait davantage dans l'urgence, tout particulièrement sur les grands networks. Il est impossible de prendre le recul nécessaire puisqu'il faut foncer et vite écrire la suite. J'ai le sentiment, ici, que Mike Kelley, la tête pensante de Revenge, avait imaginé son bébé jusqu'à la mi-saison, se disant sans doute qu'il avait de toute façon peu de chance d'aller au-delà -comme nous tous- et se contentant d'envisager quelques pistes en cas de commande d'une saison complète. Ensuite, il a tout simplement fallu improviser et s'adapter face aux réactions du public. Ce qui fait partie de son métier de scénariste, soit dit en passant. Mais c'est quelque chose que son équipe et lui ont eu du mal à gérer, malheureusement...

   Certains épisodes -ceux consacrés au procès tout particulièrement- et certaines intrigues même, censées permettre d'approfondir les personnages, ont surtout donné l'impression de faire du remplissage, et je pense notamment aux flashbacks de Victoria lorsqu'elle fricotait avec son peintre. C'était un peu ennuyeux et pas très flatteur pour James Purefoy, qui méritait mieux. L'épisode 20, se déroulant à 100% dans le passé, n'a d'ailleurs pas été à la hauteur de mes attentes, même si c'était l'un des meilleurs du lot avec du recul et qu'il permettait de relancer les enjeux à l'approche du Season Finale. Mais c'est la galerie de personnages secondaires qui a vraiment tiré cette fin de saison vers le bas, surtout en l'absence de Tyler et d'Amanda, deux ajouts qui avaient permis à Revenge de transformer l'essai. Ce n'est certainement pas sur Ashley qu'il fallait compter, la pauvresse étant une espèce d'allumeuse scénaristique : elle nous fait discrètement des avances, sous-entendant qu'elle est prête à passer à la vitesse supérieure à tout moment, mais elle finit toujours par remettre sa culotte. Au bout d'un moment, cela ne provoque plus que de l'indifférence. Mais je ne désespère pas de la voir montrer enfin son vrai visage en saison 2. Qu'elle l'enlève pour de bon, cette culotte ! Et qu'elle la jette dans la foule en délire ! "Les Pauvres", frère Declan et frère Jack, ne sont pas non plus du genre à assurer le spectacle au fin fond de leur bar miteux. Au début, on appréciait ces intermèdes dans le "monde normal" mais on s'en est vite lassé. Dans un soap, les gentils n'ont d'intérêt que lorsqu'ils deviennent méchants. Et quelque chose me dit que jamais les Porter ne pactiseront avec le Diable. Madeleine Stowe aura beau raconter à qui veut l'entendre qu'ils sont la caution sociale de la série et que, grâce à eux, Revenge offre un discours sous-jacent sur les inégalités de notre société, nous, tout ce qu'on veut, c'est nous amuser et nous évader, justement, de ce monde si cruel qu'est le nôtre. On veut que "les riches" souffrent, pour une fois. Qu'ils saignent...

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   Face à des personnages féminins forts, qui tiennent la série à bout de bras, les auteurs ont essayé de donner un peu plus de poids aux hommes, en particulier aux Grayson père et fils. Sans grand succès. Sur la toute fin, Conrad commençait à se muer en un adversaire crédible face à Victoria, et cela devenait urgent. Mais Daniel, lui, a eu beaucoup plus de mal à convaincre. Peut-être que la prestation de Joshua Bowman y est pour quelque chose. Il n'est quand même pas incroyablement charismatique. Mais, plus vraisemblablement, cela vient de sa tranformation un peu trop rapide de pion à joueur dans le grand échiquier des querelles familiales. A coté, Charlotte n'est bonne à rien. Son espèce de spin-off façon Gossip Girl complètement raté n'avait aucun intérêt. Cela me fait inéluctablement penser à feu Ringer et au personnage de Juliet Martin, assez sembable à Charlotte à la base mais qui est devenu petit à petit plus profond et gage d'excellents rebondissements. Le fait que la jeune femme soit la soeur biologique d'Emilie n'a absolument rien changé à l'affaire. Cette intrigue n'a pas (encore) été exploitée. Parmi les personnages réccurents, je suis assez fan de Mason Tradewell, incarné par Roger Bart. Il me fait penser à Elton John d'ailleurs, mais ça n'a rien à voir avec la choucroute. Fallait juste que je vous le signale ! J'ai bien aimé aussi le mystérieux "homme aux cheveux blancs", qui a permis de secouer un peu les deux derniers épisodes. La mise en scène autour de l'accident d'avion était, au passage, absolument parfaite ! Mais est-ce pour autant un bon cliffhanger ? Non. On sait très bien que Lydia va mourir -et on s'en fout complètement- et que Victoria va survivre, parce que c'est Victoria Grayson, quoi ! On ne la lui fait pas ! Elle a dû descendre de l'avion à la dernière minute, tout simplement, sentant le coup fourré. C'est excitant à l'écran, sur le moment, mais c'est finalement bien vide, quand on y repense.

   L'entrée de la mère d'Emily dans l'équation est bien plus intéressante même si, avec leurs gros sabots, les scénaristes ont gâché l'effet de surprise. Grosse pression maintenant pour trouver l'actrice qui aura une bonne alchimie avec Emily VanCamp, qui sera à la hauteur du talent de Madeleine Stowe et qui donnera envie à de nouveaux téléspectateurs de rejoindre l'aventure. Revenge change de case l'an prochain, et prend la place de Desperate Housewives. Il faut faire parler... J'aurais bien proposé Heather Locklear mais bon... je sais qu'il faut que je me rende à l'évidence : sa carrière est finie et elle n'intéresse plus personne. Sharon Stone ? Ok, ne rêvons pas (m'enfin après avoir fait Largo Winch II)... Mon fantasme absolu, ce serait Michelle Pfeiffer. Mais si elle accepte enfin d'apparaître un jour à la télé, j'aimerais autant que ce soit dans une série d'une plus grande envergure que Revenge. Marcia Cross ? Elle refuserait et il faut la laisser se reposer... Elizabeth Mitchell ? Tiens... Ce serait pas une super bonne idée, ça ? Et puisque j'en suis à extrapôler sur la saison 2 -car, à l'évidence, cette fin de saison 1 ne m'a guère passionné et ne m'inspire pas grand chose- j'aimerais vraiment qu'Emily devienne MAUVAISE. J'ai encore beaucoup de mal à digérer le sort qu'elle n'a PAS réservé à "l'homme aux cheveux blancs". Elle aurait pu le tuer, elle l'a laissé filer. Et le montage avec les images de son père et cette histoire de bonne conscience, ça m'a vraiment gonflé. Je ne demande pas qu'elle se transforme en Dexter non plus, je sais bien que la marge de manoeuvre sur ABC est limitée -encore plus à la suite de Once Upon A Time- mais sa vengeance va vite tourner en rond si elle ne met pas un peu la main à la pâte... 

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// Bilan // Avec Revenge, il semblerait que la vengeance soit un plat qui se mange... tiède !  Après un début de saison très convaincant et rafraîchissant, le soap moderne qui a créé la surprise a perdu de sa superbe, diluant ses meilleures idées dans un océan bien trop calme. Gare à la noyade lors de la deuxième vague...

18 juin 2012

Dallas [1x 01 & 1x 02]

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Changing Of The Guard (Pilot) // Hedging Your Bets

6 860 000 tlsp.

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What About ?

Au ranch de Southfork, 20 ans plus tard, les Ewing se déchirent toujours sur fond de trahisons, secrets et autres drames. John Ross et Christopher, les fils respectifs de J.R. et Bobby, reprennent les affaires familiales, poursuivant par la même occasion les querelles de leurs pères...

Who's Who ?

D'après la série originale Dallas créée par David Jacobs (Côte Ouest). Adaptée par Cynthia Cidre (Cane). Avec Jesse Metcalfe (Desperate Housewives, Chase), Josh Henderson (Desperate Housewives, Over There), Jordana Brewster (Fast & Furious, Chuck), Julie Gonzalo (Veronica Mars, Eli Stone), Larry Hagman (Dallas, Nip/Tuck), Patrick Duffy (L'homme de l'atlantide, Dallas, Notre belle famille, Amour, Gloire et Beauté), Linda Gray (Dallas, Models Inc., Melrose Place), Brenda Strong (Everwood, Desperate Housewives)...

So What ?

   20 ans que Dallas s'est éteinte. Pendant les 10 premières années suivant la fin de la série culte, la télévision américaine a essayé, saison après saison, d'en recréer la magie sans jamais y parvenir. Bien sûr, en matière de soap de prime-time Melrose Place est un must-see, ou l'exception qui confirme la régle. Mais pour  un unique Melrose Place (en excluant les teen soaps comme Beverly Hills), combien d'échecs lamentables ? Models Inc. en 1994, Central Park West en 1995, Malibu Shores et Savannah en 1996, Pacific Palisades (Brentwood) en 1997, Hyperion Bay en 1998, Titans en 2000... Puis les soaps ont commencé à envahir l'ensemble du petit écran mais d'une autre manière, à l'ère des séries hyper-feuilletonnantes (Lost), des dramas "de prestige" (Six Feet Under), des dramédies (Desperate Housewives, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money) ou de la télé-réalité, qui en ont tous repris certains ingrédients. Si bien qu'aujourd'hui, la mode étant un éternel recommencement, les diffuseurs semblent vouloir redonner ses lettres de noblesse au genre en revenant à son essence, débarrassé de tout artifice. Revenge, il y a quelques mois, a ouvert la voie, prouvant que le public n'y était pas réfractaire. Mais, chronologiquement, puisque cela fait bientôt deux ans que le projet a été mis sur pied, après maintes rumeurs de remakes en séries ou au cinéma, c'est Dallas, la reine incontestée du genre -même si les puristes diront que c'est Dynastie- qui crée l'événement ! Et, contrairement à un 90210 ou un Melrose Place 2.0, qui n'ont pas su proposer des histoires convaincantes en utilisant certains personnages de l'oeuvre originale uniquement comme des accessoires, Dallas 2012 assume totalement son statut de suite et allie de façon très maline le "old school" au moderne. Et je ne m'attendais pas vraiment à ça de la part de la scénariste Cynthia Cidre, responsable justement d'un des plus récents échecs de soap moderne, Cane, en 2007. 

   La véritable force de ce Dallas 2012, c'est qu'il parvient en un peu moins d'une heure à satisfaire ceux qui ont suivi, de près ou de loin, la série originale, en la respectant totalement dans le ton et en rendant sa forme plus moderne, plus qualitative, et ceux qui débarquent, qui savent à peine qui sont J.R. et Bobby, mais dont la curiosité a été piquée grâce à l'énorme plan marketing de la chaîne TNT depuis un an. L'ancienne génération, très présente, nous est présentée en parallèle de la nouvelle, prometteuse, et les deux se mêlent peu à peu brillamment, ouvrant des possibilités infinies en matière de rebondissements et de cliffhangers. En la matière, le deuxième épisode enfonce d'ailleurs le clou bien comme il faut ! Chez les anciens, Larry Hagman impressionne toujours autant, même si des sous-titres sont franchement nécessaires pour comprendre ce qu'il marmonne à présent. Comme dans la série originale, c'est sur ses épaules que la série repose, quoi que les autres fassent. Patrick Duffy se défend cependant toujours bien face à lui et on prend grand plaisir à le voir évoluer maintenant aux cotés de Brenda Strong l'interprète et surtout la voix de Mary Alice Young dans Desperate Housewives, enfin vivante. Elle a une présence de dingue, dont on regrette de ne pas voir pu davantage profiter. Sue Ellen, pour le moment, c'est ma petite déception. Elle n'est plus le déchet de la grande époque, ce qui est plutôt rassurant pour le personnage mais décevant pour nous. Espérons que ses vieux démons la rattrapent vite ! Est-il bien nécessaire de mentionner Lucy, sinon ? A ce stade, sa présence ne relève que du clin d'oeil. A tout moment, on attend l'arrivée de Gary et Valene, les héros de Côte Ouest -car il est de notoriété public que le spin-off a toujours été supérieur à la série mère- mais il faut garder des cartouches pour plus tard (et trouver le temps de rendre Joan Van Ark présentable...).

   Chez les jeunes, les choix de casting avaient de quoi faire peur sur le papier mais, curieusement, Josh Henderson et surtout Jesse Metcalfe ne s'en sortent pas si mal dans les rôles des successeurs de J.R. et Bobby. Ils n'ont clairement pas le même charisme et ne l'auront certainement jamais, mais leurs prestations sont correctes et s'affineront certainement avec le temps. Jordana Brewster me laisse très perplexe dans le rôle de la chic fille mais comme personne ne reste gentil bien longtemps à Southfork de toute façon... Julie Gonzalo, par contre, je l'aime beaucoup depuis longtemps et le second épisode laisse clairement entendre que son personnage n'est pas un saint ! Tant mieux. Ce sera l'occasion de la découvrir dans un autre registre. Le triangle amoureux qui se dessine n'est pas des plus originaux qui soit, ni aucune autre des intrigues mais on ne demande pas à ce nouveau Dallas de révolutionner quoi que ce soit, juste de nous offrir le divertissement promis et de profiter de sa présence sur le câble pour aller un peu plus loin que ce que la série originale pouvait se le permettre à l'époque sur un grand network. Mais sur ce dernier point, on peut dire que tout est très sage pour le moment. Etonnamment d'ailleurs, au cours du pilote, les beaux mâles ne se dévêtissent pas, comme pour nous dire que ce n'est sur leur plastique que les scénaristes misent mais sur leur talent. La donne change toutefois légèrement dans le deuxième épisode.

   Dallas 2012 n'est ni un remake ni une vague suite du soap phare des années 80 mais une 15ème saison, en quelque sorte. Les années ont beau avoir passé, rien n'a vraiment changé à Southfork, pas même le générique, pour notre plus grand plaisir (coupable). Il faut prendre la série pour ce qu'elle est et là, sans aucun doute, tout se passera bien ! La guerre chez les Ewing ne fait que (re)commencer !

How ?

 

16 juin 2012

Tueurs Hors-Série [Spécial Festival de Monte-Carlo]

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 Au sommaire de ce numéro spécial sur le Festival de Monte-Carlo :

  • Zoom sur les cop shows avec Ted Danson, Danny Pino, Ben McKenzie, Kirsten Vangsness...
  • Les nouveautés vues par Emily VanCamp, Joshua Bowman, Lana Parrilla, Colin Egglesfied...
  • Les coulisses du Festival avec Gilles Marini, Chad Michael Murray...
  • Hommage aux "Desperate" avec Eva Longoria...
  • Les héros de notre jeunesse : Nathan Fillion, Mayim Bialik...
  • Le zapping du festival 
15 juin 2012

Preview The CW [Saison 2012/2013]

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20109825

EMILY OWENS, M.D.

Une chirurgienne débutante, désireuse de laisser derrière elle son passé, découvre que l'ambiance de l'hôpital dans lequel elle évolue désormais lui rappelle furieusement ses années lycée où elle n'était vraiment pas populaire...

 L'avis de UglyFrenchBoy : Proposer une série médicale en suite de Hart of Dixie est une bonne combinaison. Mais hériter de la case la plus difficile de la grille, certes elles le sont toutes, est un cadeau empoisonné pour First cut, désormais baptisé Emily Owens, M.D. Il est question ici d'un Grey's Anatomy pour adolescents. Un calcul s'impose : pour une série médicale à succès, combien d'échecs ? Un nombre très important qui devrait, à l'issue de la saison, croître. Le faux raccord du premier extrait paru sur internet n'annonce rien de bon, tout comme la présence du lisse et peu charismatique Justin Hartley qui, physiquement, s'annonce peu crédible pour ce rôle, comme Nick Zano a pu l'être dans Melrose Place 2009. On se questionne également sur la présence de la fille de Meryl Streep à ce projet, après ses excellentes participations à The Good wife et son apparition remarquée dans The Big C. Sans compter que l'héroïne est plus âgée que le cœur de cible de The CW. N'oublions pas qu'il est primordial pour les adolescentes de s'identifier à leurs héros. Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Avec une héroïne incarnée Mamie Gummer, habituellement excellente, mais qui penche plus du coté de Ellen Pompeo que de Rachel Bilson physiquement, Emily Owens part avec un atout qui est aussi un handicap. Est-ce que le public cible de la chaîne, habitué aux Gossip Girls, aura envie de s'identifier à une fille tout ce qu'il y a de plus simple et "normal" ? Espérons-le. Ce serait rassurant sur la santé mentale des téléspectatrices. Est-ce que l'alchimie entre le mauvais Justin Hartley et Mamie Gummer peut-elle une seule seconde exister ? Euh... Je commence à douter. Et comment pourrait-elle rompre la malédiction du mardi 21h où la concurrence sera toujours aussi rude à la rentrée ? Taux de réussite : 20%.

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20132836

ARROW

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et la petite amie de celui-ci, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...

L'avis de UglyFrenchBoy (parce que selon François, "La CW ça sert à rien") : Depuis l’absence de Smallville, les sériephiles attendent avec hâte un nouveau projet bâti autour d’un super-héros. L’intérêt pour le genre est d’ailleurs loin de s’essouffler au vu du phénomène Avengers. Certes la série ne peut compter sur la main experte de Joss Whedon, mais The CW n’a pas à rougir d’avoir sur sa grille une production de Greg Berlanti, à qui l’on doit Eli Stone ou encore Jack & Bobby et dont le talent de producteur a servi pour Dawson et Brothers & Sisters. L’intéressé et son complice Marc Guggenheim ont même fait le choix judicieux de demander à David Nutter de réaliser le pilote. Le CV de ce dernier peut compter récemment sur deux épisodes de Game of Thrones, Shameless ou encore The Pacific. Côté casting, Stephen Amell et ses muscles hypertrophiés devraient remplacer sans difficulté un Justin Hartley (encore lui !) lisse. Katie Cassidy, la révélation de Melrose Place 2009 (encore elle !), a désormais son lot de fidèles et devrait ravir la gent masculine. Une situation idéale quand on se retrouve face à The X Factor  prompt à attirer avant tout le public jeune et féminin avec la présence de Britney Spears et Demi Lovato sur FOX. Taux de réussite : 60%.

L'avis de Lulla : Cela fait trop longtemps que les téléspectateurs de la CW attendent une série de cette trempe pour qu'il lui tourne le dos, quelle que soit la case, sans l'essayer. S'il y a bien une nouveauté de la CW dont je suis sûr du succès, c'est celle-là. Et même si la comparaison avec Smallville vient tout de suite à l'esprit, au vu du casting et des premières images, il ne fait aucun doute que l'on est face à une production de meilleure qualité. Reste à savoir si les scénarios vont suivre, mais est-ce vraiment le critère numéro un sur la chaîne ? Tant que les scènes d'action seront bonnes et les situations pas trop énormes, les hommes répondront présents. Tant que Stephen Amell enlèvera son tee-shirt à tous les épisodes, les filles/femmes viendront. C'est aussi simple que ça ! Taux de réussite : 75%.

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 20109820

BEAUTY AND THE BEAST

Un reboot de la série des années 80, La Belle et la Bête. En 2003, une adolescente prénommée Catherine est attaquée et poursuivie par un homme mais une bête étrange parvient à la sauver elle, mais pas sa mère qui était alors à ses cotés. 9 ans plus tard, elle vit en colocation avec sa soeur, Heather, et elle est devenue flic. Avec sa partenaire, Tess, elle enquête sur le meurtre d'un célèbre éditeur de presse. Sur le corps de celui-ci, des empreintes ont été trouvées mais elles correspondent à un homme appelé Vincent Koslow... mort en 2002 en Afghanistan. Pourtant, les deux jeunes femmes retrouvent sa trace et découvrent qu'il est toujours vivant. Il vit dans un mystérieux entrepôt. Catherine semble alors le reconnaître...

L'avis de UglyFrenchBoy : Le lead-out de Vampire Diaries est une case à double tranchant. Il peut certes assurer un socle de fidèles, mais la chaîne attend forcément d'une série diffusée en suite de son seul hit une audience supérieure à la moyenne de ses autres soirées à 21 heures. The Secret circle n'a pas rencontré le succès escompté la saison dernière. Face à un Glee toujours performant auprès des adolescents, et un Grey's Anatomy également apprécié par les moins de 35 ans, la tâche sera difficile. Les premières images ont été particulièrement décriées sur les réseaux sociaux. Pour autant, Beauty and the beast est, trois mois avant son lancement, la nouveauté de la chaîne avec le plus de fans Facebook. Indice pour la saison à venir ou pas, un succès cross-media pour The CW, ou du moins sur les médias autres que le support télévision, est aujourd'hui tout aussi important que les audiences « live »... Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : On croyait l'an dernier l'association The Vampire Diaries/The Secret Circle, évidente et parfaite, et elle l'a été pendant les premières semaines de la saison, puis la deuxième production de Kevin Williamson pour la CW s'est sérieusement cassée la gueule. Ce n'était pas le fruit du hasard, ni un problème de concurrence, mais une qualité qui n'était pas/plus au rendez-vous et qui a fait fuir petit à petit. Même si la tentation de le croire est grande : le public de la chaîne sait reconnaitre ce qui est réussi, ou plutôt efficace, et ce qui ne l'est pas. Beauty And The Beast ne semble pas particulièrement réussie mais efficace, oui, certainement. Les similitudes avec la série de vampires ne font aucun doute. La grande question est de savoir si l'aspect procédural de cette série, presque une première pour la CW, aura tendance à retenir les téléspectateurs ou les agacer ? Taux de réussite : 40%.

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20110462 

THE CARRIE DIARIES

La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans Sex & the City, alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...

L'avis de UglyFrenchBoy : Se servir d’une marque forte pour attirer les jeunes téléspectateurs n’a jamais été judicieux pour The CW. 90210 s’est totalement émancipée de la série mère dès la fin de la première salve et Melrose Place 2009 a été un échec retentissant. Les adeptes de Sex and the city sur HBO peuvent-ils vraiment se tourner vers la jeunesse de Carrie Bradshaw ? Le cœur de cible des films n’était autre que les femmes âgées entre 25 et 35 ans. Reste à savoir si celle-ci seront intéressées pour suivre les péripéties  de lycéennes dans un New York des années 80… La première bande-annonce fait regretter un peu plus l’absence de la série originelle. Taux de réussite : 25%.

L'avis de Lulla : J'ai le sentiment que ce préquel, aussi irritant soit-il dans l'idée (a-t-on vraiment envie de savoir comment Carrie Bradshaw est devenue Carrie Bradshaw ?), sera réussi qualitativement. Les premières images m'ont en tout cas donné cette impression. Je me suis surpris à avoir envie de la voir cette nouveauté. Même s'il est frustrant de devoir attendre la mi-saison pour la découvrir, cela me parait être une bonne stratégie de la part de la chaîne. Gossip Girl s'en va et laissera place à Carrie et sa bande. Le moment de passer à la vitesse et à la qualité supérieures ? Je ne sais pas si The Carrie Diaries tentera de se distinguer par un langage un peu plus cru quà l'accoutumée dans les productions de la CW et par des intrigues un peu plus osées mais ce sont à mon sens une trop grande pudeur et une trop grande sagesse qui pourraient conduire à un flop. Taux de réussite : 30%.

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20128434

CULT

 Une jeune assistante de production particulièrement curieuse qui travaille sur une série télévisée très populaire intitulée "Cult" enquête avec un journaliste blogueur sur une tentative de meurtre et des disparitions mystérieuses qui ont eu lieu sur le tournage. Et si les fans les plus mordus essayaient de recréer dans la vraie vie les crimes vus dans le programme ?

L'avis de UglyFrenchBoy : Après The Carrie Diaries, le fameux duo Josh Schwartz et Stephanie Savage hérite d’une nouvelle série la saison prochaine (en plus de Gossip girl et Hart of Dixie). Difficile de faire un pronostic de cette nouveauté sans connaître sa future case horaire et avec un concept aussi « original » pour la chaîne.  La prise de risque n’a jamais été payante pour The CW. Naturellement la plus grosse réserve est émise sur la présence de la monolithique Jessica Lucas et des seconds rôles insignifiants en apparence. La mission de Robert Knepper est de taille pour rééquilibrer le tout, même si on n’attend plus grand-chose de l’ancien T-Bag. Sa participation ne devrait que renforcer l’aspect sombre du projet, un élément peu propice à séduire le public de la chaîne. Taux de réussite : 10%.

L'avis de Lulla : La CW n'a pas encore annoncé dans quelle case ce projet, déjà réputé dans le petit milieu des journalistes américains suite à un excellent script, allait se retrouver, mais c'est sûrement de bouche trou qu'elle servira là où une autre aura échoué, et sur une douzaine d'épisodes seulement. Une association avec Supernatural me semble assez naturelle, mais en compagnie d'Arrow, la série pourrait aussi être à sa place. Plus vraisemblablement, à l'heure actuelle, il faudra miser sur du vendredi avec Nikita, et c'est déjà beaucoup moins réjouissant... Taux de réussite : 20%.


 

13 juin 2012

Preview CBS [Saison 2012/2013]

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20109545

VEGAS

D'après l'histoire vraie de Ralph Lamb, un cowboy devenu le shérif de Las Vegas, la ville de tous les vices, durant les années 60 et 70...

L'avis de François :  L’une des grandes inconnues de la saison. Est-ce qu’une série non formula show (mais un peu cop quand même) peut arriver à creuser son trou sur CBS ? La quasi-totalité des tentatives ces dernières se sont soldées par des échecs plus ou moins cuisants : Jericho, Harper’s Island, Swingtown, Three Rivers, Viva Laughlin, Joan of Arcadia… Afin de mesurer les risques, CBS a tout prévu : un casting 5 étoiles, une promo insistant sur l’aspect cop show et puis surtout une concurrence très facile (Private Practice, Parenthood). Vegas sera-t-elle (enfin) la bonne tentative ? Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Après l'énorme succès tout récent de la mini-série Hatfields & McCoys, après Hell On Wheels qui se débrouille bien sur AMC et après Longmire qui a bien débuté sur A&E, je suis plutôt confiant sur les chances de réussite de Vegas, nouveau projet détournant le genre du western. Il a en plus obtenu une case en or où la concurrence n'est pas énorme (le mardi à 22h face à Parenthood et Private Practice). Les critiques devraient être cléments, surtout vu le casting, et les plus de 49 ans devraient facilement s'y intéresser. Les jeunes, c'est déjà une autre histoire... Taux de réussite : 65%.

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20109538

ELEMENTARY

Une version moderne des aventures de Sherlock Holmes dans le New York contemporain. Ancien consultant chez Scotland Yard, l'enquêteur britannique rejoint les forces de police new-yorkaises, secondé par son assistante personnelle Joan Watson.

L'avis de François : L’un des projets événements de la saison. La marque Sherlock Holmes revisitée par la chaîne mère des fictions policières. On se méfie toujours des séries au succès garanti mais celui-ci semble tout de même bien parti. Attention tout de même, la série récupère la case de Mentalist, les attentes en termes d’audience sont ainsi très élevées. En face, la concurrence est absente : Scandal sur ABC et littéralement un écran noir sur NBC. Taux de réussite : 60%.

L'avis de Lulla : Les fans du Sherlock anglais ont beau s'insurger de ce projet depuis des mois, ils seront les premiers à regarder au moins le pilote non pas pour se faire une idée d'ailleurs mais pour pouvoir cracher dessus avec encore plus d'arguments, qu'ils soient justes ou non. Mais en sortant du microcosme des sériephiles qui ne représente finalement pas grand chose à l'échelle nationale, je vois très clairement les américains se passionner pour les enquêtes de ce détective, à mi-chemin entre le Mentalist (dont il récupère la case) et le Dr House. Succès garanti ! Taux de réussite : 80%.

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20109541

MADE IN JERSEY

 Une avocate, originaire d'un milieu populaire, fait de ce qui pourrait passer pour un défaut son plus bel atout ! Elle se distingue de ses collègues de la prestigieuse firme de Manhattan pour laquelle elle travaille, par ses connaissances de la rue...

L'avis de François :  La série a toutes les chances de devenir la nouvelle Close to HomeUne héroïne sympathique, des intrigues simples et bouclées : bienvenue le vendredi sur CBS. Néanmoins, elle ne semble pas posséder le côté très républicain âgé de Blue Bloods et de CSI : NY. Etonnant qu’elle ne soit pas plutôt proposer en début de soirée pour conserver le duo d’enfer Les Experts Manhattan / Blue Bloods. Taux de réussite : 45%.

L'avis de Lulla : Les premières images de Made In Jersey m'ont fait penser à la série de USA Network Fairly Legal. Les deux héroïnes se ressemblent en tout cas et pas seulement physiquement. Je l'aurais plus vu associée à The Good Wife, même si elle semble bien plus légère et (beaucoup) moins bien écrite. Coincée entre Les Experts Manhattan et Blue Bloods, elle ne sera pas très à son aise à mon avis mais elle n'aura pas à se débrouiller toute seule. Bref, il y a des chances que ce soit l'échec annuel de CBS ! Je la vois bien être remplacée par Golden Boy en mi-saison, qui ne fera d'ailleurs pas nécessairement mieux. Taux de réussite : 40%.

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20109549

PARTNERS

Partenaires en affaires et amis de longue date, Charlie et Louis - l'un est gay et l'autre hétéro - sont engagés l'un et l'autre dans une relation de couple sérieuse. Soit quatre personnes impliquées dans trois relations.

L'avis de Lulla : Parfaitement à sa place entre How I Met Your Mother et 2 Broke Girls, je vois assez mal comment Partners pourrait se solder par un échec, à vrai dire. Elle a l'air tout à fait sympathique, ses héros semblent attachants et la bande-annonce m'a plutôt fait marrer, sauf quand j'ai reconnu quelques blagues de Will & Grace honteusement recyclées par les créateurs. Taux de réussite : 70%.

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Sans oublier la sitcom Friend Me et le drama Golden Boy à la mi-saison. 

12 juin 2012

Preview FOX [Saison 2012/2013]

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20106506

THE FOLLOWING

 Un serial killer diabolique utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries mais un agent du FBI se retrouve alors infiltré au cœur du système...

L'avis de François : Le projet de mi-saison a de gueule, du seul fait que Kevin Bacon en sera la star, sa première série télé (en espérant qu’il ne se Christian Slaterise pas). Mais au-delà du casting, le pitch est lui-même très ambitieux, une vraie série feuilletonante à l’image des celles qui ont construit le succès de la chaine. Si FOX en réussi la promo, comme elle savait si bien le faire avec 24, The Following a toutes ses chances ! Taux de réussite : 55%.

L'avis de Lulla : Les exigences de Kevin Bacon empêchent la série de débuter dès la rentrée (il ne voulait pas faire plus de 15 épisodes par an) mais c'est sans doute un mal pour un bien : il sera plus facile de créer l'événement en Janvier que fin Septembre. Elle est déjà considérée comme LA série la plus attendue de la mi-saison et avec Kevin Williamson aux commandes, perso, j'y vais les yeux fermer ! Vu le peu de nouveau drama lancé par la FOX cette année, elle n'a pas intétêt à se planter ! Taux de réussite : 65%.

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20106613

MOB DOCTOR

Une jeune doctoresse spécialisée en chirurgie cardiaque est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter.

L'avis de François : Traditionnellement, le lundi est un peu la soirée drama événément de FOX : House, 24, Prison Break notamment… Visiblement, l’échec de Terra Novaéchaudé les dirigeants de la chaîne. Mob Doctor semble être un projet un peu tristounet, en combo avec Bones pour ne rien arranger à l’affaire. Toutefois, on n’est pas sur CBS. Projet safe ne rime pas forcément avec succès. Les dernières tentatives, Chicago Code et The Finder se sont soldés par des échecs. Lie To Me connaissait également des scores
mitigés. Taux de réussite : 35%.

L'avis de Lulla : L'outsider de la saison ? Mob Doctor sera-t-elle la série sur laquelle personne ne mise et qui se révèle finalement excellente ? Ses chances de réussite, par contre, sont maigres. J'ai quand même un gros doute sur la capacité de Jordana Spiro a tenir une série sur ses épaules. La galerie d'acteurs secondaires est intéressante cela dit. Vu la concurrence, je ne vois pas bien comment elle pourrait s'en sortir, d'autant que le pitch improbable en fera fuir plus d'un. Taux de réussite : 20%.

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20106579

THE MINDY PROJECT

Une jeune "Bridget Jones" façon médecin s'efforce de naviguer entre ses problèmes personnels et sa vie professionnelle...

L'avis de François : FOX nous jure que ce sera la sitcom de l’année.  Effectivement, sur le papier, elle semble beaucoup plus compatible avec l’univers de New Girl que Raising HopeNéanmoins, j’ai toujours énormément de mal à imaginer Mindy Kaling, que j’apprécie au demeurant, en nouvelle Tina Fey, et encore moins en Bridget Jones accumulant les relations avec des mecs. Peut-être est-elle encore trop attachée à son rôle de naze dans The Office ? Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Ce serait drôle que la série fonctionne, étant donné que NBC n'en a pas voulu. Et l'association avec New Girl coulant de source, The Mindy Project a toutes les chances de faire des scores dans la même veine, pas énormes donc mais excellents sur les 18/49 ans. J'y crois. Et avec un peu de chance, ce sera drôle cette fois ! Taux de réussite : 70%.

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20106451

BEN & KATE

 Une mère célibataire accueille chez elle son frère un peu loser qui l'aide à élever sa fille de cinq ans...

L'avis de François : Les premières images sont très sympathiques, assez proches d’un New Girl. Mais alors, pourquoi lui avoir mis Raising Hope et ses audiences négatives en lead-in ? Taux de réussite : 20%.

 L'avis de Lulla : Je ne dis pas non à Ben & Kate, qui me parait assez compatible avec Raising Hope bien qu'elle ne donne pas l'impression d'être aussi folle et soignée. La FOX ne fera certainement pas des scores de dingue avec elle mais je ne vois pas de gros flop à l'horizon... Taux de réussite : 55%.

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20106594

THE GOODWIN GAMES

Deux frères et une soeur se retrouvent après la mort de leur père. Mais pour hériter de sa fortune, ils doivent suivre les règles étranges fixées par cet homme excentrique et facétieux et composer avec un quatrième concurrent sorti de nulle part...

L'avis de Lulla : On ignore encore la case dans laquelle sera diffusée la nouvelle création des têtes pensantes de How I Met Your Mother (après X-Factor/American Idol le mercredi à 21h30?), mais on ne peut que regretter son absence de la grille de la rentrée. Voilà une comédie très excitante de par son casting (Becki Newton ! Scott Foley !) mais aussi de par son idée de départ, fun et original. Je suis par contre fâché contre la FOX qui a décidé de remplacer Jake Lacy (à gauche sur la photo) par T.J. Miller. Il m'énerve déjà, avec sa tête de benêt. Taux de réussite : 45%.


11 juin 2012

Preview NBC [Saison 2012/2013]

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20127797

REVOLUTION

Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur...

L'avis de François : N’en jetez plus, Revolution sera l’événement de l’année. Ou pas. Un pilote qui a tout l’air d’être impressionnant et devrait sans aucun doute agiter la geekosphère. Néanmoins, la série semble beaucoup moins « thrilling » qu’un Lost et surtout sans aucun côté surnaturel. A vrai dire, on semble plus se rapprocher d’un Jericho avec le côté survie suite à une catastrophe nucléaire … Et on connait tous le destin funèbre de Jericho. Donc, fans, commencez à conserver vos ampoules usagées car, à moins que que le scénario soit redoutable et que la mayonnaise prenne, la campagne de sauvetage de la série sera très vite lancée ! Taux de réussite : 30%.


L'avis de Lulla : La dernière fois qu'une production J.J. Abrams s'est retrouvée sur NBC, c'était Undercovers. On peut donc craindre le pire. Oui mais Revolution aura un avantage considérable : elle profitera du seul lead-in convenable que la chaîne puisse offrir actuellement, The Voice. Si l'édition automnale se maintient à un bon niveau, Revolution pourrait faire au moins aussi bien que Smash. Plus ? C'est moins probable, puisque pour ce type de série, on observera forcément une courbe descendante au fil des semaines. Plus le lancement sera haut, mieux ce sera. Les 18/49 ans répondront forcément à l'appel la première semaine. NBC pouvant se contenter de peu, Revolution n'est pas condamnée d'avance... Taux de réussite : 40%. 

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20104033

DO NO HARM

Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi de détruire sa vie personnelle et professionnelle...


L'avis de François :
Un pitch très original, assurément prometteur. Surtout, l’une des seules séries médicales de la chaîne. Malgré tout, son univers semble assez alambiqué, plutôt noir et complexe. Serait-elle plus ambitieuse qu’elle n’y parait ? NBC semble d’ailleurs avoir les chocottes puisque la série est planquée le dimanche à 22h, après une line-up entièrement non scriptée. Do no Harm ne sera pas aidé par son cast, sûrement très bon mais pas vraiment populaire. Si elle reste dans cette case (ce dont je doute, elle servira très bien à colmater les futures catastrophes de la rentrée, du moins je l’espère), je ne donne pas cher de sa peau.   Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Do No Harm sera-t-elle le nouveau Awake de NBC ? C'est bien l'impression qu'elle me fait, avec sans doute un excellent potentiel, une réalisation exceptionnelle, une bonne distribution mais un aspect procédural -et ici plus particulièrement médical- trop accentué. Encore une série sans doute plus adaptée pour le câble que pour un grand network ! Taux de réussite : 10%.

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20102589

CHICAGO FIRE

 Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions !

L'avis de François : Tout dépendra des attentes de NBC envers cette série. Je pense qu’elle peut faire son petit score correct sur le public global mais je ne suis pas persuadé qu’elle rencontre un public jeune, malgré la galerie de beaux mecs torse nus. Ca n’a pas l’air assez funky pour devenir un guilty pleasure, comme peut l’être Spartacus dans le genre. En lead-in, New York Unité Spéciale qui a déjà prouvé qu’elle n’était pas une série de 21h et en face, Les Experts qui aspireront déjà une bonne quantité du public grabataires... Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : S'il y a bien un nouveau drama de NBC sans prise de risque aucune, c'est celui-là. On a déjà vu mille fois ce type de séries, et tout le monde se souvient de New York 911, déjà sur NBC (et personne de Trauma mais bon, c'était il y a deux ans seulement). Les jeunes fuiront probablement la série comme la peste, malgré une distribution physiquement attractive, et les vieux ne se déplaceront pas en masse pour la découvrir. Entre faire trop original et pas assez, la chaîne ne parvient définitivement pas à trouver un juste milieu ! Taux de réussite : 35%.

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20101719

GO ON

Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres d'une thérapie de groupe...

L'avis de François : L’un des projets incompréhensibles de la saison… On a le sentiment de voir un remake de Mr Sunshine qui, si elle reste dans les annales, ce ne sera certainement ni pour son succès, ni pour son humour désopilant. Alors pourquoi Matthew Perry se fourvoie-t-il dans ces rôles de sportifs à deux sous qui ne lui correspondent absolument pas ? Allez savoir. Toujours est-il que Go On sera l’une des seules sitcoms (voire la seule ?) à posséder un excellent lead-in : le result show de The Voice. Probablement de quoi maintenir la tête hors de l’eau. De plus, on est sur NBC. Nul besoin d’un trop plein d’audience pour être assuré de revenir. Taux de réussite : 45%.

L'avis de Lulla : Il faudrait vraiment que Matthew Perry mette sa fierté de coté : ce n'est plus la grande classe de jouer dans une sitcom multi-caméra, ok, mais c'est là-dedans qu'il est bon. Il a déjà prouvé avec Mr Sunshine que le style single-camera lui convenait moins bien. Au-delà de ça de toute façon, je crois que le public n'a pas particulièrement envie de le voir en dehors de Friends, et surtout sans ses Friends. Tout comme Matt LeBlanc seul, ça ne valait pas grand chose. Grâce à un lead-in pas mauvais, elle pourrait toutefois s'en sortir, d'autant que maintenant, NBC renouvelle des comédies qui rassemblent 3 millions de téléspectateurs... Taux de réussite : 40%.

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20101702

THE NEW NORMAL

Un couple gay qui souhaite fonder une famille cherche la parfaite mère-porteuse. Quand ils la trouvent enfin, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que sa mère républicaine est plus que présente dans sa vie. Elles déménagent toutes les deux en Californie pour se rapprocher des deux hommes...

L'avis de François : Drôle de projet ! Les premières images laissent entrevoir une sitcom assez quali, visuellement en tout cas. Plutôt le genre de comédie que l’on retrouve habituellement sur FOX ou ABC, moins élitiste que celles de NBC. Toujours à la suite de The Voice, si Go On tient le choc, The New Normal a également sa carte à jouer. En face, la concurrence est clémente avec deux sitcoms, sur ABC et NBC (dont aucune n’a prouvé sa puissance) et NCIS Los Angeles sur CBS, visant un public plus âgé. Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Le public américain est-il prêt à accepter une telle comédie ? J'aimerais croire que oui, mais je n'en suis pas certain. Ca passe dans Modern Family, car ce n'est pas le thème central mais ici... Cela dit, en cas de flop, il ne faudrait pas tout mettre sur le dos d'une éventuelle homophobie ! Ryan Murphy a toujours su créer l'événement jusqu'ici et je pense que The New Normal ne dérogera pas à la règle. Mais pendant combien de temps réussira-t-il à proposer un programme de qualité ? Il a déjà un plan sur 4 ans parait-il... Taux de réussite : 40%.

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20101758

ANIMAL PRACTICE

Vétérinaire bougon, le Dr George Coleman a des méthodes peu orthodoxes. Son succès lui vient de son don avec les animaux de toute sorte. En revanche, avec les humains, c'est une autre histoire. Dorothy Crane a autrefois touché le cœur de George, mais aujourd'hui, à la tête de l'affaire familiale, elle est le nouveau patron de celui-ci. Intelligente et ambitieuse, elle est déterminée à faire payer George pour le passé.

 L'avis de François : Il est toujours très dur pour une nouveauté d’ouvrir la soirée. Encore plus quand cette nouveauté est une sitcom. Et encore plus quand elle est NBC. Et encore, encore plus quand elle fait face à X FactorSurvivor et une comédie déjà très bien installée, The Middle sur ABC. Up All Night s’est très vite casser les dents l’année dernière dans ce même créneau, ce qui ne l’a pas empêché d’être renouvelée, vous noterez. Animal Practice a donc une chance, d’autant que son côté Dr Dolittle la rend plus familiale, voire carrément enfant. Et ce singe est très attachant ! J’ai envie d’y croire… Un peu… Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Je ne vois pas Justin Kirk séduire un public populaire après des années passées dans Weeds. Il y a quelque chose en lui de profondément drôle et déviant qui sera forcément en partie absent dans Animal Practice et ça m'attriste d'avance. Il s'agit probablement de la nouvelle comédie sur laquelle NBC mise le moins (à la rentrée) et comme plusieurs attendent d'obtenir une case à la mi-saison, elle pourrait bien être la première victime du ménage d'automne ! Au delà de ça, quelle idée de l'associer à l'horrible Whitney ! Taux de réussite : 20%.

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20102647

GUYS WITH KIDS

Trois trentenaires se plaisent bien dans leur nouveau rôle de père bien qu'ils n'aient pas encore grandi dans leurs têtes...

L'avis de François : Mais que vient faire une multicam sur NBC ? Elle n’a pas l’air plus mauvaise qu’une autre, elle est juste illégitime. Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Guys With Kids, c'est probablement "la série qui sert à rien" de la rentrée ! Pourquoi l'avoir commandée ? Pourquoi la diffuser le vendredi avec Community et pas l'associer à Whitney ? Son existence pose beaucoup de questions. Son annulation en revanche devrait en poser moins ! Taux de réussite : 10%.

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Sont attendues à la mi-saison pour remplacer tous les flops de la rentrée : coté comédies Save Me, 1600 Penn et Next Caller; coté dramas, Infamous, Hannibal, Crossbones et peut-être Mockingbird Lane

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