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Des News En Séries, Le Blog
29 février 2012

How I Met Your Mother [7x 13 > 7x 18]

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Tailgate // 10 140 000 tlsp.

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46 Minutes // 10 080 000 tlsp.

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The Burning Beekeeper // 9 980 000 tlsp.

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The Drunk Train // 9 010 000 tlsp.

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No Pressure // 9 810 000 tlsp.

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Karma // 9 070 000 tlsp.

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   C'est lorsque je me remets à théoriser sur l'identité de la fameuse "mother" que je me rends compte, plus que jamais, que la comédie a retrouvé de son mordant et de son attrait. L'épisode sur la stérilité de Robin me reste encore en mémoire. Il m'a vraiment chamboulé et désormais, pour moi, la machine est totalement relancée. C'est pourquoi des épisodes comme le 13 et le 14, franchement moyens, passent assez bien au milieu de pièces très réussies. D'ailleurs, 46 minutes était très touchant. Malheureusement, il n'était que ça. Je crois que tout a été dit sur le deuil de Marshall envers son père. Mais revenons-en d'abord à une idée dont je voulais vous faire part, qui m'est venue comme ça d'un coup et je compte bien évidemment sur vous pour me prouver par a+b que je me trompe, que ce n'est pas possible pour telle ou telle raison... Allez-y, n'hésitez pas ! Peut-être même que c'est une théorie populaire, dont j'ignorais l'existence. A vous de me dire... Je pense donc que la mère est MORTE. Pourquoi ? Parce que c'est en fait très curieux, quand on y réfléchit, que Ted raconte la longue histoire de leur rencontre sans qu'elle soit présente. Cela dit, c'est un peu radical, je le reconnais. Elle peut tout aussi bien être plongée dans un profond coma ou elle peut avoir quitté le domicile conjugal après avoir demandé le divorce. Tout est possible. Mais son absence ne peut pas rester sans explication. Il y a quelques saisons, on n'imaginait pas forcément que la série serait capable de nous transporter d'une émotion à l'autre avec autant d'aisance et d'efficacité, donc c'est une théorie, franchement déprimante, que l'on osait même pas imaginer. Ca ne collait tout simplement pas. Mais aujourd'hui, alors qu'How I Met s'est transformée en dramédie, ça me semble beaucoup plus plausible. Moi, en tout cas, ça me plairait énormément. Seul petit bémol : les enfants n'ont pas l'air particulièrement traumatisés. Si leur mère était morte, ils feraient peut-être une autre tête... Ce serait en tout cas le meilleur moyen pour marquer définitivement les esprits ! Réponse dans deux ou trois ans...

   En attendant, les rebondissements vont encore être nombreux et, rien que dans cette poignée d'épisodes, les scénaristes s'en sont donnés à coeur joie ! Ils se sont d'abord débarrassés de Kevin, le petit ami de Robin incarné par Kal Penn. Sa sortie, muette, était plutôt classe et surtout très émouvante, dans le prolongement logique de Symphony of Illumination. On ne le regrettera pas franchement. Il était sympathique mais sa relation avec la jeune femme a toujours sonné un peu faux. Ils ressemblaient bien plus à des amis qu'à des amants, et ça devenait problèmatique malgré l'aspect fun de leur duo. C'est à ce moment-là que Becki Newton, dans le rôle de la strip-teaseuse Quinn, a fait sa première apparition afin de compliquer le retour tant attendu du couple Robin/Barney. Ted s'y est mis aussi, une idée qui m'a paru saugrenue au départ mais qui a finalement été très bien justifiée. Une fois de plus, l'émotion était au rendez-vous. Que vaut Quinn alors ? Elle ne devrait pas avoir de mal à éclipser les dernières guest-stars féminines en date. Elle est drôle, en grande partie grâce au charme de Becki Newton, intacte depuis Ugly Betty -alors quand en plus on l'aime bien à la base et qu'on est ravi de la retrouver... c'est parfait- et son tandem avec Barney ne pouvait pas être meilleur ! Il a enfin trouvé une femme à la hauteur de sa folie. Mais Quinn n'est pas claire. Elle semble cacher quelque chose mais quoi ? J'ai bien l'impression qu'au bout du compte, elle va lui mettre la raclée de sa vie et venger ainsi toutes les femmes qu'il a fait souffrir. Mais si leur histoire pouvait être un peu plus que ça, ce serait encore mieux...

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   Au-delà de l'aspect feuilletonnant de la série extrêmement bien utilisé ces temps-ci, les auteurs font aussi preuve d'une belle imagination pour les intrigues secondaires. La vie de Marshall et Lily dans les suburbs les a drôlement inspirés. Le thriller commenté par Robin façon journal intime ET documentaire animalier était franchement tordant. Je me demande si ce n'est pas Suburgatory qui leur a donné cette idée, le ton étant assez proche. Je suis moins fan du retour "à la case départ" du couple au final, mais c'était super bien justifié. Le jeu des chaises musicales dans l'appartement de Ted n'en finit plus (et celui de Friends, à coté, parait bien pâle). L'épisode The Burning Beekeeper partait quant à lui d'une excellente idée, pas classique dans la forme même pour du How I Met alors forcément terriblement originale comparé aux autres sitcoms. Il a tenu ses promesses, avec une utilisation à peu près digne pour une fois du talent de Martin Short. C'était stressant, bordélique, un peu décevant au moment de la résolution mais très bien pensé. Du très bon boulot. La storyline de la sextape de Marshall et Lilly, le saint graal pour Barney en d'autres termes, était à se pisser dessus. Le principe du "drunk train" était pas mal non plus mais j'ai un peu moins adhéré. Et je crois que c'est tout. Et c'est déjà pas mal pour une seule et même série !

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// Bilan // How I Met Your Mother se porte très bien, merci. J'invite à nouveau tous ceux qui ont abandonné la série il y a queques temps à lui redonner une chance, ce serait dommage de passer à coté de quelques très bons épisodes.

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28 février 2012

Grey's Anatomy [8x 16]

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If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.

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   En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...

   Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.

   Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.

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// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.

27 février 2012

Once Upon A Time [1x 13]

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What Happened To Frederick // 9 840 000 tlsp.

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   Mais où sont passés les valeureux princes charmants de nos jours ? Ne les cherchez pas à Storybrooke en tout cas ! Comme nous le prouve David, ils n'existent sans doute pas en dehors du pays des contes de fées. Les auteurs jouent justement sur cette notion tout au long de l'épisode en opposant le lâche David -qui ne veut pas faire souffrir sa dulcinée Mary Margaret ni sa promise Kathryn mais qui se retrouve, bien malgré lui, à leur faire du mal à toutes les deux et à lui aussi- à James, lequel est prêt à se battre au péril de sa vie pour aider une femme dont il n'est même pas amoureux et qui ne l'aime pas non plus elle-même. Difficile de faire plus généreux et bon. Les deux hommes forcent finalement le respect, car ils parviennent l'un comme l'autre à nous émouvoir, peut-être même encore plus celui qui est rempli de failles mais qui ne voulait que le bien. Les scènes entre David et Mary Margaret étaient très réussies, évitant l'écueil de la niaiserie et passant à coté de l'ennui qu'elles ont pu procurer dernièrement faute d'avancée significative dans leur relation. Cette fois, elle est pour le moins radicale ! C'est fi-ni. Mais pour combien de temps ? M'est avis que le Dr Whale, dont on n'a plus entendu parler depuis un petit moment, va en profiter pour réappaître et servir de passe-temps à la jeune femme. Quant à Kathryn -qui est passée de personnage tout à fait insipide à touchant-, a-t-elle vraiment disparu pour toujours ? Frederick l'a-t-il perdu à jamais ? Nul doute qu'il cherchera à la retrouver... et on espère qu'en chemin, il trouvera un peu de charisme aussi !

  Le passage le plus sympathique de l'épisode à mon sens était la petite virée de David dans les eaux du lac magique en compagnie de la sirène anonyme. Pour une fois, c'était visuellement très convaincant. Pas de fond vert ridicule, pas d'effets-spéciaux pas chers et une réalisation dynamique et efficace. Ce sont vraiment les scènes d'intérieur qui posent problème en fin de compte. Comment rentranscrire la grandeur et la beauté d'un royaume avec quelques milliers de dollars seulement ? A un moment donné, il va falloir trouver une solution. Moins d'épisodes par an mais plus de moyens en contrepartie ?

   Nous connaissons désormais la véritable identité de l'étranger : August W. Boothe. C'est le nom qu'il prétend porter du moins. Pas de Grimm donc, ou de Charles Perrault, mais quelque chose qui ne m'évoque rien de particulier pour être honnête. Il va donc rester mystérieux un petit moment. Est-il l'auteur original du livre d'Henry ? L'un de ses descendants ? Il semble en tout cas être du coté du petit garçon puisqu'il répare son exemplaire et le lui fait parvenir, anonymement (ou alors il l'a complètement modifié parce qu'il vient du passé... mais ça c'est juste ma théorie). Ne cherche-t-il pas aussi à convaincre Emma que la magie existe ? C'est ce que son discours sur l'eau bienfaitrice laisse penser. Leur "romance" ne gagne pas vraiment en intérêt pour le moment mais elle a moins le mérite d'occuper l'héroïne, trop souvent en retrait. Regina s'est faite relativement discrète pour une fois mais cela ne l'empêche pas de tirer toujours aussi habilement chaque fil de l'histoire...

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// Bilan // Jusqu'ici, rares sont les épisodes de Once Upon A Time capables de trouver un équilibre entre le monde des contes de fée et Storybrooke, en creusant un parallèle pertinent. What Happenned To Frederick fait partie de ceux-là. 

26 février 2012

The L.A. Complex [Saison 1]

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   "I Feel Like We're On The Edge Of Something Great" est une réplique de The L.A. Complex et probablement ce que j'aurais pu m'exclamer après avoir visionné le pilote de la série, dont j'avais fait une review très positive et je ne le regrette absolument pas. La suite a été à la hauteur des promesses, même si six épisodes seulement, c'est extrêmement frustrant. En une rapidité hallucinante, tous les personnages sont devenus très attachants. Que va-t-il advenir d'eux ? La série n'a que moyennement fonctionné au Canada, son pays d'origine, et ne fera certainement pas des scores incroyables sur la CW dans quelques semaines. Mais la barre n'étant pas très haute, tout est encore possible. On croise les doigts...

   Raquel. L'actrice trop âgée, prête à tout pour décrocher un rôle. Dès le pilote, je n'ai pas caché que ma préfèrence allait tout naturellement vers elle. C'est probablement le personnage le plus ambigü et surprenant du lot. On ne sait jamais vraiment si elle est sincère ou si un plan se cache derrière ses sourires, ses bonnes actions et ses déclarations d'amour ou d'amitié. Il se trouve qu'elle agit rarement par simple altruisme, mais elle a un bon fond, c'est certain. Elle l'a montré à l'occasion avec Connor d'ailleurs. Son parcours jalonné d'innombrables déceptions est probablement plus authentique que n'importe quel autre... Connor. Alors que le pilote laissait entendre que l'on suivrait son parcours de mannequin (chose finalement pas si courante dans une série), les auteurs ont préféré le confronter à la réalité d'un mannequin devenu acteur grâce à sa belle gueule et ses atouts physiques de taille mais qui n'est pas assez bon pour tenir la distance au sein d'une série médicale à la Grey's Anatomy. Et le propos est finalement encore plus original. C'est sans aucun doute le personnage au parcours le plus sombre et on se pose sérieusement la question de savoir si ce n'est pas la mort qui l'attend au bout du chemin... Sa descente aux enfers est poignante. On regrettera juste qu'il soit trop souvent déconnecté des autres héros. Tariq. J'avoue qu'en regardant le pilote, sans oser le dire, je trouvais un peu dommage qu'il n'y ait pas de personnage homosexuel, ne serait-ce que pour avoir un spectre le plus large possible. On découvre dans le second épisode que c'est lui qui endosse ce rôle et, là encore, les scénaristes n'ont pas choisi un chemin tout tracé, vu mille fois ailleurs. Si le jeune homme s'assume, ce n'est pas du tout le cas de son amoureux... le rappeur star du label où il fait son stage ! Peut-on considérer leur histoire comme réaliste ? Le doute est permis. Les acteurs se débrouillent à merveille pour faire passer les situations même les plus improbables. Il y a quelque chose de franchement excitant dans cette relation sauvage et passionnée, en plus. L'épisode où le couple s'évade à la montagne a toutefois montré les limites de leur histoire. J'aurais vraiment voulu y croire mais c'était too much trop vite. Le tout plein de muscles qui se laisserait presque tenter par un scrapbook... hum. 

   Nick. Le comique qui a du mal à débuter et, effectivement, à aucun moment au cours des épisodes il ne se montre véritablement drôle sur scène. En dehors, en revanche, il l'est vraiment ! A son insu. Je l'aime beaucoup, il m'amuse. Mais je n'arrive pas à m'enlever de la tête que c'est un Seth Cohen bis. Il a les mêmes atouts que le héros de Newport Beach, la même façon de parler (trop), les mêmes mimiques, et il se retrouve plus ou moins dans la même situation à la fin de la saison 1 : lui qui n'arrive jamais à attirer rien qu'un seule fille dans ses filets en a désormais deux qui s'intéressent fortement à lui ! Déjà vu donc, mais sympathique. Abby. Elle est l'une des prétendantes de Nick et, petit à petit, se fond dans la masse après avoir été plus ou moins présentée comme l'héroïne. Je pense que c'est le personnage le plus faible. Elle est "trop parfaite" pour être vraie. Elle a tous les talents (actrice, chanteuse, musicienne). Elle est jeune, jolie, gentille, franche... bref, elle est presque ennuyeuse mais elle trouve quand même le moyen d'être attachante à sa façon. Alicia. A la base, je ne l'aimais pas beaucoup. Elle semblait trop superficielle, la petite danseuse de la bande. A vrai dire, elle l'est. Mais c'est ce qui fait son charme, ça et une certaine innocence. Mais pas tout à fait. Bref, elle est plus complexe qu'il n'y parait. Et son parcours nous entraîne là où on ne l'attendait pas : dans le milieu du porno ! Cela reste assez léger mais, pour une fois, pas de morale à deux balles. Sans être présentée comme un cadre idyllique non plus, l'industrie du sexe -si importante à Hollywood, on a tendance à l'oublier- n'a pas l'air aussi terrible qu'on le dit. On s'y amuse aussi. Très vite cependant, le piège se referme sur Alicia et les conséquences seront intéressantes. Et si elle devenait vraiment une actrice X ?

    Los Angeles. On peut dire qu'il s'agit d'un personnage à part entière. Même si la série n'est tournée qu'en partie dans la cité des anges, les plans de transition et les quelques scènes sur le toit de la résidence font rêver. Enfin, me font rêver du moins. L'énergie de cette ville immense où tout est possible, les pires choses comme les meilleures, est parfaitement retranscrite. Elle vous aspire, elle peut vous détruire, vous porter au sommet... Elle est sans limites. Il est facile d'y entrer mais il est bien plus difficile d'y rester. Les auteurs ont su créer une intimité dans l'immensité grâce à ce Melrose Place bis pour artistes sans le sou. On peut grandement remercier pour cela le petit groupe qui chante plusieurs fois par épisode depuis son balcon. Cela confère une atmosphère très chaleureuse avec une pointe de mélancolie. Les personnages vont et viennent dans cet espace clos où ils se sentent bien, rassurés, protégés, mais où ils ne pourront pas évoluer éternuellement, comme le prouve Raquel lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte. Elle a passé l'âge... Il n'y a pas d'âge pour aimer The L.A. Complex en tout cas ! La série brasse tellemnent de sujets que chacun peut s'y retrouver, même sans avoir l'âme d'un artiste. Les problèmes financiers, l'instabilité émotionnelle, les jeux d'apparence, le besoin d'amour, de reconnaissance, de liberté... cela touche tout le monde et à tout âge de la vie.

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// Bilan // The L.A. Complex aurait pu se contenter d'être sympathique et fun, comme tant d'autres, mais elle ne s'est pas arrêtée là. Elle a choisi d'être sincère, réaliste et authentique, grâce à des personnages vrais, attachants, différents, pas caricaturaux, et en osant parfois plus que n'importe quelle autre série du genre. Elle a absolument tout pour plaire. Elle mérite un parcours plus long... 

25 février 2012

Desperate Housewives [8x 14]

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Get Out Of My Life // 7 650 000 tlsp.

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      "You won't believe where it's going to end up" confie Orson à Bree à la fin de cet épisode. Les scénaristes s'adressent clairement aux téléspectateurs, avec une pointe de malice et surtout beaucoup d'arrogance car, jusqu'à preuve du contraire, on saura assez rapidement ce à quoi s'attendre pour le final de la série. Il est encore un peu trop tôt pour se lancer dans les pronostics, d'autant que de nouvelles intiguues viennent tout juste de faire leur apparition, mais je serais très surpris... qu'ils réussissent à vraiment nous surprendre ! Cela dit, dans ce Get Ouf Of My Life, ils y sont parvenus, une fois. Qui aurait pu s'imaginer que le père de l'enfant de Julie était 1/ Quelqu'un que l'on connaît (les auteurs avaient brillamment éludé le sujet si bien que l'on ne pensait même pas que c'était sujet à questionnement) 2/ Que ce quelqu'un était... Porter Scavo ! Excellente idée, qui fait franchement passer Julie pour une conne mais qui a le mérite de connecter deux de nos héroïnes de manière inattendue et pour toujours ! Si toutefois ils gardent le bébé mais qui peut en douter, franchement ? Julie et Porter vont certainement apprendre à mieux se connaître, à s'apprécier et ils finiront en couple, heureux et ce seront les nouveaux Scavo de Wisteria Lane ! Tout ça aurait pu être super si Susan n'avait pas tout gâcher, une fois de plus, avec sa maladie mentale. Son comportement si intrusif était absolument honteux. Julie est cernée de toutes parts : plus aucun choix ne s'offre à elle. Sa mère a décidé pour elle ce qui allait advenir de sa fille. Je trouve ça inacceptable. La réaction de Lynette est beaucoup plus mesurée et "normale". Quelle sera celle de Tom ? Si tant est qu'il en ait une et qu'il revienne un jour de son voyage à Paris...
 
   Susan a remporté la palme de la ménagère la plus insupportable de l'épisode mais Gaby s'est extrêmement bien battue pour obtenir le titre ! Son avantage, c'est qu'elle réussit toujours à être drôle malgré tout. On l'a connue quand même plus en forme que ça... En l'absence prolongée de Carlos, la voilà donc bien décidée à profiter un maximum de Roy, le compagnon de McCluskey qui vient de se faire jeter par sa "belle". C'est franchement limite voire pathétique mais c'est surtout la jolie petite morale qui se profile qui me débecte d'avance. Evidemment que Gaby va le regretter et évidemment que deux épisodes plus tard, elle l'aura déjà oublié ! Karen est donc à nouveau atteinte d'un cancer. L'annonce était très sobre et émouvante. La prestation juste. Un beau moment. Doit-on en déduire que le personnage va nous quitter avant la fin de la série ? Est-ce que c'est elle le personnage important qui va mourir avant la fin ? Si c'est le cas, c'est un mini foutage de gueule comme on en a malheureusement l'habitude avec Desperate
 
   Pendant ce temps-là, Renee se retrouve au milieu de réglements de comptes entre Ben Mike et le mafieux du coin. J'espère de tout coeur que cette storyline va être rapidement réglée et qu'elle ne fera pas partie des derniers instants du show. Il y en a eu des intrigues nulles dans la série, parce qu'elles étaient soit ridicules, soit tirées par les cheveux, soit les deux à la fois, mais des intrigues aussi inintéressantes, c'est quand même plus rare. Des revirements de situation pas nettes, on en a eu beaucoup. Des personnages qui se transforment en psychopathes sans raison apparente aussi. Mais Orson ne peut pas entrer dans cette catégorie car il a toujours été inquiétant d'une certaine manière, dès son arrivée à Wisteria Lane. Il a toujours eu un comportement un peu étrange. Bref, le plan machiavélique pour éloigner Bree de ses amies ne semble donc pas totalement farfelu venant de lui. Sa capacité à rester convaincant et à s'en sortir dans ses mensonges malgré les complications est assez fascinante ! Sans surprise, on apprend donc qu'il était là, tapi dans l'ombre, la nuit du meurtre, qu'il a tout vu et tout entendu depuis. L'auteur des menaces anonymes, c'était lui aussi. Bref, une partie du mystère de la saison s'envole sans procurer les frissons tant espérés. 


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// Bilan // Franchement maladroit et pas entièrement convaincant, cet épisode de Desperate Housewives a le mérite de casser légèrement la routine et d'éviter les intrigues sans envergure pour préparer la fin de la série avec un peu plus de panache et de conviction. Pas sûr que cela soit suffisant pour finir sur une bonne note mais l'envie a l'air d'être là...
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24 février 2012

Tueurs En Séries [Episode du 24 Février 2012]

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Au programme cette semaine : Enfin le retour de "Community" - "Blue Moutain State" annulée, "Plus belle la vie" et "Les Mystères de l'Amour" renouvelées - Castings : Matthew Perry, Roxane Mesquida, Lucy Lawless... - Un nouveau départ pour les "Esprits Criminels" et un possible retour pour "Monk" - La bande-annonce de "Struck by Lightning", de et avec Chris Colfer - On répond à vos questions : "Alphas", "White Collar" - Les premières images de la saison 2 de "Breakout Kings" - Pleins feux sur la nouvelle comédie de France 2, "Des soucis et des hommes" - Glenn Close nous parle de "Damages"

 
 
24 février 2012

Friday Night Dinner [Saison 1]

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Saison 1 // 6 épisodes

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What About ?

Deux frères sont tenus de rendre visite à leurs parents chaque vendredi soir pour un dîner préparé rien que pour eux par leur mère, une obsédée des émissions de cuisine. Le cérémonial ne se déroule évidemment jamais comme prévu, entre leur père au comportement souvent étrange, leur grand-mère pas tellement plus normale et un voisin excentrique qui les interrompt systématiquement...

Who's Who ?

Créé par Robert Popper (Peep Show, The Inbetweeners...). Avec Tamsin Greig (Tamara Drewe, Episodes, Black Books...), Simon Bird (The Inbetweeners), Paul Ritter, Tom Rosenthal, Mark Heap (Green Wing, Desperate Romantics)...

So What ?

  On peut regretter que nos chers amis américains ne cessent de copier leurs cousins anglais mais cela a parfois un avantage : faire connaître des séries anglaises dont on avait jamais ou vaguement entendu parler. Dans le cas de Friday Night Dinner, je dois dire que j'ignorais totalement son existence jusqu'à ce que l'on apprenne que NBC prévoyait d'en faire un remake avec Greg Daniel aux commandes, l'un des rares à avoir réussi à adapter une série anglaise à la sauce américaine mais en mieux (The Office) ! Le concept de la comédie de Channel 4 me semblait intéressant, le casting comprenait deux visages que je connaissais et, par le plus grand des hasards, je me suis retrouvé sur un vol British Airways qui proposait de visionner l'épisode 3 de la saison 1 de la série. Alors je me suis laissé tenter et je n'ai pas été déçu du voyage !

   C'est rare qu'une série me fasse vraiment rire mais certaines situations, plus que des dialogues, m'ont fait glousser en pleine nuit dans cette avion silencieux. Je ne sais pas si ce sont les circonstances qui ont fait que... mais j'ai été instantanément séduit par cette petite famille, attachante à sa manière, réaliste à sa manière aussi, et qui dégage très étrangement une bonne humeur communicative au bout du compte alors qu'ils passent pourtant leur temps à se chamailler pour un oui ou pour un non, et souvent pour rien à vrai dire. Si vous ne devez voir qu'un épisode, voyez donc le 3ème, intitulé "The Curtains". Dès que je suis rentré chez moi, je me suis procuré la saison 1 et je l'ai dévorée très rapidement. Malheureusement, les cinq autres épisodes ne sont pas aussi bons, le pilote étant même le plus faible. Le gros souci à mon avis, c'est que l'auteur n'a pas su profiter des contraintes du format -unité de lieu notamment- pour en faire quelque chose de surprenant. Au contraire, il utilise le même schéma à chaque fois, les même running-gags (en mélangeant les bons et les mauvais) et on se lasse donc rapidement de tout ce beau monde. Le voisin qui sonne à la porte à tout bout de champ, c'est marrant une fois, deux fois, et la troisième, c'est très agaçant. Aussi drôle soit-il tant il est dérangé. Le père qui comprend tout de travers parce qu'il est sourd, ça va bien deux minutes aussi... D'ailleurs, s'il fallait désigner un maillon faible, ce serait clairement lui. A aucun moment il ne m'a fait rire. Sa stupidité est déconcertante. Les deux frères m'amusent, même si leurs taquineries et leurs blagues sont rapidement usées. Et comme la série se refuse à toute évolution... Il y a quelques éléments feuilletonnants mais ils sont infimes. Je suppose que la version américaine saura réparer cette erreur. Elle a donc toutes les chances d'être réussie, surtout avec une distribution comprenant la géniale Allison Janney et l'ancien interpréte de Monk, Tony Shalhoub. Cela dit, Tamsin Greig, dans le rôle de la mère, se débrouille très bien et c'est peut-être ses excellentes prestations qui rendent celles des autres moyennes. La série aurait été plus réussie avec un mari à la hauteur, j'en suis certain. Et je ne parle pas nécessairemment de l'acteur mais surtout du personnage. On ne voit pas beaucoup la grand-mère mais quand elle est là, elle est vraiment drôle ! J'ignore ce que la saison 2 offrira mais un invité par repas, ce serait déjà un bon début. Et de nouvelles blagues aussi. Si l'on creuse un peu, on peut déceler un discours sur la famille intéressant et assez réaliste avec ces deux enfants qui, quand ils reviennent chez leurs parents, retrouvent leurs mauvaises habitudes et redeviennent des gamins face à un exemple parental tout à fait... destabilisant disons. Adam et Johnny n'ont pas l'air particulièrement heureux d'être là au premier abord et pourtant, ils reviennent toujours. Par obligation ou parce qu'au fond, ce cocon les rassure ?

   Friday Night Dinner n'est vraiment pas la comédie du siècle, elle a ses faiblesses, mais c'est une curiosité plutôt sympathique à découvrir et l'engagement est vraiment minimal. Je fonde beaucoup d'espoir en la version américaine qui pourrait tout à fait devenir culte. Je m'avance un peu mais je le sens comme ça !

How ?

23 février 2012

Grey's Anatomy [8x 15]

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Have You Seen Me Lately? // 8 310 000 tlsp.

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  Et encore un crossover de gâché entre Grey's Anatomy et Private Practice. Le pire (ou le meilleur ?) c'est que vu l'état du spin-off actuellement en terme d'audiences, il se peut qu'il s'agisse aussi du dernier. Derek aurait eu une belle occasion de se rendre à Los Angeles il y a de ça quelques épisodes (excellents) pour soutenir sa soeur qui était alors en très mauvais état (je vais éviter de spoiler pour ceux qui n'ont pas encore vu les épisodes en question) mais non, il est resté bien au chaud dans son hôpital à Seattle. Alors c'est Amelia qui vient, à la base pas vraiment pour se réconcilier avec son frère mais on sait très bien que c'est là où les scénaristes veulent nous amener. Le cas médical ? Un simple prétexte puisque la patiente n'apparaît même pas à l'écran. Difficile alors de donner envie aux téléspectateurs de Grey's de poursuivre avec Private. N'était-ce pas le but pourtant ? De toute façon, les intéractions d'Amelia avec le reste du casting se limitent à Derek et Lexie, laquelle fait d'ailleurs une excellente médiatrice et donne un peu plus d'intérêt à ces scènes peu engageantes. Comme je le disais dans cet article imaginant le sauvetage de Grey's Anatomy afin qu'elle perdure, un transfert d'Amelia (et d'Addison et Sam) en cas d'annulation de Private serait bienvenue. La mini Shepherd n'aurait pas trop de mal à s'intégrer je pense...

   Le crossover était tout à fait anecdotique mais, à vrai dire, le reste de l'épisode aussi globalement. Il était routinier et un peu lent au démarrage. Les divers passages montrant Cristina et Owen en thérapie de couple n'ayant pas aidé, il faut bien le dire. J'adore leur intrigue, je n'ai aucun problème avec ça, mais les auteurs sont clairement dans une impasse. Ils savent certainement où ils veulent aller mais pas forcément comment. Ils ont malheureusement choisi une voie trop empruntée. Du coup, les scènes étaient répétitives et les personnages en devenaient franchement antipathiques. Que cela cesse, et vite ! Les cas médicaux des uns et des autres étaient plutôt amusants, la palme revenant clairement à Bailey. Un peu plus et elle aussi devenait énervante cela dit. Les scénaristes ont su s'arrêter à temps. Son opposition à Mark était originale d'une certaine façon puisque les deux personnages sont rarement amenés à dialoguer. En revanche, Arizona et Alex travaillent souvent de pair ces temps-ci. C'est vrai que leur duo fonctionne relativement bien. C'était à nouveau le cas ici. Mais l'intrigue dans son ensemble n'était pas passionnante. Si encore on avait connu un peu cette médecin interne sortie de nulle part... De toute façon, tout ce qui touche à Karev a tendance à me repousser, même quand c'est bien écrit. C'est comme ça. A part ça, super scène entre Callie et Richard, très décalée et surprenante. Le duo Callie/Meredith était pas mal non plus dans son genre et un cas médical loufoque comme celui-ci, ça nous avait manqué !

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// Bilan //  Un épisode quantitavement bien fourni en intrigues, surtout médicales, mais qualitativement un peu faible. La saison 8 de Grey's Anatomy a besoin d'un petit coup de pied dans la fourmilière pour être relancée jusqu'à son dénouement.

22 février 2012

The Vampire Diaries [3x 15]

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All My Children // 2 900 000 tlsp.

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   Bam ! On croyait tous -logiquement- que le plan machiavélique et glauque de cette chère Esther allait occuper le reste de la saison jusqu'au final mais non, les scénaristes en ont décidé autrement, quitte à se vautrer un peu. S'ils ont estimé que ça ne valait pas le coup d'étendre cette intrigue trop longtemps, je veux bien leur faire confiance. On sait leur goût pour la rapidité et ça leur a souvent réussi. Mais ça me gène un peu quand même que le travail d'exposition autour d'Esther et des Originals soit si rapidement et si facilement balayé. Qu'Elena serve encore une fois de monnaie d'échange, c'est déjà lourd, mais quand en plus ça se termine, sans surprise, de la même façon -Bonnie servant de dommage collatéral et Damon se sacrifiant- c'est juste ennuyeux (et ennuyant d'ailleurs). Il y avait malgré tout de bonnes choses au milieu de tout ça, notamment les face à face entre Elena et Rebekah, du saut du lit après la nuit d'amour avec Damon à la course poursuite dans la grotte. Les passages incluant Elijah et Elena, ou Elijah et les frères Savaltore ou encore Elijah et sa mère -bref, ceux incluant Elijah- étaient assez réussis aussi, bien que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur. En revanche, Klaus était plus en retrait. Ce n'est pas un mal en soi mais quand on pense que tout ce qui se passe actuellement, c'est à cause de lui, on s'attend à une plus grande implication de sa part. D'un autre coté, on aime bien le voir flirter avec Caroline, qui lui résiste toujours pour le moment, et son duo avec Kol, l'autre frère, n'était pas désagréable à suivre. Ce personnage manque forcément d'épaisseur en seulement deux petits épisodes mais il a un potentiel, finalement. Celui de devenir très vite agaçant. Et c'est mieux que celui d'être transparent (le destin de Finn). Au final, on se doute bien qu'Esther ne va pas en rester là, mais impossible de savoir quel sera son prochain angle d'attaque, ni même s'il va falloir attendre le final pour la voir passer à l'action. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m'étonnerait pas que Jeremy ait un rôle à jouer dans cette histoire. Genre Esther va le chercher là où il est pour s'assurer que, cette fois, Elena, Damon et Stefan ne la trahissent pas. Mais c'est une option parmi de très nombreuses autres...

  J'aimerais bien me pencher quelques instants sur le cas de Bonnie mais, une fois de plus, même quand il lui arrive quelque chose de pretty huge, les auteurs ne lui laissent pas l'occasion de briller un peu. Ou alors ils savent que Kat Graham va de toute façon tout faire foirer avec son jeu. Du coup, elle passe encore pour une idiote pas cohérente dans ses réactions en pleurant sa mère -qui n'est pas morte après tout- alors qu'elle la détestait depuis des années et elle tire la gueule à Elena qui, pour une fois, y est un peu pour rien dans ce qui s'est passé ! Certes, si elle n'existait pas, tout ça n'arriverait peut-être pas, mais si Bonnie n'existait pas... ah... eh bien Vampire Diaries serait une bien meilleure série. Na ! Dois-je vraiment évoquer la storyline du serial killer ? Je me dois de le faire, conscience professionnelle oblige : c'était nul. Déjà que ce n'est pas une grande idée à la base mais si en plus tout se déroule comme on s'y attendait, à quoi bon ? Le Dr. Fell est donc bien louche, ce qui ne veut pas dire qu'elle est directement la coupable. On penche plus pour une intermédiaire et on espère que, du coup, elle déguerpira vite. Cela fait combien de fois au juste qu'Alaric est entre la vie et la mort ? Non parce qu'en faire un cliffhanger avant cinq semaines de pause, c'est totalement anticlimatique (oui c'est un anglicisme ! "Décevant" si vous préférez) !

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries manque foncièrement de suspense et de surprise et engendre plus de frustration et de déception qu'autre chose. Mais il se laisse regarder. Le piège de la série se referme toujours sur nous, quoi qu'il arrive !

22 février 2012

Glee [3x 13]

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Heart // 6 990 000 tlsp.

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   Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...

   ... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.

   On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.

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// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.

21 février 2012

Once Upon A Time [1x 12]

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Skin Deep // 8 650 000 tlsp.

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   Cette semaine, c'est la "La Belle et la Bête" qui passe sur le grill des auteurs de Once Upon A Time. Il ne s'agit pas de mon Disney préféré mais j'y suis quand même attaché car c'est le premier que j'ai vu en salles, quand j'avais quoi... 6 ans ? On savait depuis quelques temps déjà que c'était à Emilie de Ravin qu'incombait la lourde tâche d'incarner Belle. Etant donné que son jeu laissait souvent à désirer dans Lost, j'étais un peu inquiet. Sa prestation ne m'a pas particulièrement emballé mais j'en suis satisfait. Malheureusement, elle n'avait pas beaucoup d'alchimie avec la Bête... qui n'est autre que Rumplestiltskin ! Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une idée de génie mais c'est une bonne manière de ne pas trop s'éparpiller en tous cas, chose que la série, de par son concept et malgré sa bonne volonté, a parfois trop tendance à faire. Certains pans de l'histoire ne sont pas aussi soignés qu'il le faudrait, sans doute parce qu'il faut aller vite dès le départ pour poser la situation, et la romance qui se noue entre les deux personnages n'a pas vraiment le temps d'être crédible qu'elle est déjà terminée. J'aurais aimé que l'on passe plus de temps à les voir s'approviser. Là, Belle est très rapidement charmée par Rumplestiltskin, chose qui n'était quand même pas évidente à la base. C'est évidemment un couple qui détonne à coté de Blanche Neige et son Prince Charmant et rien que pour ça, on est content de la proposition qui nous est faite, aussi imparfaite soit-elle. Leur rapport vire rapidement au Syndrôme de Stockholm et ça, aussi, c'est intéressant, même si peu exploité. Les explications de Belle sur son sacrifice sont assez satisfaisantes mais on se demande quand même comment elle a pu se dire que devenir la bonne à tout faire de Rumple allait lui permettre de vivre de grandes aventures ! Etait-ce vraiment une perspective plus attrayante que de rester auprès de son père et Gaston, homme qu'elle n'aime pas mais avec qui elle doit pourtant se marier ? A sa place, j'aurais pas mal hésité quand même...

   Ce que cette histoire amorce avec brio, c'est la guerre entre Mr Gold et Regina, et leurs équivalents de contes de fées, car il nous est annoncé, même si l'on s'en doutait fortement, que le mystérieux monsieur est au courant de la réelle identité de la mairesse de Storybrooke. Il ignore certainement qu'elle détient Belle captive mais il ne devrait pas tarder à l'apprendre. En attendant, il passe tout son épisode à chercher une tasse que la jeune femme avait ébréché, à laquelle il est attaché, mais cet objet est également convoité par le père de celle-ci, missionné par Regina, afin de le faire souffrir et surtout l'affaiblir. On ne dirait pas comme ça, mais c'était très agréable à suivre ! Il faut dire que Robert Carlyle et Lana Parilla étaient excellents, comme d'habitude, et ça aide indéniablement. Les clins d'oeil au conte original n'étaient pas très nombreux à ma connaissance, en dehors de cette tasse (inanimée) et Gaston transformé... en rose ! Ah et aussi la robe jaune de Belle, très proche de celle qu'elle porte dans le Disney. Oui bon, c'est déjà pas si mal.

   Pendant ce temps là à Storybrooke, Ashley est de retour et elle est désormais maman. On ne tenait pas particulièrement à la revoir, surtout dans ces conditions. Son épisode était assez faible si je me souviens bien. Cendrillon n'était pas à la hauteur et son prince à elle encore moins ! La demande en mariage en plein milieu du bar était sans intérêt, pas plus que les scènes entre Mary Margaret et David. Il serait temps que les scénaristes fassent quelque chose pour rendre leur liaison plus palpitante ! Cela dit, la gaffe de David était vraiment très embarrassante et ridicule. Et puis Ruby est là, elle attend toujours d'avoir quelque chose à faire. L'idée de sa soirée entre filles était plutôt bonne mais elle n'a pas du tout été exploitée... Navrant.

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// Bilan // Inspirés dans le monde des contes de fées, les scénaristes de Once Upon A Time ont toujours beaucoup de mal à maintenir l'équilibre avec les événements se déroulant à Storybrooke, souvent anecdotiques. C'est regrettable mais pas de quoi zapper pour le moment...

20 février 2012

Fringe [4x 10, 4x 11 & 4x 12]

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Forced Perspective // Making Angels // Welcome To Westfield

3 330 000 tlsp. // 3 200 000 tlsp. // 3 050 000 tlsp.

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   Forced Perspective. Le retour tonitruant de David Robert Jones à l'épisode précédent est déjà oublié dans ce nouveau chapitre de Fringe, le spin-off, pas la série-mère. Vous savez, celle où on se fiche pas mal du sort des personnages parce que ce ne sont pas ceux que l'on a aimé et/ou appris à aimer au cours des trois premières saisons. On doit donc à nouveau s'investir dans un épisode indépendant, plutôt de bonne facture à vrai dire, même assez touchant, dès le départ et encore plus à la fin. Le destin tragique de cette jeune fille m'a ému mais j'ai été moins fan du parallèle que les auteurs ont tenté de tracer entre elle et Olivia. C'était pertinent, ce n'est pas ça le problème. C'est juste que ça n'apportait rien de nouveau, encore et toujours un discours sous-jacent redondant. Enfin si, on a quand même découvert que cette Olivia était destinée à mourir. Mais comme je le disais au début de ce paragraphe, on peut difficilement s'en inquièter. Notons tout de même qu'on essaye de rendre la dynamique de groupe plus proche de celle que l'on a toujours connu puisque Walter commence à accepter Peter, non sans mal. John Noble retranscrit parfaitement et sans surprise son combat intérieur.

   Making Angels. Ils l'ont fait ! Merci mon Dieu : Astrid a eu son épisode ! Enfin son épisode, c'est vite dit. Disons qu'elle a eu sa première intrigue rien qu'à elle en 4 ans. La première et aussi la dernière, sans doute. Cet aspect-là de Making Angels était vraiment réussi, grâce à la performance de Jasika Nicole, excellente dans les deux versions de son personnage; puis grâce aux dialogues, extrêmement émouvants; et grâce enfin au jeu de miroir, habituel dans Fringe mais ici particulièrement pertinent et enthousiasmant, avec un joli twist à la fin. J'ai presque eu envie de pleurer. Une belle façon de nous rappeler qu'Astrid, malgré sa discrétion, est indispensable à la série. C'est d'ailleurs elle qui dénoue l'affaire de la semaine, qui implique malheureusement à nouveau une histoire de visions du futur. Le héros de cette intrigue n'est absolument pas attachant, ce qui rend son histoire et ses motivations tout à fait inintéressantes. Le fait que les Observers soient impliqués permet quand même d'y voir un semblant d'intérêt mais ça se révèle assez superficiel finalement, d'autant qu'on les a presque démystifiés avec cet objet bleuté qui leur permet de voir l'avenir. Et puis je n'ai pas bien compris où les scénaristes voulaient en venir. Il me paraissait logique qu'en conclusion, le monsieur devienne un Observateur lui aussi. Au lieu de ça, il se sacrifie et on s'en tape très sincèrement. La partie fun de l'épisode était assuré par FauxLivia, très en forme, en plein plan drague avec Walter. C'était presque dégoûtant par moment mais ça m'a fait rire. Cela dit, Anna Torv en a fait peut-être un peu trop pour le coup.

   Welcome To Westfield. Budget : pulvérisé. Pour cet épisode au point de départ très X-Filien, la production ne s'est pas moquée de nous et a mis le paquet ! L'excellente réalisation n'a fait que souligner ce bel effort. La petite ville dont on n'arrive pas à sortir et qui est en proie à des phénomènes paranormaux, c'est un grand classique, déjà utilisé dans Fringe d'ailleurs mais ça marche souvent et ça n'a pas raté cette fois encore. L'enquête était prenante mais toutefois très énervante : pourquoi n'ont-ils pas pensé plus tôt à une fusion des deux mondes alors que c'était l'évidence même ? A force de tourner autour du pot en ignorant des indices flagrants, la crédibilité de la division Fringe en a pris un coup. En plus, pour l'occasion, Walter était de retour sur le terrain, comme au bon vieux de temps. Lui au moins aurait dû comprendre plus tôt ! Mais en fermant les yeux là-dessus du mieux que j'ai pu, je dois dire que je me suis régalé ! Cela faisait même longtemps que Fringe ne m'avait pas autant emballé. Il faut dire que la partie mythologique était importante et ça fait du bien de pouvoir théoriser un peu. David Robert Jones revient ainsi au coeur de l'histoire, bien qu'absent physiquement. Quel était son but ? Fusionner cet univers alternatif à celui que nous avons toujours connu ? Ou alors fusionner celui-ci au monde "rouge" afin de donner le "bleu" ? Bref, on est peut-être sur le point de retrouver ceux qui nous manquent depuis trop longtemps. Olivia est la première touchée. Espérons que ce ne soit qu'un début, et non une simple éclaircie avant un retour à la "normale" (de la saison 4)... 

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// Bilan // Trois épisodes de Fringe où la qualité monte crescendo, à mesure que la mythologie reprend le dessus sur le procédural. Coïncidence ? Je ne crois pas. 

19 février 2012

Revenge [1x 08 > 1x 15]

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Treachery // Suspicion // Loyalty // Duress // Infamy // Commitment // Perception // Chaos

7 660 000 tlsp. en moyenne

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   Nous y sommes : après une quinzaine d'épisodes plutôt réussis -certains étaient même excellents- Revenge a atteint ce qui s'annonçait, depuis le pilote, comme le point culminant de la première saison. Il était normal d'en attendre beaucoup car c'était en quelque sorte le moment de vérité : Revenge allait-t-elle oser tuer Daniel, l'un de ses personnages principaux, le piège à midinettes ? Revenge allait-elle passer un cran au-dessus en prouvant qu'elle était capable de briser les codes ? Malheureusement, non. La mort de Daniel aurait pourtant eu des conséquences bien plus vastes et intéressantes que celle de Tyler. J'adorais ce personnage parce que j'estime que la série a vraiment trouvé son rythme de croisière à partir du moment où il est arrivé et elle avait besoin d'un personnage comme lui, instable et capable de tout, mais il est clair qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans les parages. En faire le mort était décevant, trop facile et prévisible surtout dès le début du 15ème épisode. Si encore les auteurs avaient fait en sorte que le doute soit permis, mais là... Ca plus quelques incohérences, ça fait un peu beaucoup. Et puis j'en veux à l'équipe marketing d'ABC au passage : ils ont créé de toute pièce une image montrant Daniel en train de s'écrouler dans le sable après, vraisemblablement, s'être fait tirer dessus pour les bandes-annonces de l'épisode (très efficaces). Or, pas de trace de ce passage dans l'épisode et je doute qu'on le découvre dans le prochain. Ca n'aurait pas de sens. Le meurtre de Tyler soulève bien heureusement quelques questions, la première étant évidemment qui est son assassin. Amanda semble l'option la plus raisonnable mais qui sait ? C'est peut-être vraiment Daniel ? En fait, c'est sûr que non. Mais ça aurait été génial que ce soit lui... 

   Amanda justement, est également un bon ajout à la saison. Son introduction très Coyote Girls n'était pas une franche réussite mais elle a su devenir attachante au fil des épisodes et j'espère qu'elle restera encore un moment. Sa romance avec Jack a fini par devenir crédible et touchante, même si Jack, lui, reste un personnage beaucoup trop lisse pour une telle série. Bizarrement, son frère Declan est presque plus attachant. Ca vient sans doute du fait qu'il réussit de temps à autre à être drôle grâce à son franc-parler inégalable. Son histoire avec Charlotte, en revanche, reste très artificielle. Mais Charlotte elle-même gagne en intérêt depuis que l'on sait qu'elle est la soeur d'Emily. C'était une excellente surprise, que je n'avais pas du tout vu venir pour le coup, et j'espère que les scénaristes sauront en faire quelque chose de bien par la suite. Les menaces du patriarche Grayson à son encontre sont déjà un bon point de départ. Lui aussi est un bon ajout, surtout que l'on est contents de retrouver William Devane. Du moins pour ceux, comme moi, qui ont un peu suivi Côte Ouest. L'un des meilleurs soaps ! Cela dit, tout ce qui touche à l'entreprise familiale a tendance à me faire décrocher. C'est souvent un peu trop flou pour que l'on en saisisse vraiment les enjeux. Du coté des autres personnages, il est fort regrettable que Ashley se contente toujours de faire de la figuration. Mais on sent bien que les auteurs ont un plan pour elle. Ils nous le rappellent régulièrement. J'ai hâte qu'ils nous le dévoilent. Il serait temps. Et puis il y a Nolan, que j'adore. Mais vraiment. Son duo avec Emily est toujours aussi amusant et convaincant. Il apporte beaucoup d'humour. J'ai adoré ses scènes avec Tyler aussi (malgré la censure honteuse et systématique de leurs baisers) et j'espère qu'il aura un rôle plus important à l'avenir. Je suppose qu'arrivera un moment où il n'acceptera plus d'être le bras droit d'Emily sans broncher et sans contrepartie. Bon, il râle un peu et n'est pas toujours d'accord avec elle mais jusqu'ici, il l'a quand même toujours suivie. On se demande bien pourquoi d'ailleurs, son lien avec David Clarke n'étant pas très clair. Parfois, son argent est d'ailleurs un recours un peu trop facile. Tout semble possible pour lui. Il peut déjouer n'importe quel système informatique, se sortir de n'importe quelle situation... Le mentor japonais d'Emily, de retour dans le 15ème épisode, est lui aussi un ressort scénaristique bien pratique jusqu'ici. Espérons qu'il soit un peu plus que ça...

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   Madeleine Stowe est toujours aussi délectable dans le rôle de Victoria Grayson et c'est vraiment elle la plus grande force de la série. Chacun de se sourires me rendent à chaque fois dingue ! Elle parvient à transmettre toutes sortes d'émotions à la fois et n'a pas volé sa nonimation (surprenante) aux Golden Globes ! Maintenant que les papiers du divorce avec Conrad sont signés, on a forcément hâte de voir comment elle va s'y prendre pour détruire l'entreprise et prendre ainsi, elle aussi, sa revanche. J'espère que la suite de la saison nous éclairera davantage sur l'accident d'avion, le lien avec David Clarke et les Grayson. Bref, faire la lumière sur cette affaire qui est au coeur de la série mais qui reste encore très mystèrieuse. Le fait que Revenge soit très bien partie pour décrocher une 2ème saison laisse toutefois supposer qu'il faudra attendre encore pour tout savoir sur le sujet... Et puis David Clarke est-il vraiment mort ? La question se pose sérieusement dans une telle série. J'ai lu que le créateur avait l'intention de le faire revenir à la base mais il s'est finalement ravisé. Et c'est sans doute pas plus mal... Dommage pour James Tupper en revanche, condamné à n'apparaître qu'en flashbacks et jusqu'ici dans des scènes toujours similaires, sans doute pas très exaltantes à jouer. Un épisode entièrement flashback serait peut-être pas mal mais je ne suis pas certain qu'ils puissent pour des histoires de contrat avec les acteurs réguliers. Il y a beaucoup de choses à faire en tous cas et je suis rassuré sur un point : Revenge peut très bien tenir sur plusieurs saisons, surtout si elle parvient à se réinventer une fois l'été achevé. Le retour à New York est imminent et ça va passer ou casser...

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// Bilan // Revenge m'a franchement déçu avec son 15ème épisode mais tous ceux qui l'ont précédé m'ont bien trop passionné pour que je lui en tienne rigueur... pour le moment. Malgré des ficelles qui laissent parfois à désirer et quelques personnages pas à la hauteur, ce soap reste rafraîchissant, très divertissant et surtout addictif. Cerise sur le gâteau : son relatif succès ouvre la voie vers un retour du genre à la télévision. Que demande le peuple ?

18 février 2012

Desperate Housewives [8x 13]

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Is This What You Call Love? // 6 400 000 tlsp.

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   Il aura fallu attendre le 13ème épisode de la dernière saison pour que le défilé d'anciens personnages de Desperate Housewives commence enfin, si l'on met à part la venue sympathique mais inutile de Danielle un peu plus tôt. Cette semaine et j'espère jusqu'à la fin de la série, Julie Mayer est donc de retour, moins disgracieuse qu'avant et surtout enceinte jusqu'au cou ! Les auteurs n'ont encore pas fait preuve d'une grande originalité puisqu'une histoire similaire avait été racontée il y a quelques saisons de ça avec Danielle et Bree. Déjà à l'époque, le sujet de l'avortement avait été soigneusement évité et c'est encore le cas ici. Apparemment, Julie n'y a pas pensé. Ou alors on ne juge pas utile de nous le préciser. En revanche, l'adoption, ça elle peut et elle compte bien aller jusqu'au bout de sa démarche, déjà bien entamée, même si sa mère est évidemment totalement contre. Susan s'emploie donc sans surprise et sans énergie à lui mettre des bâtons dans les roues mais c'est peine perdue... pour le moment. Au lieu de ça, elle se prend une énorme rafale de la part de sa fille, une scène à laquelle je ne regrette pas d'avoir assisté ! C'est toujours bien agréable quand un personnage ose la remettre en place. Et là, bravo Julie ! C'était du grand art. Cela dit, on se doute qu'elle gardera l'enfant. Soit elle prendra la décision rapidement soit au moment de l'accouchement, quand elle tiendra l'enfant dans ses bras. Ou alors elle fera une fausse-couche et le problème sera réglé. C'est déjà arrivé, donc ça peut arriver encore. Oui, il faut réfléchir comme ça désormais pour deviner ce qui va se passer dans la série et c'est bien malheureux. Oubliez les "Oh, ils ne l'ont jamais fait, donc ils vont tenter le coup !". Notons une fois de plus que Mike apparaît et disparaît selon les besoins de l'intrigue : il n'est pas là pour le dîner désastreux mais il est là après pour discuter après avec Julie de cette terrible femme avec qui ils partagent leur vie. Ne parlons pas de M.J., qui n'existe plus.

  Autre personnage à nous ravir de sa présence : Orson ! On s'attendait à le voir revenir rapidement puisqu'il était le seul en mesure d'aider Bree à ce stade. Alors quand en plus son nom apparaît au générique... on passe l'épisode à guetter son retour. C'est curieux, mais quand le moment est enfin arrivé, je l'ai trouvé particulièrement inquiétant. Je n'arrive pas à savoir si ça vient de la mise en scène ou de l'acteur, mais j'étais plis effrayé que soulagé de le revoir. Alors est-ce que c'est bien lui qui a roulé sur Chuck ? Le mystère reste entier et les scénaristes n'ont visiblement pas l'intention de nous révéler son identité pour l'heure. Puisqu'on a appris cette semaine que Shawn Pyfrom allait revenir à son tour (alors qu'Andrew est censé habiter dans le voisinage hein...), on peut éventuellement tabler sur lui aussi. Dans les deux cas, ils ont un passif qui laisse penser que ce n'est pas le genre d'acte qui leur fait peur, même si c'était un accident dans le cas d'Andrew. Ce qui m'embête un peu, c'est que j'aimerais plutôt qu'Andrew enfonce encore un peu plus sa mère, comme il l'avait promis en saison 2 lorsqu'elle l'avait jeté au bord de la route comme un malpropre. Là, il lui avait juré qu'il se vengerait au moment où elle s'y attendrait le moins. Et la promesse n'a jamais été tenue jusqu'ici. C'est le moment ou jamais mais je n'y crois pas trop : Bree n'y survivrait pas. Allez, je me laisse quand même un petit espoir... La scène réunissant Bree avec les autres housewives était assez puissante dans son genre. On en voudrait plus souvent des comme ça.

  Lynette va-t-elle enfin s'acoquiner avec un autre homme que Tom avant la fin de la série (et de retomber dans ses bras donc) ? C'est bien partie. Frank est un assez bon candidat tout compte fait. Felicity Huffman possède une bonne alchimie avec lui mais je crois qu'en fait l'actrice est tellement bonne qu'elle en a une avec tous ses partenaires. C'est vrai, quand on regarde bien, tous les duos qui ont été testés avec elle, même les plus improbables, ont fonctionné. J'ai hâte de la redécouvrir dans un autre rôle à la télévision ou au cinéma. Des quatres héroïnes, c'est elle qui mérite le plus bel après-Desperate. Lynette semble enfin prête à aller de l'avant. C'est une très bonne nouvelle pour les prochains épisodes. Bon et puis Gaby... elle n'est pas franchement gâtée cette semaine mais la forte présence (sans mauvais jeu de mot) de Juanita arrange bien l'affaire. Eva Longoria s'est même fendue d'une prestation assez remarquable pendant l'espace de quelques secondes, tout en émotion. Comme quoi : quand elle veut, elle peut !

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// Bilan // Les scènes clé de chaque intrigue et les performances des actrices permettent largement de sauver un épisode qui s'annonçait médiocre. Impossible de voir pour le moment une quelconque ligne directrice à l'approche du final par contre... 

18 février 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage d'"Alcatraz"]

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Au programme cette semaine : "House" annulée, "Being Human US" renouvelée - HBO dévoile la date de "The Newsroom" - Une onzième saison de "Smallville"... en comics - Une bataille judiciaire dans les coulisses de "The Walking Dead" - Henry Ian Cusick dans "Fringe", David Schwimmer dans "Web Therapy", Peter Mensah dans "True Blood" - On répond à vos questions : "Rookie Blue", "Community" - La bande-annonce de la saison 3 de "Kenny Powers" - Notre reportage sur le tournage d'"Alcatraz" - Les premières images de la minisérie "The Hatfields & McCoys", avec Kevin Costner et Bill Paxton...

 

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