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Des News En Séries, Le Blog
14 décembre 2011

Dexter [6x 10 & 6x 11]

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Ricochet Rabbit // Talk To The Hand

1 870 000 tlsp. // 1 920 000 tlsp.

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   J'ai voulu garder la foi en Dexter jusqu'au bout mais ces deux épisodes ont été pour moi comme une révélation : je crois que jamais la série ne parviendra à faire pardonner ses pêchés. Et, une fois de plus cette année, elle m'a gravement offensé. Le duo du Doomsday Killer fonctionnait à peu près, en majeure partie grâce au charisme de Gellar et son aura mystérieuse et glaçante, tandis que Travis suivait et peinait à convaincre. Le cliffhanger de l'épisode 9, douteux mais efficace, aurait pu relancer l'intérêt dignement mais il n'en a rien été : Travis ne vaut plus grand chose sans Gellar. Et Colin Hanks ne vaut pas Edward James Olmos. Et Colin Hanks ne vaut pas Tom, son papa. Bref, on a bien plus perdu que gagné dans cette histoire et c'est malheureux car la tension retombe comme un soufflet alors que la fin approcje. C'est à ce moment-là, même dans les moins bonnes saisons, que Dexter touche habituellement au virtuose. Si on nous en prive même cette saison...

   Je n'ai pas du tout aimé l'addition des deux nouveaux disciples de Travis, deux idiots finis. Beth, incarnée par Jordana Spiro, était tellement vide et sans intérêt... Les auteurs auraient quand même pu chercher à leur offrir un peu plus de profondeur plutôt que de s'embourber dans des futilités avec certains personnages secondaires... Oui, je pense évidemment à Quinn et Batista. Ils ont bien failli y passer pour de bon mais il faut croire que l'équipe tient vraiment beaucoup à eux et qu'ils ne peuvent pas imaginer la série sans eux. Ce serait pourtant une bénédiction de mon point de vue. Au moins l'un des deux quoi... Louis Greene m'intrigue toujours autant et je ne vois détinitivement pas où il veut en venir mais à un épisode de la fin de la saison, il semble clair que son intrigue sera développée la saison prochaine. Voilà au moins un petit quelque chose auquel se raccrocher. Bon et puis sinon, pendant ce temps-là, Dexter se pose beaucoup de questions en compagnie de son très cher père. Comme toujours. Je n'en peux plus d'entendre parler du "Dark Passenger" à toutes les sauces. La question a été tournée dans tous les sens. Il va falloir soit le laisser partir, soit l'embrasser sans se triturer l'esprit. La vraie tourmente actuelle du serial killer, c'est de savoir s'il doit laisser la police régler son compte au Doomsday Killer ou faire justice lui-même. C'est vrai qu'avant, la réponse était évidente pour lui donc la question ne se posait même pas. En laissant faire ses collègues mais en les aidant un peu quand même, il agira au moins de manière un peu moins mécanique que d'habitude, ce qui était un gros problème ces derniers temps. Il ne nous surprend plus du tout le monsieur. 

   Pour ne pas changer les -bonnes- habitudes de cette saison 6, plein feux sur Debra à nouveau entre les jeux de pouvoir au commissariat et sa thérapie qui l'amène sur des chemins troubles. Laguerta agit vraiment comme une saloperie cette saison et ça en deviendrait presque jouissif tant c'est injuste et pervers de sa part. Elle a réussi à faire virer Matthews et a exercé par conséquent une pression encore plus forte sur la nouvelle lieutenant. Je suppose que Debra commencera donc la saison prochaine toujours au même poste mais les choses se gâteront forcément pour elle. Une perspective pas désagréable en somme... Par contre, même si je trouve ça super couillu de traiter du sujet tabou de l'inceste, je crois que les scénaristes sont allés trop loin dans le n'importe quoi en semant soudainement le doute dans l'esprit de Debra quant à ses réels sentiments pour... son propre frère (même si concrétement, ils ne partagent pas le même sang). Même si ça a été préparé depuis quelques épisodes, ça sort quand même de nulle part si l'on regarde la "big picture" de la série depuis ses débuts. Il ne vaudrait mieux pas trop insister. La scène du rêve était très perturbante et pas simplement par rapport à ce qu'elle montrait. On était juste pas très loin du fameux "Jump The Shark" et c'est une étape qu'une série comme Dexter n'est vraiment mais alors vraiment pas obligée de franchir ! Vous ai-je parlé de la ridicule peinture de Travis avec la tête de Dexter sinon ?

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de n'importe quelle série comporte deux voire trois éléments ridicules en son sein (les "amis" de Travis, le tableau de Travis, le rêve de Debra, ici), c'est moche. Très moche. Alors imaginez quand cela arrive à Dexter. Je veux dire : Dexter quoi !? Ben c'est hideux, répugnant. Honteux quoi ! 

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13 décembre 2011

Private Practice [5x 01 > 5x09]

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 6 850 000 tlsp. en moyenne

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    J'ai publié sur le blog il y a quelques jours un article intitulé "Comment sauver Grey's Anatomy ?". La première solution que j'exposais était d'annuler Private Practice. Je l'avais écrit avant de visionner les premiers épisodes de la saison 5. Ai-je changé d'avis maintenant que je les ai vus ? Non. Pourtant, ils sont plutôt bons dans l'ensemble. Le double épisode "final" est même excellent, surtout la première partie, moins classique dans le fond comme dans la forme. On peut dire que la série tient toujours la route créativement parlant. Mais pour combien de temps encore ? Elle est sur le fil du rasoir. Il est arrivé tant de choses absolument atroces à chacun des personnages... C'est un petit miracle qu'ils soient encore tous à peu près sains d'esprit malgré leurs névroses habituelles.

    En bonne héroïne qu'elle est, c'est sans doute Addison qui a été la plus protégée par les auteurs, bien qu'ils aient été moins cléments l'an passé avec la mort de sa mère notamment. Elle s'est souvent résumée à ses cas médicaux complexes et polémiques, à sa vie amoureuse compliquée aux multiples rebondissements et à sa fonction de confidente, même si elle n'a pas toujours ce que l'on peut appeller une "bonne" amie. Si elle était encore là -et elle ne nous manque pas vraiment d'ailleurs- Naomi pourrait en témoigner. Ses désirs d'enfant, qui étaient au coeur des tous premiers épisodes de Private Practice, ont longuement été mis en sourdine mais, comme pour boucler la boucle à mon sens, ils reviennent plus forts que jamais en cette saison 5. Addison est prête à devenir mère -la douloureuse et soudaine perte de la sienne n'y est pas étrangère- avec ou sans Sam à ses cotés. Le sujet de l'enfant qui n'est désiré que par un seul des deux membres du couple, qui a également était traité dans Grey's Anatomy avec Callie et Arizona, est extrêmement intéressant même si sa résolution semble toute trouvée : le jour où Sam prendra l'enfant d'Addison dans ses bras -car elle accouchera forcément dans le Season (Series) Finale- il ne pourra que craquer et assumer le rôle qu'il a tant craint d'endosser à nouveau. La meilleure trouvaille des scénaristes cette saison, ce sont les ouvertures et fermetures systématiques des épisodes avec la thérapie d'Addison. Cela pourrait presque renvoyer aux voix-off de Meredith, qui ont toujours un manqué dans Private sous une forme ou une autre. J'espère que le procédé continuera d'être utilisé dans la suite de la saison, même s'il ne fait plus aucun doute qu'Addison est enceinte cette fois. Et pitié, pas de fausse couche même si la série doit être renouvelée !

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   Tandis qu'Addison redevient l'héroïne qu'elle avait un peu perdu l'habitude d'être, les autres personnages ne sont pas pour autant laissés à l'abandon. Amelia, la dernière recrue de la série, trouve enfin l'occasion de briller à travers son addiction qui reprend le dessus après des années d'abstinence. La progression est lente mais la chute est à la hauteur : on sent que les auteurs ont voulu avoir leur "viol de Charlotte" de la saison et, d'une certaine manière, ils l'ont bel et bien trouvé. Ce ne sera jamais aussi fort, ne serait-ce que parce qu'on a déjà vu des intrigues similaires à la télévision et au cinéma un nombre incalculable de fois (alors que pour Charlotte, dans le traitement en tous cas, c'était assez inédit) mais on peut quand même parler de belle réussite. Caterina Scorsone en a profité pour prouver qu'elle pouvait être vraiment bonne. Pas que je la trouvais mauvaise jusqu'ici mais elle ne me procurait aucune émotion particulière. Là, elle a clairement réussi son coup ! La scène où elle se rend compte que son petit ami Ryan est mort d'une overdose dans son sommeil, juste à coté d'elle, était bouleversante. Toute la partie cure de désintox' était un peu trop rapide et aurait mérité d'être développée sur plusieurs épisodes mais je comprends aussi le besoin des scénaristes de passer à autre chose après y avoir consacré énormément de temps d'antenne et d'énergie. Et puis pour Amelia, le combat continue de toute façon... La place de Sheldon dans cette intrigue était vraiment intéressante, celle d'Addison aussi. On regrette juste que Patrick Dempsey ne soit pas venu faire un tour à l'Oceanside... oops au Seaside Health & Wellness. Et ce n'est apparemment pas prévu non plus dans les prochains épisodes... 

   Je n'ai pas été très fan en revanche de l'intrigue parallèle du petit nouveau, le Dr Jack Reilly (joué par Benjamin Bratt), dont la femme, morte, a forcément été victime elle aussi d'addiction. Comme s'il fallait absolument lui trouver un point commun avec au moins un des personnages alors qu'il s'était de toute façon assez bien intégré au groupe. Peut-être même trop facilement mais je préfère ça ! Je n'ai pas de sympathie particulière à son égard mais il faut reconnaître qu'il dit les bonnes choses aux bons moments et cela permet aux médecins d'avancer plus facilement que s'il leur avait fallu comprendre les choses par eux-même. C'est un accélérateur de bonnes décisions en gros. Du coté du couple terrible Cooper et Charlotte, l'arrivée d'un enfant dans leur vie mais pas tout à fait comme ils l'avaient prévu aurait pu à nouveau tout faire foirer et ça m'aurait franchement gavé mais les auteurs ont eu l'intelligence de se servir de cette histoire pour les faire avancer encore un peu plus. J'aime beaucoup l'harmonie visible dans l'épisode 9 entre eux, Mini Coop' et Erica. Je suis d'ailleurs très heureux de retrouver A.J. Langer qui avait un peu disparu de la circulation depuis Angela 15 ans (enfin en réalité non mais disons qu'elle n'a pas eu d'autres rôles marquants). J'espère que Shonda Rhimes fera appel à elle pour une de ses nouvelles séries... En ce qui concerne Pete et Violet, je suis partagé : d'un coté leurs disputes à répétition étaient fatiguantes, surtout après tout ce qui leur était déjà arrivé la saison précédente en la matière, et d'un autre coté, à partir du moment où ils ont commencé à ne plus se parler, à rompre toute forme de communication, j'ai trouvé l'intrigue criante de vérité. La scène de la rupture était très émouvante, ce qui n'est pas forcément évident à écrire quand on en a déjà eu des tas et des tas dans la série. Celle-là était peut-être plus réaliste et mature aussi que n'importe quelle autre. Je n'ai pas parlé des cas médicaux car il n'y en a pas vraiment eu de novateur ou de marquant je trouve jusqu'ici (enfin celui avec Cynthia Stevenson était poignant mais je crois que c'est surtout parce que c'est elle et que je l'adore). 

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// Bilan // Alors que Private Practice est plus que jamais en danger de mort, ses scénaristes font toujours preuve d'une belle créativité et parviennent à ne pas lasser alors que tout semble avoir pourtant déjà été dit sur tout le monde. Mais bientôt, ce sera vraiment le cas et là, il faudra savoir s'arrêter. Encore une douzaine d'épisodes et puis s'en va ?

12 décembre 2011

Once Upon A Time [1x 06]

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The Shepherd // 9 660 000 tlsp.

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    Alors comme ça, Regina se souvient de tout ? C'est ce que la "Previously On" de Once Upon A Time annonce clairement cette semaine alors qu'il semblait pourtant qu'elle en savait un peu plus que les autres mais pas nécessairement tout. Un peu comme si elle était guidée par une force plus forte qu'elle, comme si elle était possédée par la démoniaque Evil Queen. D'autant qu'elle n'a pas toujours agi en conséquence, en apparence du moins. Le problème avec les "Previously", c'est qu'il ne sont pas toujours du fait de la production mais souvent du fait de la chaîne. Je ne pense pas que ce soit le cas ici mais méfions-nous quand même... Une chose est certaine : Rumplestiltskin est peut-être au final bien plus puissant et mauvais que l'Evil Queen ! On se rend compte petit à petit qu'il est lié à tous les personnages, et qu'il a passé un acte avec nombe d'entre eux. Qui est-il vraiment ? Son alter-ego à Storybrooke, Mr. Gold, semble être là aussi celui qui tire toutes les ficelles et qui fait de chacun des personnages une marionnette, même Regina. Mais jusqu'à quel point ? Sa boutique doit en tous cas renfermer bien des secrets et elle est peut-être le point de passage entre les deux mondes... 

   Après s'être concentré sur des personnages secondaires -Cendrillon et Jiminy Crickett- avec plus ou moins de succès, les scénaristes ont eu la bonne idée de s'intéresser au Prince Charming cette fois. Dès le départ, son histoire nous importe donc davantage et tant pis si l'on n'avance pas tant que ça au final. Les flashbacks sont là pour nous éclairer sur la vie de David avant qu'il ne rencontre Snow White/Robin Hood au détour d'un vol en forêt, et expliquer par la même occasion sa relation avec Abigail, qui se révèle être la fille du Roi Midas. Sa version à Storybrooke, Kathryn, semble drôlement différente, ce qui me fait penser que, peut-être, cette femme n'est pas aussi gentille et bien intentionnée qu'elle le laisse croire... Un futur rebondissement probable. Celui que l'on n'avait pas vu venir, c'est que David n'est pas le "vrai" Prince mais son frère jumeau. A la mort de celui-ci, il a pris sa place auprès du Roi George, incarné par Alan Dale, le vieux riche et méchant de TOUTES les séries (Newport Beach, Ugly Betty et bien sûr Lost). J'ai trouvé les effets spéciaux avec le dragon plutôt réussis -pour de la télévision, il est important de le préciser à chaque fois- et l'équipe technique s'en sort plutôt astucieusement pour que la bête soit impressionnante sans qu'on la voit vraiment. Du bon boulot. Les fonds verts sont toujours très présents et peu convaincants mais ils se rattrappent sur les tournages en extérieur, je pense notamment à la jolie petite prairie où David vivait avec sa maman. L'histoire de Prince Charming était donc très agréable à suivre avec un dénouement qui ne surprendra personne : il n'allait pas être réuni avec Blanche Neige dans le présent au bout de seulement six épisodes ! Au passage, Josh Dallas a su démontrer qu'il avait un peu plus de charisme que prévu. 

   Au-delà de ça, les autres personnages ont tendance à faire du surplace, en particulier Emma qui peine à trouver sa place pour le moment à Storybrooke. Cette fois, ce n'est pas sa relation avec Henry qui est mise en avant mais ses sentiments confus pour le shérif Graham. Elle découvre la vérité sur ses petites escapades nocturnes chez Regina. Pour le moment, on s'en fout un peu je dois dire... L'attention que le Dr. Whale porte à Mary Margaret est plus intéressante et surtout plus prometteuse pour la suite des événements. Il est clairement en mission pour Regina, mais que va-t-il faire et comment la Maire l'a-t-elle convaincue de rejoindre son "combat" ? Et puis qui est-il dans le monde des contes de fée ? Pour le moment, son nom ne peut nous indiquer qu'une seule piste : la baleine de Pinocchio. Mais honnêtement, je ne vois pas le lien là et surtout pas l'intérêt ! C'est une vraie question qui se pose mine de rien : tous les habitants de Storybrooke viennent-ils des contes ou y'a-t-il des gens dits "normaux" ? 

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// Bilan // Once Upon A Time réussit à nouveau à nous émerveiller sans que la grande histoire de la série n'avance pour autant. Je crois qu'il va falloir s'y habituer : les créateurs venant de l'école de Lost, ils savent parfaitement comment tirer profit des multiples personnages en gardant de nombreuses munitions pour la suite et en ménageant le suspense aussi longtemps que possible. 

11 décembre 2011

Glee [3x 08]

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Hold On To Sixteen // 7 110 000 tlsp.

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    "Welcome Back, Lisa Rinna !" Voilà l'unique réplique drôle de cet épisode quasiment médiocre de Glee dont le seul intérêt était très curieusement le retour de Chord Overstreet alias Sam après avoir été traité un peu comme de la merde par la production avant que la saison 3 ne commence. On ne peut pas dire que le personnage nous ait franchement manqué, ni même qu'il ait apporté grand chose à la saison 2 étant donné que les scénaristes n'ont jamais tellement su quoi faire de lui à part lui faire enchaîner les conquêtes. Pourtant, c'était un plaisir de le retrouver dans les premières minutes de cet épisode. La partie "Je suis devenu un strip-teaseur" n'était pas assez longue, ni celle de la confrontation avec ses parents expédiée en quelques secondes (John Schneider doit avoir des problèmes d'argent pour avoir accepté une si petite apparition). Puis, une fois de retour à McKinley, il a chanté sa petite chanson (nullissime) et est passé au second plan. Il a bien tenté de récupérer Mercedes, maquée avec un fantôme depuis son départ, mais ça ne sonnait pas juste. Déjà que leur couple était un peu improbable, mais comme en plus on ne les a quasiment pas jamais vus ensemble... Bref, les scénaristes auraient été bien inspirés de se concentrer sur Sam plutôt que de partir dans tous les sens, comme en saison 2. 

   Episode spécial "sectionals" oblige, il fallait faire monter la pression et permettre à certaines intrigues d'atteindre leur apogée émotionnelle. Les auteurs comme les acteurs se sont donnés du mal pour nous y faire croire mais le matériel de base était bien trop pauvre pour que cela fonctionne. Les histoires les plus intéressantes, dont le coming-out de Santana, ont été écartées pour mettre en avant des embryons de storylines, évoquées par le passé mais pas franchement promordiales. Les soucis entre Mike Chang et son père avaient permis d'offrir un bel épisode en début de saison mais tout ce qui s'est dit cette fois-ci n'était qu'une redite, si ce n'est que Tina a enfin eu l'occasion d'intervenir mais pour ne pas dire grand chose. J'ai l'impression qu'elle n'avait plus ouvert la bouche depuis ce fameux épisode d'ailleurs ! Les scènes de Quinn étaient relativement pathétiques et j'ai de la peine pour Dianna Agron qui mérite vraiment mieux que ça. Les auteurs la trimballent d'un état à un autre, sans conviction et sans grande cohérence. En fait, ils cherchent absolument à donner un sens à l'évolution douteuse du personnage, mais la vérité c'est qu'il n'y en a pas. On se retrouve au final avec la Quinn des débuts, celle que l'on aimait bien mais qui n'avait rien à offrir tant elle était effacée. Je ne souhaite qu'une chose : que l'actrice quitte la série au plus vite et trouve un meilleur job ailleurs ! Mais ça n'arrivera pas.

  La soi-disante concurrence entre Finn et Blaine, frôlée au hasard d'une séquence ou deux précédemment, revient sur le tapis pour le final showdown. Et c'était ridicule mais avec l'avantage d'avoir été réglé en deux scènes consécutives : Finn et Blaine se font les gros yeux en mimant le début d'une bagarre; Blaine, devenu un gros dur soudainement, enrage contre un punching ball, la sueur au front; Finn vient lui expliquer la vie- parce qu'il est devenu intelligent et mature depuis le début de la saison 3 on ne sait pas bien comment- et l'affaire est dans le sac ! Coté performances, c'est rien que du ringard pour tout le monde ! Un mash-up douteux pour les TroubleTones composé de I Will Survive et Survivor pour commencer : ce n'est pas tant la musique qui était mauvaise, mais plutôt la chorégraphie, nullissime. En plus, les actrices galéraient comme pas possible à coté des vraies danseuses et ça se voyait (excepté pour Heather Morris qui est bien meilleure danseuse qu'actrice). C'est ça le risque de produire une telle série à cette vitesse... Les New Directions ont fait bien pire cela dit avec des tenues hideuses et des chansons ennuyeuses à souhait. A la limite, Man In The Mirror passait encore mais le reste... Seul avantage : Rachel étant punie, tout le monde a pu chanter chacun son tour. Les Unitards n'ont pas pu montrer grand chose de leurs talents alors que leur unique prestation était bien plus entraînante et professionnelle (mais sur un titre sans intérêt). 

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// Bilan // Cet épisode, c'est du Glee façon saison 2 comme on en veut plus avec une tension factice, des sous-sous intrigues et des performances pas du tout mémorables. 

10 décembre 2011

Hung [Saison 3]

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Saison 3 // 1 030 000 tlsp.

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    J'ai encore du mal à comprendre comment une série avec un pitch comme celui de Hung -pour les incultes, je le rappelle : les péripéties d'un quarantenaire bien monté qui se prostitue pour arrondir ses fins de mois- puisse ne pas connaître un plus grand succès. Alors que les deux premières saisons pouvaient bénéficier du soutien de HBO grâce au puissant lead-in de True Blood, la troisième a dû se contenter des scores plus modestes de Boardwalk Empire comme rampe de lancement. On comprend pourquoi la série est passée cette année à plusieurs reprises sous la barre du million. Autant dire qu'elle a bien peu de chances de survie mais, au fond, ce ne serait pas dramatique. Hung avait tous les atouts nécessaires pour devenir culte, un peu à la manière d'un Weeds par exemple, mais son potentiel n'a jamais été exploité à fond par les auteurs. La première saison était brouillonne, mais authentique voire poétique. On ne l'attendait pas du tout sur ce terrain-là, en évitant soigneusement le racoleur et le vulgaire. Cela n'a pas dû jouer en sa faveur malheureusement. La saison 2 était moins mignonne et encore plus brouillonne. Là, je dois dire que j'ai moi même failli laisser tomber. Mon seul attachement aux personnages m'a fait rester jusqu'au bout, et c'est celui-là même qui m'a motivé à regarder la troisième saison. Et j'ai bien fait...

   ... car c'est sans aucun doute la meilleure, en tous cas la moins foutraque -une impression pour la première fois que les scénaristes savaient où ils allaient- mais peut-être aussi la moins "jolie". Exit les enfants de Ray, qui se contentent juste d'apparaître mais qui n'ont plus la moindre intrigue à eux, et bienvenue à Jason, un nouveau mâle aux mensurations très avantageuses de partout qui va pousser notre héros à prendre enfin son destin en main (et pas que). Eh oui, la solution était finalement simple et évidente : pour le stimuler, il lui fallait un concurrent... de taille. Qui est d'ailleurs devenu au cours de la saison un collègue mais cette relation n'a pas vraiment eu le temps d'être exploitée compte tenu des événements. C'était en tous cas un soulagement de voir enfin la petite entreprise de Tanya et Ray fonctionner, réussissant même à fermer son clapet à cette chère Lenore (finalement trop peu présente). J'ai aimé voir Tanya en action, prodiguant ses conseils devant un auditoire pénétré. C'était bon de la voir enfin confiante, heureuse et un peu moins maladroite (parce que sa gaucherie devenait franchement lourde en saison 2). Sa poisse légendaire l'a bien vite rattrapée et il faut dire qu'elle est entrée dans la gueule du loup toute seule comme une grande en accordant sa confiance à Charlie, qui ne semblait pourtant rien avoir d'un honnête homme. C'est un peu à lui que l'on doit le mauvais Season Finale, qui ferait même un médiocre Series Finale...

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    Jessica, bien plus que Ray, a souvent obtenu les scènes les plus touchantes de la série et cette saison, ils les ont même partagées. Je pensais naïvement qu'il finirait ensemble au bout du compte. Il me semblait que c'était l'un des buts principaux de la série. La révélation sur les activités de Ray n'ont fait que les éloigner encore un peu plus et je trouve dommage qu'en cas de non-renouvellement de la série -fort probable- on s'arrête là-dessus. On va dire que "C'est le jeu ma pauvre Lucette". La "surprise" de Sandee à l'attention de Lenore -un coup de feu- est surprenante mais tout à fait dans l'esprit du personnage. Elle est folle et on peut d'ailleurs l'en remercier car elle a contribué à rendre la saison plus fun (ainsi que l'intrigue mettant en scène Ana Ortiz (Ugly Betty) dans la peau d'une flic nympho). En cas de saison 4, je ne m'inquiète pas une seule seconde pour la rousse flamboyante : elle n'est certainement pas morte. On a l'impression que Sandee lui tire dans les jambes. Peu de chance donc qu'elle se retrouve avec une balle entre les deux yeux ! Quand bien même, cela reste un cliffhanger bien décevant. Il n'implique aucun des personnages principaux. Ray et Tanya filent dans la nuit, heureux d'avoir sauvé de justesse Happiness Consultants après une drôle de négociation avec Charlie. Et moi, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps ! Enfin pas tout à fait, on a quand même vu cette saison l'objet du désir : le sexe -enfin une bonne moitié pour être précis- de Ray ! Oh, c'était furtif et c'était sans aucun doute une prothèse voire une retouche numérique, mais c'était effectivement aussi impressionnant que promis ! On a donc pas tout perdu... 

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// Bilan // Plus piquante, plus fun, mieux maîtrisée mais moins poétique et moins subtile, la saison 3 de Hung n'a pas à rougir de ses performances. La série ne correspond toujours pas ce que l'on appelle "un bon coup" mais elle a de l'amour et de la passion à revendre ! Si HBO la renouvelle, j'en serais ! Si elle ne lui fait pas cet honneur, je m'en remettrais très vite. Hung n'a jamais atteint l'orgasme alors ce serait quand même dommage de ne pas lui en laisser la chance...

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10 décembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 9 Décembre 2011]

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Au programme cette semaine : La saison 2 de Platane en écriture - Web Therapy, Mad Dogs et Him & Her renouvelées - La bande-annonce de This Is England '88 - Christopher Meloni dans True Blood ? - Ryan Kwanten en guest dans New Girl - The Good Wife plaide la cause de Jason Biggs - On répond à vos questions : Chuck, Glee, Luther,Teen Wolf - La bande-annonce de la dernière saison des Frères Scott - Zoom sur le phénomène britannique Downton Abbey - Quand la série de France 2, Rani, danse à Montmartre...

 

9 décembre 2011

Damages [Saison 4]

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Saison 4 // Audience inconnue

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   Je terminais ma critique du dernier épisode de la saison 3 de Damages publiée le 4 Mai 2010 sur ces quelques mots : "(...) une belle saison 3, terminant comme il se doit ce petit chef d'oeuvre (...) (je ne vais pas avoir l'air con si elle est sauvée in extremis !)". Je peux le dire maintenant : j'ai eu l'air con car, si FX a bien choisi d'annuler la série, DirecTV, elle, a choisi de la sauver pour deux saisons supplémentaires. Je persiste et signe : la saison 3 était de très bonne facture et la dernière scène concluait parfaitement la trilogie. La saison 4 partait donc avec deux handicaps : celui de ne pas être nécessaire et celui de devoir faire face à une restriction budgétaire. Dans les deux cas, l'équipe s'est très bien débrouillée pour effacer nos craintes et nos doutes. 

   La saison 4 de Damages n'est pas la saison de trop. Le changement de chaîne n'a pour ainsi dire rien changé. Certes, il n'y avait "plus" que 10 épisodes mais ils étaient plus long d'une dizaine de minutes et l'affaire High Star a été pensée pour tenir la route dans ce laps de temps. Les scénaristes ne sont pas tombés dans le piège de la saison 2 et ont rendu tout de suite l'affaire claire, en en présentant efficacement les enjeux dans les trois premiers épisodes. La différence, en revanche, par rapport aux autres saisons, c'est que les protagonistes principaux étaient peu nombreux et qu'il n'y en avait quasiment pas de secondaires. Une question de budget sans aucun doute. Ce qui aurait pu être considéré comme une faiblesse a été transformé en force : on a ainsi pu apprendre à connaître chacun d'entre eux plus en profondeur, sans jamais s'éparpiller. Chris Sanchez était le good guy de l'histoire, celui pour qui Ellen avait des sentiments et qu'il fallait absolument sauver. Chris Messina a été parfait dans le rôle et l'on suppose qu'il sera toujours là en saison 5... Howard T. Erickson, interprété par l'excellent John Goodman -qui est définitivement meilleur dans les rôles dramatiques-, était le plus complexe du trio : son patriotisme, ses croyances et ses fêlures le rendaient presque... attachant. Mais sa véritable nature a repris le dessus dans les derniers épisodes. Ce n'est probablement pas le plus fascinant des bad guys que Damages ait connu mais il s'est bien défendu ! Il était peut-être un trop mou... En revanche, Jerry Boorman entre facilement dans le top 3 des meilleurs salauds de la série ! J'ai toujours eu un faible pour Dylan Baker, qui sait jouer les méchants à la perfection et qui l'a prouvé ici à nouveau et avec plein de nuances (ce que certains de ses précédents rôles ne lui avaient pas vraiment permis, celui de The Good Wife mis à part). C'est lui le vrai bad guy de la saison, même s'il avait bien entendu de "bonnes" raisons de faire ce qu'il a fait. C'est lui qui a offert les meilleurs rebondissements et les plus grandes surprises et c'est aussi lui qui a procuré les scènes les plus intenses. Et il n'avait pas nécessairement besoin d'être confronté à Patty ou Ellen pour cela. Le plus décevant finalement dans toute l'affaire High Star, ce sont les flashforwards. Redondants. Cheaps. Et tous ces allers-retours si faciles entre New York et le Moyen-Orient...

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   Un des grands thèmes qui s'est dégagé de cette saison 4 est celui de la filiation. A la fois à travers l'intrigue fil rouge dans sa dernière ligne droite, lorsque l'on a appris qui était vraiment pour Boorman le petit garçon qu'il retenait prisonnier -une révélation qui a d'ailleurs un peu trop traînée tant elle devenait évidente- mais aussi et surtout grâce à Patty à travers sa relation avec Ellen, sorte de fille spirituelle qui l'a trahie, sa petite fille et évidemment son fils, qui l'a trahie lui aussi, plus d'une fois même. La question qui se pose pour Patty est très simple : que va-t-il rester de l'empire qu'elle a construit après sa mort ? Qui va prendre sa suite ? Elle aurait voulu que ce soit son fils à la base mais cela fait bien longtemps qu'elle a compris que ça n'arriverait jamais. Puis elle a tout misé sur Tom, mais il est mort "au combat". Et elle refuse que ce soit Ellen, et cela ne devrait pas changer en saison 5 puisque ce qui s'annonce est l'ultime affrontement entre les deux femmes. Comment pourrait-il se dénouer sur un happy ending pour l'une et pour l'autre ? Il y aura une gagnante et une perdante, voire deux perdantes à la limite. Mais deux gagnantes ? J'en doute. Les intrigues sur la vie privée de Patty n'ont pas toujours été intégrées à l'ensemble avec pertinence mais ce sont celles qui m'intéressent le plus de manière générale. Alors... Quant à Ellen, elle a tout simplement mis sa vie personnelle entre parenthèses pour se concentrer sur Chris Sanchez et High Star. Son nouveau petit ami -à la tête carré- est à peine apparu au cours de la saison, mais sa dernière scène avec elle était d'une grande justesse : il l'a mise face à ses contractions et elle en avait grandement besoin. Au final, les rôles qui s'étaient inversés entre Patty et Ellen à la fin de la saison 3 ont repris leur ordre initial, sauf que maintenant Ellen est plus forte. Elle n'arrivera jamais à la cheville de son maître, à moins que...

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// Bilan // Si cette saison 4 de Damages n'était pas nécessaire, elle est tout de même parvenue à prolonger le plaisir sans trahir l'esprit de la série, quitte même à ne rien apporter d'innovant que ce soit dans la construction des intrigues ou dans l'évolution des héroïnes. L'intensité et le suspense n'étaient pas systématiquement au rendez-vous de chaque épisode mais l'affaire High Star a connu quelques moments forts, elle tenait debout, elle avait même un sens en dénonçant un système absolument honteux et qui constitue un sujet véritablement sensible aux Etats-Unis. Bref, je suis heureux que cette saison 4 ait pu voir le jour et j'ai la sensation qu'elle servait en quelque sorte d'introduction à la 5ème, sur laquelle je mise beaucoup en espérant qu'elle soit vraiment la dernière, cette fois. 

8 décembre 2011

How I Met Your Mother [7x 09 > 7x 12]

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Disaster Averted // 10 280 000 tlsp.

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Tick Tick Tick... // 10 420 000 tlsp.

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The Rebound Girl // 10 010 000 tlsp.

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 Symphony Of Illumination // 11 710 000 tlsp.

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   C'est beau de voir une série renaître de ses cendres. C'est rare. Vous qui me lisez mais qui avez abandonné How I Met You Mother, peut-être devriez-vous retenter l'aventure. Moi, je suis fier de m'être accroché jusqu'ici. Il semblerait que ma patience soit (enfin) récompensée. Rien n'indique que tout le reste de la saison 7 sera bon mais on aura au moins eu les meilleurs épisodes depuis bien bien longtemps... Cela dit, How I Met n'est plus la comédie romantique des débuts. Elle est passée par différentes phases, dont celle de la comédie plus très drôle qui peine à se différencier des quinze autres qui traitent du même sujet en même temps. Elle s'est transformée ces derniers temps en dramédie de 22 minutes qui n'hésite pas à aborder des thèmes plus sérieux et plus profonds au milieu de quelques âneries de plus ou moins bonne facture. Les personnages, dans leurs malheurs, se sont enrichis. Barney n'est plus tout à fait la machine à blagues et excentricités. Marshall n'est plus que le grand benêt un peu trop rêveur. Ted... oh, Ted reste et restera Ted, et c'est pour ça qu'on l'aime. Et puis Robin...

   Ah, Robin... Vous savez, je l'aime d'amour Robin. Je l'ai toujours dit, depuis le premier jour de notre rencontre. Le coup de coeur. Le coup de foudre. Elle ne m'a jamais déçu, et elle m'a même souvent agréablement surpris (je l'aimais avant d'apprendre qu'elle avait été une vedette au Canada, qu'elle avait collectionné les tubes et qu'elle avait couché avec James Van Der Beek). Elle m'a souvent fait beaucoup rire mais m'a-t-elle déjà fait pleurer ? Jamais ! L'épisode Symphony Of Illumination, qui clôture la première partie de la saison 7, s'en est chargé avec brio. Je me doutais bien que Cobie Smulders était plus qu'une bonne danseuse et une bonne comique. Elle est bel et bien une vraie bonne actrice et, pour la première fois, elle a pu démontrer toute l'étendue de son talent. Après un cliffhanger qui laissait sur le cul mais qui rendait aussi un peu perplexe -Robin, enceinte ? Ku-wua ?- les auteurs se sont débrouillés comme des chefs pour nous trimballer d'une émotion à une autre, entre joie et peine. Non seulement Robin apprend qu'elle n'est finalement pas enceinte mais, en plus, qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. L'annonce était émouvante mais toute la suite l'était encore plus : Robin qui ment à ses amis pour ne pas flancher, Robin qui flanche finalement, Robin seule sur un banc sous la neige, Robin qui éclate en sanglots dans les bras de Ted après sa belle surprise kitchissime... Et cette image abominable de ses enfants imaginaires qui disparaissent. Dur. 

   Un peu bousculé par ce grand épisode, je risque d'avoir un peu plus de mal à évoquer les précédents. Certains étaient pourtant pas mauvais du tout. Celui consacré à l'ouragan Irene était sans grand intérêt par contre. Il avait le mérite de réunir toute la bande mais l'humour n'y était pas franchement efficace. Tick Tick Tick... manquait de subtilité et succombait même très souvent à la facilité suite à la "bêtise" de Robin et Barney mais, au moins, c'était drôle... jusqu'à ce que ça devienne poignant. On s'est débarrassé pour l'occasion de cette satanée Nora, partie draguer depuis George Clooney dans les pubs Nespresso. Elle y est bien plus à sa place : transparente et interchangeable donc. L'histoire du "sandwich" de Ted et Marshall était super lourde... jusqu'à ce qu'elle devienne hilarante grâce à la caméra de vidéo-surveillance ! The Rebound Girl a mis en avant de très belle manière le chemin parcouru en tant que couple par Lily et Marshall. On pouvait d'ailleurs facilement s'identifier à eux. Ca m'a bien plu. Les délires de Barney avec son vrai-faux bébé étaient tellement WTF/improbables qu'ils en devenaient marrants, quelque part. J'ai quand même mis un peu de temps avant d'entre dans le jeu.

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// Bilan // Quelle joie immense que de reprendre plaisir à regarder How I Met Your Mother ! Et ça ne se joue pas que dans l'instant, en plus, puisque l'on se surprend même à attendre de nouveau avec impatience l'épisode suivant ! Les personnages sont un peu plus matures chaque année mais cette saison, je vous le dis, c'est celle de la maturité ! 

7 décembre 2011

Desperate Housewives [8x 09]

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Putting It Together // 8 200 000 tlsp.

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   Après cet épisode de Desperate Housewives, une chose est sûre : la fin de la série ne mettra pas en scène le suicide de Bree, comme pour boucler la boucle après celui de Mary Alice en ouverture. C'était une option plus qu'envisageable, la plus évidente même. Au fond, je crois qu'elle m'aurait plu. Mais je me connais, je l'aurais détesté aussi parce que je l'aurais jugé trop prévisible. Le mystère reste donc entier... Je suis toujours assez fan de l'idée du suicide collectif cela dit ! En revanche, la méga explosion qui fait sauter tout Wisteria Lane, maquillée en accident alors que toute la bande est en fait partie vivre sous le soleil des tropiques, je rappelle tout de suite à Marc Cherry et ses auteurs que ça a déjà été fait dans Melrose Place hein ! Non mais je préfère prévenir...  Maintenant, tout le monde ou presque est au courant pour le meurtre. L'affaire prend une ampleur incroyable. Nos quatre héroïnes, évidemment, et leurs maris (ou ex-maris) respectifs savent, ainsi que Ben, le petit nouveau qui paraitrait presque trop gentil pour être complètement honnête. Il n'y a que Renee et McCluskey -qui partagent une scène assez drôle dans cet épisode d'ailleurs- qui sont loin de se douter de quoi que ce soit. Combien de temps avant qu'elles soient mises au parfum (involontairement sans doute) ?

    Comme on pouvait s'y attendre, à plus d'un douzaine d'épisodes de la conclusion, le personnage de Chuck ne pouvait pas rester vivant bien plus longtemps avec tout ce qu'il avait deviné. On a quand même toujours du mal à comprendre comment il a pu s'acharner à ce point sur Bree pour finalement une simple rupture accompagnée d'une humiliation somme toute pas si terrible. On va mettre ça sur le compte de la psychose propre aux habitants de Fairview. Ses confrontations en début d'épisode avec Lynette, Susan et Gaby étaient plutôt amusantes, bien qu'absolument pas surprenantes. Elles ont toutes réagi comme on pouvait s'y attendre : l'une n'a pas sourcillé, l'autre a flippé à mort et la dernière a joué la carte de l'humour, en vain. Ce n'est pas maintenant qu'on les changera ! Bree n'a pas eu droit à l'interro surprise mais elle s'est offerte une soirée bien alcoolisée en échange, ainsi qu'une belle gueule de bois. J'espère que les scénaristes ne feront pas toute une histoire de sa rechute et qu'elle sera réglée rapidement. Ce serait une perte de temps. Mais c'est peut-être par ce biais qu'ils ont l'intention de réunir Bree et ses amies. Si elle ne leur cache pas sa détresse ou si elle se ridiculise bien comme il faut devant elles, elles ne pourront pas rester insensibles et ne rien faire. 

   Le grand avantage de cette saison, c'est qu'elle est moins prévisible dans l'ensemble que les précédentes. A ce stade, difficile d'imaginer ce qui va se passer. Le désavantage, c'est qu'il faut évidemment combler un maximum pour délayer la sauce. Et ça, ça ne date pas d'aujourd'hui. Entre deux scènes très émouvantes ou embarrassantes -mais dans le bon sens du terme- avec Bree -une pensée émue pour le beau face à face final entre elle et Mary Alice- on doit se coltiner les idioties de Susan. Elle s'est mise en tête l'idée de partir pour New York, sans vraiment prendre la peine d'en discuter avec son mari. Pour une fois, Mike réagit mais tout cela frise le ridicule. Heureusement, Leslie Jordan sauve les passages dans lesquels il apparait. Gaby ne se débrouille pas bien mieux en gigotant dans tous les sens pour prévenir Carlos du danger. On a connu le petit bout de femme plus drôle et inspirée. Lynette casse l'ambiance, comme d'habitude, et provoque sans le vouloir, sans doute, la rupture entre Tom et Jane. Le secret qu'ils partagent désormais ne manquera pas de les rapprocher... Dans la grande tradition de la série, pour la millième fois, un personnage se fait renverser, en l'occurence Chuck. Est-il mort ? Si l'on en juge par les intrigues similaires passées, non, pas tout à fait. Il sera encore vivant au moins un épisode histoire d'user de la menace qu'il représente jusqu'au bout du bout. Mais est-ce vraiment Carlos qui lui a roulé dessus ? Tout porte à le croire mais ce serait presque trop facile... Si Orson pouvait encore conduire, j'aurais juré que c'était lui ! Mais sinon, je mise sur Ben...

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// Bilan // L'étau se resserre autour des héroïnes de Desperate Housewives. Cet épisode, plus sombre qu'à l'accoutumée, sied parfaitement à Bree, depuis toujours la meilleure d'entre elles. Si le remplissage pour les autres n'était pas aussi pauvre, la série aurait pu signer l'une de ses plus poignantes heures.

6 décembre 2011

Ringer [1x 09 & 1x 10]

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Par UglyFrenchBoy 

Shut Up And Eat Your Bologna // That's What You Get For Trying To Kill Me

1 830 000 tlsp. // 1 600 000 tlsp.

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   Il y a quelques semaines, un commentaire de ce blog décrivait Ringer comme un « méli-mélo d'intrigues à tiroirs ». On ne peut être plus d’accord avec cette description. Malgré tout, la volonté de bien faire des producteurs,  le schéma narratif un peu moins fluide que les autres productions à l’antenne et la présence de Sarah Michelle Gellar continuent de susciter notre curiosité. Les deux derniers épisodes diffusés sur The CW sont fidèles à l’esprit de la série : certaines semaines, on y reste juste pour voir comment les choses évoluent, pour la promesse que Ringer laisse espérer. Et parfois, peut-être moins souvent, on arrive à apprécier un épisode pour ce qu’il est.  Mon bilan, à ce stade, c’est qu’il se dégage une atmosphère assez sombre. Jamais l’hommage au film noir tant évoqué ne se fait à ce point ressentir que lors du 10e épisode, qui marque aussi la pause hivernale. La dernière scène fait office d’une conclusion idéale : le sort de deux personnages est scellé, plusieurs questions ont des réponses et la série laisse une porte grande ouverte avec le retour de Siobhan sur le sol américain.  D’aucuns diront qu’il s’agit d’un effet cheap (split screen) et un jeu caricatural. J’y ai retrouvé une référence évidente. Le film noir ou « neo-noir » est pessimiste par essence. Le fatalisme inhérent  à ces productions est parfaitement présent dans ce dernier épisode. Le précédent était peut-être plus « classique », mais pas totalement inintéressant…

   Shut up and eat your bologna comprend de nombreux flashbacks. Le procédé peut être ennuyeux, mais il arrive qu’il serve correctement le récit. Il est agréable de voir qu’au 9e épisode de la série, une scène du pilote est expliquée.  La fuite de Bridget est désormais justifiée : elle n’a pas quitté la Wyoming uniquement par peur de la menace Macawi, mais aussi parce que Jimmy, employé par Charlie, l’a encouragée. La fugitive n’a pas vraiment assommé un flic, du moins pas volontairement (merci pour cette courte réminiscence de Buffy), ni dérobé son arme. L’héroïne est donc un peu plus irréprochable, un bon comme un mauvais élément. Reste à savoir comment Jimmy s’est auto-ligoté à la douche de la chambre du motel…  Pour revenir à Bridget, elle déçoit quand il s’agit d’en découvrir plus sur son double. Après avoir posé les bonnes questions à l’avocat de sa sœur, la tâche est beaucoup moins aisée face à sa psychologue. L’échange entre les deux femmes est embarrassant. C’est avec un vrai manque de subtilité, et cette fois une utilisation inutile du flashback, que Bridget prend conscience qu’elle aime vraiment Andrew.  En revanche, on en apprend un peu plus sur la note dérobée dans le dossier de Siobhan, ou du moins celui de Cora Farrell.  Cette dernière se fait prescrire des antidépresseurs pour la paranoïa (depuis quand cette profession a le droit de prescrire des médicaments ?) et craint pour sa sécurité. Serait-ce pour cette raison qu’elle a fait venir Bridget à New York en premier lieu ?

   Shut up and eat your bologna marque également l’apparition tant attendue… des jumeaux de Gemma et Henry ! Même si on ne voit pas vraiment leur visage, les deux petits bambins sont roux, comme la fausse couleur capillaire de leur mère. Cette dernière est également vivante. Une doublure de Tara Summers est d’abord embauchée, idéal pour une raison budgétaire et pour éviter de gâcher la surprise avec le nom de l’actrice affiché à l’écran. On se doutait bien que le personnage n’était pas mort à ce stade : à aucun moment dans les échanges  entre Charlie et Siobhan, le mot « meurtre » n’a été prononcé, sans compter le titre évocateur de l’épisode suivant.

   Dans une série qui enchaîne les incohérences, je considère la façon dont Malcolm suspecte Charlie comme ingénieuse. La présence d’un produit pour l’haleine à base d’alcool dans la salle de bain d’un sponsor aurait pu être une négligence de plus, comme la coupe de champagne dans les mains de Bridget lors de sa fête d’anniversaire (épisode 4) l’a été, mais c'est le point de départ des doutes de l’invité pour son hôte. Il faudra attendre That's what you get for trying to kill me (le titre en question), soit deux semaines si on suit la diffusion américaine,  pour que les hostilités soient officiellement déclarées entre Charlie et le duo Malcolm / Bridget. Et tandis que cette intrigue avance à grands pas, ce qui se passe du côté du Wyoming reste toujours aussi peu captivant. Les faiblesses du début de la série n’étaient peut-être pas uniquement dues au personnage incarné par Mike Colter. Tout est décevant  du côté de l'État le moins peuplé des États-Unis, principalement la trop courte apparition de la méconnaissable Amber Benson, sans la moindre interaction avec Buffy Sarah Michelle Gellar. Même pour payer le loyer, l’actrice aurait pu se contenter de mieux/plus.

   Quant à Jason Dohring, je ne vois pas où les auteurs veulent en venir. Si ce n’est  qu’à chaque scène, je n’ai de cesse de m’interroger sur l’utilité de sa présence en dehors d’un clin d’oeil pour sériephiles. La « relation » entre Juliet et son professeur n’annonce rien de bon. La référence à Bella et Edward de Twilight pour justifier la différence d’âge aurait très bien pu être remplacée par Buffy et Angel. Regrettable, même si ce n’est qu’un détail. Le vrai test pour juger l’écriture de Ringer va être de savoir si et comment les auteurs vont mener la suite de la trame narrative et réunir la relation M.Carpenter / Juliet avec le plan démoniaque de Siobhan, qui semble, pour notre plus grand plaisir, tenir les rênes coûte que coûte.

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// Bilan // Le retour de Siobhan et la future confrontation avec sa sœur laissent espérer le meilleur pour la suite. Il est appréciable de constater une atmosphère sombre et qu’en dehors des acteurs « réguliers », tout le monde est en danger. Plus Bridget parle, plus son entourage disparait. Un constat qui confère à la série une noirceur insoupçonnée, ou plutôt inespérée.  Si la deuxième partie de la saison reste fidèle à l’ambiance du dernier épisode, le pari peut être gagné.

5 décembre 2011

American Horror Story [1x 08 & 1x 09]

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Rubber Man // Spooky Little Girl

2 810 000 tlsp. // 2 850 000 tlsp.

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    Ces deux nouveaux volets d'American Horror Story se concentrent, chacun leur tour, sur Vivien puis Ben, alors que Hayden tire les ficelles d'une machination toujours plus perverse. La jeune femme a un avantage sur tous les autres fantômes qui hantent le manoir : les vivants la croient encore en vie. Elle peut donc torturer psychologiquement Vivien en toute quiétude et elle atteint d'ailleurs son but puisque la future mère se retrouve internée. Ben et la police la croient folle. Je n'aime pas beaucoup le personnage de Hayden mais c'est grâce à elle que l'on apprend tout un tas de choses sur ce qui se trame dans la maison. Je ne peux nier son utilité. Visiblement, Kate Mara inspire beaucoup les auteurs qui la casent un peu partout. Elle se retrouve même à coucher avec le petit ami de Constance au cours d'une intrigue secondaire qui pourrait paraître superflue. Et qui l'est bel et bien, je crois, mais elle permet au moins d'illustrer l'idée que tout se répéte à l'infini ici. Les couples se déchirent jusqu'à la mort. Dans le même temps, on en apprend un peu plus sur les jumeaux des Harmon : ils n'ont pas le même père et l'un d'eux est, ni plus ni moins, le fils du Diable, en quelque sorte. C'est par sa naissance, en tous cas, que l'humanité est censée disparaître. Probablement une réfèrence, comme souvent, à tout un tas d'oeuvres horrifiques et plus particulièrement à The Omen qui date de 1976. Et c'est ainsi que l'identité du fameux Rubber Man/Homme en latex, nous est révélé...

   Il s'agit donc de Tate, le mass-murderer, fils de Constance et petit ami de Violet. J'aurais aimé être surpris. J'aurais aimé que tout soit remis en question à travers cette révélation. J'aurais voulu être secoué. Or, je n'ai rien ressenti de tout ça. C'était l'option qui paraissait la plus logique depuis le départ -surtout lorsque l'on croyait encore que Tate était vivant- et c'est celle qui a été choisie. Il faut donc l'accepter mais je ne peux pas m'empêcher d'être déçu. L'histoire de la désormais célèbre combinaison nous est donc racontée à travers quelques flashbacks, eux aussi sans surprises. Ce n'est, en gros, qu'une mise en image de ce que nous savions déjà. Les motivations de Tate sont explicitées mais restent peu recevables. On comprend en tous cas que des gens comme Chad et Patrick, qui sont morts dans la demeure, n'ont pas véritablement de raisons de tourmenter les Harmon. Ils étaient des esprits purs, malgré certaines de leurs perversions. Ce n'est pas le cas de la plupart des autres, qui ont encore des problèmes à régler et des pulsions à assouvir jusqu'à épuisement. Tate continue de tuer parce que c'est tout ce qu'il sait faire. Aimer Violet pourrait changer la donne mais sa véritable nature revient toujours. Charles continue de découper des corps -avec une intéressante incorporation de l'histoire vraie du Dahlia Noir qui a défrayé la chronique dans les années 50 à Hollywood- Moira ne peut s'empêcher de séduire et détruire, Nora pleure éternellement la perte de son enfant... Le rôle de Larry dans tout ça reste flou. Il apparait peu mais il est toujours là, tapi dans l'ombre. Au bout du compte, Ben est le dernier de nos personnages principaux à ne pas savoir la vérité sur la maison et ses nombreux habitants. Peut-être que cela fait de lui le seul espoir aussi ? Car Violet semble définitivement être passée du coté obscur de la force par amour.

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// Bilan // American Horror Story est incapable de nous laisser une minute de répit, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse à l'heure actuelle. On ne peut décemment pas s'ennuyer en la regardant mais elle n'est jamais proprice à la réflexion voire à l'introspection, ce qu'une oeuvre de cette ampleur est censée pourtant procurer au-delà du divertissement basique. 

4 décembre 2011

Dexter [6x 08 & 6x 09]

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Sin Of Omission // Get Gellar

2 050 000 tlsp. // 1 890 000 tlsp.

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   M. Night Shyamalan s'est-il emparé de l'écriture de Dexter ? Le cliffhanger du 9ème épisode est en tous cas digne de son oeuvre : il est à la fois totalement inattendu, impressionnant et un tantinet ridicule. C'est marrant parce que j'aime bien lister dans un coin de ma tête, lorsque je regarde un épisode, les choses qui vont et celles qui ne vont pas pour pouvoir ensuite écrire ma review. Et là, je suis un peu obligé de tirer un trait sur tout ce que j'avais l'intention de dire en terme de facilités scénaristiques et d'incohérences puisque la révélation finale vient tout bouleverser. Ne serait-ce que sur le personnage de Gellar, presque inanimé, dont on comprend tout de suite mieux la froideur : il croupit dans un congélateur depuis quelques temps ! Depuis combien de temps d'ailleurs ? Travis agit-il seul depuis le début ou est-ce relativement récent ? Rétrospectivement, la mise en scène de la dernière séquence du premier épisode dans laquelle Travis et Gellar annoncent que le compte à rebours a commencé -celui de l'apocalypse donc- face à un coucher de soleil possédait une atmosphère presque surréaliste qui tenderait à prouver que Gellar est le Harry de Travis depuis le premier meurtre. Ce n'est pas le genre de retournement de situation que les auteurs ont pu improviser en cours de route, il serait donc intéressant de revoir les précédents épisodes pour chercher les signes qui auraient pu nous mettre sur la voie. Cela dit, je n'ai ni l'envie -certains épisodes n'étaient quand même pas très bons- ni le temps de le faire. Bon courage aux plus téméraires. 

   Difficile donc d'évoquer maintenant les divers rebondissements de l'intrigue fil-rouge mais je dois dire, qu'entre autres surprises, je ne m'attendais pas du tout à ce que la soeur de Travis meurt si tôt et de cette façon. Comme je le disais dans mon article sur les deux épisodes précédents, je l'imaginais au coeur de l'affrontement final. Et puis je me disais (bêtement) qu'ils n'avaient pas engagé Molly Parker pour si peu. Finalement si. Avant de mourir, elle a quand même eu l'occasion d'avoir LA scène tant attendue avec Debra, mettant en parallèle leurs deux histoires, très proches. Cela aurait pu permettre à la soeur de Dexter d'ouvrir les yeux sur son frère mais il est encore trop tôt, bien entendu, et la thérapie qu'elle vient d'entamer lui permettra peut-être de recoller les morceaux et de comprendre. Enfin. J'aime beaucoup cette idée en tous cas même si elle n'est pas originale. Cela offre à Debra une vraie possibilité d'évolution et une ouverture vers la maturité. Et puis elle risque d'en avoir besoin encore un petit moment de ces consultations car tout porte à croire que, d'ici à la saison prochaine, elle ne sera plus le lieutenant de la brigade ! Les petites affaires de Laguerta ne sont pas claires mais elles sentent très très mauvais pour Debra. C'est à se demander pourquoi Matthews a tant insisté pour que ce soit elle qui obtienne le poste. Comment a-t-il pu croire qu'elle serait si maléable ? Sa jeunesse ?

   Un épisode de la saison 6 de Dexter sans les pitreries affligeantes de Quinn n'en serait pas un. Nouveau festival donc qui n'amène absolument à rien. Pendant un moment, j'ai cru que Batista et lui allaient devenir les prochaines victimes du Doomsday Killer. Ils se retrouvaient au bord de la route, comme la première victime... Cela ne tenait pas tellement debout dans ma tête mais je voulais tellement croire que les scénaristes avaient un plan pour eux... Il semblerait que non. Ils assurent juste la partie "comique" et "fun". Batista est lourd de chez lourd avec sa soeur mais cette intrigue n'est pas totalement dénuée d'intérêt puisque le geek Louis Greene est apparemment encore plus cinglé que la première stagiaire de Masuka ! Je ne sais pas où cela peut nous mener, peut-être que justement que ça n'ira pas bien loin, mais on peut carrément envisager qu'il devienne le grand serial killer de la saison prochaine... Au fond, je n'y crois pas du tout mais n'écartons pas cette possibilité ! 

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// Bilan // Ces deux nouveaux épisodes de Dexter ont réussi à tenir en haleine comme aucun autre jusqu'ici au cours de cette saison 6. Cela ne suffit pas pour les rendre excellents et il est impossible de rattraper le temps perdu à quatre épisodes du dénouement final. Au moins, désormais, notre intérêt est relancé pour la dernière ligne droite !

3 décembre 2011

Glee [3x 07]

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I Kissed A Girl // 7 900 000 tlsp.

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   Si ce nouvel épisode de Glee est globalement réussi par bien des aspects, c'est surtout au niveau de ses numéros musicaux qu'il excelle ! Le Girls Just Wanna Have Fun signé Finn était une reprise convaincante d'une chanson que l'on a pourtant entendu des dizaines et des dizaines de fois dans des versions différentes. La sienne n'était pas forcément si originale que ça mais, dans le contexte, elle passait très très bien. Je suis rarement fan des interprétations de Cory Monteith en plus mais il s'est bien débrouillé cette fois. Il a failli avoir du charisme. J'ai bien dis "failli". Ses excuses chantées auprès de Santana étaient touchantes en tous cas, de même que la scène du coming-out de la jeune fille à sa grand-mère. On regrette quand même un peu de ne pas avoir assisté à celui qu'elle a fait auprès de ses parents. Mais l'a-t-elle vraiment fait ? Je n'en suis pas si certain... Le I Kissed A Girl, super fun, était un bon moment aussi. La série va visiblement puiser dans TOUT le répertoire de Katy Perry ! Qu'attend la chanteuse pour venir faire une apparition ? Après tout, elle s'est déjà invitée dans How I Met Your Mother. Aucune raison qu'elle boude Glee !

   Je l'ai déjà avoué mais je n'ai pas peur de le répéter : Beist ne me laisse pas insensible. A chaque fois, elle me fiche les larmes aux yeux la bougresse ! Oui oui, je parlais uniquement de ça. Sa reprise de Jolene de Dolly Parton était superbe. J'ai redécouvert la chanson et je cherche maintenant toutes les reprises qui en ont été faites. Glee me fait souvent cet effet-là, pas vous ? Quant à l'intrigue qui va avec, je suis un peu moins fan. C'était touchant mais pas drôle. Et il n'y a rien de pire qu'une Sue Sylvester pas drôle. Je crois que l'on en conviendra tous. La campagne a d'ailleurs été super bâclée par la même occasion mais c'est sans doute un mal pour un bien... Il en va de même pour l'élection au sein même du lycée McKinley mais l'affaire de la tricherie a le mérite de mettre le Glee Club dans une situation inédite : Rachel ne participera pas aux Sectionals contrairement aux années précédentes (sauf changement de dernière minute). Ce qui veut dire plus de temps sur scène pour les autres, ceux que l'on entend moins. Sauf bien sûr si toute la place est offerte à Kurt et à Blaine... Leur F*****n Perfect était bien sympa, mais il allait bien mieux à Darren Criss qu'à Chris Colfer, et il se transformait parfois un peu en concours de grimace.

   J'ai été moins sensible à la prestation de Puck, sans doute parce que je ne connaissais pas la chanson et que le coup de la guitare et du déhanché ravageur, il nous l'a déjà fait pas mal de fois. Il reste le garçon de la troupe à avoir la voix la plus intéressante en tous cas. Coté intrigue, je suis dans le regret de vous annoncer que Quinn, ma chouchoute des débuts, est en train de me sortir par les yeux. On sait parfaitement qu'elle va créer le prochain scandale en révélant le "secret" de Puck, c'est-à-dire qu'il a couché avec Shelby. J'imagine que c'est le genre de storylines obligatoires dans ce type de série mais elle méritait peut-être d'être traitée avec un peu plus de subtilité et d'originalité ! 

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// Bilan // Ce sera un "grand oui" pour les morceaux choisis dans cet épisode et leurs interprétations; mais ce sera un "petit oui" pour les intrigues tricotées autour. André Manoukian, Lio, Marianne James : sortez de ce corps !

2 décembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 2 Décembre 2011]

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Au programme cette semaine : Peut-être un film pour Flight Of the Conchords - Des retours dans l'ultime tour de piste des Desperate Housewives - Hilarie Burton et Justin Hartley dans Castle - Ewan McGregor dans un pilote pour HBO - Sofia Milos au micro pour Section de Recherche et Les Experts: Miami - On répond à vos questions : Cougar Town, Common Law, Falling Skies - Les rires enregistrés dans les comédies : amis ou ennemis ? - La nouvelle bande-annonce d'Alcatraz

1 décembre 2011

The Walking Dead [2x 02 > 2x 07]

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Bloodletting // Save The Last One // Cherokee Rose // Chupacabra // Secrets // Pretty Much Dead Already

6 320 000 tlsp. en moyenne

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   Après 7 épisodes et des audiences qui ne faiblissent quasiment pas, il faut se rendre à l’évidence : le phénomène The Walking Dead, qu’il soit justifié ou non, est toujours solide et apparait presque comme une anomalie dans un paysage télévisuel américain qui réserve ces derniers temps peu de surprises sur ses succès et ses échecs. La bonne nouvelle, à mes yeux, c’est que la série mérite davantage sa réussite depuis le début de cette saison 2. Les scénaristes –les nouveaux- ont jeté les vieux brouillons pour se concentrer sur une grosse intrigue, pleine de ramifications plus ou moins intéressantes, qui connait quelques longueurs, certes, mais qui tient bien plus en haleine que les précédentes, où les personnages étaient souvent séparés et n’évoluaient jamais.

   Dans un contexte comme celui de The Walking Dead, les enfants sont les êtres humains les plus en danger. Problème : à la télévision, en général, les enfants sont aussi les personnages les plus rapidement agaçants et têtes à claque. Ce n’est pas le cas du fils de Rick, d’ailleurs presque plus charismatique que son père, même quand il passe trois épisodes allongé sur un lit les yeux fermés. L’avantage d’être sur AMC et dans une telle série, c’est que la possibilité que les auteurs intentent à la vie d’un enfant est possible (alors que sur les networks, c’est tout bonnement impensable). Il y avait donc une possibilité, même infime, que le petit y passe. Ce ne fut pas le cas mais l’inquiétude était là, bien présente. Donc l’émotion aussi. La saison 1 en manquait beaucoup. L’amélioration est indéniable. Le cas de Sophia est un peu plus complexe : la petite ne pouvait pas être énervante puisqu’on ne la voyait pas mais assister aux crises de larmes à répétition de sa mère, même si elles étaient tout à fait légitimes, devenait lourd de chez lourd. Pas plombant-touchant. Juste plombant-plombant. Cette storyline n’avançait pas mais permettait quelques allers-retours ragoutants dans la forêt à la rencontre de quelques zombies en décomposition bien avancée. Le « retour » de Merle m’a profondément saoulé mais, heureusement, ça n’a duré qu’un épisode. Le temps d’occuper Daryl et de combler. Toute cette attente a finalement été récompensée à la fin de l’épisode 7, qui n’était pas juste bouleversante et inattendue : elle était d’une puissance incroyable ! Je n’imaginais pas The Walking Dead capable de me mettre une telle claque ! Elle a marqué énormément de points pour moi à ce moment-là mais, effet pervers, j’attends maintenant beaucoup de la suite et des répercussions sur le groupe à grande échelle. Car il doit se passer quelque chose maintenant. Les personnages doivent sortir changés voire traumatisés de cette expérience. Et il va vite falloir régler la question de rester ou non à la ferme.

   Comme le Season Premiere le laissait supposer, Shane a pris beaucoup plus d’importance dans le groupe –alors qu’à ce stade, il est mort dans la BD- et, malgré ses airs de grosse brute décérébrée, il s’est révélé à nous comme un personnage bien plus complexe que cela. Les événements l’ont poussé dans ses derniers retranchements. A plusieurs reprises, il a dévoilé une force de caractère que l’on ne pouvait pas lui soupçonner, parfois noyée dans ses impulsions idiotes. De quoi ridiculiser encore un peu plus Rick, même si celui-ci semble décidé à reprendre les choses en main. Shane n’est pas un « gentil » ni un « méchant ». Rick n’est qu’un « gentil » qui veut se donner des airs de « méchant » et qui manque grandement de crédibilité. Son geste envers Sophia pourrait faire basculer les choses, à moins que ce ne soit qu’un « éclair de génie ». A ses cotés, Lori est toujours aussi perdue et Sarah Wayne Callies fait du mieux qu’elle peut avec ce qu’on lui donne. Comme pisser la nuit tombée dans un coin de forêt abandonné en guide de cliffhanger. J’exagère un peu, mais l’idée était un poil ridicule. La voilà enceinte maintenant, avec les questions que cela implique sur le futur de cet enfant qui va naître dans un monde apocalyptique. L’avortement est évoqué aussi, mais Lori est apparemment plus arriérée qu’on l’imaginait : elle pense que la pilule du lendemain peut la « sauver ». Euh non, ma pauvre… Le problème de The Walking Dead, c’est qu’elle approfondit rarement ses thématiques. Les personnages (se) parlent peu. Il ne ressort donc pas grand-chose de leurs dilemmes. C’est frustrant et c’est ce qui empêche la série d’être plus qu’un divertissement plus ou moins efficace alors que je suis certain que la BD amène vers une réflexion plus poussée.

    La majeure partie de cette première moitié de saison se déroule dans un décor unique, où tous les personnages sont réunis, accompagnés de quelques nouveaux. C’était le meilleur moyen de resserrer les liens entre eux ou, dans certains cas, de les éloigner encore un peu plus. On a constamment l’impression de faire du surplace car il ne se passe souvent pas grand-chose de majeur à part quelques attaques de zombies (une pensée pour ces scènes dégueulasses avec le bibendum du puit de la réserve d’eau…) mais la série y gagne quand même beaucoup à mon avis, et tant pis si l’on s’ennuie un peu parfois. La relation amoureuse qui naît entre Glenn et Maggie (Lauren Cohan bien meilleure que dans The Vampire Diaries) est mignonne et dénote entre deux engueulades soapesques de Lori et Shane par exemple. La gaucherie et l’honnêteté sans failles de Glenn apportent même un peu de comédie à la série alors qu’elle a toujours tendance à se prendre trop au sérieux. Les réactions du vieux Hershel sont vraiment intéressantes, ainsi que son « secret ». Il n’a pas été super bien exploité et, là encore, pas assez approfondi, mais il a su faire son effet. Dale, malgré ses prises de bec avec Shane qui auraient pu lui coûter la vie, T-Dog, Daryl et Andrea sont très en retrait à l’heure actuelle mais ce n’est probablement que partie remise…

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// Bilan // Et si, finalement, The Walking Dead était en passe de devenir une bonne série, à la hauteur de sa réputation ?

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