24 septembre 2011

The Playboy Club [Pilot]

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 Pilot // 5 020 000 tlsp.

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What About ?

Un groupe de femmes, toutes plus jolies les unes que les autres, travaille dans les années 60 pour le club "Playboy" à Chicago, devenu rapidement un lieu incontournable de la nuit. Maureen est la petite nouvelle au passé mystérieux; Carol Lynne est la star établie du club, qui sait que ses jours sont comptés face aux nouvelles arrivantes et qui doit donc agir en conséquences pour assurer ses arrières; Nick Darlton est un habitué des lieux et leur dénominateur commun...

Who's Who ?

 Créée par Chad Hodge (RunawayTru Calling). Avec Eddie "Poissard" Cibrian (Sunset Beach, New York 911, Vanished, Invasion...), Laure Benanti (Eli Stone), Amber Heard (Hidden Palms), David Krumholtz (Numb3rs), Leah Cudmore, Naturi Naughton, Wes Ramsey...

So What ?

    Chers amis, si vous attendez de moi une critique assassine de The Playboy Club et une comparaison accablante avec Mad Men, vous avez cliqué au mauvais endroit. Vous m'en voyez désolé. Non, ici, on défend la série, bien que l'on puisse déjà la considérer comme une cause perdue. Je ne peux nier l'évidence. Loin de moi l'idée de réduire ses qualités à son ambiance, ses décors, ses costumes et sa réalisation classe et soignée, mais c'est quand même en grande partie ce qui m'a fait apprécier le pilote. Cela pourrait paraître superficiel et léger de ma part, mais je suis vraiment admiratif du travail réalisé pour créer une identité propre à la série et un univers qui n'appartient qu'à elle. Le sujet était évidemment propice à cela mais le résultat visuel aurait pu ne pas être à la hauteur et il l'est pourtant. Musicalement, The Playboy Club sonne juste. Celle qui est censée incarner la Tina Turner des années 60 ne lui ressemble vraiment pas beaucoup et l'imitation n'est pas du tout convaincante mais la musique est bonne et c'est l'essentiel. La scène où toutes les bunnies se mettent à danser au son d'un air connu m'a énormément plu. Elle était même trop courte. Il s'en dégageait une liberté et une joie de vivre intense et communicative, et ça fait du bien.

   Là où le bât blesse, c'est que le scénario n'est pas à la hauteur de l'apparat. Il n'est pas mauvais, il est juste classique. The Playboy Club avait besoin de s'affirmer comme une série singulière jusqu'au bout. Elle ne l'est finalement qu'en surface. Trop rapidement, un triangle amoureux se met en place entre la nouvelle bunny, la bunny en chef et un des clients du club qui les fait toutes tomber. Amber Heard, dans le rôle de Maureen, signe une composition fadasse, qui consiste surtout à faire la tronche parce qu'elle a quand même failli se faire violer et a tué accidentellement son agresseur. Elle ne le vit pas si mal que ça et c'est un peu embarrassant. Elle ne pense qu'à coucher avec Nick Darlton, lequel n'a que cette idée en tête aussi. Mais nous sommes sur NBC, pas sur HBO, AMC ou Showtime. Il n'est pas question de faire dans le sulfureux. Une série qui se déroule dans un tel milieu -même s'il n'est pas question de call-girls ou de prostituées- se devait d'être sensuelle souvent et sexuelle de temps en temps. Elle ne sera apparemment ni l'un ni l'autre. Pas un bout de têton, pas la moindre paire de fesse. Si Maureen et Nick doivent coucher ensemble, ce ne sera pas en notre présence ou alors les lumières éteintes et les draps épais et remontés. Se priver de belles chevauchées entre Amber Heard et Eddie Cibrian, ça c'est criminel ! Le personnage de Carol Lynne nous offre Dieu merci un peu plus d'espoir de ce coté-là et Laura Benanti est parfaite, mais ne me prenez pas pour un pervers surtout ! Soyez juste francs : vous vouliez regarder Playboy Club parce qu'elle s'annonçait chaude et sexy. Vous ne l'avez pas aimé en grande partie parce qu'elle ne l'était pas !

   The Playboy Club s'adresse finalement bien plus aux femmes qu'aux hommes, tous clichés sur le public mis à part. Ce qui semble intéresser le créateur de la série, c'est bien plus l'émancipation de la femme à cette époque que tout ce qui a attrait à la mafia, l'argent sale, la corruption, les petites magouilles et les grands complots. L'intention est parfaitement louable mais à trop vouloir plaire à tout le monde, on ne plait à personne ! Toutes ces bunnies ont beau avoir l'air amusantes -et je suis persuadé qu'elles peuvent rapidement devenir attachantes- on préférerait les voir s'effeuiller au sens propre comme au sens figuré. On aurait aimé apprendre à les connaître davantage dans ce pilote. Pour tout le reste, Mad Men et Boardwalk Empire -je sais que l'époque n'est pas tout à fait la même- remplissent déjà parfaitement leurs contrats. On voulait autre chose et on ne l'a pas vraiment obtenu. Reste alors les pompons, les paillettes et l'odeur de cigarette.

What Chance ?

 Je crois que l'audience du pilote se suffit à elle-même. Aucune remontée miraculeuse n'est envisageable. Par contre, une baisse continue est tout à fait possible ! Les petites lapines ne passeront pas l'hiver... et Eddie Cibrian n'aura pas perdu sa réputation de chat noir ! 

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How ?

Posté par LullabyBoy à 18:35 - - Permalien [#]
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Weeds [7x 11 & 7x 12]

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Une mère que j'aimerais baiser // Qualitative Spatial Reasoning

750 000 tlsp. // 520 000 tlsp.

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    Alors que les deux épisodes précédents de Weeds me faisaient craindre le pire pour la fin de la saison, les auteurs se sont rattrapés bien que l'on soit toujours en droit d'espérer mieux. Je n'ai pas beaucoup ri, mais j'ai admiré la mécanique bien huilée mise en place à l'approche du final. Toutes les intrigues se rejoignent, ainsi que la plupart des protagonistes importants que l'on a croisé ou recroisé cette année, et l'ensemble donne une impression de cohérence. Une mère que j'aimerais baiser, le premier épisode au titre sulfureux même s'il ne veut techniquement rien dire chez nous, nous replonge dans du Weeds classique où il est question de se moquer de la bonne société et de ses paradoxes. Le décor est cette fois-ci planté dans les Hamptons. Un vent de fraîcheur nous envahit à mesure que Nancy nous démontre ses incroyables talents et Andy son penchant pour les Long Islands Ice Tea. Les langues se délient forcément et un nouveau conflit éclate entre la femme et et son beau-frère. Rien de bien nouveau, malheureusement, mais une scène tout de même très bien écrite et excellement interprétée par Justin Kirk et Mary-Louise Parker. Un bien plus grand conflit encore est né depuis la saison dernière avec Silas et il sera visiblement au centre de la fin de la saison. Un choix intéressant qui peut donner du bon comme du mauvais. Disons qu'on est habitué à ce que Nancy se retrouve face à des menaces plus inquiétantes. Même si Silas a bien grandi, il n'est toujours pas au niveau de sa mère en terme de malice et de manipulation, et il ne l'atteindra même sûrement jamais. Mais il se bat et ça fait plaisir à voir. Sans ichelle Trachtenberg à ses cotés, ce serait encore mieux ! Faite qu'elle ne revienne pas la saison prochaine ! 

   Le second épisode est surtout marqué par la montée en puissance de la bataille menée par la mère et le fils, avec tous les personnages secondaires qui sont amenés à choisir un camp. Andy préfère ne pas rentrer dans ce petit jeu, mais ne va-t-il pas être obligé au final ? L'idée du split-screen n'a rien de révolutionnaire mais elle est utilisée avec pertinence. Mais je me suis aussi rendu compte par la même occasion que la musique était devenue plus qu'optionnelle dans la série. Il n'y en a quasiment plus. C'était pourtant l'une de ses forces par le passé. Que s'est-il passé ? Est-ce vraiment un choix artistique ? Peut-être pour la première fois de la saison, j'ai trouvé les passages au bureau de Doug corrects. La présence de Nancy a dû bien aider. Heylia et Dean ne sont pas revenus par la grande porte mais il était plaisant de les retrouver. Leur couple reste hautement improbable mais il a son charme. Ils me touchent je ne sais pas trop pourquoi. Amusante la scène de braquage avec les masques de Sarah Palin ! Enfin un petit quelque chose d'irrévérencieux.

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// Bilan // Deux épisodes de Weeds plutôt bons qui mettent en place habilement le final de la saison 7, et suffisamment subtilement pour que l'on ne sache pas vraiment à quoi ça attendre. C'est vrai : je ne vois vraiment pas où les scénaristes veulent en venir. Je serai bien tenté de dire que Nancy va faire du mal, physiquement cette fois, encore plus que moralement, à Silas. A moins qu'on le fasse pour elle, ou que ce soit l'inverse ? Curieux de découvrir ce dernier épisode, et pendant ce temps-là, on attend toujours que Showtime se décide à renouveler la série. Ce n'est pas dans ses habitudes de nous faire patienter... Parce qu'elle compte annoncer que la saison 8 sera la dernière ? J'espère...