22 avril 2011

Desperate Housewives [7x 18]

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Moments In The Woods // 9 11o ooo tlsp.

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   Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas... Alors que Marc Cherry est busy busy sur son pilote Hallelujah (décrit comme "weird" par les insiders), le reste de son équipe tente de maintenir le paquebot hors de l'eau. Cette semaine, ils se sont plutôt mieux débrouillés que d'habitude mais pour cela, il a fallu fouiller dans les vestiges du glorieux passé de la série. Felicia, figure emblématique des deux premières saisons, a beaucoup apporté à cette 7ème année. Drôle, flippante, cinglée... Elle ne peut que tirer Paul Young vers le haut. Si leur trêve semble impossible dès le départ, elle n'en est pas moins captivante. Ces deux-là, ensemble, offrent à la fois des performances remarquables mais aussi quelques rebondissements bienvenus en cette période bien plate à Wisteria Lane. J'adore leurs regards pervers, leurs sourires narquois et leurs dialogues, excellemment écrits. Dommage que Paul soit si instable, tantôt vrai gentil, tantôt faux méchant...

   J'aurais aimé être aussi dithyrambique quant au grand secret d'Andrew, enfin révélé après tant d'années à Carlos, le principal intéressé, mais j'ai trouvé les scénaristes beaucoup moins habiles. J'aurais voulu que ce soit dramatique, qu'ils se lancent à corps perdus dans quelque chose de profond et de grave. Ils en avaient la possibilité pour une fois mais ils n'ont pas souhaité prendre ce risque. L'affaire est donc d'abord traitée sur le ton de la comédie puis façon drama light, très light. Cela aboutit sur une grosse déception : Carlos interdit à Gaby de revoir Bree. Leur amitié est morte, définitivement selon lui. Ricardo Chavira était habité tout au long de sa prestation, Marcia Cross s'en est très bien sortie elle aussi, en revanche, Eva Longoria s'est contentée du strict minimum. Au final, Andrew est presque mis de coté et c'est regrettable à mon sens. Comment va se poursuivre l'affaire désormais ? Se dirige-t-on vers une dénonciation et un procès ? J'aimerais assez. Ca sortirait des sentiers battus de la série... Cela n'en reste pas moins une attente déçue. Et j'en ai marre d'être déçu.

  Avec Susan, l'avantage, c'est que la déception, ça n'existe plus. C'est un fait établi, une sorte de régle d'or. Cette semaine, son intrigue de mourante semble s'achever. On peut considérer ça comme une bonne nouvelle, mais pour en avoir le coeur net, il faudra attendre sa prochaine intrigue qui peut tout à fait être pire. J'ai trouvé son questionnement "Pourquoi moi ?" déconcertant de facilité. Je n'ai pas cru une seule seconde à sa tristesse et son désarroi. Et la mort de Dick ? Euh... comment dire ? On a vu ce personnage que dans un seul épisode, il a été sympathique une demi-seconde à la toute fin lorsque Susan lui a pris la main pendant sa dialyse et on nous le présente maintenant limite comme son meilleur-ami. Ca sonnait donc faux. La seule bonne idée, c'est d'avoir fait intervenir Roy dans l'intrigue. Je n'apprécie guère ce vieux monsieur mais ça la dynamique était nouvelle.

  C'est dans les vieux pots... oui mais non. Cette semaine, la soupe offerte gracieusement par Lynette n'était pas bonne et ce n'était certainement pas la meilleure. Adage à la con ! Les scénaristes n'ont vraiment plus aucune idée pour le couple Scavo, c'est affolant. On assiste donc à un gros retour en arrière, au tout début de la série, lorsque Lynette se plaignait que son mari travaillait trop. C'est une phase qu'a également bien connue Gaby il y a quelques temps. Madame se déguise en reine de beauté (et elle est très convaincante), puis elle s'invite dans le jet privé de monsieur (allons bon) et elle se fait gentiment remerciée par un billet de retour express. Nul. Que dire de la morale : "l'argent ne fait pas le bonheur, parfois il vaut mieux être pauvre et se contenter de ce qu'on a plutôt que d'avoir la folie des grandeurs" ? En arriver à ce degré de simplisme, ça me rend dingue. Heureusement que Renee était là en début d'intrigue pour apporter sa fraîcheur et ses vannes. La partie de poker était un court mais bon moment. 

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 // Bilan // Pour une fois que les scénaristes avaient entre les mains des intrigues avec un certain potentiel, ils n'ont pas été foutus de les traiter et de les creuser comme il se devait. C'est d'autant plus dommage que cet épisode aurait facilement pu devenir un des meilleurs de la saison, si ce n'est le meilleur, sans cet excès de paresse. Ah... on ne se refait pas...


Tueurs En Séries [Episode du 22 Avril]

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Au programme cette semaine : John Noble et Jasika Nicole de Fringe en direct de la SciFi Convention, les premières images de Luck avec Dustin Hoffman, des nouvelles de Breaking Bad et de The Glades, la mort de la franchise Stargate, le retour de Burn Notice...

20 avril 2011

Brothers & Sisters [5x 17 & 5x 18]

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Olivia's Choice // Never Say Never

6 48o ooo tlsp.

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   Olivia's Choice. Ah oui, cet épisode, en fait, c'était du bon 7 à la maison. Ou du très moyen Brothers & Sisters. L'intrigue de Kevin, Scotty et Olivia était dégoulinante de bons sentiments et prévisible au possible. Je me suis laissé porté et la fin m'a ému, mais c'est bien parce que je suis attaché aux personnages. Cette menace sur l'adoption d'Olivia qui tombe du ciel m'a quelque peu... agacé. Ce frère, perdu mais de retour pile au mauvais moment, était bien trop caricatural et mal joué pour que l'on puisse ne serait-ce qu'essayer d'écouter ses arguments. Qui a sincèrement cru qu'il pourrait "récupérer" sa soeur ? A moins de tomber sur un juge homophobe, je ne vois pas. Les scénaristes nous ont heureusement évité ce drame, qui aurait été ridicule. Le parallèle entre Olivia et le chien perdu puis retrouvé était simplement ignoble et vraiment digne des Camden. Nora, par ses quelques interventions, a tant bien que mal tenté de relever le niveau mais c'était déjà trop tard. Du coté de Kitty, on n'a pas été particulièrement plus gâté, mais comme j'aime beaucoup Seth et que je regrettais déjà le couple qu'il formait avec notre star, je suis heureux de les retrouver. Mais pourquoi a-t-il fallu couvrir de ridicule Calista Flockhart ? En fait, je suis partagé. J'ai aimé le complot inventé par Kitty et Sarah, rien que pour le plaisir de les retrouver complices, j'ai apprécié de voir Calista sous son meilleur jour physiquement mais je suis déçu par ce que les scénaristes nous ont pondu. C'était à peine drôle et ça ne ressemblait tout simplement au personnage que l'on connaît. Il suffit de repenser à son histoire avec Robert... On en est très loin et ça me perturbe beaucoup. Les petites contrariétés dans le couple Sarah/Luc ne sont pas développées et c'est mieux comme ça: ils m'ennuient toujours autant.

   Never Say Never. Oh mon Dieu : Scotty a eu une demi-intrigue rien qu'à lui ! Brothers & Sisters a définitivement changé. J'attendais depuis longtemps que l'on revisite l'histoire du jeune homme et de ses parents. Je suis un peu déçu du résultat. Son père était absent et sa mère était... sa mère. On a vu tellement de personnages comme elle, hyper judgmental, que ça devient lassant. Elle n'a rien apporté de plus que la dernière fois mais sa présence s'inscrivait parfaitement dans la thématique du jour. La mort d'Ida, grand-mère de nos héros, mère de Nora et Saul, rencontrée à quelques reprises, a permis de me réconcilier, au moins pour cette fois, avec la série. Elle était une conne finie que j'aimais bien. Elle amenait toujours des scènes très drôles et je me souviens aussi que sa relation avec Nora m'avait fait couler quelques larmes. Ca n'a pas manqué cette fois encore, mais, hormis le discours difficile de Nora lors de l'enterrement, c'est surtout du coté de Saul qu'il fallait se tourner. Ron Rifkin a été absolument formidable. J'ai moins aimé le fait que l'on introduise avec si peu de subtilité cette intrigue, en début d'épisode, juste avant que l'on apprenne la mort d'Ida. C'est là qu'on sent que la série n'est plus écrite aussi soigneusement qu'avant. En temps normal, l'introduction de cette histoire aurait eu lieue au moins à l'épisode précédents, si ce n'est encore plus tôt. Tout cela manque de continuité. La seule intrigue au long cours du moment, c'est les préparatifs de mariage de Sarah et Luc, et c'est certainement la plus mauvaise de toutes. De son coté, Brody s'en va, puis Brody revient. Et maintenant, Brody va-t-il rester ? C'est bien parti pour et c'est un soulagement. Les scénaristes ont certainement convenu qu'à l'approche de la fin de la série, le moment était venu de trouver à Nora un compagnon stable. Et c'est vrai que Brody est devenu attachant en très peu de temps. Il faut que ce soit lui ! Le 30ème anniversaire de Justin passe un peu à la poubelle mais c'était voulu et c'était bien vu. On n'avait plus eu aussi consistant pour ce personnage depuis le départ de Rebecca : c'est dire dans quel état il se trouve... Et puis pas de Kitty encore une fois. Je commence à sérieusement en vouloir à Calista. C'est un peu de sa faute tout ça, je crois.

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// Bilan // Les Brothers & Sisters reprennent quelques couleurs. Suffisamment en tous cas pour me réchauffer le coeur. Quoiqu'il arrive, ils vont drôlement me manquer quand ils partiront. Nora et Kitty surtout. Sally Field et Calista Flockhart...

19 avril 2011

The Killing [1x 01 & 1x 02]

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Pilot // The Cage

2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Trois histoires distinctes mènent au même meurtre. Les détectives chargés de l'enquête, souvent en désaccord, accumulent les pistes et les suspects. Les répercussions sur leurs vies personnelles et celles des politiciens de Seattle liés à l'affaire sont nombreuses, parfois dramatiques. Alors qu'ils croient tous avoir enterré les erreurs de leur passé et enfouient leurs secrets, tout remonte à la surface...

Who's Who ?

 Créée par Veena Sud (Cold Case). Adaptée de la série danoise Forbrydelsen. Avec Mireille Enos (Big Love), Joel Kinnaman, Billy Campbell (Once & Again, Les 4400), Michelle Forbes (True Blood), Brent Saxton (Life), Eric Ladin...

So What ?

 "Who Killed Rosie Larsen ?". Je ne sais pas ce qui a pris à AMC de choisir cette "catch phrase" similaire au célèbre "Who Killed Laura Palmer ?" de Twin Peaks pour vendre The Killing car les points communs entre cette dernière et l'oeuvre de David Lynch sont quasi inexistants. Certes, il est question du meurtre d'une jeune fille et l'action se situe dans la même région des Etats-Unis, ici à Seattle, non loin de la frontière canadienne, mais ça s'arrête là. Bref, il ne faut surtout pas les comparer. La petite nouvelle aurait l'air bien pâle à coté de son aînée culte, alors qu'elle est pourtant excellente à sa manière.

Ce qui frappe d'abord, c'est la simplicité avec laquelle cette histoire sordide est racontée. Et c'est, je crois, cet extrême réalisme qui la rend encore plus horrible et curieusement fascinante. Tous les personnages semblent exister et j'ai été sincèrement impressionné par les prestations des acteurs, en particulier celle des parents de Rosie, dont une Michelle Forbes sans maquillage, à mille lieues de sa composition pour True Blood, dont les larmes et les cris déchirants m'ont fait frissonner. Les enquêteurs, eux, sont loin des stéréotypes que l'on nous sert depuis tant d'années dans tous les cop-shows à la mode. L'inspectrice Sarah Linden, plus ou moins présentée comme l'héroïne, est d'un naturel désarmant. C'est vrai qu'elle n'est pas très souriante mais ça ne l'empêche pas d'inspirer la sympathie. Elle est réelle parce qu'elle n'est pas infaillible. Le peu que l'on entrevoit de sa vie de femme laisse supposer qu'elle n'est pas une super-maman et une super-épouse. En gros: elle est comme vous et moi et elle ne triche pas. Son collègue, censé reprendre son poste, a des méthodes bien différentes et il est franchement flippant. Le duo a beaucoup de potentiel tant il semble à la fois opposé et complètementaire. Pour le moment, c'est le politicien incarné par Billy Campbell qui m'a le moins séduit. Mais pas parce qu'il n'était pas bon. Simplement parce que son quotidien tranche un peu trop avec celui des autres. Il faudra sans doute un temps d'adaption et attendre surtout que son histoire croise celle du meurtre de manière plus évidente. Il y a clairement des zones d'ombre qui pourraient devenir passionnantes à explorer... L'atmosphère continuellement pluvieuse de la série contribue à son aspect dépressif. Mais c'était prendre un véritable risque que de miser là-dessus. Ca aurait tout aussi bien pu être repoussant. Les musiques, elles aussi, ne sont pas des plus joyeuses. Mais elles soulignent efficacement les nombreuses émotions que nous fait traverser le pilote.

 The Killing, dont le mérite doit avant tout revenir aux créateurs originaux de la série danoise, possède autant de facettes que de personnages. Tragique, mystérieuse, fascinante, émouvante et déprimante, elle est une expérience télévisuelle à elle toute seule, lenteur comprise. Elle n'est pas révolutionnaire en apparence, mais, dans le fond, je crois qu'elle l'est un peu...

18 avril 2011

United States Of Tara [3x 03]

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The Full Fuck You Finger // 406 ooo tlsp.

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    Les femmes Gregson sont définitivement folles (et je n'inclus pas là-dedans Marshall hein). Après la mère, la soeur et la fille, voici la belle-mère ! Comme d'habitude, Frances Conroy incarne à la perfection une timbrée, la mère de Max, qui reste enfermée chez elle depuis que son mari l'a abandonné et qui s'amuse beaucoup avec sa boîte aux lettres en attendant. Ah et l'actrice louche comme jamais mais je n'arrive pas à savoir si c'est voulu, histoire de donner une allure encore plus excentrique au personnage, ou un vrai problème contre lequel elle ne peut rien faire. La scène qu'elle a partagé avec Marshall au beau milieu d'une pièce remplie de décorations de noël m'a beaucoup touché. Cela dit, j'ai dû mal à interpréter la réponse du jeune garçon : lorsque sa grand-mère lui demande ce que ça fait d'être gay, il lui répond que "C'est un peu noël tous les jours". Conviction ? Ironie ? Tentative de la rassurer ? Cette rencontre nous en dit en tous cas long sur Max, le secret et discret Max, parfois un peu transparent même. S'il s'est marié avec Tara, folle à sa manière, ce n'est pas un hasard : sa mère, même si elle ne se transforme pas, est loin d'être nette elle aussi. Il parait que les hommes cherchent toujours en la femme de leur vie quelque chose qui leur rappelle leur mère. Je crois qu'il a trouvé, mais vraiment bien trouvé ! 

   Avez-vous trouvé cet épisode aussi bavard que moi ? Kate n'a pas arrêté ! C'était sa façon à elle d'exprimer à la fois son stress et son excitation. Ca peut être agaçant, surtout pour les gens qu'elle inonde de paroles et qui n'ont rien demandé, mais c'est beaucoup moins nocif que ce que fait sa mère alors... Le monde est contre elle et il se déchaîne : son départ au Japon est rapidement rendu impossible. D'une part, on sent que ce n'est pas le monde qui est contre elle mais les scénaristes, qui veulent absolument la garder avec eux et qui n'ont certainement jamais eu l'intention de la laisser vraiment partir. D'autre part, ces gens sont devins ! Voir cet épisode quelques jours après la catastrophe en Asie, c'est un peu perturbant. Mais ça inscrit aussi la série dans une réalité, sans le vouloir, et ça la rend certainement encore plus forte. J'ai particulièrement apprécié la petite lettre d'adieu que Kate a écrit à sa famille. C'était court mais émouvant.

   Du coté de Tara, c'est un festival ! Charmaine, comme Kate, n'arrête pas de se plaindre. Les hormones ,se défend-t-elle. Tara s'en prend donc plein la gueule et comme elle veut gérer à la fois sa vie de famille, ses nouvelles activités d'étudiante et la baby shower de sa soeur, elle explose. L'occasion rêvée pour voir défiler les alters les uns après les autres. Alice est revenue quelques instants et c'était, comme toujours, très drôle. Puis Buck a commis un ou deux méfaits tranquillement, sans que Max ne s'inquiéte outre-mesure (ce que j'ai trouvé bizarre sur le coup, surtout après ce qu'a fait Buck la saison passée). Et enfin, T. nous a offert du grand T. dans un supermarché. L'hystérie a monté crescendo au fil de l'épisode et se termine de manière gentiment dramatique : Charmaine perd les eaux au moment où T. se fait percuter par une autre voiture. Mais ça aurait bien pu être bien pire : je voyais déjà T. foncer dans Charmaine !

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// Bilan // Un épisode mené tambour battant par une distribution particulièrement inspirée, de la nouvelle venue Frances Conroy, à l'habituelle habitée Toni Collette, en passant par une Brie Larson qui n'a pas à rougir à coté de ses collègues féminines. Fuck yeah !


17 avril 2011

Coming Next [3ème Round: The CW]

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 Année après année, la situation de la CW s'aggrave. La norme, maintenant, c'est de réunir moins de 2 millions de téléspectateurs, sauf cas exceptionnels. Gossip Girl, 90210, Les Frères Scott et Hellcats ne fonctionnent pas du tout sur le public global mais elles se rattrapent toutefois sur la cible des femmes de 18 à 34 ans et c'est apparemment suffisant pour tenir la tête hors de l'eau. Le seul véritable succès de la chaîne reste Vampire Diaries, malgré quelques premiers signes de faiblesse ces derniers temps. Après 10 ans, Smallville va s'achever alors qu'elle fait encore des audiences convenables pour le niveau de la chaîne, Supernatural se maintient correctement et Nikita marchouille. Life Unexpected, quant à elle, paye sa maturité. Elle a été annulée, n'étant pas assez forte sur les cibles, alors qu'elle réunissait à peu près autant de téléspectateurs que d'autres séries de la chaîne... Dawn Ostroff, la présidente de la chaîne, devrait quitter ses fonctions à la fin de cette saison. Est-ce synonyme d'un nouveau départ ? Les projets commandés ont au moins le mérite de s'écarter de la simple bluette pour adolescentes pour explorer quelques terrains plus fertiles. De là à parler de renaissance, on en est encore loin !

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1. AWAKENING

Deux soeurs ennemies, zombies, qui peuvent parler, boire, manger et aimer comme n'importe quel autre être-humain, s'affrontent alors que leurs congénères refont surface, bien décidés à ne faire qu'une bouchée de la race humaine. Jenna est la végétarienne de la famille, ancienne boulimique, qui tente de vivre comme n'importe quelle autre jeune fille de son âge. Elle a d'ailleurs un petit-ami humain, qu'elle n'ose pas présenter à ses parents de peur qu'ils le rejettent. Jayce est la zombie organique, qui aime chasser. Cela pose problème à ses parents également puisque le monde entier pense que les zombies ont disparu dans les années 60...

Drama créé par Bill Laurin et Glenn Davis (Les Repentis). Avec Lucy Griffiths (Robin Hood), Meredith Hagner (Lights Out), Titus Welliver (Lost, The Good Wife), Brian Hallisay (Privileged)...

 

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2. COOPER & STONE

Deux détectives débutantes spécialisées dans la culture pop résolvent des crimes à Chicago...

Drama créé par Laurie Harent. Avec Alexandra Breckenridge (Dirt, Life Unexpected), Vanessa Ferlito (Les Experts Manhattan), David Ramsey (Dexter), Riley Smith...

 

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3. HART OF DIXIE

Une jeune médecin hérite d'un cabinet médical d'une petite ville du Sud des Etats-Unis habitée par d'extravagants personnages. Dès son arrivée, elle est courtisée par un pêcheur bad-boy qui lui dédie une chanson ainsi que par un avocat de bonne famille. Elle fait également la rencontre d'une infirmière qui pourrait bien devenir sa mère porteuse...

Drama créé par Leila Gerstein. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Avec Rachel Bilson (Newport Beach), Scott Porter (Friday Night Lights), Jaime King, Nancy Travis, Cress Williams...

 

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4. HEAVENLY

Une avocate et un ange devenu humain, après en avoir fait la demande à Dieu, travaillent main dans le main pour sauver la vie de leurs clients...

Drama créé par Richard Hatem (The Gates, The Lost Room). Avec Ben Alridge, Lauren Cohan (Vampire Diaries), Elizabeth Ho, Ryan Eggold (Dirt, 90210)...

 

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5. SECRET CIRCLE

Une adolescente californienne, Cassie, doit retourner vivre chez sa mère à Salem. Elle découvre alors qu'elle est une sorcière, comme le veut la légende, et qu'elle est loin d'être la seule...

Drama créé par Elizabeth Craft et Sarah Fain (Buffy), remplacées par Kevin Williamson (Dawson, Scream, Vampire Diaries). Adapté des romans de L.J. Smith, auteure de Vampire Diaries. Avec Britt Robertson (Life Unexpected, Swingtown), Thomas Dekker (Heroes, Terminator), Gale Harold (Queer As Folk, Hellcats), Natasha Henstridge (La Mutante, Eli Stone)...

 

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6. DANNI LOWINSKI

Une coiffeuse change de carrière et obtient un diplôme en droit. Alors qu'elle peine à se faire embaucher, elle décide d'ouvrir son propre cabinet juridique dans un centre commercial...

Drama créé par Jennie Snyder (90210), adapté de la série allemande éponyme. Avec Amanda Walsh, Carla Gallo, Neal Bledsoe...

 

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16 avril 2011

The Vampire Diaries [2x 17]

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Know Thy Ennemy // 2 73o ooo tlsp.

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    Vampire Diaries nous avait laissé sur un épisode particulièrement efficace, et c'était préférable vu la longue pause que la CW nous a imposée. Vampire Diaries nous revient toujours aussi en forme malgré un procédé douteux qui consiste à repousser au maximum les événements les plus importants, si bien que l'essentiel se déroule dans les dix dernières minutes. Les trente autres ? Pas que du remplissage, mais quand il y en a, il est particulièrement bon. Alors je n'ai aucune raison de me plaindre. Tout recommence là où nous nous étions arrêté : avec Tante Jenna qui découvre la mère d'Elena au pas de sa porte. C'était un bon cliffhanger mais sa résolution a été très vite évacuée puisque l'inutile s'enferme à double tour dans sa chambre sans en ressortir de tout l'épisode. J'ignore si les scénaristes attendent le Season Finale pour la tuer ou s'ils comptent faire de sa présence, advitam eternam, un running-gag, mais elle est, à ce jour, le seul personnage qui n'a jamais eu rien qu'une toute petite storyline intéressante. C'est dingue ! Même Matt commence doucement à avoir son importance. J'aime beaucoup l'idée qu'il collabore avec la mère de Caroline pour percer ses secrets. Pour une fois, ce sont les humains pur sang (exception faite d'Elena) qui complotent. C'est forcément prometteur. En revanche, il va nous falloir rapidement une explication. Caroline aurait-elle échoué à son examen "effacement de mémoire" lorsque Damon et Stefan lui ont appris les principes de la discipline ? En tous cas, j'ai trouvé la scène entre Matt et la shérif, dans la voiture de cette dernière, particulièrement émouvante. Ca n'a pourtant duré que quelques secondes. Puis c'est le groupe Snow Patrol qui a pris la parole et c'était beau aussi.

  Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'Isobel se sacrifie. En même temps, était-ce vraiment un sacrifice ? Le peu d'informations qui nous sont données ne permettent pas vraiment de trancher. J'avoue que je n'ai pas tout compris de son petit manège mais le plan était une fois de plus imprévisible et malicieux. Voilà maintenant que Katherine est prisonnière de Klaus, lequel a pris l'apparence d'Alaric pour des raisons encore inconnues. Est-ce simplement pour trouver une nouvelle utilité au personnage ? Je ne suis pas contre mais alors j'espère qu'on nous expliquera de façon crédible pourquoi Klaus a choisi son corps à lui, et pas un autre. Un lien de parenté peut-être ? La bonne nouvelle donc, c'est que notre rencontre avec ce Klaus dont on nous parle tant depuis quelques temps est proche. Vu comme on a cherché à faire monter la sauce, ils n'ont pas intérêt à nous décevoir... Pour le combattre, Damon, Bonnie et Jeremy, un trio inédit et plutôt convaincant, rendent visite aux esprits des fameuses sorcières brûlées. Le but est clair : rendre Bonnie plus forte que jamais. La mission est réussie nous dit-on mais pour l'illustrer, on a choisi de nous en mettre plein les yeux et c'est un peu gratuit. Ce tourbillon de feuilles mortes, il était très bien fichu numériquement et ils ont dû faire péter le budget, mais il n'était pas une illustration très convaincante de la puissance supposée de la sorcière, je trouve. Sinon, j'ai beau chercher, je ne crois pas que Stefan ait été utile dans cet épisode. A vrai dire, Elena n'a pas fait grand chose non plus à part se faire kidnapper (pour la combientième fois déjà ?). Mais elle a partagé une scène super touchante avec son père. Ca valait bien le coup d'attendre.

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// Bilan // L'attente entre le précédent épisode et celui-ci valait le coup : Vampire Diaries reste un divertissement au-dessus du lot qui alterne brillament les bouleversements émotionnels, les surprises et les pointes d'humour. La saison 2 en a dans le ventre et ce n'est pas fini...

15 avril 2011

Tueurs Hors-Séries [Table Ronde Séries Mania]

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Débat autour du thème : "Les séries feuilletonnantes sont-elles mortes ?", en présence d'experts séries parmi lesquels Alexandre Letren (Season 1, Manuel Raynaud (Spin-off.fr), Alexandre Hervaud (Ecrans.fr), Philippe Guedj (NoWatch.net), Olivier Joyard (Les Inrocks) et moi-même (AlloCiné). Ne regardez surtout pas l'émission pour mes interventions : elles sont très peu nombreuses (le public et la table ronde pas ronde ont eu raison de moi).

 

14 avril 2011

Big Love [5x 05 & 5x 06]

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The Special Relationship // D.I.V.O.R.C.E.

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    Alors que je suis moi-même de plus en plus partagé, je ne peux pas m'empêcher de cogiter sur cette question : pourquoi les deux dernières saisons de Big Love sont-elles si décriées, même par les fans de la première heure ? Parmi les réponses que je suis capable d'apporter, la mort de Roman me semble être un tournant stratégique. C'est probablement à partir de ce moment-là que toutes les intrigues liées à Juniper Creek sont devenues moins passionnantes, voires ennuyeuses à l'occasion. Il y a tout de même eu quelques grands moments. Aujourd'hui, le compound est loin et il me manque. Alby a beau être effrayant quand il le veut, et il l'a prouvé à plusieurs reprises la saison dernière, je le trouve trop cliché cette année. Il est finalement le seul "grand méchant" qu'il reste. Il porte difficilement tout ce poids sur ses épaules. Cela étant dit, sa première attaque dirigée contre Don était bien amenée et particulièrement bien filmée. J'aurais d'ailleurs préféré que la mission réussisse. Mais peut-être était-ce too much ? Tiens, on en vient justement à ce défaut du "trop" qui a dû perdre et faire fuir certains téléspectateurs. J'ai toujours admiré cette capacité qu'ont les scénaristes de Big Love à multiplier les intrigues tout en restant cohérents mais il faut avouer que depuis le début de la saison 5, ils les gérent moins bien. On passe en plus souvent à coté de l'émotion. Si les questions sur la foi ont toujours été au centre de la série, et pour cause, la manière dont elles sont traitées aujourd'hui à travers le prisme de Barb sont un peu réductrices. Il est beaucoup plus compliqué de s'identifer à sa quête. Ce défaut est plus général. La série, avec son sujet pourtant très "spécial" et inédit, a toujours su adopter un discours universel et il était possible de se reconnaître en certains des personnages. Maintenant, ils sont allés beaucoup trop loin pour que l'on puisse s'y retrouver. 

   Barb est décidément au coeur de cette saison, bien plus que dans les précédentes, et bien plus que ses sister-wives. En particulier Margene, qui a tendance à faire de la figuration ces derniers temps quand elle n'est pas avec Grant Show. Je suppose que c'est précisément ce rapprochement douteux et peu naturel qui la remettra sur le devant de la scène le moment venu. En attendant, c'est Barb, encore Barb et toujours Barb. Je ne vais pas tenter le jeu de mot foireux... oh et puis si : elle commence en fait à me... barber. Clap. Clap. Je l'adore pourtant et ce qui lui arrive aujourd'hui est la suite logique des 4 premières saisons. Mais c'est trop attendu, et trop religieux sans doute pour que je sois touché et pour que je comprenne son chemin de croix. Et puis ce divorce, que j'attendais avec impatience au fond, ne se déroule pas comme je l'aurais souhaité. C'est un divorce qui n'y ressemble pas. Et ce malgré les lettres capitales du titre de l'épisode ! Je vois mal Barb revenir en arrière et je ne veux pas qu'elle le fasse. Je veux que la fin soit sombre, très sombre. Pas d'"happily ever after". Ce ne serait pas le lieu. Quand je disais qu'il devenait de plus en plus difficile de se sentir concerné par toutes ces histoires qui sont allées trop loin, j'en excluais une et j'en suis le premier surpris. Le retour de Frank, bien qu'inévitable, m'ennuyait d'avance. Eh bien c'est au final ce qui m'a le plus touché. Malgré leur excentricité et leur folie,  malgré leurs dialogues plein de second degré, dans ces scènes sur la plage, ils n'étaient qu'un couple âgé ordinaire, qui savent combien l'amour est grand et fort mais qui savent aussi combien ilfait souffrir et combien il abîme. J'ai trouvé ça poignant. On peut d'ailleurs mettre en parallèle cet amour qui ne fane pas  à celui de Bill et Barb, qui pourrit.

   Les ados et jeunes adultes de la série continuent de faire des bêtises, plus ou moins grandes, mais il n'y a rien à faire : sans Sarah, rien ne va. Voilà un autre problème de la série. Elle manque terriblement. Elle offrait toujours un regard distancé et différent sur les problèmes de ses parents et de sa grande famille, tout en gérant les siens. Cara Lynn est bien brave, mais elle ne lui arrive pas à la cheville. L'histoire avec son professeur est toujours aussi... ennuyeuse tant elle est prévisible de a à z. Combien de temps avant que Nicky le découvre et fasse un scandale ? Big Love est si originale que, quand elle ose traiter une intrigue plus conventionnelle, déjà vue, elle devient soudain très fade, du moins pendant ces quelques minutes-là. Quant à Ben, il n'a pas le capital sympathie qu'avait sa soeur. Probablement parce qu'il a longtemps été ignoré. Son réveil est un peu tardif mais de nombreux efforts ont été faits depuis la saison 3, il faut le reconnaître. Pas assez ? Peut-être. Sa rupture avec Heather est soudaine. Mais son baiser avec Rhonda l'est encore plus ! Je n'aime pas cette idée saugrenue mais j'ai hâte de voir ce qu'ils vont en faire. Je les sais capable de la rendre cohérente. Oh et puis sinon il y a toutes ces histoires autour du Sénat mais mes défaillances en politique américaine ont tendance à me faire décrocher. Je ne peux que me prendre à moi. Je ne compte pas reprocher aux scénaristes de ne pas se la jouer plus mainstream. Ce serait un comble ! Mais ça doit quand même jouer sur l'avis général mine de rien : Big Love est une série complexe à plusieurs niveaux et ce n'est jamais flatteur pour le téléspectateur de se sentir... pas assez cultivé pour (tout) comprendre.     

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// Bilan // A trop vouloir comprendre la défection du public pour Big Love, je ne me sens plus capable de l'apprécier à sa juste valeur. Comme si j'avais passé la saison dernière à ne pas voir ses défauts lorsque tout le monde ne voyait que ça. Alors je me rattrappe cette année. Heureusement, je suis encore capable de la trouver bonne mais moins souvent et moins intensément. Comme Barb, je questionne là ma foi mais je crois encore.  

How I Met Your Mother [6x 20]

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The Exploding Meatball Sub // 6 8oo ooo tlsp.

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    Je me suis surpris à rire à plusieurs reprises au cours de cet épisode d'How I Met, mais ce qui m'a fait plaisir par-dessus tout, c'est de ré-entendre I Will Remember You de Sarah McLachlan, ici utilisée à des fins comiques pour illustrer le départ de Marshall de GNB. Les scénaristes continuent de faire évoluer le personnage, qui fait tout de même une petite rechute en cours d'épisode en faisant preuve d'une trop grande naïveté, avant de se rattraper in extremis. On ne peut pas dire qu'il s'agissait de l'intrigue la plus amusante mais Barney est venu la dynamiter avec succès ! Son histoire totalement puérile mais totalement Barneyène de sandwich aux boulettes de viande explosif m'a franchement fait marrer et j'en suis ravi : il est rare maintenant que je réussisse à rentrer dans les délires du dragueur. Sans doute, justement, parce que cette fois-ci, ce n'était pas ses talents de dragueur qui étaient mis en avant mais son imagination sans bornes.

   L'intrigue croisée de Lilly et Ted était beaucoup moins efficace mais elle avait son charme. Enfin merci Lilly surtout. Je ne suis pas fanatique du personnage mais j'avoue que je l'ai trouvé touchante pour une fois et pas simplement neuneu. La morale de l'histoire l'était, elle, un peu mais il y avait du vrai. Un couple, ça se lance des challenges mais ça se soutient aussi, avant tout. Le gros problème finalement, c'est de l'illustrer avec le duo ô combien insignifiant Ted/Zoey. Rien n'y fera jamais : je n'aime pas cette fille et son militantisme à la con, et je ne les aime pas ensemble non plus. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que la rupture imminente est amorcée. On peut d'ores et déjà dire que les scénaristes nous auront bien emmerdé avec elle pour vraiment pas grand chose... Ah et puis Robin était là. Elle est devenue une SIF, ou "une sans intrigue fixe". Mais elle m'a amusé le peu qu'on l'a vue avec le peu qu'elle a dit.

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// Bilan // Pas l'épisode le plus inventif, ni le plus drôle, mais sympathique quand même, et plutôt cohérent entre les différentes intrigues.