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Des News En Séries, Le Blog
17 avril 2011

Coming Next [3ème Round: The CW]

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 Année après année, la situation de la CW s'aggrave. La norme, maintenant, c'est de réunir moins de 2 millions de téléspectateurs, sauf cas exceptionnels. Gossip Girl, 90210, Les Frères Scott et Hellcats ne fonctionnent pas du tout sur le public global mais elles se rattrapent toutefois sur la cible des femmes de 18 à 34 ans et c'est apparemment suffisant pour tenir la tête hors de l'eau. Le seul véritable succès de la chaîne reste Vampire Diaries, malgré quelques premiers signes de faiblesse ces derniers temps. Après 10 ans, Smallville va s'achever alors qu'elle fait encore des audiences convenables pour le niveau de la chaîne, Supernatural se maintient correctement et Nikita marchouille. Life Unexpected, quant à elle, paye sa maturité. Elle a été annulée, n'étant pas assez forte sur les cibles, alors qu'elle réunissait à peu près autant de téléspectateurs que d'autres séries de la chaîne... Dawn Ostroff, la présidente de la chaîne, devrait quitter ses fonctions à la fin de cette saison. Est-ce synonyme d'un nouveau départ ? Les projets commandés ont au moins le mérite de s'écarter de la simple bluette pour adolescentes pour explorer quelques terrains plus fertiles. De là à parler de renaissance, on en est encore loin !

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1. AWAKENING

Deux soeurs ennemies, zombies, qui peuvent parler, boire, manger et aimer comme n'importe quel autre être-humain, s'affrontent alors que leurs congénères refont surface, bien décidés à ne faire qu'une bouchée de la race humaine. Jenna est la végétarienne de la famille, ancienne boulimique, qui tente de vivre comme n'importe quelle autre jeune fille de son âge. Elle a d'ailleurs un petit-ami humain, qu'elle n'ose pas présenter à ses parents de peur qu'ils le rejettent. Jayce est la zombie organique, qui aime chasser. Cela pose problème à ses parents également puisque le monde entier pense que les zombies ont disparu dans les années 60...

Drama créé par Bill Laurin et Glenn Davis (Les Repentis). Avec Lucy Griffiths (Robin Hood), Meredith Hagner (Lights Out), Titus Welliver (Lost, The Good Wife), Brian Hallisay (Privileged)...

 

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2. COOPER & STONE

Deux détectives débutantes spécialisées dans la culture pop résolvent des crimes à Chicago...

Drama créé par Laurie Harent. Avec Alexandra Breckenridge (Dirt, Life Unexpected), Vanessa Ferlito (Les Experts Manhattan), David Ramsey (Dexter), Riley Smith...

 

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3. HART OF DIXIE

Une jeune médecin hérite d'un cabinet médical d'une petite ville du Sud des Etats-Unis habitée par d'extravagants personnages. Dès son arrivée, elle est courtisée par un pêcheur bad-boy qui lui dédie une chanson ainsi que par un avocat de bonne famille. Elle fait également la rencontre d'une infirmière qui pourrait bien devenir sa mère porteuse...

Drama créé par Leila Gerstein. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Avec Rachel Bilson (Newport Beach), Scott Porter (Friday Night Lights), Jaime King, Nancy Travis, Cress Williams...

 

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4. HEAVENLY

Une avocate et un ange devenu humain, après en avoir fait la demande à Dieu, travaillent main dans le main pour sauver la vie de leurs clients...

Drama créé par Richard Hatem (The Gates, The Lost Room). Avec Ben Alridge, Lauren Cohan (Vampire Diaries), Elizabeth Ho, Ryan Eggold (Dirt, 90210)...

 

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5. SECRET CIRCLE

Une adolescente californienne, Cassie, doit retourner vivre chez sa mère à Salem. Elle découvre alors qu'elle est une sorcière, comme le veut la légende, et qu'elle est loin d'être la seule...

Drama créé par Elizabeth Craft et Sarah Fain (Buffy), remplacées par Kevin Williamson (Dawson, Scream, Vampire Diaries). Adapté des romans de L.J. Smith, auteure de Vampire Diaries. Avec Britt Robertson (Life Unexpected, Swingtown), Thomas Dekker (Heroes, Terminator), Gale Harold (Queer As Folk, Hellcats), Natasha Henstridge (La Mutante, Eli Stone)...

 

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6. DANNI LOWINSKI

Une coiffeuse change de carrière et obtient un diplôme en droit. Alors qu'elle peine à se faire embaucher, elle décide d'ouvrir son propre cabinet juridique dans un centre commercial...

Drama créé par Jennie Snyder (90210), adapté de la série allemande éponyme. Avec Amanda Walsh, Carla Gallo, Neal Bledsoe...

 

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16 avril 2011

The Vampire Diaries [2x 17]

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Know Thy Ennemy // 2 73o ooo tlsp.

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    Vampire Diaries nous avait laissé sur un épisode particulièrement efficace, et c'était préférable vu la longue pause que la CW nous a imposée. Vampire Diaries nous revient toujours aussi en forme malgré un procédé douteux qui consiste à repousser au maximum les événements les plus importants, si bien que l'essentiel se déroule dans les dix dernières minutes. Les trente autres ? Pas que du remplissage, mais quand il y en a, il est particulièrement bon. Alors je n'ai aucune raison de me plaindre. Tout recommence là où nous nous étions arrêté : avec Tante Jenna qui découvre la mère d'Elena au pas de sa porte. C'était un bon cliffhanger mais sa résolution a été très vite évacuée puisque l'inutile s'enferme à double tour dans sa chambre sans en ressortir de tout l'épisode. J'ignore si les scénaristes attendent le Season Finale pour la tuer ou s'ils comptent faire de sa présence, advitam eternam, un running-gag, mais elle est, à ce jour, le seul personnage qui n'a jamais eu rien qu'une toute petite storyline intéressante. C'est dingue ! Même Matt commence doucement à avoir son importance. J'aime beaucoup l'idée qu'il collabore avec la mère de Caroline pour percer ses secrets. Pour une fois, ce sont les humains pur sang (exception faite d'Elena) qui complotent. C'est forcément prometteur. En revanche, il va nous falloir rapidement une explication. Caroline aurait-elle échoué à son examen "effacement de mémoire" lorsque Damon et Stefan lui ont appris les principes de la discipline ? En tous cas, j'ai trouvé la scène entre Matt et la shérif, dans la voiture de cette dernière, particulièrement émouvante. Ca n'a pourtant duré que quelques secondes. Puis c'est le groupe Snow Patrol qui a pris la parole et c'était beau aussi.

  Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'Isobel se sacrifie. En même temps, était-ce vraiment un sacrifice ? Le peu d'informations qui nous sont données ne permettent pas vraiment de trancher. J'avoue que je n'ai pas tout compris de son petit manège mais le plan était une fois de plus imprévisible et malicieux. Voilà maintenant que Katherine est prisonnière de Klaus, lequel a pris l'apparence d'Alaric pour des raisons encore inconnues. Est-ce simplement pour trouver une nouvelle utilité au personnage ? Je ne suis pas contre mais alors j'espère qu'on nous expliquera de façon crédible pourquoi Klaus a choisi son corps à lui, et pas un autre. Un lien de parenté peut-être ? La bonne nouvelle donc, c'est que notre rencontre avec ce Klaus dont on nous parle tant depuis quelques temps est proche. Vu comme on a cherché à faire monter la sauce, ils n'ont pas intérêt à nous décevoir... Pour le combattre, Damon, Bonnie et Jeremy, un trio inédit et plutôt convaincant, rendent visite aux esprits des fameuses sorcières brûlées. Le but est clair : rendre Bonnie plus forte que jamais. La mission est réussie nous dit-on mais pour l'illustrer, on a choisi de nous en mettre plein les yeux et c'est un peu gratuit. Ce tourbillon de feuilles mortes, il était très bien fichu numériquement et ils ont dû faire péter le budget, mais il n'était pas une illustration très convaincante de la puissance supposée de la sorcière, je trouve. Sinon, j'ai beau chercher, je ne crois pas que Stefan ait été utile dans cet épisode. A vrai dire, Elena n'a pas fait grand chose non plus à part se faire kidnapper (pour la combientième fois déjà ?). Mais elle a partagé une scène super touchante avec son père. Ca valait bien le coup d'attendre.

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// Bilan // L'attente entre le précédent épisode et celui-ci valait le coup : Vampire Diaries reste un divertissement au-dessus du lot qui alterne brillament les bouleversements émotionnels, les surprises et les pointes d'humour. La saison 2 en a dans le ventre et ce n'est pas fini...

15 avril 2011

Tueurs Hors-Séries [Table Ronde Séries Mania]

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Débat autour du thème : "Les séries feuilletonnantes sont-elles mortes ?", en présence d'experts séries parmi lesquels Alexandre Letren (Season 1, Manuel Raynaud (Spin-off.fr), Alexandre Hervaud (Ecrans.fr), Philippe Guedj (NoWatch.net), Olivier Joyard (Les Inrocks) et moi-même (AlloCiné). Ne regardez surtout pas l'émission pour mes interventions : elles sont très peu nombreuses (le public et la table ronde pas ronde ont eu raison de moi).

 

14 avril 2011

Big Love [5x 05 & 5x 06]

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The Special Relationship // D.I.V.O.R.C.E.

99o ooo tlsp. // 1 o4o ooo tlsp.

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    Alors que je suis moi-même de plus en plus partagé, je ne peux pas m'empêcher de cogiter sur cette question : pourquoi les deux dernières saisons de Big Love sont-elles si décriées, même par les fans de la première heure ? Parmi les réponses que je suis capable d'apporter, la mort de Roman me semble être un tournant stratégique. C'est probablement à partir de ce moment-là que toutes les intrigues liées à Juniper Creek sont devenues moins passionnantes, voires ennuyeuses à l'occasion. Il y a tout de même eu quelques grands moments. Aujourd'hui, le compound est loin et il me manque. Alby a beau être effrayant quand il le veut, et il l'a prouvé à plusieurs reprises la saison dernière, je le trouve trop cliché cette année. Il est finalement le seul "grand méchant" qu'il reste. Il porte difficilement tout ce poids sur ses épaules. Cela étant dit, sa première attaque dirigée contre Don était bien amenée et particulièrement bien filmée. J'aurais d'ailleurs préféré que la mission réussisse. Mais peut-être était-ce too much ? Tiens, on en vient justement à ce défaut du "trop" qui a dû perdre et faire fuir certains téléspectateurs. J'ai toujours admiré cette capacité qu'ont les scénaristes de Big Love à multiplier les intrigues tout en restant cohérents mais il faut avouer que depuis le début de la saison 5, ils les gérent moins bien. On passe en plus souvent à coté de l'émotion. Si les questions sur la foi ont toujours été au centre de la série, et pour cause, la manière dont elles sont traitées aujourd'hui à travers le prisme de Barb sont un peu réductrices. Il est beaucoup plus compliqué de s'identifer à sa quête. Ce défaut est plus général. La série, avec son sujet pourtant très "spécial" et inédit, a toujours su adopter un discours universel et il était possible de se reconnaître en certains des personnages. Maintenant, ils sont allés beaucoup trop loin pour que l'on puisse s'y retrouver. 

   Barb est décidément au coeur de cette saison, bien plus que dans les précédentes, et bien plus que ses sister-wives. En particulier Margene, qui a tendance à faire de la figuration ces derniers temps quand elle n'est pas avec Grant Show. Je suppose que c'est précisément ce rapprochement douteux et peu naturel qui la remettra sur le devant de la scène le moment venu. En attendant, c'est Barb, encore Barb et toujours Barb. Je ne vais pas tenter le jeu de mot foireux... oh et puis si : elle commence en fait à me... barber. Clap. Clap. Je l'adore pourtant et ce qui lui arrive aujourd'hui est la suite logique des 4 premières saisons. Mais c'est trop attendu, et trop religieux sans doute pour que je sois touché et pour que je comprenne son chemin de croix. Et puis ce divorce, que j'attendais avec impatience au fond, ne se déroule pas comme je l'aurais souhaité. C'est un divorce qui n'y ressemble pas. Et ce malgré les lettres capitales du titre de l'épisode ! Je vois mal Barb revenir en arrière et je ne veux pas qu'elle le fasse. Je veux que la fin soit sombre, très sombre. Pas d'"happily ever after". Ce ne serait pas le lieu. Quand je disais qu'il devenait de plus en plus difficile de se sentir concerné par toutes ces histoires qui sont allées trop loin, j'en excluais une et j'en suis le premier surpris. Le retour de Frank, bien qu'inévitable, m'ennuyait d'avance. Eh bien c'est au final ce qui m'a le plus touché. Malgré leur excentricité et leur folie,  malgré leurs dialogues plein de second degré, dans ces scènes sur la plage, ils n'étaient qu'un couple âgé ordinaire, qui savent combien l'amour est grand et fort mais qui savent aussi combien ilfait souffrir et combien il abîme. J'ai trouvé ça poignant. On peut d'ailleurs mettre en parallèle cet amour qui ne fane pas  à celui de Bill et Barb, qui pourrit.

   Les ados et jeunes adultes de la série continuent de faire des bêtises, plus ou moins grandes, mais il n'y a rien à faire : sans Sarah, rien ne va. Voilà un autre problème de la série. Elle manque terriblement. Elle offrait toujours un regard distancé et différent sur les problèmes de ses parents et de sa grande famille, tout en gérant les siens. Cara Lynn est bien brave, mais elle ne lui arrive pas à la cheville. L'histoire avec son professeur est toujours aussi... ennuyeuse tant elle est prévisible de a à z. Combien de temps avant que Nicky le découvre et fasse un scandale ? Big Love est si originale que, quand elle ose traiter une intrigue plus conventionnelle, déjà vue, elle devient soudain très fade, du moins pendant ces quelques minutes-là. Quant à Ben, il n'a pas le capital sympathie qu'avait sa soeur. Probablement parce qu'il a longtemps été ignoré. Son réveil est un peu tardif mais de nombreux efforts ont été faits depuis la saison 3, il faut le reconnaître. Pas assez ? Peut-être. Sa rupture avec Heather est soudaine. Mais son baiser avec Rhonda l'est encore plus ! Je n'aime pas cette idée saugrenue mais j'ai hâte de voir ce qu'ils vont en faire. Je les sais capable de la rendre cohérente. Oh et puis sinon il y a toutes ces histoires autour du Sénat mais mes défaillances en politique américaine ont tendance à me faire décrocher. Je ne peux que me prendre à moi. Je ne compte pas reprocher aux scénaristes de ne pas se la jouer plus mainstream. Ce serait un comble ! Mais ça doit quand même jouer sur l'avis général mine de rien : Big Love est une série complexe à plusieurs niveaux et ce n'est jamais flatteur pour le téléspectateur de se sentir... pas assez cultivé pour (tout) comprendre.     

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// Bilan // A trop vouloir comprendre la défection du public pour Big Love, je ne me sens plus capable de l'apprécier à sa juste valeur. Comme si j'avais passé la saison dernière à ne pas voir ses défauts lorsque tout le monde ne voyait que ça. Alors je me rattrappe cette année. Heureusement, je suis encore capable de la trouver bonne mais moins souvent et moins intensément. Comme Barb, je questionne là ma foi mais je crois encore.  

14 avril 2011

How I Met Your Mother [6x 20]

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The Exploding Meatball Sub // 6 8oo ooo tlsp.

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    Je me suis surpris à rire à plusieurs reprises au cours de cet épisode d'How I Met, mais ce qui m'a fait plaisir par-dessus tout, c'est de ré-entendre I Will Remember You de Sarah McLachlan, ici utilisée à des fins comiques pour illustrer le départ de Marshall de GNB. Les scénaristes continuent de faire évoluer le personnage, qui fait tout de même une petite rechute en cours d'épisode en faisant preuve d'une trop grande naïveté, avant de se rattraper in extremis. On ne peut pas dire qu'il s'agissait de l'intrigue la plus amusante mais Barney est venu la dynamiter avec succès ! Son histoire totalement puérile mais totalement Barneyène de sandwich aux boulettes de viande explosif m'a franchement fait marrer et j'en suis ravi : il est rare maintenant que je réussisse à rentrer dans les délires du dragueur. Sans doute, justement, parce que cette fois-ci, ce n'était pas ses talents de dragueur qui étaient mis en avant mais son imagination sans bornes.

   L'intrigue croisée de Lilly et Ted était beaucoup moins efficace mais elle avait son charme. Enfin merci Lilly surtout. Je ne suis pas fanatique du personnage mais j'avoue que je l'ai trouvé touchante pour une fois et pas simplement neuneu. La morale de l'histoire l'était, elle, un peu mais il y avait du vrai. Un couple, ça se lance des challenges mais ça se soutient aussi, avant tout. Le gros problème finalement, c'est de l'illustrer avec le duo ô combien insignifiant Ted/Zoey. Rien n'y fera jamais : je n'aime pas cette fille et son militantisme à la con, et je ne les aime pas ensemble non plus. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que la rupture imminente est amorcée. On peut d'ores et déjà dire que les scénaristes nous auront bien emmerdé avec elle pour vraiment pas grand chose... Ah et puis Robin était là. Elle est devenue une SIF, ou "une sans intrigue fixe". Mais elle m'a amusé le peu qu'on l'a vue avec le peu qu'elle a dit.

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// Bilan // Pas l'épisode le plus inventif, ni le plus drôle, mais sympathique quand même, et plutôt cohérent entre les différentes intrigues.

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13 avril 2011

Desperate Housewives [7x 17]

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Everything's Different, Nothing's Changed // 9 o5o ooo tlsp.

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    Avec un titre d'épisode pareil, j'estime qu'on nous provoque ! Non, rien n'est différent à Wisteria Lane, et oui, rien n'a changé. Le suicide de Beth Young, qui était une idée intéressante, aurait dû logiquement se prolonger par une narration de Mary Alice plus personnelle le temps de cet épisode. Elle est morte dans les mêmes conditions et à cause du même homme. Il n'en a rien été. La pauvre morte était à coté de la plaque avec ses sempiternelles morales qui se ressemblent toutes. Un fantôme désincarné qui n'a plus rien à dire. C'est désespérant. Si seulement Nicollette Sheridan avait pris la relève il y a deux ans... L'annonce de la mort de Beth est vécue comme un grand drame par nos housewives, mais elles feignent quasiment toutes d'être affectées alors qu'elles ne le sont pas vraiment. Je ne sais pas si c'était une façon pour les scénaristes de revenir aux sources en rappelant combien un voisinage peut être hypocrite, l'un des propos premiers de la série, ou si c'est un heureux hasard. Toujours est-il que la seule réaction de Renee valait le détour ! On n'en attendait pas moins de sa part ! Elle s'en fiche complètement et compte bien organiser sa petite soirée malgré tout. Gabrielle, qui a l'air d'aller beaucoup mieux, se joint à son intrigue pour y ajouter du piquant mais elle échoue un peu dans sa mission : Renee est plus drôle qu'elle et beaucoup moins usée. Ce beau travail est littéralement gâché par le grand déballage émotionnel final plaçant la garce, une fois de plus, dans la position de la femme meurtrie qui se sert de son corps et de sa gouaille pour cacher ses faiblesses et ses souffrances. Ca devient lassant... Edie, au moins, était vraiment mauvaise (sauf rares exceptions).

   Aurais-je raté quelque chose ? Pourquoi, à aucun moment, Bree n'évoque le fait qu'elle est un donneur possible pour Susan ? Cela aurait peut-être évité toutes ces scènes ennuyeuses où Paul refuse que la grande malade profite du rein de sa femme décédée. Je comprends l'objectif, mais ils auraient quand même pu évoquer cette possibilité d'une manière ou d'une autre, et ça aurait aussi permis de réunir les wives au-delà de la scène initiale. Enfin bref, les larmes finales de Paul m'ont agréablement surpris. Je ne m'attendais pas du tout à ça de sa part. Malheureusement, Mark Moses n'était pas très juste et Teri Hatcher était... inexistante ? Le cliffhanger sur le sourire machiavélique et franchement flippant de Felicia m'a beaucoup plu : j'ai vraiment hâte de la revoir à Wisteria Lane. Harriett Sansom Harris est absolument parfaite dans ce rôle. Je ne l'imagine d'ailleurs pas jouer autre chose tant elle EST Felicia. Pour en revenir à Bree, j'ai là aussi était séduit. En partie en tous cas. Le retour d'Andrew est le bienvenu. Il est censé habiter dans le quartier et on ne le voit jamais. C'est dommage, il était l'un des meilleurs personnages de la série il fut un temps ! Puis c'est pas comme si Shawn Pyfrom avait autre chose à faire hein... Le parallèle entre la situation d'Andrew aujourd'hui, devenu alcoolique, et celui de sa mère, alcoolique repentie, est  un peu facile et j'ai trouvé ridicule qu'Andrew la désigne  comme responsable de tous ses maux alors qu'elle ne lui a pas fait de mal depuis bien longtemps. Certes, il est au chômage à cause d'elle. Bree ne travaille plus depuis une saison non plus d'ailleurs... Mais bon. Pas convaincu. En revanche, l'émotion était là. Marcia Cross était bonne, comme toujours.

  Pour terminer, j'ai trouvé l'intrigue de Lynette et Tom d'une nullité abyssale. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je viens d'ouvrir un paragraphe pour parler d'eux... Que dire ? Autant je trouve parfois que Lynette va trop loin et se ridiculise avec ses manigances, autant cette fois-ci, je ne peux pas lui reprocher de s'être comportée ainsi : elle avait totalement raison ! Tom a vraiment été trop con. C'était donc aussi amusant qu'énervant. Mais surtout, c'était prévisible du début à la fin. Combien de fois Lynette a essayé de le soudoyer avec de la lingerie fine ou de belles carrosseries ? Trop mécanique pour être plaisant. Quand les téléspectateurs sont capables d'écrire exactement la même chose que les scénaristes, c'est que ça commence à sentir très mauvais...

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// Bilan // Pas mal. Cet épisode était pas mal. Une satisfaction de temps en temps pour remonter le moral des troupes quoi....

12 avril 2011

Camelot [Pilot]

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Homecoming (Series Premiere) // 1 13o ooo tlsp.

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What About ?

A la mort soudaine du Roi Uther, le chaos menace de s'abattre sur le royaume. Le magicien Merlin, dit "l'enchanteur", alerté par les visions d'un sombre futur, installe sur le trône le jeune et impétueux Arthur, fils caché du roi, élevé depuis sa naissance comme un simple paysan. Mais la froide et ambitieuse Morgane, fille rejeté d'Uther, entend bien empêcher ce demi-frère de régner, n'hésitant pas à user de forces surnaturelles pour parvenir à ses fins et se réapproprier ce qu'elle estime lui revenir de droit. En ces temps obscurs, le jeune souverain va devoir prendre des décisions difficiles et relever le défi d'unifier un royaume brisé.

Who's Who ?

 Créée par Michael Hirst (The Tudors) et Chris Chibnall (Doctor Who). Avec Jamie Campbell Bower (The Prisoner 2009, Twilight, Harry Potter) dans le rôle d'Arthur, Eva Green (Casino Royale, Innocents, Kingdom Of Heaven) dans le rôle de Morgan, Joseph Fiennes (Shakespeare In Love, FlashForward) dans le rôle de Merlin, Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black) dans le rôle de la Reine Igraine, Tamsin Eggerton dans le rôle de Guenièvre, James Purefoy (Rome) dans le rôle du Roi Lot...

So What ?

 Vous savez, il y a deux types de séries que j'exécre : les policières et les historiques. Mais quand je dois écrire une critique, c'est la seconde catégorie qui m'effraie le plus. Les procédurals m'ennuient mais j'arrive à peu près à tenir éveillé devant, surtout si les personnages font preuve d'un peu d'humour, tandis que les séries d'époque me plongent systématiquement dans un profond sommeil. Sans doute parce que j'étais en forme (ou que j'avais beaucoup dormi avant), Camelot ne m'a pas vraiment fait cet effet somnifère. Mais elle ne m'a pas plu pour autant malheureusement. A sa décharge, il n'y a rien qui m'intéresse moins que la légende Arthurienne. Qu'elle soit vue par Disney ou par Alexandre Astier. Alors revue et corrigée et par la chaîne Starz, tout de même responsable de la daube apocalyptique Spartacus, et Michael Hirst, Mr. Les Tudor, c'est, en gros, ma vision de l'enfer télévisuel. Avec tant d'a priori, je n'ai pu qu'être agréablement surpris : ce Camelot est divertissant et possède quelques atouts. Les créateurs ont tellement voulu se démarquer des précédentes (et nombreuses) oeuvres qui ont traité le mythe qu'ils ont presque inventé une autre histoire avec d'autres personnages dont seuls les noms nous rappellent leur origine historique.

Arthur n'est pas impressionnant, ce n'est pas une montagne de muscles. C'est un paysan, presque chétif. Jamie Campbell Bower le campe avec conviction mais sans charisme. J'ai envie d'être indulgent sur ce dernier point car je crois que c'est tout simplement voulu afin de montrer l'évolution du personnage au fil des combats, des épisodes et des saisons. La légendaire opposition entre la sorcière Morgan et l'enchanteur Merlin est revisitée à travers le prisme de la magie noire. Les deux ennemis sont sombres, très sombres, et Eva Green et Joseph Fiennes se ménent une bataille sans merci afin d'être celui qui lancera le regard le plus noir. Au bout de 45 minutes, leur petit manège est déjà fatiguant. On a connu Eva Green plus inspirée, même si elle incarne son personnage avec la classe qu'on lui connait. Morgan devrait suivre le chemin inverse de son rival Merlin en commençant très méchante pour s'adoucir petit à petit. L'actrice aura donc certainement l'occasion d'exercer ses talents de façon plus diversifiée et sans forcément tomber la robe (même si c'est une règle chez elle visiblement : elle n'accepte que les rôles qui exigent qu'elle apparaisse nue, l'inverse des autres actrices, une façon comme une autre de se démarquer). On en vient au cas Joseph Fiennes/Merlin, qui est le plus difficile à avaler. Je vous ai déjà dit que je n'étais pas du tout attaché à la légende originelle mais ça me choque quand même de voir le magicien relativement jeune et sans sa longue barbe. Cela aurait pu passer si l'acteur ne nous avait pas refait le coup de la mono-expression, qu'il a savemment exercée toute une année dans FlashForward. Bon et puis la boule à zéro, ça ne lui va vraiment pas. Je ne suis pas non plus fan de l'actrice choisie pour incarner Guenièvre. Trop bimbo et juste pas bonne.

Camelot n'est certainement pas le ratage que j'avais imaginé, et je suis heureux de constater qu'il ne s'agit pas là d'une alternance violence/sexe comme dans l'autre série de Starz. Les décors et les costumes sont sublimes, qui plus est. Le rythme est soutenu. Mais où se cache l'émotion ? Où se sont perdus les bons dialogues ? Pourquoi s'attache-t-on plus aisément aux méchants qu'aux gentils ? Et les scènes de combats, que je déteste en général, pourquoi sont-elles si rares ? Et la magie ? Où est passée la magie ? La série part de loin mais elle a toutes les cartes en mains pour se transformer en un divertissement de bonne facture. 

11 avril 2011

The Event [1x 11 & 1x 12]

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And Then There Were More // Inostranka

5 23o ooo tlsp.

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    Je poursuis mes critiques de The Event, toujours avec un retard considérable, et ces deux épisodes se doivent donc d'être replacés dans leur contexte : ils ont été diffusés sur NBC après trois mois de pause. Cela se ressent dans l'écriture car, clairement, les scénaristes ont choisi de passer à la vitesse supérieure en se débarrassant une bonne fois pour toutes du superflu et des intrigues qui ont trop duré. Je pense évidemment d'abord à la cavale de Sean et Leïla, dont la fin avait été amorcée à l'épisode précédent, et qui trouve ici un terme. Non seulement Leïla retrouve sa soeur Samantha, accompagnée de ses copines vieilles comme le monde, mais aussi son père ! En quelques scènes, il lui explique qui il est vraiment mais l'essentiel sera raconté hors-caméra. L'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, ce qui est bien dommage puisque les acteurs sont bons. C'était une de ses forces à la base, c'est ce qui lui permettait de se différencier de pas mal d'autres séries du genre (FlashForward ? V ?), mais les scénaristes ne s'attardent plus vraiment là-dessus. Ils préférent l'action, à moins qu'on leur ait demandé de changer de fusil d'épaule vu les résultats d'audience catastrophiques... Que va-t-il désormais advenir des Buchanan ? Je me le demande franchement. Si le père a clairement un rôle important à jouer dans le futur, cela semble moins évident pour les deux soeurs. Quant à Sean, il prend la tangente. Pour aller où ? Pour faire quoi ? Il ne doit pas encore le savoir lui-même, et ça, ça m'intrigue...

   Du coté du gouvernement, la tension grimpe d'un cran grâce à l'arrivée d'un nouveau personnage incarné par la (gonflée) Virginia Madsen en Sénatrice arriviste qui veut comprendre ce qui se trame dans son état d'Alaska. On ne peut pas dire que ses manipulations soient particulièrement captivantes pour le moment mais il y a du potentiel. Pendant ce temps-là, l'opposition entre Thomas et Sophia se dessine plus clairement. L'un souhaite faire venir les siens sur Terre, et leur envoie ainsi un message pour les prévenir, tandis que l'autre veut repartir avec les siens chez eux, comme il en a toujours été question avant la scission. Pour le moment, c'est le fils qui l'emporte sur sa mère. Cette dernière n'a d'ailleurs plus beaucoup d'alliés (connus) à part Simon. Thomas parvient à faire libérer les prisonniers d'Inostranka, non sans violence. Toutes les scènes qui se déroulaient là-bas étaient excellentes, tant du point de vue de la réalisation et des décors que du jeu des acteurs. C'est assez rare que l'action soit accompagnée de bons jeux d'acteurs et de bons dialogues quand on y pense. The Event nous offre ça. Le duo Zeljko Ivanek/Clea DuVall était particulièrement efficace. On les quitte blessés au milieu du désert blanc... Et le président Martinez dans tout ça ? Hum. Toujours aussi inutile.

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// Bilan // Lorsque The Event prend la décision de passer à la vitesse supérieure, elle ne le fait pas à moitié ! Cela s'explique sans doute à la fois par l'urgence de la situation (il fallait à tout prix redresser la barre pour reconquérir le public) et l'envie d'en raconter le plus possible avant que la sanction funeste ne tombe (car elle tombera forcément). Sa mort anticipée lui va si bien... 

10 avril 2011

Coming Next 2011 [2ème Round: CBS]

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Toujours installée sur son trône, la reine des chaînes américaines ne semble pas prête à lâcher sa couronne. Et pourtant, tout doucement, elle commence à vaciller. Les hits de CBS sont toujours nombreux mais ils sont moins éclatants, à l'exception de NCIS et de son spin-off dans la cité des anges, et bien-sûr le brillant Mentalist. Le trio d'Experts a du plomb dans l'aile, ce qui n'a rien d'étonnant après tant d'années. Le jeudi soir, Les Experts, premiers du nom, poursuivent leur bonhomme de chemin mais séduisent moins que leur lead-out (Mentalist). Le dimanche, les fans d'Horatio et de ses lunettes fondent comme neige au soleil, et le vendredi, Sela Ward a réussi sa greffe au coeur des scientifiques de Manhattan. Les trois séries ont certainement encore 1, 2 ou 3 années à vivre, le temps de préparer la relève. La chaîne a fondé de grands espoirs en Hawaii Five-O mais, sans être un flop, le remake n'est pas à la hauteur des attentes. Acclamée par la critique, The Good Wife décline tout doucement et séduit un public très (trop) âgé. Même problème pour la nouveauté Blue Bloods, qui a tout de même réussi à dynamiser les vendredis. Il arrive aux Esprits Criminels de flancher de temps à autres mais, la plupart du temps, ils gardent la tête haute. Leurs confrères du spin-off, Suspect Behavior, ont en revanche du souci à se faire. L'annulation leur pend au nez. Le même sort sera sans doute reservé à The Defenders et Chaos. La Medium, elle, a déjà trépassé. Depuis le feuilleton haletant Charlie Sheen et la suppression temporaire de Mon Oncle Charlie, qui a fait couler beaucoup d'encre, le carré sitcoms du lundi de CBS souffre un peu de l'absence de sa pièce maîtresse. Mike & Molly s'est brillamment installée tandis que How I Met Your Mother se débrouille toujours bien et même mieux qu'à ses débuts. Mad Love a eu moins de chance et la chaîne n'a rien fait pour l'aider non plus. The Big Bang Theory, déplacée au jeudi à la surprise générale, continue de réaliser de jolies performances mais elle n'a pas été capable d'être un bon lead-in. Shit My Dad Says file droit vers l'annulation et Rules Of Engagement ne fait guère mieux mais survit toujours, saison après saison. L'objectif de la chaîne est donc de diversifier son offre la saison prochaine, très peu de pilotes de séries entièrement policières ont d'ailleurs été commandés, et de trouver les bonnes sitcoms...

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1. RINGER

Une jeune femme troublée, Bridget, tente de fuir la mafia en prenant l’identité de sa riche sœur jumelle, Siobhan. Mais elle va très vite découvrir que celle-ci a également des problèmes et est recherchée...

Drama créé par Eric C. Charmelo et Nicole Snyder (Supernatural). Avec Sarah Michelle Gellar (Buffy), Nestor Carbonell (Lost, Susan!), Tara Summers (Boston Justice, Damages), Ioan Gruffudd (Les 4 Fantastiques), Kristoffer Polaha (Life Unexpected)...

 

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2. THE DOCTOR

Les aventures d'Emily, une femme médecin, qui renoue des liens avec ses enfants lorsqu'elle décide de rejoindre le cabinet familial à la mort de son mari. Elle possède un tiers du cabinet, tout comme son fils David et Jason, un sympathique pédiatre, ami de la famille, qui a toujours nourri des sentiments pour elle...

Drama créé par Rina Mimoun (Everwood, Dawson, Privileged). Avec Christine Lahti (Chicago Hope), Scott Foley (Felicity, The Unit, Grey's Anatomy), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Sex & The City, Desperate Housewives), Eva Amurri (Californication), Michael Boatman (Spin City)... 

 

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3. VINCE UNCENSORED

Un homme qui, après avoir vécu une expérience traumatisante, décide de devenir plus honnête dans sa vie, dans son travail et surtout avec sa famille. Cela va forcément engendrer quelques problèmes...

Comédie créée par Phoef Sutton et produite par Conan O'Brien. Avec Michael Chicklis (The Shield, No Ordinary Family), Elizabeth Perkins (Weeds)...

 

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4. PERSON OF INTEREST

Un agent paramilitaire de la CIA, présumé mort, est recruté par un millionnaire reclu pour travailler sur un projet top-secret...

Drama créé par Jonathan Nolan (Le Prestige, The Dark Knight) et produit par J.J. Abrams. Avec Jim Caviezel (The Prisoner), Michael Emerson (Lost)...

 

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5. HAIL MARY

Une détective privée, Mary Beth, fait équipe avec le meilleur ami de son fils assassiné pour résoudre des affaires de crimes...

Drama créé par Jeff Wadlow (Never Back Down), supervisé par Ilene Chaiken (The L Word) et produit par Joel Silver (Veronica Mars). Avec Minnie Driver (The Riches), Enrique Murciano (FBI: Portés Disparus), Brandon T. Jackson, Stephen Tobolowsky...

 

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6. THE ASSISTANTS

Le quotidien de quatre assistants qui doivent gérer les excentricités d'un couple Hollywoodien. Mike Beadle, le nouvel assistant de la bande, un garçon très enthousiaste, tombe amoureux de Tina, la nounou des enfants...

Comédie créée par Tucker Cawley. Avec Heather Locklear (Melrose Place, Spin City, Hooker), David Henrie (How I Met Your Mother), Sarah Wright (Mad Love), Jason Jones, Emily Rutherfurd...

 

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7. UNTITLED SUSANNAH GRANT PROJECT

Michael, un chirurgien arrogant, voit son destin bouleversé à la mort de son ex-femme. De l'au-delà, elle lui donne des leçons de vie...

Drama créé par Susannah Grant (Erin Brockovich, In Her Shoes...) et réalisé par Jonathan Demme (Le Silence des Agneaux). Avec Patrick Wilson (Little Children, Watchmen), Jennifer Ehle (Le discours d'un roi), Julie Benz (Buffy, Dexter, No Ordinary Family), Margo Martindale (Justified, The Riches)...

 

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8. HOMEGROWN

Le quotidien d'une famille d’ouvriers du Middle West. Le patriarche doit supporter sa fille, jeune maman célibataire d’un adolescent de 12 ans qui vit dans sa cave, son épouse et sa mère récemment veuve. Tout ce beau monde, soit quatre générations, est contraint de vivre sous le même toit...

Comédie créée par Jeff et Jackie Filgo (That 70s Show). Avec Becki Newton (Ugly Betty), Gerald McRaney (Undercovers, Simon et Simon), Shane McRae...

 

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9. THE REMEMBERER

La vie de Carrie Wells, une agent du FBI qui a le don de se souvenir d'absolument tout, ce qui l'aide dans son métier mais qui la détruit dans sa vie privée...

Drama créé par John Bellucci et Ed Redlich. Avec Poppy Montgomery (FBI: Portés Disparus, Glory Days), Dylan Walsh (Nip/Tuck), Kevin Rankin, Michael Gaston, Daya Vaidaya...

 

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10. HOW TO BE A GENTLEMAN

Un garçon coincé se fait aider par ses anciens potes de lycée afin de sortir enfin de sa coquille. Pas toujours facile quand on a une mère envahissante et une soeur très attirante...

Comédie de et avec David Hornsby (It's always sunny in Philadephia). Avec aussi Mary Lynn Rajskub (24), Kevin Dillon (Entourage), Rhys Darby (Flight Of The Conchords, Good Morning England), Nancy Lenehan (Worst Week)...

 

 

9 avril 2011

United States Of Tara [3x 02]

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Crakerjack // 288 ooo tlsp.

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    Tara, te revoilà vraiment ! Plus de peur que de mal : le Season Premiere, tristement décevant, était un leurre. La saison 3 de United States Of Tara ne sera pas mauvaise. Mais sera-t-elle bonne ? Après une introduction ratée, l'intrigue universitaire de notre héroïne ne tarde pas à réveler tout son potentiel. Si les scénaristes ont choisi de l'associer à ce professeur peu sympathique mais certainement brillant, c'est parce qu'il est en mesure de l'aider dans sa quête identitaire. Il la titille, il la bouscule et ses transformations ont donc forcément lieu. Soshana fait son retour dans un premier temps, de manière assez anecdotique mais essentielle pour la suite, puis c'est au tour de T. de s'emparer de son corps. J'étais heureux de retrouver sa vulgarité sans limite, sa violence et sa folie. J'attends maintenant de pied ferme qu'Alice nous fasse un petit coucou. C'est probablement l'alter qui a été le moins utilisé en saison 2, mais il est vrai qu'il s'était taillé la part du lion en première saison. Dans un crescendo puissant, T. se lance dans une bagarre avec Kate et c'est un coup de poing qui finit par réveiller Tara. Allongée sur l'herbe à coté de sa fille blessée, elle fond en larmes, et moi avec. Oui, Tara, tu es bien revenue parmi nous.

   La nouvelle lubie de Kate pourrait bien ne pas en être une et cela m'inquiète. Va-t-elle partir au Japon, comme elle semble bien décidée à le faire ? Ce serait dommage de se priver de cet excellent personnage qui a encore beaucoup de choses à dire et à faire mais qui manque cruellement d'attention. Je l'imagine bien s'en aller le temps d'un ou deux épisodes, puis revenir, consciente que la fuite n'est pas la meilleure des solutions. J'aimerais vraiment que les scénaristes, d'une manière ou d'une autre, explorent le passé de Kate et nous montrent à partir de quel moment elle s'est perdue. A moins que ce soit inné chez elle, l'indécision. Sa mère a probablement jouer un rôle important dans ce désordre intérieur mais il serait bon de l'expliciter tôt ou tard. Marshall, plus discret pour le moment, tourne un court-métrage avec Lionel et deux autres garçons (homo et handicapé) de son lycée. J'ignore où l'on veut nous amener mais c'était fun cette fois ci. Et puis j'ai adoré la scène que Kate et Marshall ont partagé. Elle était empreinte d'une grande tendresse. Dommage qu'elle ait été si courte. Mais je ne vais pas revenir sur mes éternelles plaintes au sujet de la durée des épisodes... Tiens d'ailleurs, Showtime a choisi de se débarrasser du générique. Je ne sais pas quoi en penser. Je ne vais pas dire qu'il me manque. Mais tout de même, quel intérêt ? Surtout quand on garde celui de Nurse Jackie...

   Max sort un peu de l'ombre cette semaine mais pour une raison peu glorieuse : il revend sa compagnie et se voit dans l'obligation de "virer" Neil. Ca tombe on ne peut plus mal pour le futur père, qui n'a pas fini d'en baver apparemment. La réaction de Charmaine est ridicule et ses mots blessants. J'aime bien ce personnage mais je crains qu'il ne descende sur la mauvaise pente. Tous les membres de la famille sont en train de mûrir. Il serait temps qu'elle rattrape le wagon. Si la grossesse ne la change pas, la maternité peut-être...

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// Bilan // Oubliez le premier épisode de la saison 3, c'est avec cet épisode-ci qu'elle commence vraiment, dans la plus pure tradition Gregsonienne. Un bonheur pour les oreilles et les yeux.  

8 avril 2011

Tueurs En Séries [Episode du 8 Avril 2011]

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Au programme cette semaine : Eva Green, Joseph Fiennes et Jamie Campbell Bower nous ouvrent les portes du royaume de Camelot, John Barrowman nous tease la saison 4 de Torchwood, Schwarzy is back dans la peau de The Governator, les premières images des aventures outre-Atlantique du Doctor Who, des nouvelles de Haven et de Brothers & Sisters... (et ma voix)

 

7 avril 2011

Nurse Jackie [3x 01 & 3x 02]

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Game On // Enough Rope

61o ooo tlsp. // 49o ooo tlsp.

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   Les retours ratés semblent être à la mode du coté de Showtime. Après Tara, dont le Season Premiere était relativement décevant, c'est Jackie qui fait des siennes. En revanche, je ne parlerai pas là de déception puisque ça fait bien longtemps que je me suis fait une raison : Nurse Jackie a beau avoir une belle galerie de personnages et d'excellents acteurs pour les interpréter, elle est vouée à la non-évolution. Ce premier épisode de la saison 3 le confirme. Tout comme les scénaristes avaient choisi d'ignorer le cliffhanger de fin de saison 1, ils ignorent, mais de manière heureusement moins scandaleuse, celui de la saison 2. L'infirmière addict aurait logiquement dû se retrouver en rehab suite à la découverte d'un de ses secrets par son mari et sa meilleure-amie. Au lieu de ça, elle ment effrontément et avec brio au premier tandis qu'elle tente de se racheter une conduite auprès de la deuxième, sans vraiment s'excuser mais en trouvant les mots justes. C'est vrai : cette héroïne est fascinante car elle va très loin dans la manipulation, l'air de rien. Mais ses pirouettes ne m'amusent plus et je commence à la trouver simplement détestable. C'est certainement le but d'ailleurs, pour mieux nous la rendre attachante et émouvante par la suite, quans elle se rendra compte de ses multiples erreurs. Nancy Bowtin a traversé la même zone de turbulences dans Weeds, mais pas aussi tôt, pas dès la saison 2 !

   Conséquences et changements, voilà deux mots bannis de la writer's room de la série. Au bout de quelques minutes, après une introduction assez réussie sur Don't Rain On My Parade, la routine repart de plus belle dans les couloirs du All Saints Hospital. Jackie continue de se droguer en cachette tout en soignant à merveille ses patients et elle trouve toujours un moyen de se tirer de n'importe quelle situation embarrassante. La venue de son mari sur son lieu de travail, dont quasiment aucun de ses collègues ne connaissent l'existence, en est une par exemple. Les scènes avec ses filles et son mari sont toujours aussi ennuyeuses, d'autant que Kevin ne se rebelle pas bien longtemps. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se calme si vite... Heureusement, les personnages secondaires sont là pour relever le niveau avec leurs historiettes sympathiques et souvent tordantes. Je crois que plus Jackie m'est antipathique, plus les autres me sont sympathiques. J'ai toujours du mal à voir l'utilité de Thor et Sam, mais je suis par contre toujours sous le charme du Dr. Cooper (son petit mot d'excuse lu en pleine salle d'attente m'a fait mourir de rire), emballé par les mimiques hilarantes de Merritt Wever, sans compter ses anecdotes toujours très inventives, et juste amoureux de Gloria. Cette femme est énorme ! J'ai oublié de parler d'Eddie ? Rien à dire à son sujet. Il ne trouvera d'intérêt que quand Kevin découvrir la vérité sur son "ami". C'est pas demain la veille donc...  Les patients ? Quels patients ?   

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// Bilan // Indestructible, Jackie Peyton n'est toujours pas prête à évoluer. Par conséquent : sa série non plus. Je regrette que les scénaristes ne se soient pas remis en question suite aux déboires rencontrés en saison 2. Cela dit, le public ayant été fidèle, avaient-ils vraiment besoin de s'inquiéter ? Je commence cette saison 3 pessimiste. J'espère la terminer dans un autre état d'esprit !

6 avril 2011

Fringe [3x 18]

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Bloodline // 3 9oo ooo tlsp.

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    Le "monde rouge" serait-il en passe de devenir plus intéressant que le "monde bleu" ? Au début, j'avais un peu de mal à me faire à cet univers parallèle désincarné où seule Olivia, la vraie ou la fausse, sortait du lot. C'est une toute autre affaire aujourd'hui. Depuis la mort de Fake-Broyles je dirais. J'ai de l'empathie pour chacun des personnages, même pour la version robotique d'Astrid et surtout pour le duo de choc Lincoln/Charlie, décontracté et amusant. Cet épisode, c'est d'ailleurs un peu l'épisode de l'agent Lee. Il prend de plus en plus de place dans les intrigues; il est désormais, en partie, au courant de ce que trame Walternate; et il avoue ses sentiments pour Olivia alors que l'on s'imaginait que ça n'allait pas se faire avant un bon bout de temps, voire jamais. Cela dit, l'absence de réaction d'Olivia, certes très prise à ce moment-là, n'est pas bon signe. Je vais jouer au devin mais je sens que Lincoln ne va pas terminer la saison vivant. Une intuition. Les scénaristes font exprès de le rendre indispensable pour mieux nous le reprendre. Il restera toujours l'autre lui dans l'autre monde de toute façon. Il est plutôt fun aussi dans son genre. 

   La grossesse de FauxLivia aura été pour le moins rapide et c'est tant mieux ! Les scénaristes ont quand même pris le temps de s'attarder sur ce que devenir mère représentait pour elle. La présence de sa propre mère, incarnée par l'impeccable Amy Madigan, était plus que jamais la bienvenue. L'inquiètude sur la maladie génétique était soudaine, mais réelle. Si ça avait été Olivia, j'aurai sans doute eu du mal à ressentir une quelconque angoisse quant à sa fort peu probable mort mais dans le cas de FauxLivia, une issue fatale me parassait possible. Cela dit, c'était un peu too much la scène post-accouchement où l'on tente de nous faire croire, et j'ai marché, à sa mort. L'émotion était forte en tous cas. C'était en plus une bonne idée de faire revenir le chauffeur de taxi à cette occasion. Il a vraiment la classe ! J'ai moins aimé toute la première partie de l'enlèvement, entre les passages interminables où les scientifiques la tripotent dans tous les sens sans que l'on ait le moindre indice sur ce qu'ils font, et les moments où elle tente de s'enfuir, trop classiques. La révélation finale ne m'a surpris qu'à moitié dans le sens où ma toute première idée était justement que Walternate était derrière tout ça. Et puis j'ai éloigné cette possibilité petit à petit. Preuve que la première intuition est souvent la bonne ! On peut quand même se demander le bienfondé de cette nouvelle manipulation. En étant convaincant, FauxLivia aurait peut-être accepté d'elle-même qu'on accèlère sa grossesse, non ? C'était sans doute trop risqué... L'apparition de l'Observer se tient. Il est sur le point de réparer enfin son erreur. Nul doute qu'un grain de sable viendra contrecarrer ses plans.

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// Bilan / Un épisode complet : action, tension, émotion étaient au rendez-vous. Dommage qu'il ait été un peu trop prévisisible dans l'ensemble. 

5 avril 2011

Body Of Proof [Pilot]

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Pilot // 13 94o ooo tlsp.

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What About ?

Megan Hunt est une brillante neuro-chirurgienne de Philadelphie reconvertie en médecin légiste, suite aux répercussions d'un accident de voiture qui a failli lui coûter la vie. Dotée d'un tempérament volcanique, elle n'a pas son pareil pour faire parler les corps des victimes. Tous ces indices associés à un flair certain lui permettent d'avoir un temps d'avance sur la police et de résoudre des affaires de meurtre...

Who's Who ?

Créée par Chris Murphey. Avec Dana Delany (China Beach, Pasadena, Kidnapped, Desperate Housewives), Jeri Ryan (Shark, Newport Beach, Boston Public, Star Trek: Voyager), Nicholas Bishop, John Carroll Lynch (Fargo, Carnivàle, Juste Cause), Windell Middlebrooks, Geoffrey Arend...

So What ?

 Je vais commencer cette critique en ouvrant une grande parenthèse : mais qu'est-ce qu'ont foutu Steven McPherson et les membres de son équipe ces dernières années avec ABC ? C'est eux qui ont déniché, la même année, les hits que l'on connaît tous (Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Lost) et, plus tard, quelques perles comme Brothers & Sisters ou Modern Family. Mais depuis deux ans, c'est un cataclysme. Non seulement les projets choisis ne sont pas bons dans l'ensemble, mais, en plus, ils sont programmés n'importe comment avec des grilles qui laissent franchement à désirer. J'espère que son successeur, Paul Lee, sera à la hauteur et réussira à recréer la magie de 2004... En attendant, je ne comprends pas pourquoi Body Of Proof n'a pas été programmée dès la rentrée sur ABC. Combien de nouveautés étaient bien plus mauvaises et sans avenir ? Au hasard, il y a déjà My Generation et The Whole Truth ! Le score du pilote de la série tend à prouver qu'elle était attendue et qu'elle méritait d'être mise en avant plus tôt. Je lui prédis un avenir à la Castle. Avec Dancing With The Stars en lead-in, ABC ne cherche-t-elle justement pas à nous refaire le coup de la série policière sympathique qui finit par convaincre le public à force d'acharnement ?

En tous cas, le pilote de Body Of Proof m'a fait à peu près le même effet que celui de Castle. Je me suis tout simplement dit que c'était un des rares cop shows que je pourrais tolérer à l'occasion ! Je n'aime pas ça, mais quand les héros ne se prennent pas trop au sérieux, que l'humour tient une place importante et que les dynamiques fonctionnent bien, ça passe. Dans les faits, je n'ai pas regardé le moindre épisode de Castle depuis le premier mais j'ai quand même de la sympathie pour elle. Un peu comme une personne cool que l'on rencontre à une soirée, à qui l'on prend le numéro de téléphone mais que l'on ne rappelle jamais. Cela dit, si je rencontrais Megan Hunt, je crois que je la rappelerais. Ce petit bout de femme a réussi à m'émouvoir en très peu de temps. J'ai parfaitement conscience que tout est réuni pour que l'on soit touché par son histoire et qu'il n'y a rien de subtil et de novateur dans tout ça, mais Dana Delany est tellement convaincante, tant dans les scènes dramatiques que comiques, que je me suis laissé emporté avec plaisir dans sa première enquête. Alors bien sûr, un médecin légiste qui résout des affaires criminelles avec une facilité déconcertante et au nez et à la barbe de personnes dont c'est le métier, ça peut énerver, ça peut même paraître ridicule et ça peut surtout lasser à la longue. Toujours est-il que je l'ai trouvée captivante dans ses théories, ses intuitions et ses convictions. Les personnages secondaires sont quasiment tous séduisants à leur façon. Nicholas Bishop, sosie de Simon Baker, et Dana Delany forment un duo attachant, et je suis à peu près sûr que leur histoire a le potentiel de tenir autant en haleine les téléspectateurs que celle de Castle et Beckett. Non parce qu'on se doute bien qu'il va vite y avoir anguille sous roche. Nous ne sommes plus dupes. Combien de séries policières nous ont fait le coup avant ? Oui, à peu près toutes. Et puis c'est la première fois, je crois, que j'apprécie à peu près un personnage incarné par Jeri Ryan.

Body Of Proof ne fait preuve d'aucune originalité si l'on se réfère aux dernières séries policières à succès telles que Bones ou Castle, ou encore à la médicale Dr. House par certains aspects, mais elle est efficace, portée par une Dana Delany toujours convaincante, dans tous les registres, qu'elle envoie valser ses collègues, qu'elle découvre un indice, qu'elle interroge un suspect, qu'elle craque dans sa voiture, face à sa fille ou seule chez elle... Elle a ce supplément d'âme que je cherche tant, toujours, et qui me donnerait presque envie de me lancer pour de vrai dans une série policière. Vais-je sauter le pas ? 

 

4 avril 2011

Grey's Anatomy [7x 18]

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Song Beneath The Song // 13 o9o ooo tlsp.

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    Dire que je suis déçu par cet épisode de Grey's Anatomy serait un euphémisme. L'entreprise était sans doute trop ambitieuse. Série médicale et série musicale ne riment pas bien ensemble. J'ai passé un agréable moment à le regarder mais plus j'y pense et plus je lui trouve des défauts. A commencer par le choix des chansons et les réorchestrations. How To Save A Life et Chasing Cars sont devenues des classiques, elles ne pouvaient que faire partie de la liste. Mais il y en a d'autres dont on se serait aisément passé. Je pense à Breathe par exemple. Chyler Leigh a ainsi pu nous dévoiler ses talents insoupçonnés en chant mais la scène en elle-même n'avait pas grand intérêt. En plus, pour amener un rapprochement entre Lexie et Mark... Non merci. Il faut tourner la page. The Story était excellente en revanche, mais Sara Ramirez en a peut-être trop fait. Elle a été parfaite tout au long de l'épisode et là... ça ne le faisait pas. On était à la limite du ridicule. Le gros point noir, c'est le choix d'offrir des versions très dépouillées de tous ces tubes. Qu'un ou deux acteurs ne chantent pas bien, ce n'est pas un problème. Mais que les chansons perdent de leur force, c'en est un, et un gros. Les musiques dans la série (et dans toutes les séries en général) sont là pour souligner l'émotion. Or, dans cet épisode, elles avaient tendance à la neutraliser. Je comprends que l'équipe de Shonda Rhimes n'ait pas souhaité faire du Glee. Ca n'aurait pas collé. Mais ils auraient pu faire en sorte que l'ensemble soit plus vivant.  Là où ils ont tout piqué à Glee, c'est au niveau des playbacks, majoritairement ratés !

   Je ne sais pas vous mais moi, à aucun moment je n'aie craint pour la vie de Callie et de son bébé. Je ne dis pas qu'il aurait fallu axer l'épisode musical autour d'un autre événement mais disons qu'il aurait plutôt fallu qu'il y en ai d'autres pour nous tenir vraiment en haleine. Les histoires secondaires, peu développées, auraient sans doute mérité plus de temps d'antenne. Et Kate Walsh aussi. C'était logique de la faire revenir à cette occasion mais s'en servir aussi peu et ne même pas la faire chanter !? Cela dit, elle n'est pas la seule à ne pas s'être prêté au jeu. J'ignore si ce sont les acteurs qui l'ont demandé ou leurs voix qui n'étaient vraiment pas écoutables mais, selon les cas, j'ai ma petite idée. Je suis à peu près sûr que Patrick Dempsey et Sandra Oh ont refusé. Vu le contexte, j'aurais aimé entendre davantage Jessica Capshaw et Eric Dane. C'est là que le concept atteint ses limites : faire un épisode musical oui mais en ne se servant que de ceux qui savent vraiment chanter, même s'ils n'ont pas grand rapport avec l'intrigue. J'adore Chandra Wilson -cette femme sait TOUT faire- et elle s'est bien intégrée, mais c'était un peu plus difficile pour Kevin McKidd, qui ne sert plus à rien depuis un petit bout de temps, ou pour Chyler Leigh, qui était top mais qui ne semblait pas à sa place. Finalement, le plus grand moment d'émotion, outre le réveil de Callie, attendu, c'était le craquage de Meredith dans l'ascenseur. Elle a explosé en sanglots comme rarement. On aurait juste apprécié une réaction un peu plus vive de Derek...

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// Bilan // Trop ambitieux, cet épisode musical de Grey's Anatomy ne restera pas dans les annales de la télévision. Il y avait pourtant matière à offrir quelque chose de plus marquant. Mais ils l'ont fait ! Rien que d'avoir essayé et de ne pas s'être complètement vautré, ça mérite d'être applaudi. 

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