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Des News En Séries, Le Blog
4 février 2011

Fringe [3x 11]

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Reciprocity // 4 6oo ooo tlsp.

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   La Doomsday Machine. Pardon mais je trouve que ce nom est un peu ridicule tant il est grandiloquent. Mais peu importe, nous avons fait sa rencontre et il faut avouer qu'elle est impressionnante. J'avais quand même la désagréable sensation par moment de me retrouver dans Stargate SG1 mais sans la porte des étoiles. C'est assez perturbant étant donné que je déteste cette franchise (interminable). Il y a un peu de ça, mais beaucoup de Fringe surtout et c'est l'essentiel. Les scénaristes ont réussi, une fois de plus, à partir sur une base simple et classique pour nous amener petit à petit vers quelque chose de plus surprenant et de plus profond. Les changements survenus dans le comportement de Peter m'ont laissé perplexe, dans le bon sens je précise. Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce qu'il cherchait à faire. Mais il a l'air déterminé et il a plus que jamais un rôle à jouer. La machine ne répond pour le moment qu'à sa présence. La scène d'ouverture avec le nez qui saigne et l'électromagnétisme m'a évidemment évoqué les dernières saisons de Lost. Les enjeux ne sont toutefois pas la même et ils sont surtout plus clairs : c'est la destruction du monde qui est à venir. Peter sera-t-il, à la toute fin, le grand sauveur de l'humanité ? Si oui, qui aurait imaginé au début de la série que l'on partirait un jour dans de tels délires ? Si Peter est en train de basculer dans le coté obscur de la force, en témoigne son regard presque effrayant en fin d'épisode, Olivia gagne en sérénité en comprenant que FauxOlivia lui ressemble finalement beaucoup et que tout ce qui a pu se passer avec Peter est compréhensible, logique et pardonnable. Si lui n'était pas préoccupé par d'autres considérations, peut-être que l'on aurait pu avoir plus qu'un sourire complice... Un baiser... Je m'étonne moi-même à l'espèrer... Je me désespère.

   Plus que dans n'importe quel autre épisode, j'ai beaucoup aimé les scènes qu'Astrid a partagé avec les uns et les autres, que ce soit avec Olivia, et les sages conseils qu'elle lui a donné, avec Walter, et ce mélange habituel d'émotion et de comédie, ou avec Broyles, et ce geste qui prouve qu'il lui fait confiance. Je commence à croire à nouveau en une Astrid utile, capable de grandes choses. J'aimerais pouvoir en penser autant de Nina Sharp mais elle perd au fil des épisodes de son mystère et de son charisme. A force de la cantonner à un rôle si peu fourni, ce n'est pas très étonnant. Elle sert toujours d'intermédiaire scénaristique entre William Bell et Walter Bishop (je remarque pour la première fois qu'ils ont les mêmes initiales). Une place qui est visiblement condamnée à ne pas évoluer. Du coté de Walter, on assure le quota de comédie avec son incarnation du chimpanzé et on avance dans la mythologie en émettant l'hypothèse qu'il pourrait retrouver tous les morceaux perdus de son cerveau et briller ainsi encore un peu plus. Mais si cela signifie que l'on perdra aussi sa maladresse, je crois que je n'en veux pas. Maintenant, j'imagine que pour un équilibre des forces, face à Walternate, ce serait la meilleure chose qui puisse arriver...

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// Bilan // J'ai l'impression que cet épisode relance la machine (sans jeu de mots) et va permettre à la série de garder l'intensité de la première partie de la saison 3 alors que la pression était retombée depuis deux épisodes. On ne peut que s'en réjouïr. 

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4 février 2011

Tueurs En Séries [Episode du 4 Février 2011]

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Au programme cette semaine : notre hommage aux Friday Light Lights qui s'éteignent pour de bon, Jane Badler alias Diana explique la fameuse scène de dégustation de rat dans V, des infos sur le retour de Kristen Bell à la télé...

3 février 2011

[Interview] Emily VanCamp - Brothers & Sisters

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J'attendais beaucoup de cette interview, étant fan à la fois d'Everwood et de Brothers & Sisters. Mais Emily n'a pas été très volubile, bien qu'extrêmement mignonne et sympathique. Je n'ai pas pu en tirer grand chose. Elle passait son temps à regarder son attachée de presse, toute paniquée (alors que mes questions étaient tout sauf méchantes). Qu'importe, je suis ravi d'avoir pu la recontrer. Je précise que l'interview a eu lieu quelques semaines avant que l'on apprenne son départ de la série. Pas de question là-dessus donc. Peut-être qu'elle le savait déjà, ce qui expliquerait sa peur de faire la moindre gaffe... Sa timidité était en tous cas très touchante. Sa simplicité aussi.

1 février 2011

Les Invincibles [Saison 2]

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   Un an a passé depuis le mariage avorté entre Cathy et Hassan. Le départ brutal de ce dernier en pleine cérémonie est encore sur toutes les lèvres. Personne ne l'a vu depuis. Où est-il parti ? Malgré ce lourd mystère, pour les trois autres Invincibles, la vie continue. Fx s'apprête à quitter le nid familial pour enfin voler de ses propres ailes. Mano, employé précaire, espère encore avoir du succès avec son groupe de rock. Vince, toujours confus quant à son orientation sexuelle, présente des signes de dépression avancée. L'amitié entre nos trois amis est effritée : leurs rencontres sont moins fréquentes, leurs rares discussions moins animées. L'ennui s'est installé. Mais Hassan pourrait réapparaître et bouleverser tout cela...

 Les Invincibles sont de retour, un peu moins d'un an après la diffusion de la saison 1. Autant dire qu'on est là face à un exploit en matière de fiction française. Si saison 3 il y a, l'écriture étant terminée, on peut espérer la découvrir en Février 2012. Elle sera logiquement la dernière, la série originale québecoise ayant été pensée comme un tryptique. Après avoir vu les huit épisodes de cette saison 2, qui commence ce soir sur Arte, je dois reconnaître avec un peu de tristesse que Les Invincibles sont moins en forme. La logique voulait que les personnages murissent après leurs multiples péripéties en saison 1, et la logique a été respectée. Ils on tous appris de leurs erreurs, ce qui ne les empêchent pas d'en commettre d'autres, et ils sont tous bien décidés à reprendre leur vie en main malgré les embûches. Cette détermination fait plaisir à voir... au début. Et puis on commence à ne plus vraiment les reconnaître, ces quatre héros qui nous ont amusés et attendris.

   Le Rallye Du Bonheur, qui remplace le Pacte, a pour effet de les rendre moins fun. C'est un premier problème étant donné que la série repose beaucoup sur l'humour à la base, sans tomber forcément dans le facile, le burlesque ou le vulgaire. On rit moins souvent. Ensuite, les situations dans lesquelles les personnages se retrouvent ne sont pas vraiment inspirées. Celle de Mano a le mérite d'être amusante mais les scénaristes ne sont pas allés jusqu'au bout de leur délire. Toute la partie consacrée à la recherche de son père n'est pas réussie, voire même ridicule par moment. L'émotion et le décalé font rarement bon ménage. Le pari était trop grand. Le cas Vince est, comme lors de la première saison, le plus intéressant. Sa dépression et sa quête d'idendité sexuelle sont des thèmes originaux assez bien traités. Ce qui l'est moins, c'est son attachement pour un gamin maltraité qui ne vaut que pour sa rencontre avec la maîtresse, qui lui ouvre momentanément de nouveaux horizons. Sans trop en dire, le clin d'oeil final m'a rassuré. Il n'a pas fini de se chercher... Chez FX, l'arrivée de Sonia Rolland fait son effet. La comédienne est plutôt à l'aise et surprenante dans son rôle de la fille parfaite. Elle vole même un peu la vedette à son copain, dans l'intrigue certes, c'est tout l'objet de sa présence, mais dans la série aussi. Malheureusement, les scénaristes sont partis sur autre chose en cours de route. La fin de saison n'est pas glorieuse pour FX. Son père s'en sort même mieux ! Le dynamisme de Gisèle (Clémentine Célarié) manque quand même un peu. Du coté de Hassan en revanche, c'est vraiment réussi. On a beau dire que la série tourne autour de quatre personnages, elle est centrée avant tout sur lui. Pas un hasard s'il cloture cette année encore la saison (dans un style très Lostien d'ailleurs, ce que je vois comme un énorme clin d'oeil mais je suis obsédé en même temps). "Cathy Casse-Couilles", incarnée par l'excellente Marie-Eve Perron, est trop peu présente même si ça s'arrange au fil des épisodes, mais l'intrigue avec l'autre femme de la vie de Hassan tire davantage sur la corde sensible et s'avère très touchante parfois. Surtout une des dernières scènes de l'épisode 8 qui m'a mis les larmes aux yeux. C'est ça qui est bien avec le personnage de Hassan : il offre une palette complète d'émotions. Ce qui n'est plus tellement le cas de ses trois acolytes.

   Je ne voudrais pas paraître trop négatif non plus, même si je suis dans l'obligation de rajouter que l'enjeu de la saison, à savoir le voyage à Punta Cana, n'est finalement pas assez fort pour tenir sur la longueur. Je trouvais pourtant l'idée séduisante au départ. Alors laissez-moi vous rappeler en premier lieu que Les Invincibles correspond à l'heure actuelle à ce que l'on fait de mieux en France en matière de série divertissante et moderne. Je vois déjà au loin les fans de Fais pas ci, fais pas ça me sauter dessus : moi j'adhère pas tellement mais oui, c'est très bien aussi. Ensuite, les acteurs sont toujours très bons. Il se dégage de la série un certain réalisme au sujet de la crise de la trentaine et la mélancolie qui peut la traverser. La bande-son est toujours au top. La réalisation est sympathique. Les scènes d'interviews ne sont toujours pas clairement justifiées dans le récit mais elles sont en général efficaces. Il y a eu un beau boulot de fait du coté du département graphique des passages animés. Les acteurs sont plus reconnaissables et les textes un peu moins obscurs. Ca reste un gadget et je suis toujours tenté de faire avance-rapide dans ces moments-là. Rien n'y fait, ça ne me parle pas. Et puis mince, ces quatre mecs ont beau nous agacer parfois, ils sont terriblement attachants et on a envie de les suivre dans leurs aventures encore plus longtemps. Je dirais qu'au final, c'est ce qui compte vraiment. Tant pis pour les faiblesses et les voies sans issue. Les Invincibles n'ont pas dit leur dernier mot !            

1 février 2011

The Vampire Diaries [2x 12]

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The Descent // 3 33o ooo tlsp.

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   La saison 2 de Vampire Diaries se construirait-elle à l'inverse de la saison 1 ? J'ai en tous cas le sentiment que le début de saison 2 était meilleur que ce que l'on nous offre depuis quelques épisodes, alors que la saison 1 avait décollé à peu près à cette période. Rien de très inquiétant pour l'heure. Les scénaristes ont choisi de clore le court chapitre consacré à Rose, il ne fallait donc pas s'attendre à de grandes révélations et de grands bouleversements. Je n'ai absolument rien contre ce personnage mais le peu qu'il ait resté, il n'avait pas l'air d'être à sa place. La romance entre Rose et Damon a débuté trop tôt et s'est terminée trop vite. On a du mal à croire à la souffrance de Damon, malgré la force de conviction de Ian Somerhalder, à cause de cette histoire qui ne faisait que commencer et qui possédait un certain potentiel. J'ai néanmoins trouvé la scène de "rêve" très poétique. Il s'en dégageait une magnifique sérénité. Les conséquences directes de la mort de Rose ne sont pas très surprenantes : Damon redevient le "grand méchant" qu'il n'a jamais vraiment cessé d'être. Trois épisodes, c'est pas suffisant. La scène finale peut faire penser au début de la série, lorsqu'il tuait encore par simple besoin viscéral. Le voir retrouver ses bonnes vieilles habitudes promet de l'action mais pas tellement de profondeur. Et puis il y a un truc qui cloche : pourquoi Damon s'amuse-t-il à tuer une belle inconnue alors qu'il avait Jules sous la main, à qui il a toutes les raisons d'en vouloir en plus ? En tous cas, au risque de me répéter : Ian Somerhalder assure grave, surtout depuis qu'il n'abuse plus de ses mimiques et de son automatisme "j'incarne un méchant donc je fronce les sourcils en noircissant mon regard de toutes mes forces". Rayon maquillage qui fait peur et musique qui file le frisson, on peut dire que l'équipe s'en est sortie convenablement. Rose et Elena ont fait le show sans surprendre.

   Là où ça se gâte sérieusement, c'est quand il s'agit de traiter du triangle amoureux incluant Caroline, Matt et Tyler. Il ne pouvait rien en ressortir de bon. Caroline est passée dans une autre sphère depuis quelques temps. Cette intrigue était digne de ce qu'on lui servait en saison 1. Matt n'a rien d'autre que cette histoire pour exister. Pourquoi n'est-il pas encore mort ? J'ai toujours l'espoir que les scénaristes aient de grands projets pour lui mais j'en doute de plus en plus. Et puis Zach Roerig s'ennuie tellement sur le tournage qu'il compense visiblement par la nourriture. En tous cas, ses joues ont doublé de volume. J'exagère un tout petit peu, ok. Mais il a changé physiquement. Déjà qu'il ne sert à rien mais si en plus il n'est même plus joli à regarder (si toutefois il fait de l'effet à quelqu'un ?). Tyler n'a d'intérêt que quand on traite de son état, et il faut attendre la fin de l'épisode pour cela. Le teasing de Jules fait son effet. Mais combien de temps va-t-on devoir attendre l'arrivée massive des derniers loups-garous survivants ? La fin de la saison 2 ? C'est loin... Stefan n'était pas très présent dans cet épisode, alors qu'il avait pourtant fort à faire. Mais hors-caméra visiblement. Pourtant, on aimerait bien revoir Isobel... Pas pour tout de suite non plus ça. On ne nous avait pas habitué à trainer en longueur dans cette série !   

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// Bilan // Petit retour pour Vampire Diaries avec un épisode trop mécanique, sans enjeux et prévisible. Quelques passages intéressants cependant...

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