Fringe [3x 04 & 3x 05]
Do Shapeshifters Dream Of Electric Sheep ? // Amber 31422
5 22o ooo tlsp. // 4 8oo ooo tlsp.
Y'a-t-il actuellement une série plus passionnante et addictive que Fringe ? Je me pose sérieusement la question et je crois bien que la réponse est non. Je me demande du coup comment j'ai pu faire sans elle pendant toutes ces semaines... Si Peter était au centre de la saison dernière, Olivia est revenue plus que jamais en force cette saison en partie grâce à son double maléfique qui est finalement de plus en plus attachant. Impossible de la détester, malgré ses airs de prostituée parfois. On notera d'ailleurs qu'Anna Torv est divine à chaque plan, qu'elle soit blonde, brune, châtain, les cheveux lâchés, attachés, mouillés... Elle est même devenue hyper sexy et elle a réussi plus d'une fois à m'émoustiller, bizarrement. Je suis fan des scènes qu'Olivianate partage avec Peter même si, à la longue, les tentatives de nous faire croire que Peter sait qui elle est vraiment sont lassantes. Mais ça finira bien par arriver... Il est le mieux placé actuellement pour le découvrir en tous cas ! J'essaye de me persuader à ce stade qu'ils n'ont toujours pas couché ensemble mais je sais que je me mens. Et si ce n'est pas encore arrivé, ce n'est plus qu'une question de minutes. L'enquête de l'épisode 4 est mythologique et nous dévoile un peu plus d'informations sur les mystérieux shapeshifters que les scénaristes semblaient avoir abandonné. Le parallèle avec l'état d'Olivianate est flagrant mais relativement subtile malgré tout grâce au jeu d'Anna Torv et de ses multiples nuances. J'aime assez le personnage de Newton, puisqu'il manquait un grand méchant à cette saison si l'on fait abstraction de Walternate, qui n'est pas si mauvais dans le fond. Son dilemme et celui des shapeshifters sont suffisamment bien retranscrits pour que l'on s'y intéresse vraiment. La partie la plus faible de l'épisode est l'arrivée de Walter chez Massive Dynamics. C'était plutôt amusant dans l'ensemble, mais pas très émouvant. Et puis ça m'embête de quitter le laboratoire d'Harvard. C'était plus cosy. Là, tout cet acier est tellement froid !
Dans l'épisode 6, on met un peu de coté la mythologie de la série pour revisiter vu de l'other side un des premiers épisodes datant de la saison 1 et qui mettait en scène des voleurs de banque capables de traverser les murs (et qui y restaient occasionnellement coincés). J'apprécie le geste, d'autant que l'ajout de la matière Amber à l'intrigue a permis quelques jolis plans. Oui, souvent, Fringe est un plaisir visuel aussi. J'adore ce genre d'effet. L'histoire des deux frères se révéle étonnamment émouvante au fur et à mesure de l'épisode, et elle résonne parfaitement avec la nouvelle condition d'Olivia, prisonnière elle aussi mais d'un monde qui ne lui appartient pas. Ses deux incursions dans son monde et tout le rituel qui a précédé étaient géniales. Là encore, c'était un plaisir visuel en plus d'être intrigant et rythmé. Les parties enquête pures et dures étaient moins réussies, sans doute parce que j'ai toujours du mal à saisir l'intérêt de ces versions alternatives de Broyles, Francis et ce Lee. Olivia est tellement mise en avant que tout le reste semble ne pas avoir d'importance, même Walternate finalement que l'on voit peu, et c'est dommage, vraiment dommage. Je ne suis pas hyper fan des apparitions de Peter dans l'inconscient d'Olivia. Elles sont trop nombreuses, trop faciles... Mais on ne peut pas nier que l'on nous épargne le surplace en ce début de saison 3 et c'est hautement appréciable quand les enjeux sont si nombreux.
// Bilan // Au jeu du "j'aime/j'aime pas", ma liste de plaintes quant à ces deux épisodes de Fringe est courte, très courte. Olivia n'a jamais été aussi passionnante, mais au détriment des autres personnages malheureusement. La série fait toujours preuve d'une belle ambition, qu'elle étreint désormais à la perfection après quelques balbutiements compréhensibles.
Glee [2x 09]
Special Education // 11 68o ooo tlsp.
Lors de la première saison, l'épisode spécial Sectionals était le 13ème. Cette année, les scénaristes ne perdent pas de temps et nous le casent dès le 9ème ! Ils n'ont en tous cas pas appris de leurs erreurs puisque les défauts de ce nouvel épisode sont à peu près les mêmes qu'à l'époque. Je ne vais pas faire un copier-coller de ma critique (toujours consultable ICI) mais je suis dans l'obligation de me répéter ! Le plus décevant ? Sans conteste les prestations présentées. On troque le génial "Don't Rain On My Parade" de Lea Michele contre un classique et ringard "Time Of My Life" signé Chord Overstreet et Dianna Agron. J'aime bien cette dernière mais on ne la gâte vraiment pas quand on se décide enfin à lui offrir quelque chose. Quinn devient par conséquent de moins en moins intéressante, d'autant qu'elle n'a pas les répliques les plus drôles non plus, loin de là. Le petit numéro de danse de Harry Shum Jr. et Heather Morris relevait un peu le niveau mais vraiment, le Glee Club ne méritait pas de passer à l'étape supérieure, contrairement aux géniaux Warblers et leur "Hey, Soul Sister" a cappella. Darren Criss, c'est quand même autre chose que Cory Monteith ! J'aime beaucoup et j'espère qu'il se fera une vraie place au sein du casting. Son passage en régulier dès la saison prochaine devrait aider, mais comme c'est parti, cela signifie qu'il finira par rejoindre le Glee Club puisque Kurt est déjà sur le départ ! Je pensais que les scénaristes lui laisseraient un peu plus de temps dans cette si merveilleuse école (qui devrait se révéler pas si géniale que ça très vite). C'est en tous cas très raté, avec des métaphores hyper faciles (l'oiseau Pavarotti quoi...). Dans le même genre, j'adore la chanson Dog Days Are Over mais l'utiliser de la sorte ne m'a pas beaucoup plu.
Coté compétition, aucune tension ne s'est faite vraiment ressentir. Les concurrents du troisième âge nous ont offert un playback dégueulasse. Même pas sûr qu'il s'agissait des vrais chanteurs sur scène. Rien du coté du jury, ce qui était le must des précédents sectionals. Absence totale de Jane Lynch... et le retour en force des mièvreries de Finn et Rachel. Ca faisait longtemps qu'ils ne m'avaient pas agacé. Là, on a été servi ! C'était sans intérêt. Les bonnes répliques de Rachel et son soutien envers Kurt lors de son passage ont permis de ne pas la rendre détestable cette fois-ci. J'ai bien aimé ses altercations avec Will, d'autant qu'il ne s'est pas laissé faire et ça faisait plaisir de le voir s'affirmer face à cette gamine prétentieuse et capricieuse. Il avait pas mal laissé couler jusqu'ici. Matthew Morrison a même réussi à être émouvant lors de ses scènes avec Emma. Je regrette la prévisibilité totale de l'intrigue et l'absence injustifiée de John Stamos par contre.
// Bilan // Glee souffle le chaud et le froid au cours de cet épisode, mais c'est le froid qui l'a définitivement emporté : prestations insipides, intrigues mollassonnes et répétitives... il n'y a bien que les bons mots et Brittany pour maintenir l'intérêt jusqu'au bout.