25 novembre 2010

The Walking Dead [1x 04]

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Vatos // 4 8oo ooo tlsp.

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   Si ma mémoire est bonne, je me suis rarement autant emmerdé devant un épisode de série depuis la rentrée (je ne prends pas en compte les pilotes de The Whole Truth et de Law & Order: Los Angeles) On se retrouve pour la 4ème fois devant autre chose. Cet épisode ne ressemble pas au pilote, pas au deuxième, pas au troisième non plus. C'est perturbant et c'est la preuve flagrante d'un manque de ligne directrice claire. A noter qu'il a été écrit par Robert Kirkman, l'auteur du comic-book, ce n'est pas très rassurant pour l'avenir je trouve. Mon principal problème vient toujours des personnages que je trouve pour la plupart insipides. Une grosse partie de l'épisode est consacrée à la vie du camp et ces gens, je ne les comprends pas. Il y a même des moments où j'ai juste l'impression que ce sont des amis en camping qui ne se supportent plus. L'angoisse est peu présente, sauf dans les dernières minutes mais j'y reviendrai. Les femmes étendent leur linge (Sarah Wayne Callies passe son temps à ça) et les hommes se comportent comme des cons, voire des brutes. Les hallucinations de Jim ne captivent que lui et de toute façon, on ne le connaît pas ce garçon. On ne nous l'a pas présenté auparavant. Et Shane... c'est déjà ma bête noire. L'aspect psychologique n'est absolument pas inspiré pour le moment et je ne vois pas comment tout ce petit monde va pouvoir prendre de l'épaisseur dans ce contexte. La seule scène qui sort du lot est celle qui ouvre l'épisode. En plus elle était jolie. Oui, quand on en arrive à ce genre d'arguments, c'est qu'on n'a pas mieux à dire.

   La partie "action" est beaucoup moins prenante que dans l'épisode 2, en partie à cause du fait que l'on ne comprend pas pourquoi Rick tient absolument à mettre sa vie et celle de ses co-équipiers en danger pour sauver une pourriture comme Merle, qui méritait bien de crever dévoré par les zombies. A la limite, la présence de Daryl, son frère, justifie un peu leurs actions mais comme il est imbuvable aussi dans son genre... Au final: tout ça pour ça. Pas de Merle, plus de voiture, juste un chapeau. Retour au camp. Et là, enfin, les huit dernières minutes sont excellentes et nous en mettent plein la vue. Un nombre impressionnant de zombies envahissent le camp et une des deux soeurs -qui commençait à peine à devenir attachante- est tuée (jusqu'à ce qu'elle se transforme ?). La scène était terrible, et j'ai ressenti pour la première fois une vraie émotion dans The Walking Dead. Tout n'est donc pas perdu.

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// Bilan // Quel ennui, bon sang... Les 5 dernières minutes ne sauvent pas l'épisode mais donnent simplement de l'espoir pour le prochain. Espérons que The Walking Dead termine mieux sa saison qu'elle ne l'a commencée...


Weeds [6x 13]

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Theoretical Love Is Not Dead (Season Finale) // 99o ooo tlsp.

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  Même si j'aurais souhaité plus de rebondissements surprenants dans cet épisode final de la saison 6 de Weeds, je dois lui reconnaître de la cloturer en beauté sur un cliffhanger inespéré et efficace. Pour la première fois de sa vie, Nancy ne devrait pas échapper à la justice. Et pour la première fois depuis longtemps (depuis le pilote, quand elle décide de se lancer dans le business de l'herbe pour sauver sa famille ?), elle se sacrifie pour les siens. Elle redevient la mère protectrice des débuts. L'ensemble de la saison 6 nous a conduit à sa prise de conscience, tardive mais nécessaire, qui a permis un retour aux sources à la fois pour les personnages et pour la série. Il me semble que jamais la série n'a su m'émouvoir autant que cette saison. On n'était même bien plus souvent dans l'émotion que dans la comédie quand on regarde un peu arrière. Je ne dis pas qu'on n'a pas ri mais je retiens surtout les larmes de Nancy, celles de Silas, les déclarations d'Andy... Les adieux s'enchaînent dans cet épisode, dans cet aéroport propice aux grandes effusions de joie ou de tristesse. Weeds ne tombe pas dans la facilité et reste droite dans ses bottes. L'émotion passe en peu de mots et peu de gestes. Peu de regard aussi. Les personnages n'osent pas se regarder dans les yeux quand ils se disent au revoir. Et c'est finalement bien plus bouleversant ainsi. J'ai eu ma petite larme lors des adieux de Silas à son petit frère. Ces deux-là n'ont pas toujours été proches mais leur relation a pris en ampleur cette année. On les sent plus liés que jamais. De la même façon, le "Please Let Us Know When You Kill Her" de Silas à Esteban et Guillermo était terrible. On notera au passage qu'Hunter Parrish a drôlement amélioré son jeu. Il n'y a qu'Andy qui n'a pas vraiment réagi au plan C. A-t-il seulement conscience de ce qui vient de se produire ?

   Le départ précipité de Warren me désole un peu. Je m'étais habitué à lui et j'aurai bien aimé le voir rester plus longtemps. Puis c'est pas comme si les Botwin avaient réussit à s'enfuir grâce à lui... J'imagine qu'il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur lui, hormis son amour sans fin pour Nancy. Mais Doug est bien resté six saisons après tout sans qu'on n'ait jamais quoique ce soit à dire sur lui ! A ce propos, son absence dans cet épisode confirme qu'on devrait être libéré de sa boulet-attitude quelques temps encore, voire jusqu'au bout. Je ne peux que m'en réjouir ! Si on pouvait récupérer Celia et Isobel en échange... Elles m'ont sacrément manqué cette saison. Ce sont celles qui me faisaient le plus marrer ! A noter le caméo de Jenji Kohan, la créatrice de la série, qui passe furtivement devant la caméra à l'aéroport. Avec son physique atypique, on ne peut pas la rater !    

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// Bilan // Bien que ce final cède par moment aux sirènes de la facilité alors que ce n'est pas le genre de la maison, il est l'aboutissement plus que satisfaisant d'une saison 6 de Weeds riche en émotions. La fin de la série se profile et il se pourrait bien qu'elle nous quitte sur une note plus que positive après s'être perdue quelques années en chemin.