Grey's Anatomy [7x 09]
Slow Night, So Long // 11 46o ooo tlsp.
Ca faisait très longtemps que je n'avais plus autant ri devant Grey's Anatomy ! De ce point de vue là, cet épisode un peu spécial était grandiose. L'introduction avec Cristina transformée en barman et tout ce qui a suivi m'a vraiment éclaté. C'était encore plus improbable que l'excursion dans le centre commercial. Mais le plus drôle, c'était de voir les visages médusés des résidents. Il n'y a que Derek que ça faisait sourire au final. Il a bien compris qu'il s'agissait d'une phase et il compte bien aider Cristina à s'en sortir. J'ignore combien de temps va encore durer la mascarade mais si ça reste aussi amusant quelques épisodes, je ne suis pas contre. Cristina aura bien le temps de retrouver son ambition débordante par la suite. Elle risque même d'être plus motivée que jamais. Y'a juste un truc qui m'a un peu choqué et je me suis dit à ce moment-là que les scénaristes allaient trop loin : quand Cristina a commencé à se frotter aux clients. C'était tellement pas elle pour le coup. J'ai été étonné que Owen ne réagisse pas plus violemment, lui qui est si sanguin. Il serait temps qu'il se bouge un peu. Il est trop passif jusqu'ici. Il y avait comme un arrière-goût de nostalgie dans cet épisode, surtout au moment où Meredith et Karev se remémorent les paroles du Chief au début de la série. Qui aurait imaginé qu'ils seraient les deux internes à tenir encore debout ? Pour une fois, j'ai repensé à Izzie avec tendresse. Et à George bien-sûr. Sans aller jusqu'à dire qu'ils manquent à la série, disons qu'on aimerait bien les retrouver au détour d'une scène ou deux de temps en temps en mémoire du bon vieux temps.
Je suis littéralement fan de toutes les scènes de la série qui se déroulent en dehors de l'hôpital. Je vous l'ai déjà dit de nombreuses fois. Il s'en dégage toujours une chaleur humaine et une complicité entre les personnages/les acteurs qui me ravit au plus haut point. J'ai donc été plus que gâté cette fois-ci avec les résidents tous plus éméchés les uns que les autres chez Joe. C'était l'occasion de découvrir une Teddy particulièrement piquante et amère à la fois. J'aurai adoré voir un peu de son date même si c'était certainement plus drôle de l'entendre le raconter. Son discours à Callie était géniale, d'autant qu'il correspond un peu à ce que nous téléspectateurs pensons (je crois) mais il n'a pas eu l'effet escompté. Ce que j'ai tant redouté est arrivé : Callie et Mark ont remis le couvert ! J'espère que, comme par le passé, ça n'aura pas de conséquences et qu'un couple, même temporaire, ne va pas se former. Et qu'on ne remettra pas sur le tapis les envies d'enfant de Callie hein... Bailey bourrée, il me semble que c'est une première. Chandra Wilson n'est pas aussi à l'aise dans ce registre que dans les autres mais elle reste extraordinaire et sa scène avec April était à se pisser dessus. L'histoire de l'eau et du savon, vous voyez ce dont je parle... Et puis ça rend toujours plus sympathique April, qui est vraiment une adorable idiote et une éternelle naïve. J'ai apprécié que Bailey évoque Ben. Il avait été un peu trop rapidement zappé à mon goût. Peu de chance qu'on le revoit cela dit puisque l'acteur est Off The Map actuellement.
Le duo Bailey/Jackson n'a pas pu être creusé dans cet épisode malheureusement mais ça reviendra je suppose. En attendant, Jackson a été associé à Lexie une fois de plus et je crois que l'on ne va pas couper à ce couple. Tant pis pour Teddy... Le jeune homme est visiblement toujours traumatisé par la mort de ses amis, notamment celle de Charles puisqu'il en cauchemarde. On a quand même du mal à comprendre ce qu'il lui trouvait à ce Charles. Le cas médical reflétait avec beaucoup de justesse ses tourments, et surtout cette incapacité à s'ouvrir. Par bien des points, j'ai toujours du mal à voir la différence entre Jackson et Alex. Ok, le deuxième est une raclure d'égoût et ça change tout mais on a affaire dans le fond à deux cas assez similaires et c'est regrettable. Un petit goût de déjà vu... Bon et puis il y a Stark, qui reste unidimensionnel, caricatural dans le rôle du méchant médecin imbu de sa personne et peu préoccupé par ses patients. Je suis vraiment déçu, d'autant que je ne comprends pas pourquoi Richard ne réagit pas. Il laisse faire mais fait comprendre en même temps qu'il n'est pas dupe. Il n'y avait vraiment que lui qui pouvait remplacer Arizona ?
// Bilan // Enfin un épisode de Grey's Anatomy super fun que j'ai pris un pied monstre à regarder ! Cette saison 7 a tout pour plaire.
The Walking Dead [1x 02 & 1x 03]
Guts // Tell It To The Frogs
4 707 000 tlsp. // 5 074 000
tlsp. //
Moyennement convaincu par le pilote de The Walking Dead, je le suis légèrement plus par les deux épisodes suivants. Surtout par le deuxième en fait, où il se passait enfin quelque chose et devant lequel je me suis pas ennuyé ou presque. Et puis c’était vraiment gore pour le coup, bien crade, bien violent, bien glauque. Je ne prends pas un pied monstre à regarder des zombies se faire massacrer et je crois que ça ne changera pas mais je ne peux pas nier que la réalisation est excellente et les effets-spéciaux et maquillages bluffants. L’épisode 2 est donc très tourné vers l’action, on a même dû mal à reconnaître la série présentée dans le pilote. On se retrouve tout à coup avec un tout un tas de personnages autour de Rick, plus ou moins insignifiants d’ailleurs mais le moment n’est pas venu de creuser leur psychologie. Il faut échapper aux zombies coûte que coûte. Le rythme est par conséquent soutenu. Le cas de conscience autour du survivant menotté sur un toit était intéressant mais il était difficile de ressentir une quelconque peine pour lui vu la façon dont il nous est présenté. C’est une ordure et tout ce que l’on souhaite c’est qu’il y reste, de préférence dévoré par les zombies du coin. Cela n’arrivera pas et il ne meurt même pas de déshydratation ou je ne sais quoi puisqu’il réussit à se couper la main et à s’enfuir. Autant dire qu’il va certainement faire baver ses compagnons d’infortune s’il les retrouve. Et ce sera forcément le cas. S’il ne nous avait pas été présenté comme un connard fini, je suis sûr que ça aurait donné quelque chose de plus prenant.
Le troisième épisode est beaucoup plus « psychologique », on ne voit d’ailleurs quasiment pas de zombies pendant 50 minutes. On s’attache à nous présenter les nombreux personnages survivants avec plus ou moins de brio. Il va encore falloir du temps avant de s’attacher à eux. Par conséquent, l’émotion recherchée n’est pas atteinte, même lors des retrouvailles entre Rick son fils et sa femme. La relation entre Rick et Lori n’est cependant pas inintéressante mais je regrette vraiment le choix des acteurs. Ils ne sont pas mauvais, ils ne sont juste pas exceptionnels. Shane se transforme petit à petit en homme à abattre tant par son comportement violent que par son mensonge à Lori, que l’on découvre stupéfaits : il lui a fait croire que Rick était mort, sans doute pour mieux la récupérer ! Bon, j’imagine que c’est plus compliqué que ça et qu’il a vraiment cru que Rick était mort mais quand même… Vivement que Rick, qui est son meilleur ami je le rappelle, apprenne la vérité. J’ai bien cru que Lori allait l’avouer d’ailleurs quand ils étaient dans la tente.
// Bilan // The Walking Dead s’affirme sans mal comme la série la plus gore créée à la télévision américaine. En revanche, en termes de profondeur, j’attends toujours que la patte AMC pointe le bout de son nez. Pour le moment, c’est finalement assez creux et les personnages manquent tous de charisme dès lors que ce ne sont pas des ordures finies. La marge de progression est conséquente…