Brothers & Sisters [5x 08]
The Rhapsody Of The Flesh // 8 6oo ooo tlsp.
Une cougar chez les Walker ! Si Brothers & Sisters se met aussi à céder aux effets de mode, que va-t-elle devenir ? C'est sans doute pour pallier à l'absence bien regrettable de Calista Flockhart que les scénaristes se sont mis en tête d'en faire des tonnes dans la comédie, quitte à verser dans le vaudeville digne d'une pièce de boulevard avec Jean Lefebvre (paix à son âme), Bernard Menez (paix à son... ah euh non) et Maria Pacôme (oui, pourquoi pas ?). L'arrivée de la mère de Luc, Gabriela Laurent, chamboule tout le monde et c'est essentiellement autour d'elle que l'épisode va s'articulier. Je n'ai rien contre Sonia Braga qui incarne ce personnage haut-en-couleur, quasi-nymphomane, mais elle en faisait vraiment des tonnes. Il me semble que les situations étaient suffisamment lourdes pour ne pas en rajouter ! Cela dit, par moment, c'était vraiment drôle. Et puis elle a l'avantage de ne pas tomber dans le cliché français puisque, comme Luc, elle ressemble plus à une mama italienne (je ne dis pas que Luc ressemble à une mama italienne hein, à un étalon italien surtout) qu'à ma mère quoi. Telle mère, tel fils : Gilles Marini n'a jamais été aussi mauvais. Et comble du ridicule: il joue encore plus mal en français, sa langue natale, qu'en anglais ! Ce n'est pas très étonnant en même temps. S'il avait fait carrière en France, à part dans Sous le soleil, je ne vois pas bien où il aurait pu atterrir. Les engueulades avec sa mère, en français non sous-titré s'il vous plait, en devenaient presque hilarantes tant c'était ridicule.
La rivalité entre Nora et Gabriela a eu ses moments de bon et de moins mais c'était agréable à suivre dans l'ensemble. Mais ce que je retiens surtout, c'est que le Dr. Karl a beaucoup plus de potentiel que prévu et je l'imagine vraiment bien rester avec Nora longtemps. On sent que les scénaristes cherchent à remplacer Ojaï par autre chose, qui soit équivalent tout en étant différent, et cette station de radio pourrait bien faire l'affaire contre toutes attentes, bien que l'aspect familial soit beaucoup moins évident. Entre Nora et son futur amant, tous deux à la tête d'une émission, et Sarah qui risque de devenir leur nouvelle patronne, j'ai bien l'impression que l'on se dirige vers ça. Kitty pourrait même reprendre ses activités d'animatrice comme au bon vieux temps de la saison 1 quand on a fait sa connaissance. Je reconnais que je suis en train d'essayer de me convaincre. Je n'y crois qu'à moitié...
Vous avez remarqué que Scotty était devenu le confident de tous les Walker ? Je trouve ça bien en tous cas. J'adore ce personnage, qui réussit je ne sais comment à ne pas être lisse. Cette fois, c'est Justin qu'il épaule dans sa lutte contre l'addiction... sexuelle ! Eh oui. Le petit dernier de la famille ne se droguant et ne buvant plus, il fallait lui trouver un autre problème. Heureusement, c'est plus léger pour le coup et ça fait du bien de le voir souriant. Après son histoire intense avec Rebecca, je ne le voyais pas repartir directement dans une nouvelle grande passion. En même temps, on ne devrait pas tarder à y avoir droit si les scénaristes sont fidèles à leur réputation ! Au passage, big up à "Captain Happy", "Little Big Man" et "The Magnificent Seven (Inches)" !
// Bilan // Brothers & Sisters a inventé à travers cet épisode le concept de "la légéreté lourde". En gros, on en fait des tonnes pour détendre l'atmosphère et ça marche... un peu. On "Breathe Again", comme la chanson de Sara Bareilles à la fin de l'épisode le souligne, mais je crois que je préfère étouffer avec les Walker. C'est nettement plus enrichissant.