Grey's Anatomy [7x 07]
That's Me Trying // 11 92o ooo tlsp.
C'est à partir du moment où la pluie s'est mise à inonder Seattle que cet épisode a décollé. Preuve que ma théorie selon laquelle les meilleurs épisodes de Grey's Anatomy sont ceux au cours desquels il se met à pleuvoir fonctionne ! Il a commencé doucement, avec cette impression qu'on allait un peu s'ennuyer après deux épisodes très spéciaux, et puis le rythme s'est emballé, les coeurs se sont à nouveau brisés et j'ai bien failli pleurer pour ne pas changer. Grey's Anatomy et Brothers & Sisters auront définitivement ruiné mes glandes lacrymales ces dernières années... La scène la plus émouvante ? Celle, classique, de la séparation à l'aéroport. Cela dit, il me semble que c'était une première dans la série médicale. Callie et Arizona, un des couples les plus mignons de la télévision américaine (après Kevin et Scotty, mais n'y voyez pas de lobby gay) sont donc les nouveaux Meredith et Derek -l'ancienne version- qui se séparent dès le premier obstacle arrivé et qui se remettent ensemble deux épisodes plus tard parce qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Ca casse une partie de l'émotion. Je n'avais pas compris que la mission humanitaire devait durer trois ans... Ouch ! Ce qui me dérange dans le départ d'Arizona, c'est qu'on sait qu'elle reviendra forcément et assez vite. Jessica Capshaw est enceinte mais elle a déjà accouché dans la vie. Elle ne devrait pas être absente longtemps. Dans le même esprit, même si j'ai adoré voir Cristina sombrer un peu plus dans la dépression et prendre la décision de démissioner, je ne la vois pas rester loin du Seattle Grace bien longtemps. Aux dernières nouvelles, Sandra Oh n'a pas exprimé l'envie de quitter la série. Puis ce serait du gâchis de toute façon. Ca me fait penser à la sale période d'Izzie, quand elle ne voulait/pouvait plus exercer. Heureusement, Sandra Oh n'est pas Katherine Heigl... Le retour des dark & twisted sisters m'a bien plu, même si la haine de Cristina envers Meredith sort un peu de nulle part.
Une fois encore, April gagne des points ! Sa puérilité était à mourir de rire. Et son association à Alex étonnamment convaincante. L'intégration de Jackson est toujours un peu plus difficile et un peu plus lente mais je suis confiant. Les scénaristes arrêteront de tourner autour du pot à un moment ou à un autre. Un peu comme pour Little Grey et Mark qui vont bien finir par se remettre ensemble. Ca se profile doucement mais sûrement. C'est Lexi qui a le pouvoir. J'adore ça ! Elle peut faire de lui à peu près tout ce qu'elle veut. Elle devrait s'en amuser encore davantage. A sa place en tous cas... Je suis un peu déçu pour Bailey qui n'a pas particulièrement brillé cette semaine. L'idée d'autopsier le corps de sa patiente "préférée" et de chercher à comprendre l'incompréhensible était bonne mais il n'y avait pas beaucoup d'alchimie avec la légiste (ex-nonne de Desperate) et elle. Ou disons que ce n'était ni vraiment amusant, malgré les tentatives, ni vraiment émouvant, malgré les tentatives restantes. Un peu léger donc, mais bien dégueulasse par contre ! Toutes ces tripes... Les quelques scènes entre Bailey et Derek n'étaient pas très réussies non plus. J'avais l'impression qu'ils se parlaient sans s'écouter, omnubilés chacun de leur coté par leurs tracas personnels. De toute façon, il y a un vrai problème avec le personnage de Derek qui s'amplifie avec le temps. Je suis assez fan du "funny chief" par contre.
// Bilan // Un épisode solide, qui monte crescendo dans l'émotion. On aimerait s'amuser davantage mais je ne sais pas si là est l'essentiel...
Glee [2x 06]
Never Been Kissed // 1o 99o ooo tlsp.
Je ne sais jamais sur quel pied danser avec Glee. Elle peut être tellement facile et tellement niaise dans ses messages, mais infiniment touchante en même temps, et parfois même osée et audacieuse, qu'on ne sait plus très bien ce que l'on regarde. Glee est un O.T.N.I. de la plus belle espèce. Quand les épisodes sont bien écrits, il faut savoir le reconnaître d'autant que c'est rare. Never Been Kissed était bien écrit. Ou presque. Ca manque toujours de subtilité dans les grandes lignes et on se passerait bien de certains raccourcis mais c'est sans doute le prix à payer quand on doit gérer autant de personnages avec en plus les contraintes musicales. Non parce qu'on critique beaucoup Glee, moi le premier, mais il ne faut pas oublier qu'elle est de nature complexe. Difficile de trouver une cohérence d'ensemble. Alors Mea Culpa. Cela dit, quand il n'y a aucun scénario, c'est impardonnable et je continuerai à la dire !
Le coach Beiste est sans doute l'une des meilleures additions de cette saison. Je la trouve toujours très poignante, Dot Jones offrant des prestations sans fausses notes. Tiens j'aimerais bien qu'elle chante un jour d'ailleurs ! Le baiser de Will à la fin était clairement over the top et le discours sur la beauté intérieure est juste imbuvable, d'autant que Glee en use et en abuse, mais j'ai quand même été touché. Mission accomplie je suppose ? L'intrigue de Kurt a eu un déroulement que je qualifierai d'"étrange", avec de bonnes surprises malgré tout comme le baiser du footballeur/connard fini ou le petit nouveau bien mignon, Blaine, incarné par Darren Criss. En fait, on est en train de nous préparer une relation amoureuse pour Kurt qui ne me paraît pas crédible du tout. Puis je ne les imagine pas ensemble. Cette école où tout le monde assume ses différences et accepte celles des autres est juste une utopie. J'ai même cru un instant que Kurt était en train de rêver tant ça paraissait surréaliste. Ca ça me pose problème parce qu'on utilise des éléments improbables pour résoudre des intrigues qui se veulent authentiques. Forcément ça ne peut pas sonner juste jusqu'au bout !
Entre autres bons moments de l'épisode, je citerais le rire diabolique de Sue sous une pluie de confettis. C'est très habile d'utiliser le personnage avec parcimonie. On risque de s'en lasser sinon (et quand elle est trop présente, c'est en général ce qui arrive). Utiliser Beiste comme "turn-off" correspond parfaitement à ce que l'on attend de la série en matière d'irrévérence. C'était horrible dans le fond mais tellement drôle de la voir en tutu en train de fumer un cigare ! Chord Overstreet était encore torse nu. Mais à part ça, je trouve ça cool d'avoir réussi à l'intégrer au groupe aussi rapidement. Le retour de Puck m'a fait plaisir au départ, puisque c'est un personnage auquel je tiens, mais je me suis vite calmé puisque son association avec Artie n'était pas des plus convaincantes. La rédemption finale n'avait aucun intérêt. Mais la présence de Santana et Brittany suffisait à rendre l'intrigue plus attrayante. La partie musicale s'est faite plus discréte que d'habitude et ce n'est pas une mauvaise chose tout compte fait. J'ai apprécié tous les passages chantés (au nombre de 4 il me semble), même si Teenage Dream remporte la palme de la meilleure prestation et One Love de la moins bonne. Les mash-up étaient vraiment pas mal, surtout celui des filles Start Me Up/Livin' On a Prayer. Une fois encore, Lea Michele s'est fait toute petite et cet épisode prouve que la série n'a pas besoin d'elle pour tenir la route !
// Bilan // Les meilleurs épisodes de Glee sont vraiment ceux qui misent sur les personnages et les intrigues et non sur les stratégies marketing. C'est pas très étonnant mais laissez-moi le dire.