13 novembre 2010

The Big C [1x 12]

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Everything That Rises // 8oo ooo tlsp.

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   "When it’s really your time to go, I’ll be waiting on you. But until then, live your life as hard as you can." Rien que pour cette phrase et cette magnifique scène finale, je ne regrette pas que Marlene ait passé l'arme à gauche. C'était totalement inattendu, carrément audacieux aussi puisque les scénaristes perdent là un personnage extraordinaire qui apportait beaucoup tant dans l'humour que dans l'émotion, et tellement poignant. J'ai retrouvé pendant l'espace de quelques secondes, les dernières de l'épisode, ce que je reprochais à la série d'avoir perdu depuis quelques temps : des symboles forts et une réalisation brillante. Le "coucou" de l'horloge sonne comme un "wake-up call" pour Marlene. La dureté de Paul également. Il est temps qu'elle s'en aille car elle n'est plus seulement devenue dangereuse pour elle-même, mais aussi pour les autres, en particulier Adam dans ce cas précis. Elle fait preuve d'un courage exemplaire. The Big C aura parlé de la vieillesse de la manière la plus belle et réaliste qui soit, comme rarement cela avait été fait à la télévision. La perte de mémoire, la perte de contrôle, l'abandon de soi... Marlene nous manquera forcément beaucoup mais c'est une nouvelle page qui se tourne. La série avance à la vitesse de la lumière quand on y pense. J'ignore si c'est une bonne chose sur le long terme mais épisode par épisode, c'est d'une force incroyable !

   Il n'y a rien qui soit à jeter dans cet épisode. J'ai ressenti une émotion dans chaque scène. Le message que Cathy laisse sur le répondeur de Mia, la prétendante d'Adam, était fabuleux. Une fois de plus, Laura Linney a été impeccable. Je ne me lasse pas de la voir si bonne, les larmes aux yeux souvent. Il y avait quelques instants plus légers, avec l'apparition de Liam Neeson en renfort. C'était lui le "Bee Man". J'avoue que c'était très drôle bien que le road trip au Canada avait finalement peu d'intérêt dans le fond. Cathy n'y croyait déjà plus alors qu'à la fin de l'épisode précédent, elle était plus convaincue que jamais. Elle est quand même allée au bout de son aventure en compagnie de son cher médecin, qui en a profité pour lui avouer ses sentiments. "Choose the One Who Lives". Ca aussi c'était déchirant. Il semblerait que Cathy prenne les bonnes décisions désormais après sa période fofolle. Mais est-ce vraiment ce que l'on attend d'elle ? La dernière chose qui m'a beaucoup plu, c'est le nouveau Paul, aux petits soins pour sa femme, sans doute trop, qui lui a confectionné un "Vision Board" du plus bel effet. Ca m'a donné envie d'en faire un. J'aime ce que ça représente, la force que cela apporte. Surmonter les jours, que l'on soit atteint d'un cancer ou pas, reste la plus grande épreuve de la vie...

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// Bilan // Et s'il me manquait des mots ?


Weeds [6x 12]

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Fran Tarkenton // 86o ooo tlsp.

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  Cette saison de Weeds a joué plusieurs fois sur la nostalgie des personnages, en évoquant leur passé et plus particulièrement celui de Nancy. Mais cet épisode s'est davantage attaché à la nostalgie de nous téléspectateurs qui avons vu les cinq saisons précédentes défiler à travers le récit de l'héroïne face à son intervieweur coriace. J'ai beaucoup aimé les scènes partagées entre Nancy et "Ellis" pour ça. Tour à tour ont été évoqués l'incendie de la maison d'Agrestic, la découverte puis la traversée du tunnel au Mexique, et plus récemment le meurtre de Pilar commis par Shane. On a eu droit aussi à un tout petit clin d'oeil à Celia (qui nous manque quand même beaucoup), et les retours de Guillermo et Esteban en guise de cliffhanger nous rappellent combien la fin de cette saison six est proche. Y'aura-t-il ou non départ à Copenhague ? Se fera-t-il vraiment avec Mr. Shiff et sans Doug et surtout Silas ? Le premier a trouvé sa place dans l'univers de la série et je serais content de voir Richard Dreyfuss cabotiner un peu plus longtemps; le second a fait son grand retour à Agrestic devenue d'ailleurs Regrestic et pourrait bien y rester, ce qui ne serait pas une mauvaise idée puisque le personnage est à bout de souffle - content par ailleurs que les scénaristes tiennent à une continuité en évoquant par exemple le fils de Doug, homosexuel et fumeur d'herbe, apparu dans le pilote seulement à mon grand regret; et enfin le troisième, qui a eu la confirmation que Lars était son père biologique et qui s'imagine bien rester près de lui pour apprendre à le connaître et goûter aux joies d'une vie simple et stable. Qui pourrait lui en vouloir ? Mais Weeds sans Silas ne serait plus tout à fait Weeds. C'est sans doute le personnage présent depuis le départ le moins intéressant et surtout le moins drôle mais je n'envisage pas la série sans lui. C'est pas qu'il manquerait, c'est juste que son absence serait contre-nature ! En tous cas, la très courte scène que Silas partage avec Nancy était fort émouvante, comme à peu près toutes celles qui les ont réuni cette saison. Coté comédie, Andy et Hooman ont assuré. Cette histoire de bite coupée avec passage à la morgue était jouissive et typique de la série. On voit ça nulle part ailleurs ! Dommage que Shane soit en retrait mais je lui prédis un rôle important dans le final (quoi, c'est évident ?).


// Bilan // Alors que la saison six de Weeds est sur le point de toucher à sa fin, tous les éléments sont en place pour offrir un final de fou, on l'espère rempli de rebondissements comme seule la série sait en trouver. Il n'y a plus rien désormais qui pourrait gâcher le beau travail effectué cette saison, pas même un final décevant...