31 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 05]

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Almost Grown // 10 97o ooo tlsp.

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   Un épisode trop médical de Grey's Anatomy est par principe un épisode moyen de Grey's Anatomy. Personne, je crois, ne s'est embrassé. Personne n'a couché. Personne n'a pleuré (je ne compte pas les patients). Bref, ça manquait un peu de chaleur humaine tout ça. La compétition instaurée par le Chief était néanmoins plaisante à suivre, bien que peu crédible. Son entretien avec Bailey (mon préféré de tous) laisse en plus entendre qu'il nous mijote un petit quelque chose... Les entretiens de Callie, Arizona et Mark étaient sans hésiter les plus drôles: La première qui transforme le rendez-vous en psychanalyse, la deuxième qui devient folle, le troisième qui fait son numéro de charme... Ils sont donc restés fidèles à eux même, comme on les aime. Depuis quelques temps, ils sont surtout devenus des outils à comédie mais on va dire que la roue tourne. Ils avaient des intrigues plus lourdes en fin de saison dernière. Le speech de Derek était émouvant, chose finalement assez rare venant de sa part, puisqu'il montrait bien sa peur de perdre Meredith dans un futur lointain et incertain. J'ai cru qu'il allait remporter le concours haut-la-main mais le Chief en a décidé autrement. A titre personnel, j'aurais fait gagner Bailey, la plus sincère et terre-à-terre de toutes. Le choix s'est porté sur Owen, dont le discours m'a moyennement convaincu. J'ai trouvé que se servir de la tragédie vécue récemment par le staff de l'hôpital était un peu dégueulasse sur les bords. C'était en tous cas trop facile. Je n'ai pas évoqué l'entretien de Teddy puisque c'était, de loin, le plus mauvais.

   En parallèle, le Chief, apparemment très inspiré depuis qu'il a mis la bouteille de coté, a lancé une opération inversée : les internes remplacent les chirurgiens pour une journée. Ca revient plus ou moins au même que la course à la chirurgie solo d'il y a deux ou trois saisons sauf que Cristina est hors-jeu. Elle continue de se murer dans le silence, assise sagement sur le banc de touche, et si cette posture inédite était intéressante au départ, elle commence à devenir lourde. L'épisode précédent laissait présager le grand retour de Yang mais il va falloir attendre encore un peu visiblement. Le but finalement était de nous montrer que tout ce petit monde a beaucoup grandi depuis la saison 1, en particulier Meredith qui s'est débrouillée admirablement. Malheureusement, il a fallu que ça passe par un Jackson beaucoup moins performant. De la même façon, même silencieuse, Cristina a terrassé April. Cette dernière a déjà du mal à se faire une place au Seattle Grace, est-ce bien nécessaire de l'enfoncer encore un peu plus ? Dans un sens, je trouve ça courageux de la part des scénaristes et on va finir par se prendre de pitié pour elle. Mais j'aimerais qu'on puisse l'apprécier autrement, parce qu'elle vaut le coup tout simplement. Ce n'est pas encore le cas... Quant à Alex, il nous a prouvé que s'il était un humain détestable, il était un médecin hors-pair, surtout quand il s'agit d'aider des enfants ou des adolescents. Son intérêt pour la pédiatrie est une constante chez lui depuis Addison. On peut au moins l'apprécier pour ça.   

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// Bilan // J'ai le sentiment d'être un peu dur avec cet épisode qui m'a quand même pas mal plu d'autant qu'il sortait de la routine, mais il ne tient pas la comparaison par rapport aux précédents. Pas de grandes scènes, pas de soulèvement de cœur. A noter qu'il était réalisé par Chandra Wilson, qui a encore fait du bon travail.

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Desperate Housewives [7x 05]

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Let Me Entertain You // 12 16o ooo tlsp.

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   Je dois bien reconnaître que pour certains personnages, ce début de saison 7 de Desperate Housewives est une grande bouffée d'air frais. Je pense surtout à Bree qui se fait désormais copieusement honorer sur la table de la cuisine et dans les escaliers. Il fut un temps où même dans un lit, ça l'a dégoûté. Il y a un petit coté Sex & The City dans cette intrigue qui me plait bien. Le coup hilarant du concombre, Samantha nous l'aurait fait sur HBO ! Puis je suis très agréablement surpris par Brian Austin Green. Pas qu'il soit bon, mais bandant ça oui. Je ne l'avais jamais envisagé sous cet angle le chétif David de Beverly Hills. Et puis Marcia Cross a vraiment l'air de s'amuser. On est à mille lieux des tourments d'Orson de la saison dernière où tout le monde s'ennuyait, même le cadreur qui piquait du nez. Le fait que des sentiments commencent à naître entre Bree et son peintre n'est sans doute pas une bonne chose pour la suite des événements mais une cougar a le droit d'avoir des sentiments, non ?

   Après nous avoir fait beaucoup rire (la seule chose qu'elle sait faire quand elle est en forme), Susan nous offre du frisson. Mais du tout petit frisson qui fait à peine hérisser les poils. Paul l'a choisie comme première victime de sa machination diabolique. Tout y est : la musique effrayante, le monologue plein de promesse de Mary-Alice... Back to Season 1 ! Le problème, c'est qu'on connaît tout ça par coeur et on sait parfaitement que la déception est la prochaine étape. Coté émotion, Teri Hatcher ne sait toujours pas y faire. Felicity Huffman réussit à être plus émouvante alors qu'elle ne fait que compatir, c'est dire ! Mais ça me permet de soulever un point important : les relations entre les héroïnes, grâce à de multiples croisements, nourissent davantage les intrigues que les saisons passées. On teste par exemple la nouvelle housewife avec tout le monde et ça s'est révélé assez payant jusqu'ici. Le duo Renee/Gaby est moins convaincant que les duos Renee/Lynette - Renee/Bree mais il est divertissant pour sûr ! Maintenant, je me demande quel était l'intérêt d'utiliser encore ce système narratif de "one week earlier" pour ne finalement pas aller plus loin que la scène initiale, qui n'est qu'un catfight hyper classique en plus !

   Chez Lynette, on se fait rudement chier. La petite famille "réaliste" et sympathique est devenue complètement pathétique. Tom n'est plus qu'un trou du cul insupportable et Lynette, tout de même moins agaçante que dans les épisodes précédents, n'a plus beaucoup de hargne à revendre. L'arrivée de la mère de Tom, qui ne nous avait pas encore été présentée, n'apporte pas grand chose tant on est dans le Desperate Housewives le plus classique avec cette haine chronique de la belle-mère. Marc Cherry a vraiment un problème avec ça. Heureusement, on se rend compte petit à petit qu'Allison Scavo vaut mieux que toutes les autres malgré sa vision de la femme hyper rétrograde. Elle a le mérite d'être touchante et l'intrigue alzheimer qui se prépare pourrait être dans la même veine. C'est un peu trop à la mode (Sex & The City, puisqu'on en parlait tout à l'heure, l'a déjà fait, mais aussi The Big C en ce moment et autant dire que la comparaison est d'ores et déjà à l'avantage de cette dernière). Mais pourquoi pas ? Et puis ça fait plaisir de retrouver la grand-mère de Sookie et Jason Stackhouse de True Blood.   

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// Bilan // Ca commence à devenir problèmatique : la saison 7 de Desperate Housewives est trop correcte pour que je puisse en dire trop de mal.

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How I Met Your Mother [6x 06]

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Baby Talk // 8 29o ooo tlsp.

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   En fait, je regrette l'époque où les personnages de How I Met avaient quelque chose de crédible et de touchant. Tout est dans l'exagération maintenant. Même Barney a été plus réaliste il fut un temps, c'est dire à quel niveau ils sont tous tombés ! Les intrigues de Lily et Marshall sont d'une telle banalité que les scénaristes se sentent obligés d'en faire des tonnes pour divertir. Je pense qu'un peu plus de simplicité serait préférable mais je me trompe peut-être. On pourrait aussi beaucoup s'ennuyer. Y'a pas vraiment de solutions. Ce sont simplement des personnages lassants et sur qui il n'y avait plus rien à dire très tôt dans la série. Il faut faire avec maintenant puisqu'ils font partis du noyau dur. Y'a jamais vraiment eu de noyau mou cela dit. Donc leur intrigue du jour, autour du bébé, était sans grand intérêt mais elle avait un mérite : elle était deux en un ! On aurait pu nous faire un épisode sur le choix du prénom de l'enfant, et un notre sur la querelle autour de son sexe. Au lieu de ça, on nous a collé les deux en même temps ! C'était donc artificiellement plus consistant. Drôle en revanche, pas tellement. La palme revient au père de Marshall qui est lourd... Mais lourd !

   L'autre partie de l'épisode était plus réussie. J'adore la collègue de Robin, qui est une idiote finie mais qui me fait vraiment marrer avec sa voix de gamine de 8 ans. La version petit garçon de Barney était pas mal non plus dans son genre. Pour une fois, Ted a été bien utilisé et il est même parvenu à être drôle par moment, plus ou moins contre son gré. Dans tout ça, Robin était un peu trop en retrait à mon goût alors que l'intrigue commençait avec elle. Elle réussit au moins à être à l'origine de quelque chose de bien. Ce n'est plus tellement le cas pour les autres...


// Bilan // Un épisode pas si mauvais dans son genre. On a beau regretter l'ancien How I Met, celui de cette semaine réussit au moins à nous faire sourire.

30 octobre 2010

Weeds [6x 10]

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   Cette saison 6 de Weeds a de nombreuses qualités mais la principale est certainement de réussir à creuser le portrait de Nancy encore plus en profondeur. Moi qui croyais qu'il n'y avait rien plus rien à dire sur elle depuis belle lurette, je suis content. Elle ne change pas pour autant de comportement, pas tellement en tous cas, mais on apprend à l'apprécier encore davantage. Cet épisode fait la lumière sur son adolescence, ses années lycée. Voilà les Botwin face à Mr. Shiff, son prof de maths préféré avec qui elle a visiblement eu une relation plus poussée. Au-delà de la drôlerie de la situation, d'autant que celui-ci (incarné par Richard Dreyfuss) ne s'est jamais remis de son départ, on se rend compte que Nancy a toujours été cette fille légère et allumeuse, capable d'utiliser son cul pour réussir. Là pour obtenir des bonnes notes. Aujourd'hui pour réussir sa vie, ou s'en échapper, selon l'humeur. Quand elle se retrouve face à un homme (joué par Eric Lange) qui se présente comme un admirateur de l'époque à qui elle n'a jamais daigné ne serait-ce que jeter un regard, elle ne perd pas ses bonnes vieilles habitudes et se fait littéralement embobiner. Dès lors qu'on lui donne l'impression qu'elle est unique et irrésistible, elle se sent pousser des ailes. Pas de chance : Ellis Tate fait partie de ceux qui la recherchent activement. Quelque part, était-ce si malin de retourner dans la ville de son enfance alors que sa tête est mise à prix (bon, pas vraiment hein) ?

   Pendant que Nancy rend visite aux tombes de ses parents (joli moment d'émotion), Silas et Shane se divertissent comme ils peuvent. En l'occurence, Shane est persuadé que Silas n'est pas le fils de Judas. Etant donné que Silas n'a jamais ressemblé aux autres Bowtin, la question a toujours été sous-jacente. La voilà traitée de plein fouet mais on ignore encore s'il s'agit simplement d'une distraction ou de quelque chose de plus sérieux. En tous cas, l'homme qu'ils rencontrent, un dénommé Lars, pourrait tout à fait être le père de Silas... Andy cherche pendant ce temps-là à se procurer de nouveaux faux passeports mais la tâche s'avère plus compliquée que prévu. Le passage dans la mosquée était particulièrement savoureux. Quant à Doug, il a été assez bien intégré pour une fois grâce à une scène en fin d'épisode où il teste la nouvelle recette du chef Andy. Je le préfère un tant soit peu utile que simplement "drôle", parce qu'il ne l'est plus tellement en réalité.

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// Bilan // De la comédie et de la profondeur. Efficace !

The Vampire Diaries [2x 06]

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Plan B // 3 62o ooo tlsp.

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   Mon enthousiasme vis à vis de The Vampire Diaries devient sans doute trop débordant pour que je puisse garder un minimum de crédibilité à vos yeux. Je vais toutefois oser dire que je trouve les acteurs de la série vraiment très bons et de mieux en mieux. Je n'avais jamais douté du talent de Nina Dobrev et elle nous prouve depuis le début de cette saison qu'elle est capable d'endosser deux rôles simultanément avec dextérité. Ce doit être schizophrénique. Sans parler du fait qu'elle travaille du coup deux fois plus que tous les autres ! Mais celui qui m'a très agréablement surpris dans cet épisode, c'est Paul Wesley quand, à la toute fin, Stefan fond en larmes. Il était très juste, pas du tout dans l'exagération. Et puis je trouve ça innovant un vampire qui pleure. On y est rarement confronté. Je suis moins fasciné par le jeu de Ian Somerhalder qui a tendance à en faire un peu trop. Il a les yeux qui frétillent sans arrêt et ça devient lassant. Après, on ne lui offre pas tellement la possibilité de faire autre chose mais c'est préférable pour le moment. On l'aime comme ça : cynique et sans pitié. Candice Accola nous avait caché ses capacités, sans doute à cause d'un personnage unidimensionnel à l'origine. Ses quelques scènes avec sa mère faisaient un peu bouche-trous par rapport au reste mais elles étaient émouvantes. C'est dommage au final que pas plus d'importance ne soit accordée au Shérif Forbes. J'aurais aimé que Caroline n'efface pas sa mémoire. Je ne suis pas certain qu'elle aurait gardé le secret bien longtemps... On ne le saura jamais !

   Comme l'épisode précédent le laissait présager, les personnages inutiles de la série reviennent doucement au premier plan, à commencer par Matt qui risque d'être comme prévu le fameux mort qui déclenchera la malédiction Lockwood sur Tyler. Du moins c'est ce que les scénaristes veulent nous faire croire mais on se doute bien qu'un Alaric ou qu'une tante Jenna a plus de chances d'y passer. C'est devenu une habitude : les scénaristes tiennent avant tout à nous surprendre, quitte à ce que l'on soit obligé de fermer les yeux sur quelques détails douteux. Ici, par exemple, s'il était nécessaire de trouver à Bonnie l'occasion de faire un de ses tours de passe-passe, ne serait-ce que pour justifier le salaire de Katarina Graham, il aurait fallu trouver mieux qu'une vision hyper facile pour faire avancer l'intrigue. Il ne faut pas que la magie devienne un outil de facilité, comme trop souvent dans ce genre de séries. Charmed en sait quelque chose : elle ne reposait que sur ça. L'insertion de Jeremy dans l'intrigue des Lockwood est beaucoup plus réussie et paraît plus naturelle. Et puis je ne sais pas ce qui arrive à Steven R. McQueen mais il est de plus en plus appétissant. Bon et puis Jenna et Alaric gardent une certaine inutilité mais on sent l'envie de les faire participer d'une manière ou d'une autre. C'est louable. Quant à la mort de Mason, elle est surprenante mais pas tant que ça. Disons qu'on commence à savoir quel sort est réservé à tous les personnages qui débarquent à Mystic Falls en cours de route. Je pensais quand même qu'il survivrait plus longtemps. Mais tout va toujours très vite dans Vampire Diaries et c'est ce qu'on aime aussi.      

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// Bilan // Les épisodes vont crescendo en qualité et en tension. Jusqu'où Vampire Diaries est-elle capable d'aller pour nous plaire ?


29 octobre 2010

Tueurs Hors-Séries [Table Ronde Nouveautés US]

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Pour sa 3ème Table Ronde, AlloCiné a convié des spécialistes séries (I'm One Of Them) à discuter des nouveautés de la saison: Boardwalk Empire, The Event, No Ordinary Family, Undercovers... Grand tour d'horizon du meilleur et du pire !

The Walking Dead [Interview]

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J'ai rencontré l'équipe de The Walking Dead lors du MipCom à Cannes il y a quelques jours. Voici l'interview... Hormis le vent que j'ai involontairement mis à Sarah Wayne Callies (je n'avais pas vu qu'elle me tendait le bras à la fin), elle s'est très bien passée. Review du pilote sur le site dans quelques jours !

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27 octobre 2010

Undercovers [Pilot & 1x 02]

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Pilot // Instructions

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What About ?

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...

Who's Who ?

Créée par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe) et Josh Reims (Felicity). Avec Boris Kodjoe (Soul Food) dans le rôle de Steven Bloom, Gugu Mbatha-Raw (Bonekickers) dans le rôle Samantha Bloom, Gerald McRaney (Deadwood, Jericho) dans le rôle de Carlton Shaw, Ben Schwartz dans le rôle de Billy Hoyt, Mekia Cox dans le rôle de Lizzy et Carter MacIntyre dans le rôle de Leo Nash.   

So What ?

Après avoir longuement attendu, sans doute parce que je savais pertinemment que je serai déçu, je me suis enfin décidé à regarder les deux premiers épisodes d'Undercovers d'une traite. J'en suis ressorti éprouvé, parce que je n'arrive pas à croire que J.J. Abrams ait pu pondre ça. La série n'a rien de honteux et je l'auraiS même trouvé plutôt bonne si son nom n'y avait pas été associé. Mais là, vraiment, à part une réalisation efficace et des interprétes convaincants (oui, je n'ai pas honte de dire que j'ai apprécié la prestation de Boris Kodjoe) je n'ai pas retrouvé sa patte, ce qui fait que J.J. Abrams est J.J. Abrams. Pas l'ombre d'un mystère en vue (enfin, un embryon disons) et de la superficialité à tous les étages. C'est sympa de voir de gens sexy et dotés d'humour s'embrasser tendrement entre deux courses-poursuites, bien que ça frise parfois le ridicule, mais c'est à peu près tout ce que la série a à offrir. En gros, c'est un Alias privé de toute substance mais avec plus de moyens. C'est divertissant, c'est efficace mais ça manque de tellement de choses... Petit coup de coeur pour Gugu Mbatha-Raw en tous cas. Elle dégage vraiment quelque chose. Le duo fonctionne bien et les personnages secondaires apportent chacun à leur façon de bons moments de comédie. Au final, je ne me vois pas suivre Undercovers semaine après semaine. L'aspect feuilletonnant est trop mince. Je ne m'explique d'ailleurs pas qu'elle ne fonctionne pas mieux, si ce n'est qu'elle est diffusée par NBC. En général, ce genre de séries faciles plaisent au grand public... C'est à n'y rien comprendre ! A moins que ce soit le générique (absolument atroce à tous points de vue en l'espace de seulement 10 secondes) qui les fasse tous fuir ! Premier "faux pas" pour J.J. Abrams. Je mise tout sur ses prochaines productions, Alcatraz notamment.       

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24 octobre 2010

How I Met Your Mother [6x 05]

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Architect Of Destruction // 8 o5o ooo tlsp.

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   Je ne sais pas si c'est mon manque total d'intérêt à l'égard de Dr. House et donc de Jennifer Morrison qui en est le responsable mais absolument rien dans l'intrigue de Ted et Zoey ne m'a plu. Elle, je ne la trouve pas du tout attachante, même limite agaçante avec son militantisme à la con et sa passion pour l'architecture tellement pratique. Lui, il réussit encore par moment à m'attendrir mais pas sur ce coup-là. Son éternelle indécision est insupportable et Barney n'a pas su sauver la mise, trop occupé dans l'autre intrigue de l'épisode qui était simplement ridicule et basique mais qui a quand même offert quelques bons moments. Une histoire de "small penis" portée par un Marshall qui en fait des tonnes, une Lily en mode automatique et une Robin éteinte. Oui, c'est grâce à Barney qu'on a un peu ri mais lui non plus n'était pas au top de sa forme, loin de là. Sinon, on nous avait promis quelque chose de plus consistant pour Zoey, sous-entendant qu'elle serait la mother ou qu'elle s'en rapprocherait mais, à moins qu'on la revoit, elle n'a strictement rien apporté à personne. La fin de l'épisode laisse entendre qu'on ne la reverra plus mais tout est possible...   


// Bilan // C'est quand les "Wait for it... awesome" nous lasse qu'on se rend compte plus que jamais que How I Met Your Mother n'est plus la même. Scénaristes et acteurs semblent se forcer !

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23 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 04]

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Can't Fight The Biology // 12 11o ooo tlsp.

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   Casser la routine, voilà le leitmotiv de cet épisode ! Tandis que le Chief, Bailey et Derek sont au second plan, les petits nouveaux se font tout doucement une place au sein du Seattle Grace. Certains diront qu'il est temps. De mon coté, je préfère largement que les personnages s'imposent à nous et non qu'on nous les impose. Jackson aura mis du temps avant d'avoir son intrigue (hormis une petite la saison dernière) mais le moment est venu et sans grande surprise, c'est à Teddy qu'on l'associe maintenant que son psy est parti. C'est quelque chose que je souhaitais depuis longtemps donc je ne vais pas me plaindre. Et je préfère largement ça à un couple Jackson/Lexie, ou Teddy/Alex, qui étaient des options envisageables. Jackson sait user de son charme et de ses abdos pour obtenir ce qu'il veut. On n'avait pas encore eu ce genre de specimen chez les médecins de Grey's Anatomy. Quoique McSteamy est un peu dans ce genre-là mais il est beaucoup moins subtil dans son approche. Toujours est-il que Teddy n'est pas tombée dans le panneau bien longtemps et a su le remettre en place bien comme il fallait. Cela ne devrait pas les empêcher de coucher ensemble. L'opération séduction a commencé ! Puis il doit aimer ça Jackson les femmes qui lui résistent. De son coté, April s'affirme grâce Meredith qui l'aide pas mal à intégrer le groupe, ce qui créé une rivalité avec Lexie assez intéressante dans le fond mais pas tellement dans le déroulement. Ce n'était pas particulièrement drôle de les voir se chamailler mais ça en dit long sur la relation entre Lexie et Meredith qui est toujours difficile malgré le temps qui passe. Meredith ne va pas se confier à sa soeur. Lexie en (c)rêve. "You're not crazy. You're a Grey".

   Pilier de la série souvent contesté, Meredith est devenue indispensable et surtout infiniment attachante. Les intrigues "bébé" ne me plaisent pas en général toutes séries confondues mais là je dois dire que ça part plutôt bien. Et puis à moins d'un miracle, ils ne sont de toute façon pas prêts de l'avoir ce bébé avec Derek. La biologie est contre eux, pourtant leur union n'est pas contre-nature. Pour complexifier les choses intelligemment, on revient sur la maladie d'Ellis Grey et sur l'importance qu'elle pourrait avoir dans le futur pour Meredith. Et si elle était elle aussi atteinte d'Alzheimer ? Comment pourrait-elle assumer l'éducation de son enfant dans ces conditions ? Ce sont des questions qu'elle ne devrait pas se poser mais c'est Meredith, elle est angoissée et torturée et les tentatives d'apaisement de Derek n'y feront rien. On ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de se placer de son coté à elle dans le sens où il faut du courage pour affronter les choses comme elle le fait actuellement. Elle a un comportement d'adulte, et Derek voudrait l'en dissuader, lui qui est médecin en plus ! Curieux mais pas complètement illogique.

   Les cas médicaux de la semaine, plutôt nombreux, m'ont bien plu. Il n'y avait rien de très original ni rien de drôle mais des petites histoires émouvantes bien que survolées. Recevoir Frances Conroy en guest-star, c'était un événement il y a trois ans mais plus du tout aujourd'hui. Elle est partout : Desperate Housewives, How I Met Your Mother, Nip/Tuck, Happy Town... A chaque fois, elle est un peu voire beaucoup folle. Elle a les "crazy eyes" il faut dire. Elle est toujours géniale mais on se lasse forcément de toutes ses prestations similaires. Ce n'est pas de sa faute à elle, faut bien qu'elle mange ! Le cas du danseur était très joli, même s'il me semble qu'on avait eu une ou deux fois des histoires similaires. Le petit passage où il danse était mignon, bien que la danse exécutée était un peu bizarre. Le cas de "l'homme aux vers" n'avait qu'un intérêt : celui de montrer à Cristina qu'il fallait qu'elle reprenne la bataille à tous les niveaux : dans sa vie professionnelle bien-sûr mais aussi dans sa vie personnelle. Elle devrait rapidement retourner au bloc opératoire et pour l'appartement avec Owen, c'est fait ! A ce propos, j'ai adoré ce dialogue : "Hostile Uterus. Looking for an apartment with my husband. At least it's not cancer !". Je n'ai pas énormément accroché au cas de la femme interprétée par Diane Farr mais c'est à cause de l'actrice que je n'aime pas du tout. Les répercussions déjà évoquées sur Meredith étaient plus intéressantes. Sinon, j'ai bien aimé la soudaine "haine" d'Arizona pour Mark. Il est tellement envahissant que je ne peux que la comprendre. Ca s'est arrangé rapidement. Bon ben voilà, il faut aussi des petites intrigues comme ça de temps en temps pour maintenir ou affirmer les complicités.

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// Bilan // Il en faut du talent pour caser autant d'intrigues dans un épisode de 42 minutes. Et il en faut encore plus pour que tout s'articule à la perfection. Ce talent, les scénaristes de Grey's l'ont depuis toujours.

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