The Vampire Diaries [2x 03]
Bad Moon Rising // 3 56o ooo tlsp.
The Vampire Diaries est d'une efficacité rare et sait jouer avec la frustration à merveille. Après deux épisodes qui ont fait monter en puissance les Lockwood, le temps des révélations est venu. Problème : on savait déjà (presque) tout. Oui, Mason est bien un loup-garou et Tyler finit par le découvrir de ses propres yeux. Le chemin pris pour en arriver là est d'une facilité déconcertante (une petite fête, la pleine lune...) mais bizarrement, ça fonctionne quand même super bien. On a su nous éviter une transformation ridicule à la Being Human, le peu de moyen étant certainement l'explication la plus plausible, et on a su rejoindre judicieusement l'intrigue de Tyler et Mason à celle de Caroline, Matt et Stefan. Logiquement, dès le prochain épisode, on en saura plus sur les origines des Lockwood. J'aimerais d'ailleurs assez qu'on nous sorte quelques flashbacks de derrière les fagots. Ca avait réussi à la saison 1 et aux Salvatore. Alors pourquoi pas aux Lockwood ? Le parcours initiatique de Caroline dans le monde lugubre des vampires se poursuit avec panache et la dose réglementaire de romance. Ce pauvre Matt n'a vraiment pas de chance et je m'inquiète un peu pour son avenir. Que faire de lui ? Je pense que si un personnage doit mourir dans les prochains épisodes, il est le candidat le plus en danger. Katherine pourrait faire des siennes puisqu'elle est de retour pour notre plus grand bonheur ! Encore un cliff' qui donne très envie de revenir. Même si la question ne se posait pas, c'est toujours bon d'entretenir la flamme.
En revanche, le road-trip d'Elena et Damon s'est révélé assez décevant, contrairement à celui de la saison 1 si vous vous souvenez. Pour ce qui est de la relation entre les personnages et notamment de la haine mélangée à la fascination et l'amour d'Elena pour Damon, on peut dire qu'on a été servi très convenablement, à coup de dialogues assassins et d'humour Damoniaque. En revanche, pas une révélation intéressante à l'horizon. Alaric a plus fait de la figuration qu'autre chose, même si j'étais content de le revoir. Il risque de rejoindre Jenna dans le coin des personnages qui ne servent à rien en attendant le jour où... Et puis cette Vanessa ne m'inspire rien qui vaille. C'est peut-être à cause de l'actrice (Courtney Ford) que je n'aime pas beaucoup à cause de son jeu disons minimaliste. Ou alors c'est le personnage qui n'a vraiment aucun intérêt, jusqu'à la prochaine fois. Pas de Jeremy malheureusement, mais s'ils n'avaient rien à dire sur lui, autant ne pas se forcer. Et puis Bonnie... toujours un peu de peine pour elle. Elle n'est plus qu'un outil bien pratique pour les scénaristes et ça ne la rend pas attachante du tout. Moi qui l'adorais...
// Bilan // Un épisode prenant mais qui se révèle assez décevant sur le fond. Le prochain s'annonce particulièrement croustillant... et sanglant !
Private Practice [4x 01]
Take Two (Season Premiere) // 8 83o ooo tlsp.
Shonda, mince ! Tu sais que je t'adore mais permets-moi de te dire que confier le scénario du Season Premiere de Private Practice à un stagiaire, c'est un beau geste mais c'est de la folie pure ! Ah, ce n'était pas un stagiare ? Bon... Je ne comprends pas ce qui s'est passé mais entre l'excellent Season Finale il y a 4 mois et cet épisode, il y a comme un grand fossé, ou disons la faille de San Andreas pour rester dans l'esprit de la série. C'est vrai que le stock de plans de Los Angeles qui assurent les transitions entre chaque scène a été renouvelé mais je ne pensais pas que ce serait l'un des rares points positifs de l'épisode. Déjà, l'introduction pré-générique est complètement ratée. Ils ont certainement voulu nous la jouer à la Grey's Anatomy, car on a déjà eu des montages équivalents, mais le monteur s'est foiré. C'était agaçant. Puis on enchaîne sur la pire scène de l'épisode à mon sens : l'enterrement de Dell -enfin on ne sait pas bien si c'est un enterrement d'ailleurs vu comment ça se passe- qui tourne à la rigole entre potes. Euh ? Non seulement c'est hyper irrespectueux vis à vis du personnage et de l'acteur, mais surtout c'est scandaleux vis à vis de nous. Sa mort nous a fait beaucoup pleurer -alors qu'on y était pas tant attaché- et tout le monde a l'air de s'en foutre tout à coup. La vie est laide mais c'est comme ça, voilà le message. Au passage, pas un mot sur la petite Betsy. Totalement honteux !
Venons-en à Sam et Addison qui terminait enfin ensemble en fin de saison 4, dans toutes les dernières secondes. Croyez-le ou non, il faudra à nouveau attendre les dernières secondes de cet épisode pour les voir ensemble ! Je veux bien qu'on joue sur la frustration du public de temps à autres mais en l'occurence, c'était bien mal venu parce que c'est un peu le seul truc qui nous intéressait vraiment. Au final, on ne comprend rien. Se sont-ils vraiment séparés dans un lapse de temps qui reste d'ailleurs encore à définir ? On-ils simplement décidé de cacher leur relation, même à Pete qui était dans la confidence ? Si c'est ça, c'est encore plus con que ce que je croyais. Ce n'est pas en ne s'adressant pas la parole que les autres ne vont se rendre compte de rien. Au contraire ! Nul. Pendant ce temps-là, Naomi terrorise apparemment Dink mais on nous épargne heureusement de la voir à l'oeuvre. Par contre, si on parle de Maya, elle n'apparaît pas une seule fois. Curieux. Puis alors la façon qu'a Sam de faire comprendre les choses à Dink est au choix : ridicule/stupide. Toujours est-il que ça marche et tout le monde il est content. Violet et Pete décident de se marier. Ca sort de nulle part, juste d'une euphorie post-coïtale dont il faut toujours se méfier. Résultat des courses : ils se forcent l'un comme l'autre. Minable. Dans l'idée, ça change des mariages traditionnels, ça c'est sûr, mais le coup de Violet qui recule devant l'autel, de Pete qui vient la chercher (dans une scène soi-disant mignonne) et du mariage qui reprend alors qu'en fait Pete n'y croit même pas non plus, c'est atroce de nullité.
Cooper et Charlotte nous font du bon vieux Cooper et Charlotte. Un truc qui est énervant une fois sur deux et là, pas de chance, c'était énervant. Sheldon est là, au milieu, jaloux comme pas deux. Il ne se réduit plus qu'à ça. J'espère que le fait que Brian Benben soit devenu régulier changera quelque chose pour le personnage, genre obtenir une intrigue décente et non-anecdotique par exemple. Reste enfin les cas médicaux, auxquels j'ai eu du mal à accrocher. L'histoire des frères était bien interprétée mais je suis complètement passé à coté de l'émotion. L'autre cas, plus intéressant et original sur le papier, a été très mal exploité. Des parents qui laissent leur enfant mourir dans une voiture en plein soleil, c'est vrai que c'est pas courant. On comprend bien les inquiétudes d'Addison mais c'est gavant de la mettre systématiquement devant ce type de dilemme. Ca n'apporte plus rien.
// Bilan // Si les scénaristes de Private Practice avaient eu envie de foirer ce Season Premiere, ils n'auraient pas pu s'y prendre mieux ! Quasiment tout était à jeter, ce qui m'a coupé illico le plaisir de retrouver les personnages. Une saison 4 qui commence bien mal.
$#*! My Dad Says [Pilot]
Pilot // 12 58o ooo tlsp.
What About ?
Les relations conflictuelles entre un fils, qui vient de se faire virer de son boulot, et son père, un vieux bougre adepte des formules particulièrement salées. Ils n'ont jamais vécu ensemble mais ils vont pourtant devoir apprendre à se supporter...
Who's Who ?
Créée par Justin Alpert. Produite par David Kohan et Max Mutchnick (Will & Grace, Good Morning Miami). Avec William Shatner (Star Trek, Hooker, Boston Legal) dans le rôle de Ed Goodson, Jonathan Sadowki (American Dreams) dans le rôle de Henry Goodson, Will Sasso dans le rôle de Vince et Nicole Sullivan (Rita Rocks) dans le rôle de Bonnie.
So What ?
Seriously ? Mais comment peut-on partir d'un truc aussi actuel qu'un compte Twitter pour déboucher sur une sitcom aussi ringarde ? Ca dépasse l'entendement et, en même temps, ça n'a rien de surprenant. Je n'ai jamais cru en ce projet car il était bancal dès sa création. Les fameuses citations du vrai père du compte Twitter sont savoureuses parce qu'elles sont complètement barrées, souvent graveuleuses et hyper vulgaires ! C'était tout simplement impossible à retranscire en l'état dans une sitcom d'un grand network, qui plus est un network aussi conservateur que CBS. Les dialogues ne sont du coup pas du tout à la hauteur et ce cher William Shatner, aussi talentueux soit-il, ne peut rien y faire. Du haut de ses 79 ans, y'a pas à dire : il se donne à fond ! Respect. Mais bon, une fois que toutes les blagues possibles sur les homos ont été faites, il ne restait plus grande vitalité aux dialoguistes. Les scénaristes ? Je ne suis même pas certain qu'il y en ait. Tout est basé sur les conversations du héros et de son père. Il n'y a rien d'autre, à part deux personnages secondaires totalement insipides. Franchement, à moins que Betty White ne vienne interpréter le rôle de la mère, je ne vois pas ce qui pourrait sauver cette sitcom naze, absolument pas drôle. Je ne reviendrais pas, c'est sûr et certain. Décidémment, entre $#*! My Dad Says et Mike & Molly, CBS a complètement raté le coche en cette rentrée. Ca reste dans la lignée de ce qu'ils faisaient déjà en même temps...