27 septembre 2010

Grey's Anatomy [7x 01]

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With You I'm Born Again (Season Premiere) // 14 32o ooo tlsp.

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   Le final de la saison 6 de Grey's Anatomy était tellement fort et tellement marquant que j'y ai repensé tout l'été, que je l'ai revu, et finalement, j'ai l'impression de n'avoir jamais quitté le Seattle Grace dans ma tête. Alors ils ne m'ont pas manqué mais j'étais heureux de les retrouver, même dans un sale état. A vrai dire, ça aurait pu être pire. J'aurai d'ailleurs préféré que ce Season Premiere se situe juste après le drame, pas quelques semaines plus tard. J'aurai voulu assister à plein de séances de thérapie, j'aurai voulu les voir craquer un à un, souffrir... mais ça c'est mon coté Meredith "Dark Twisted" Grey. L'option choisie est plus grand public mais elle confirme que même en s'adressant au plus grand nombre, Shonda Rhimes réussit à proposer une série réfléchie et profonde.

   Il y a ceux qui ont souffert mais qui se sont vite remis, parce que la vie continue. C'est sur eux que l'on s'attarde le moins et c'est bien normal. Callie et Arizona trouvent malgré tout le temps d'être super cute: il y a des choses qui ne changent pas. Mark Sloane a pris quelques cheveux blancs supplémentaires et son épaule est toujours celle de toutes les confidences. Richard, grâce à la décision pas si surprenante de Derek redevient le Chief. C'est une perspective qui ne m'a jamais emballé. Ca a au moins été fait avec humour et bonne humeur. Et puis Teddy s'est définitivement détachée d'Owen et batifolle désormais avec le Dr. Perkins, interprété par James Tupper (que j'adore, Men In Trees oblige). Meredith les surprend. Une bonne vieille méthode qui a souvent fait ses preuves dans la série. Je l'ai dit, il y a des choses qui ne changent pas. Et ce n'est pas un mass murderer qui empêchera les gens de coucher au Seattle Grace ! Lexie, après un long travail sur elle-même et quelques crises, fait partie de ceux qui vont mieux. Quant à Alex, il n'allait pas bien avec le drame, il ne va pas mieux après, mais il est hors-concours de toute façon. C'est sa connerie qui le ronge et je crois qu'il n'y a plus rien à faire. A la place des scénaristes, j'opterai une bonne fois pour toutes pour le suicide. 

   Et puis il y a ceux qui ont souffert et qui souffrent toujours. Ils mettront sans doute du temps avant d'oublier (si cela est possible) et ce sera intéressant de les voir évoluer avec ce nouveau paramètre, ou "recoller les morceaux" comme le dit si bien Miranda. Définitivement, Chandra Wilson est une actrice formidable. Ses scènes étaient empreintes d'une émotion incroyable, que ce soit celle où elle s'enfuit de Seattle ou celle où elle rompt avec son homme parfait parce qu'elle est détruite. Je ne m'attendais pas à ce que ça se termine de cette façon pour tous les deux. C'est finalement pas plus mal, puisque plus simple que ce que j'avais imaginé. Une histoire de tromperie aurait été bien mal venue en ce début de saison. Derek est (encore) un nouveau Derek, en quête d'adrénaline, de sensations fortes. C'est peut-être le seul truc qui m'a vraiment dérangé dans cet épisode. Je n'aimais plus tellement le Derek d'avant mais je crois que je ne vais pas non plus aimer ce nouveau. Heureusement, Meredith lui tient tête et prouve une fois de plus qu'elle est devenue une grande personne. Je pense qu'elle fait bien de ne pas lui parler de sa fausse-couche, mais comme on est dans Grey's Anatomy, on se doute que Derek finira par l'apprendre. Et je sens qu'April va faire une gaffe ! Il y a enfin notre Cristina, qui nous a offert la plus belle scène de l'épisode dans le bureau du Dr. Perkins. C'était bouleversant, pesant. C'était vraiment très beau, à l'image du mariage qui a suivi, peu conventionnel, à son image. Aujourd'hui, ce n'est plus elle qui doit réparer Owen mais Owen qui doit la réparer. Et je ne suis pas sûr que le mariage soit suffisant. 

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// Bilan // "Les cellules du corps humain se régénérent en moyenne tous les 7 ans". Après une excellente saison 6 et un double épisode final magistral, le temps est venu pour Grey's Anatomy de se régénérer. Le cap des 7 ans est arrivé et la série médicale n'a pas pris une ride, ou alors juste une seule, microscopique. Il y a des choses qui ne changent pas : moi je l'aime comme au premier jour.

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Raising Hope [Pilot]

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Pilot // 7 31o ooo tlsp.

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What About ?

A 23 ans, Jimmy Chance fonce droit dans le mur. Il n'a pas de but dans la vie, pas d'envie. Il nettoie des piscines pour gagner un peu d'argent et passe ses nuits à faire la fête. Il vit toujours chez ses parents. Tout va changer le jour où il a va coucher avec une femme envoyée en prison, ce qui l'oblige, le jour où elle accouche, à s'occuper lui-même du bébé. Sa famille va alors l'aider. Ou plutôt tenter de l'aider...

Who's Who ?

Créée par Greg Garcia (My Name Is Earl). Avec Lucas Neff alias Jimmy Chance, Martha Plimpton (vue l'an passé dans Fringe et Grey's Anatomy) dans le rôle de Virginia Chance, Garret Dillahunt (Terminator) dans le rôle de Burt Chance, Shannon Woodward (The Riches) dans le rôle de Sabrina et Cloris Leachman (Malcolm, Ellen, Phyllis, Mary Tyler Moore Show...).

So What ?

De toutes les nouvelles comédies lancées cette saison, Raising Hope fait le pari de l'originalité sur un ton décalé et légèrement cynique qui n'est pas sans rappeler My Name Is Earl. Rien de très étonnant, elles partagent toutes les deux le même créateur, Greg Garcia. Earl m'a vite saoulé, mais j'ai l'agréable impression qu'il faudra plus de temps à la famille Chance pour me donner envie de zapper. Ils sont stupides et paresseux mais super attachants. Il faut dire que le casting est très réussi, à commencer par ce jeune Lucas Neff, dont c'est le premier grand rôle, et Martha Plimpton, dont je suis un fan absolu. Le pilote est énergique, rempli de bonnes idées (je pense spontanément à Bébé Jimmy qui passe sa tête par le trou de la voiture), bien réalisé et osé, quand même. Ca m'a même fait penser à Weeds par moment, pour le coté barré. Evidemment, comme on est sur la Fox, c'est beaucoup plus sage que ça ne pourrait l'être et les dialogues ne sont pas aussi finement écrits. Mais il y a de l'idée... Le double-vomi sur "Princess Beyoncé", fallait quand même oser ! Le coup de la chaise électrique aussi.      

Irrévérencieuse et sympathique, Raising Hope a toutes les cartes en main pour devenir une série sur laquelle il faudra compter cette saison. A un détail près : depuis quand les sitcoms marchent sur la FOX ? 

Running Wilde [Pilot]

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Pilot // 5 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Steve Wilde est riche, sans aucun sens moral et désespèrement solitaire. Emmy Kadubic est écolo, elle vit au beau milieu de la jungle amazonienne avec sa fille, pas du tout heureuse de son nouveau mode de vie. Amoureux l'un de l'autre lorsqu'ils étaient jeunes, aujourd'hui ils sont on ne peut plus opposés. Mais le destin va les faire se retrouver pour le meilleur et pour le pire...

Who's Who ?

Créée par Will Arnett et Mitchell Hurwitz (Arrested Development, Les Craquantes). Avec Will Arnett (Arrested Development, 30 Rock) dans le rôle de Steve Wilde, Keri Russell (Felicity) dans le rôle de Emmy Kubadic, Robert Michael Morris dans le rôle de Mr. Lunt, Mel Rodriguez dans le rôle de Migo Salazar, Stefania Owen dans le rôle de Puddle Kubadic et David Cross dans le rôle de Andy.

So What ?

Comme je le craignais suite au visionnage des bandes-annonces, Running Wilde est une sitcom sympa. Mais juste sympa. J'aime beaucoup Will Arnett mais tout repose sur ses épaules et je crois que c'est trop lourd pour lui. Il est fait pour des rôles secondaires haut-en-couleurs, c'est un sidekick parfait, mais dans un rôle principal il risque de devenir vite lourd. Il ne l'est pas dans ce pilote mais on en en est quand même pas loin. Faut dire que son personnage est plus détestable que drôle tout compte fait. Face à lui, Keri Russell se débrouille bien. Je suis content de la revoir et dans le registre de la comédie, elle n'est apparemment pas mauvaise. Après, on en revient toujours au même problème : le héros prend tellement de place que son personnage à elle ne peut que paraître fade à coté. Elle a du répondant mais est-ce que ce sera suffisant ? Les personnages secondaires ne sont pas extraordinaires, hormis celui incarné par David Cross qui sera récurrent, et puis la petite fille aussi. C'est une bonne idée de la faire narrer le pilote (et peut-être les suivants). Elle apporte un soupçon de naïveté bienvenue. L'aspect romantique du show ne me dérange pas mais je ne vois pas bien ce que ça peut donner. Ah et j'ai toujours rêvé d'habiter dans une cabane dans un arbre, alors forcément ce passage m'a beaucoup plu ! Sur le coup, ça avait un tout petit petit coté Pushing Daisies bien charmant. On ne rit finalement pas beaucoup, d'autant que la blague du cheval est ré-utilisée plusieurs fois alors que ça ne pouvait être drôle qu'une fois. Et puis même si c'est une comédie et qu'il ne faut pas trop en demander de ce point de vue-là, l'enchaînement des événements n'est tellement pas crédible que ça en devient exaspèrant.   

Running Wilde aurait fait un petit film romantique sympathique. Sauf qu'on nous aurait forcément collé la diva Heigl ou éventuellement Jennifer Aniston (que j'adore mais bon) à la place de Keri Russell et je ne sais quel acteur au physique avantageux au lieu de Will Arnett. On gagne donc au change ! Mais comment la sitcom pourra tenir sur la longueur ? Il va falloir faire rire plus que ça les gars...