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Des News En Séries, Le Blog
6 juillet 2010

Accidentally On Purpose [Saison 1]

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Saison 1 // 7 82o ooo tlsp.

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   En Septembre dernier, j'avais reviewé le pilote d'Accidentally On Purpose avec entrain et enthousiasme. La preuve ICI. 9 mois plus tard et un bébé sur les bras (pour l'héroïne j'entends, pas pour moi !), je suis toujours positif mais sans doute un peu moins. Cela dit, peu importe : la série ne reviendra pas la saison prochaine. C'est comme ça chaque année. CBS lance une sitcom qui ne marche pas dans son carré du lundi et à tous les coups, je l'aime bien. Ce fut le cas pour The Class il y a trois ans, pour Worst Week l'année dernière. Entre les deux, il y a eu The Big Bang Theory que je n'ai pas aimé et qui est toujours des nôtres, en devenant même un joli succès ! Bref, je dois avoir des goûts de chiotte en matière de sitcoms dites "classiques", entendre par là sitcoms tournées en public, multi-caméras, avec rires enregistrés.

   C'est vrai qu'à coté des Modern Family, The Middle et autres The Office, 30 Rock & Co., Accidentally On Purpose n'a pas brillé par son originalité et c'est justement ce qui m'a plu. Parmi les autres séries qui ont tenté cette année de revenir aux bonnes vieilles valeurs de la sitcom traditionelle, Accidentally est celle qui s'en est le mieux sortie, avec aplomb et efficacité. Rien à voir donc avec les archi-ratées Hank et Romantically Challenged, pour ne citer qu'elles. Entre le pilote et le reste de la saison, on ne peut pas dire qu'elle ait beaucoup évolué. Elle est restée fidèle à elle-même avec tout de même quelques ajustements bienvenues, surtout la disparition de Grant Show du cast, tellement discréte d'ailleurs que je ne m'en suis rendu compte que dans le final ! Il était inutile, chacune de ses apparitions semblaient forcées. Et puis franchement, l'acteur n'est tout simplement pas fait pour la comédie. Pas sûr qu'il soit fait pour grand chose d'autre d'ailleurs. Mais c'est méchant. Il n'était pas mauvais en partouzeur dans Swingtown. Sinon, Jenna Elfman, qui est quand même censée être à la base le grand atout de la série, est vite devenue la moins intéressante du lot (si je retire le copain black de la course qui n'apparaissait qu'un épisode sur trois). Elle a fait du Jenna Elfman - ce qui est un compliment dans ma bouche- mais du Jenna Elfman qui a veilli. Beaucoup moins pétillante à tendance hystérique que dans Dharma & Greg ou plus près de nous Courting Alex. Ca aurait pu avoir son charme mais ce n'est pas ce que j'attendais d'elle. Cela dit, son duo avec le charmant Jon Foster marchait très bien. On croyait en leur relation, une relation qui a bien fait d'évoluer assez rapidement d'ailleurs. Mais ceux qui sont clairement sortis du lot sont les personnages secondaires, à commencer par celui d'Ashley Jensen, encore plus marrante que dans Ugly Betty dans un rôle similaire mais poussé à l'extrême. L'actrice étant tombée enceinte, elle a n'a pas été présente quelques épisodes et son absence s'est faite ressentir. La belle révélation de la série, c'est Lennon Parham. Son personnage était tordant, celui de son mari aussi. J'espère revoir l'actrice rapidement ailleurs. Et puis Nicolas Wright était parfait dans le rôle du geek loser. C'est vrai que la plupart de ses lignes de dialogue étaient prévisibles mais ça contribuait à une sorte de connivence entre l'acteur, les scénaristes et le public. On sait parfaitement où l'on va, sans surprises, mais on se laisse porter et on s'amuse quand même ! Ca ne marche pas à tous les coups mais Accidentally a réussi ça. J'ai beaucoup aimé le double épisode final qui était justement très prévisible mais super rythmé et très sympa à suivre.

   Pour la faire courte, Accidentally On Purpose n'aura définitivement pas marqué les esprits cette année et je l'oublierais moi-même certainement bien vite mais, à chaque fois que j'ai regardé un épisode, j'y ai pris du plaisir. C'est déjà pas si mal ! Je reconnais en revanche que je n'ai vu le final que ce mois-ci alors que la série s'est terminée en Mars. C'est bien la preuve qu'elle est loin d'être addictive. Elle ne me manquera pas l'année prochaine.

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5 juillet 2010

Castle [Pilot]

Article posté à l'origine le 22/06/09

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   Flowers For Your Grave (Pilot) // 11 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Richard Castle est un écrivain à succès spécialisé dans les thrillers. La police s'intéresse de près à lui lorsqu'un tueur copie les meurtres mis en scène dans ses romans. Une fois cette affaire résolue, Castle devient consultant pour la police de New York... (AlloCiné)

Who's Who ?

C'est ce cher Nathan Fillion qui interpréte le héros de la série. L'acteur n'a pas chômé ces dernières années. On a notamment pu le voir dans Desperate Housewives l'année dernière, dans Lost l'année d'avant, et également dans deux webséries : PG Porn et le fameux Dr Horrible's Sing-Along Blog. Avant tout ça, il a collectionné les séries vite annulées parmi lesquelles Drive et Firefly. La chère mère de Castle est jouée par Susan Sullivan, dont on se souvient surtout pour Dharma & Greg (elle était la mère de Greg) et plus récemment The Nine (elle était la mère de Kim Raver cette fois !). L'agent Kate Beckett est interprété par Stana Katic, que je ne connaissais pas du tout, et à noter l'apparition de Stephen J. Cannell, dans son propre rôle, sous forme de clin d'oeil. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agit d'un des producteurs et scénaristes de quelques grandes séries qui ont marqué la télévision, notamment L'Agence Tous Risques, Profit, 21 Jump Street, Rick Hunter ou encore Les Dessous de Palm Beach.   

So What ?

   Cela faisait environ 6 mois que le pilote de Castle traînait dans mon disque dur, sans que je ne puisse jamais me résoudre à le regarder. J’avais toujours mieux à faire, et toujours mieux à regarder ! Et puis il a suffit d’un voyage en train ennuyeux pour que je me lance enfin ! Ca me fait vraiment bizarre : je crois que j’ai aimé Castle ! Moi qui suis allergique aux séries policières, j’avoue avoir été agréablement surpris. Contrairement à d’autres dramas du genre, j’ai eu l’impression qu’il ne s’agissait pas d’une enquête teintée d’humour mais, au contraire, d’humour ponctué d’une enquête. Du coup, l’enquête en elle-même est bien plus agréable à suivre et bien plus digeste. Il faut cependant reconnaître qu’elle n’est en rien originale, on peut même difficilement faire plus classique ! Une simple histoire d’héritage pas très inspirée. Je doute que par la suite l’originalité soit de la partie.

   La force de la série, c’est évidemment son duo d’enquêteurs. On a d’un coté Castle, charmeur, arrogant, sans cesse en mode dérision, le parfait petit connard agaçant en somme, et de l’autre, la flic sérieuse, un peu froide, que pas grand-chose ne déride, la fille chiante au possible quoi. Eh bien quand ils sont ensemble, c’est une toute autre histoire ! Ca n’est jamais d’accord, ça veut toujours avoir raison, ça se chamaille et puis bien-sûr, en filigrane, ça se plait. Et ça nous fait beaucoup rire ! Bien que je la connaisse mal, il me semble que la série lorgne pas mal du coté de Bones, niveau humour et relation entre les personnages. C’est un compliment venant de ma part puisque c’est une des rares séries policières que je peux prendre plaisir à regarder si je tombe dessus. Dans les faits, j’évite soigneusement de tomber dessus mais bon. En plus de ça, la famille de Castle est très amusante aussi, que ce soit la mère indigne portée sur la bouteille ou la fillette au Q.I. plus élevé que la moyenne.

En bref, Castle est la petite série policière typique qui ne paye pas de mine au premier abord mais qui a tout pour plaire à un public large, qui ne cherche pas à se prendre la tête. Je ne pense pas regarder les épisodes suivants mais je la recommande chaudement aux adeptes du genre.

5 juillet 2010

Séries... ton classement impitoyable

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Qui dit début de l'été dit grand retour de la rubrique "Séries... Ton Classement Impitoyable" sur le Blog TV News avec toujours Maïtre Cole à la barre. Comme l'année dernière, j'y ai apporté ma petite contribution et ce à deux reprises dans le classement... Je laisse le suspense sur les séries commentées ! Et ça commence aujourd'hui par la 40ème place obtenue par... "Gossip Girl" ! Attention critique truculente !

Par ICI.

5 juillet 2010

Parenthood [Saison 1]

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Saison 1 // 6 38o ooo tlsp.

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   Rien qu'en décernant quatre étoiles à la première saison de Parenthood, je me sens sale. Et je n'ai pas encore écrit tout l'article... J'ai l'impression de trahir les Walker de Brothers & Sisters, de leur planter un coûteau dans le dos. Moi qui leur suit si fidèle et si dévoué depuis leurs débuts télévisuels, récompenser de la sorte leurs principaux rivaux, c'est très moche. On ne pourra pas me reprocher d'être malhonnête en tous cas. Je le dis haut et fort, malgré ma honte : j'aime les Braverman ! Je m'y attendais un peu à vrai dire, c'est sans doute pour ça que j'ai repoussé mon visionnage de la série à l'été. Le pilote ne m'avait pas convaincu (la preuve ICI), il était trop confus, trop brouillon, trop bruyant, trop plombant, trop prudent. Mais le potentiel était là, énorme et insolent. Les scénaristes n'ont pas tarder à l'exploiter admirablement et dès l'épisode 3, j'étais devenu accro. J'ai littéralement englouti les épisodes suivants, comme je le fais rarement. Je ressors de cette première saison enchanté d'avoir rencontré cette famille qui ressemble un peu à la mienne, à la vôtre. Bien-sûr, on est à la télévision, tout est toujours plus émouvant et trépident mais le réalisme est là et il côtoie la simplicité à merveille. En cela, le générique de la série (car elle en a un !) est fidèle à son esprit et il est vraiment réussi, bien que je ne sois pas fan de la petite chanson country/folk qui l'accompagne, qui ne reste pas vraiment en tête.

   Comme on pouvait s'y attendre, ce sont Peter Krause et Lauren Graham, les deux têtes d'affiche, qui héritent des personnages les plus intéressants. Ou alors ce sont eux qui ont réussi à les rendre encore plus intéressants qu'ils ne l'étaient sur le papier ? Peu importe. Leurs performances sont parfaites, avec un petit bémol concernant Lauren Graham qui ne prend pas beaucoup de risques en restant dans son registre habituel. Lorelai/Sarah : même combat ! En plus, c'est sa relation avec sa fille Amber qui est mise le plus en avant, bien que Amber et Rory soient très différentes. D'ailleurs, j'aime vraiment beaucoup Amber, qui est un des personnages les plus touchants de la série et de la saison toutes séries confondues. Mae Withman se débrouille extrêmement bien. On en vient souvent à se demander si les deux actrices ne sont pas vraiment mère et fille. L'alchimie est parfaite. Du coup, le fils de Sarah, Drew, reste sur le bas-coté mais il y a justement beaucoup à dire sur sa position dans la famille en saison 2. Il est émouvant aussi à sa manière. Je suspectais d'ailleurs une possible homosexualité le concernant mais les scénaristes semblent s'être éloignés de cette option. Adam est devenu son père de substitution et c'est une des intrigues qui m'a fait aimer ce frère aîné, qui n'est pas Mr. Perfect, c'est sans cesse souligner, mais qui se débrouille quand même super bien avec ses enfants et sa femme. J'en profite pour m'excuser platement sur ce que j'ai pu dire au sujet de Monica Potter, que j'avais trouvé transparente dans le pilote. Elle est excellente, notamment dans la comédie et c'est une très bonne surprise. J'avais bien aimé son duo avec Minka Kelly (resplendissante) mais il n'a pas été exploité longtemps. La jeune femme a totalement disparu après deux-trois épisodes, sans explication. La maladie de Max a été traitée avec soin et réalisme tout le long de la saison. Il a amené des scènes très fortes émotionnellement, parfois même assez dures, et il nous a offert quelques moments d'hystérie pendant lesquels on ne pouvait que compatir pour ses pauvres parents. Trois minutes de cris et de coups de pieds m'ont achevé. Quant à la fille d'Adam, Haddie, je l'ai trouvé elle aussi très intéressante, sans doute moins qu'Amber parce qu'on ne peut pas faire mieux, mais intéressante oui. Elle ne se vautre pas aveuglément dans la rebellion et c'est rassurant. Je craignais qu'on tombe là-dedans. Un mot enfin sur la relation entre Sarah et le prof de littérature d'Amber qui est la plus réussie de la saison. Jason Ritter était génial, et carrément craquant. Une bonne raison d'espérer que sa nouvelle série, The Event, se plante. C'est con, ça a l'air bien. Mais je milite pour le retour de Mark !       

  Crosby est un cas particulier. Au départ, j'avais un gros problème avec Dax Shephard qui, en plus d'être assez laid, a un regard d'endive cuite. Je n'évoquerais même pas sa coupe de cheveux. Pourvu que son contrat pour la sason 2 comprenne une close pour un passage hebdomadaire chez le coiffeur, avec shampoing à volonté payé par la production ! Je me suis laissé convaincre petit à petit, et par l'acteur, et par Crosby, qui apporte toujours une jolie touche de légéreté et d'humour, même quand il est confronté à des situations difficiles. Je repense tout à coup à l'épisode où il rencontre la famille de Jasmine, il était vraiment top. Sa relation avec Jabar est évidemment super mignonne et sa relation avec Jasmine, pourtant très prévisible, m'a séduit. Je trouve d'ailleurs dommage de la faire partir... On en vient à Julia, l'enfant Braverman la moins bien exploitée du groupe. Je ne vais pas dire que je ne l'aime pas. Ce serait mentir. Mais je n'arrive pas à l'adorer non plus. Il lui manque quelque chose. Sans doute du temps d'antenne et surtout une bonne grosse intrigue. Sa rivalité avec l'autre mère de famille l'a pas mal occupée. C'était amusant. Il lui faut du drame maintenant ! Et puis son mari, Joel, est pour le coup le Mr. Perfect. Il est donc relativement chiant et effacé. Mais j'ai de l'affectation pour Sam Jaeger depuis Eli Stone. J'espère qu'il aura une meilleure matière de travail l'année prochaine. On termine par les deux parents, Zeek et Camille, qui ont pris de l'ampleur au fur et à mesure de la saison et fort heureusement ! Pendant de longs épisodes, je me languissais de voir Camille ne serait-ce qu'ouvrir la bouche. Finalement, son effacement n'était pas idiot, qu'il ait été voulu ou non. Sa sortie de l'ombre a encore plus d'impact du coup. Par contre, j'ai un très gros problème avec Zeek et ce depuis le pilote. Il est lourd et désagréable au possible. Autoritaire, borné, égoïste... je pourrais lui trouver tous les défauts de la terre à vrai dire. Je guette donc patiemment la crise cardiaque.

   Je ne sais pas si c'est moi qui suis obsédé par Brothers & Sisters mais j'ai l'impression que Parenthood a été écrite comme une sorte d'anti-Brothers & Sisters, en cherchant à souligner une plus grande simplicité à tous les niveaux. Ils ont réussi leur pari. Cependant, je ne place pas encore les Braverman au niveau des Walker. Même si tout est plus réaliste, on rêve moins et on se laisse moins facilement porté par l'émotion. Les scénes de comédie sont moins efficaces également et moins nombreuses. Quant au casting, il est loin d'être mauvais mais un Peter Krause plus une Lauren Graham ne valent pas une Sally Field plus une Calista Flockhart plus une Rachel Griffiths ! Laissez-moi pour terminer vous annoncer la bonne nouvelle : je reviewerais Parenthood de façon hebdomadaire l'année prochaine. J'avoue, les Braverman me manquent déjà et je leur souhaite une longue vie (même si c'est mal barré)...

4 juillet 2010

Huge [Pilot]

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Hello, I Must Be Going (Pilot) // 2 53o ooo tlsp.

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What About ?

Sept adolescents venant d'horizons différents sont envoyés dans un camp pour les aider à maigrir. C'est en perdant du poids qu'ils vont découvrir qui ils sont vraiment en faisant un premier apprentissage de la vie, à la recherche de l'amitié, de l'amour et de l'estime de soi...

Who's Who ?

La rebelle et touchante héroïne Willamina (ça ne s'invente pas) est interprétée par la multi-talentueuse Nikki Blonsky, star du film Hairspray, vue également dans un épisode d'Ugly Betty. Autour d'elle, d'autres acteurs de poids (le jeu de mot est facile mais trop tentant) : la jolie Hayley Hasselhoff, fille de David, dont c'est le premier rôle à la télévision; Ari Stidham, dont c'est le premier rôle aussi, et Raven Goodwin, Harvey Guillen et Ashley Holliday. Chez les minces représentants du corps professoral, on retrouve Gina Torres, qui est loin d'être une débutante (Alias, 24, Firefly, Angel, Hercule...), et Zander Eckhouse, qui n'est autre que le fils de James Eckhouse, le papa de Brenda et Brandon dans la première version de Beverly Hills 90210.   

So What ?

Huge n'est pas une série pour ados comme les autres. Pour preuve, on la doit à Winnie Holzman, qui n'est rien de moins que la créatrice et productrice de Once & Again : Deuxième Chance et Angela, 15 ans, deux très belles séries, et sa fille Savannah Dooley, dont c'est la première série (elle n'a que 24 ans). Le talent semble avoir été transmis de la mère à la fille car on retrouve en Huge les qualités d'écriture indéniables qui font d'elle une série profonde et émouvante, à mille lieux de tout ce que l'on nous sert actuellement dans le genre, entre Gossip Girl et ses héroïnes anorexiques et toutes celles qui ont suivi en traçant le même sillon. Mais ne vous y trompez pas : les personnages de Huge, bien qu'obèses, ne sont pas pour autant des anges et ne résument pas à leurs coeurs XXL ! D'ailleurs, ils possèdent probablement beaucoup plus de secrets que les gamines de Pretty Little Liars, et des secrets potentiellement plus réalistes et intéressants à découvrir et à creuser. L'héroïne, Will, est presque une anti-héroïne au début de sa présentation. Elle deal de la bouffe dans un camp pour maigrir, refuse de se plier aux règles et ridiculise même certaines de ses petites camarades. Elle aurait pu être détestable mais elle nous montre rapidement que tout ça n'est qu'une façade, un genre qu'elle se donne, et qu'elle vaut nettement mieux que ça. En vérité, derrière son assurance se cache une fragilité et une sensibilité énormes. D'ailleurs, quand elle s'amuse à faire rétrécir le short de sa nouvelle ennemie (qui deviendra sans doute vite sa meilleure-amie), elle ne rira pas du résultat. Comme si elle avait finalement un peu honte de ses actes. Tout ça pour dire que Will a réussi à être infinement touchante en l'espace d'un épisode, et aussi très marrante car elle a une gouaille incroyable ! Nikki Blonsky est définitivement une bonne actrice. Les autres personnages sont moins appronfondis dans ce pilote mais on sent un grand potentiel en chacun d'eux, qu'il s'agisse de la Precious du camp, celle qui se fait vomir après s'être goinfrée de bonbons ou celui qui a craqué sur la belle blonde qui n'est pas si grosse que ça mais qui se sent énorme. Du coté des profs et des surveillants, on risque d'avoir de bonnes surprises comiques. On retient surtout pour le moment la prestation parfaite de Gina Torres en directrice autoritaire mais à l'écoute, certainement parce qu'elle est une ancienne grosse. Une ficelle certes facile mais qui a du sens. Cerise sur le gâteau (bien dégoulinant, Huge oblige): un petit minet qui va motiver les filles à faire du sport ! On lui lance déjà une intrigue amoureuse avec l'une d'entre elles. Ca va un peu vite, c'est vrai, mais n'oublions pas qu'on est sur ABC Family ! J'aurais aimé qu'il s'intéresse naturellement à une fille un peu plus grosse et moins jolie, histoire de vraiment casser les codes.

En gros, Huge a bien des mérites, dont celui de donner la parole à des personnages, et par extension à des acteurs, qui font partie d'une majorité forcément visible aux Etats-Unis et qui sont pourtant absents de la plupart des séries. A coté de ça, l'ambiance "camp de vacances" et les belles émotions qui ressortent dès le pilote sont autant d'éléments qui donnent envie de donner plus qu'une chance à la série ! Malgré le sujet, elle réussit à ne pas être niaise et à ne pas nous ressortir les poncifs habituels dès qu'il s'agit de parler d'obésité. Mine de rien, c'est une belle réussite ! Ah et j'allais oublier : on ne nous abreuve pas de chansons pop à la mode. Incroyable.

// Bonus //

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3 juillet 2010

Persons Unknown [1x 04]

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Exit One // 2 9oo ooo tlsp.

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   En préambule, je voudrais simplement dire que les petites audiences réalisées par la série m'attristent. Certes, c'est l'été. Certes, c'est NBC. Mais quand même ! Elle mérite mieux. Une fois de plus, ce quatrième épisode m'a conquis. Il a ses faiblesses, je vais y venir tout de suite, mais dans l'ensemble, la fascination reste intacte. Et les images (les filtres ?) sont magnifiques. Au niveau du mauvais donc, le duo Charlie/Bill fait toujours des merveilles. Voilà que le premier décide de faire chanter le second. Comme s'ils n'avaient que ça à faire ! Bon ok, ils s'ennuient comme des rats morts mais sérieusement, ce plan est tellement foireux... J'aurais préféré voir davantage Moira et Graham qui forment un duo plus intéressant. L'intrigue de Tori n'a pas été passionnante sur toute la longueur mais il y a eu de bons passages comme son numéro de charme avec le Night Manager ou ses larmes face à Bill quand elle s'offre à lui (pour faire enrager son père ?) et qu'il refuse ses avances. Tori reste un personnage particulièrement irritant, du fait de son statut de petite fille riche et capricieuse qui est persuadée que tout tourne autour de son nombril. Sa psychologie laisse à désirer et son départ, assez surprenant, est un soulagement. Mais je ne me fais pas de soucis pour elle : on la reverra sûrement d'ici à la fin de la série. Peut-être même qu'elle reviendra dès le prochain épisode ! Va-t-elle être remplacée ? Ca pourrait être mal de faire entrer du sang neuf dans le village.

   La partie la plus prenante de l'épisode, on la doit au duo Janet/Joe dont l'alchimie se fait doucement ressentir. Leur petit road-trip, si on peut appeller ça comme ça, a été marqué par différents événements bien pensés comme le monster truck noir qui écrase tout sur son passage ou le nid d'abeille dans cette jolie petite cabane abandonnée où il n'aurait jamais fallu rentrer. Bien qu'on se doutait qu'ils allaient revenir à la fin à leur point de départ, surtout eux qui sont les deux personnages principaux, je n'ai pas ressenti une seule seconde d'ennuie ou de baisse de rythme. J'aime assez le fait qu'ils ne se soient pas embrassés, voire pire, ça confère à leur relation quelque chose d'inhabituel. Et puis je n'ai pas envie que les gens couchent ensemble dans cette série ! Ca ferait partie de son originalité. Cela dit, c'était le moment ou jamais. Dans le village, ils seront forcément filmés. Un petit mot pour dire que l'enquête à l'extérieure n'avance pas et m'ennuie. Et bien-sûr, concernant le cliffhanger, je dis bravo ! Ca n'est pas totalement surprenant dans le sens où on s'attend à tout dans Persons Unknown et que ce genre de rebondissement est inévitable, mais le révéler si tôt, c'est osé et prometteur. Joe est-il le seul undercover de la bande ?   

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// Bilan // Persons Unknown n'a pas à rougir de cet épisode. Sans certains parasites, on se serait sans doute davantage amusés, mais l'intérêt et le suspense sont toujours très présents.

Votre Note  


2 juillet 2010

Tueurs En Séries [Episode du 2 Juillet 2010]

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Au programme cette semaine : le retour de Breaking Bad repoussée, Pretty Little Liars augmentée, le meurtre idéal par les fans d'Happy Town, une semaine très Dr. Who, sur le tournage de Coeur Océan et la bande-annonce d'Haven...

2 juillet 2010

Parks And Recreation [Saison 2]

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Saison 2 // 4 6oo ooo tlsp.

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   Après une première saison de 6 pauvres épisodes, Parks And Recreation avait encore tout à prouver. Les premiers épisodes n'étaient pas mauvais, ils ne donnaient juste pas plus envie que ça de suivre la saison suivante. Et puis, pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais regardé The Office, il faut un temps d'adaptation avant d'entrer dans cet univers, ce mockumentary comme on les appelle, qui possède un ton bien particulier et qui est souvent plus drôle dans les silences que dans les grandes tirades. Quoiqu'il en soit, après quelques remaniements nécessaires et quelques ajouts de casting, Parks And Recreation a débuté sa saison 2 sur les chapeaux de roue avec une flopée d'épisodes très amusants et très convaincants. Entre autres gags qui m'ont marqué, je citerais le pingouin à l'arrière de la voiture de Leslie avec sa ceinture de sécurité. Totalement barré. Il me semble que c'était dans le Season Premiere. Puis les bourdes de Leslie sur le mariage gay et par extension sur les gays étaient hilarantes et décomplexées. A ce propos, Amy Poelher a grandement amélioré son jeu en versant moins dans l'hystérie. La mise en avant de ses nombreux défauts et de ses faiblesses est toujours irrésistible. Je repense à son rôle de juge dans le beauty pageant de Pawnee : il était révélateur de sa personnalité. Elle reste, à mon sens, le personnage le plus drôle, même si tous les autres ne sont pas pour autant des faire-valoir. Le duo Leslie/Dave était particulièrement bon en début de saison. Louis C.K. est un fucking acteur de comédie !

   Parmi les autres personnages, je retiens les expressions d'inexpression (c'est un concept) d'April. Elle m'a souvent fait rire, que ce soit avec ses "gay boyfriends" ou son attirance pour Andy qu'elle n'assume pas et on la comprend ! Elle est vite devenue indispensable. Andy, en revanche, est plus ou moins lourd selon les épisodes mais pas vraiment indispensable à mon sens. Son duo avec April fonctionne très bien et les voir en couple en saison 3 pourrait le rendre plus intéressant. Dans le genre lourd, Tom se pose là ! Mais c'est ce qui fait son charme en même temps et il ne m'a jamais agacé. Peut-être qu'il serait bon d'explorer un autre pan de sa personnalité que celui du dragueur invétéré qui finit toujours tout seul mais sa nouvelle petite-amie (prometteuse) n'est-elle pas là pour ça ? Ron m'éclate, plus en saison 2 qu'en saison 1 où je le trouvais juste sans intérêt et pas si présent que ça. J'ai adoré ses scènes avec Megan Mullally (qui est sa femme dans la vie pour les ignorants) lors de sa venue dans un épisode et j'espère qu'elle reviendra. Elle fonctionnait très bien aussi avec Leslie. Faire d'elle un personnage récurent est ce qui pourrait arriver de mieux à la série ! Mais ce n'est pas prévu, a priori. L'épisode dans lequel Ron m'a fait le plus rire, je crois que c'est celui de la partie de chasse dans la forêt ! C'est peut-être même le meilleur épisode de la saison. De grands moments ! Sinon, Jerry et Donna, que j'avais à peine calculé en saison 1, m'ont souvent fait beaucoup rire malgré une présence réduite. L'épisode plus ou moins consacré à Jerry était drôle (son pet en pleine réunion était... awkward mais je n'ai pas pu m'empêcher de rire et j'ai même dû me repasser la scène plusieurs fois). Donna, c'est simple : dès qu'elle ouvre la bouche, je ris. Elle devrait l'ouvrir plus souvent ! J'ai failli oublier Mark et Ann, et c'est assez significatif. Ce sont les deux personnages un peu en dehors du trip de la série, que l'on a du coup réuni pour former un couple quasi-boulet. Pas un grand succès et ça a malheureusement pris beaucoup de place. Le départ de Mark à la fin de la saison est clairement une bonne chose. Je n'ai rien à reprocher à l'acteur (Paul Schneider) mais son personnage était le maillon faible. Ann a eu davantage de bons moments, et notamment dans les deux derniers épisodes avec la venue de Rob Lowe et Adam Scott. Leur duo fonctionne bien mais individuellement, je ne suis pas persuadé de leur potentiel. Surtout celui de Chris en fait, qui ne m'a pas du tout fait marrer dans son premier épisode et un peu plus dans le deuxième. Disons que Rob Lowe et comédie ne vont pas forcément super bien ensemble. Et puis j'ai une dent contre lui de toute façon et vous savez bien pourquoi... Pour finir, je tiens à signaler deux épisodes en particulier qui étaient originaux et drôles : celui du Telethon et celui du Woman Of The Year.

   Si je n'ai accordé que deux étoiles à la saison 2 de Parks And Recreation, c'est essentiellement parce que je l'ai trouvé trop irrégulière, alternant en deuxième partie de saison les bons épisodes et les épisodes ou faciles ou prévisibles ou ennuyeux. Dans l'ensemble, j'ai bien ri et je n'ai pas tellement de reproches supplémentaires à lui faire. Sauf peut-être l'utilisation des interviews qui n'a pas toujours été efficace et, plutôt que de les améliorer, les scénaristes ont eu tendance à les réduire comme peau de chagrin. Un peu embêtant pour un mockumentary quand même. Vivement la saison 3 mais il va falloir attendre un bon bout de temps puisqu'elle n'est attendue que pour la mi-saison. En même temps, on peut s'estimer heureux qu'elle voit le jour. C'était pas gagné vu les audiences minables.   

1 juillet 2010

Hung [2x 01]

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Just The Tip // 2 45o ooo tlsp.

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   J'aime bien décrire Hung comme une série sobre et simple, avec des personnages simples et des histoires (pas si) simples. En découvrant ce Season Premiere, toute la poésie de la première saison, tout le réalisme et tout l'humour subtile me sont revenus. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à tous ces gens, dont vous faites peut-être partie, qui n'ont pas eu la curiosité de jeter un oeil sur Hung l'été dernier. Sachez qu'il n'est pas trop tard ! Ne vous attendez pas à une série mémorable et addictive. Juste à une "petite" série qui a du coeur. Et du mérite aussi. Avec un pitch de départ pareil, elle aurait pu être tellement vulgaire et facile. Enfin, HBO quoi : on pouvait leur faire confiance sur la marchandise.    

   Je n'ai pas nécessairement trouvé cet épisode de retour époustouflant ou super émouvant mais c'était un plaisir de retrouver les personnages et reprendre l'histoire là où nous l'avions laissée, à peu de choses près. Depuis la séquence de l'hôtel et du rendez-vous raté, Ray n'arrête pas de penser à son ex-femme, Jessica, qu'il a toujours cru heureuse et qui ne l'est visibliment pas ou plus. A-t-il l'intention de la récupérer ? Je ne crois pas. Pas encore. Mais ça viendra. Il veut juste comprendre. J'ignore si partager une partie de bowling est suffisant pour cela mais il a bien raison de tenter le coup. Jessica est d'autant plus présente à son esprit que sa cliente de la semaine est une femme enceinte à qui il peine à donner du plaisir car quand il est avec elle, il ne fait que penser à Jessica, lorsqu'ils étaient ensemble, heureux et qu'elle était enceinte, justement. Les conseils de Tanya, toujours en quête du bon PIMP qui sommeille en elle, vont fonctionner : pense à Jessica quand tu fais l'amour à Claire. Tanya, justement, est bien décidée à s'affirmer face à une Lenore toujours plus efficace (et drôle) et va pour cela à la rencontre d'un vrai PIMP interprété par Lennie James (Jericho, The Prisoner). Passage plutôt amusant, personnage à revoir et à creuser. Et puis, toujours de manière un peu déconnectée du reste, Jessica essaye de parler avec ses enfants et de les comprendre mais ils sont fermés à toute discussion et se comportent toujours aussi bizarrement. J'espère que la saison 2  va nous permettre de mieux les connaître car ils restent une énigme pour tout le monde. Sinon, les passages où Ray joue son rôle de coach de l'équipe de base-ball m'emmerdent royalement. 


     // Bilan // Hung revient en douceur sur un bon épisode qui pose les bases de la nouvelle saison : Ray va tenter de reconquérir sa femme et Tanya va tenter de reconquérir Ray, professionnellement parlant. Si on nous en donne un peu plus que ça, tout devrait bien se passer. 

1 juillet 2010

Breaking Bad [3x 09]

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Kafkaesque // 1 61o ooo tlsp.

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  Kafkaesque ou l'épisode de la métamorphose. On croyait connaître les personnages de Breaking Bad par coeur mais ils réussissent pourtant encore à nous surprendre et à changer la donne. A force d'erreurs, j'ai fini par sous-estimer Walt. J'étais donc heureux de constater qu'il a tout compris au petit jeu de Gus. Cela fait de lui un adversaire et/ou un allié de taille. Walt donnait l'impression depuis quelques temps de ne plus faire le poids. La scène entre Gus et Walt était donc intense, sublimée par le jeu parfait des deux acteurs. Je sais que je me répéte mais je ne me lasse pas de l'écrire. La scène suivante était pas mal non plus car elle prouve que, malgré son intelligence et sa force de conviction, Walt reste détruit de l'intérieur, dévasté. Il a failli comettre l'irréparable dans une pulsion incontrôlable particulièrement effrayante. Son rapport à la mort est toujours aussi complexe et fascinant. Il a besoin de la tutoyer régulièrement pour se sentir vivant. Mais à force de la tester, ne prend-il pas le risque de l'embrasser définitivement ? Plus surprenante encore, l'attitude de Skyler, qui n'en finit pas de prendre de l'envergure. Elle n'est plus la femme à qui l'on ment. Elle est bien plus que ça, elle n'est plus dupe. Est-elle prête à renouer avec Walt ? C'est l'impression qu'elle donne. Mais ne veut-elle pas simplement se venger en lui soutirant le maximum d'argent possible ? Ca ne lui ressemble pas vraiment mais tout est possible après tout. En tous cas, elle a désormais tout compris de Walt. Leur couple passé, potentiel, en ressort grandi.

   Jesse s'ennuie toujours et devenir millionnaire n'y change rien. C'est peut-être même ça qui l'ennuie le plus. Il aime l'argent mais il aime le gagner à la sueur de son front. Au fin fond de sa cave, tout est trop routinier et trop facile. Il trouve donc la parade pour prendre un peu de bon temps : il manigance un détournement de méth avec l'aide de ses inénarables complices Badger et Skinny Pete qui, on le sait, feront tout foirer à un moment donné. On le reconnaît bien là, ma foi, le Jesse Pinkman. En revanche, de là à ce qu'il tente de vendre ses produits aux membres de son groupe de parole qui essayent justement de se détourner de la drogue... Ca je ne l'aurais pas imaginé. Je ne le pensais pas aussi dégueulasse. C'est une perspective alléchante.


// Bilan // Un épisode étonnant qui permet de relancer les intrigues vers de nouveaux horizons prometteurs.

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