Tueurs En Séries [Episode du 30 Juillet 2010]
Au programme cette semaine : Le Comic Con 2010 avec le plein d'images de True Blood, The Walking Dead, The Vampire Diaries, Nikita, The Event, Star Wars: The Clone Wars et Smallville ! Mais aussi des nouvelles de NCIS sur M6, Being Human saison 3 et le premier clip de la Gossip Girl Taylor Momsen. Enfin, Joshua Jackson est encore nostalgique de Dawson, la preuve avec le... Pacey-Con !
The Good Wife [Saison 1]
Saison 1 // 13 1oo ooo tlsp. en moyenne
A force de conseiller à tort à travers des séries-à-ne-surtout-pas-rater aux uns et aux autres, j'avais oublié que les conseils des autres pouvaient être bons à suivre aussi. En Septembre dernier, lorsque je m'étais penché sur le pilote de The Good Wife, je l'avais trouvé plutôt bon, tout en finesse et en sobriété, mais je n'avais pas eu l'envie d'en découvrir plus. Certainement à cause de mon allergie à CBS. Et puis on m'a tellement dit que la série était excellente, sans compter cette nomination que je n'attendais pas aux Emmy Awards dans la catégorie "Meilleur Drama", qu'il me fallait comprendre une bonne fois pour toutes cette fascination pour la série autour de moi. Peut-être parce que j'étais dans de bonnes dispositions, j'ai tout de suite compris, dès le second épisode, que The Good Wife était bonne et grande.
Cette série a une classe folle, à l'image de ses personnages, tous plus charismatiques et passionnants les uns que les autres. Bien-sûr, la prestation de Julianna Margulies tout en subtilité est à saluer. Elle habite son rôle à la perfection. L'évolution d'Alicia Florrick se fait tout en douceur. Tout à tour mère aimante et dévouée, épouse digne et forte, avocate bienveillante et obstinée, elle est multiple et profondément attachante. Elle manque sans doute un peu d'humour, on aimerait qu'elle se lâche plus souvent, mais elle est terriblement humaine et vraie. Elle représente assez bien la femme moderne. En tous cas l'image que l'on s'en fait. Si je devais faire une comparaison qui ne rime à rien, elle est le pendant réaliste d'une Ally McBeal. Elle n'est pas la seule femme qui en impose. A vrai dire, elles en imposent toutes à leur façon. Mais celle qui tire sans doute le plus son épingle du jeu, c'est Kalinda ! Ah, Kalinda... Elle a des couilles, une bonne grosse paire de couilles, et elle a le goût du mystère, ce qui la rend encore plus fascinante. Qui est-elle vraiment ? Nul ne le sait. Elle est indispensable en tous cas. Quand on regarde bien, c'est quasiment toujours elle, grâce à son flair et ses connexions, qui démêle le vrai du faux. La question de sa sexualité se pose régulièrement, par petites touches, et elle est traitée de manière plus frontale dans les deux derniers épisodes de la saison sans qu'une réponse claire et nette soit donnée. Kalinda est certainement de tous les bords, et de préfèrence de ceux qui l'arrangent. Son baiser avec l'agent du FBI, j'aurais aimé le voir directement, sans toute cette pudeur. Elle sied à la série mais n'est-elle pas un moyen de détourner la frilosité de CBS et de ses téléspectateurs "de base" ? L'autre femme qui en impose, c'est Diane Lockhart. Christine Baranski a beau ne plus ressembler à grand chose -d'humain en tous cas- cela ne l'empêche pas de faire passer beaucoup d'émotion à travers les expressions de son visage, en particulier de l'espièglerie. Elle est joueuse. Et son rire ! Divin ! Son duo avec Gary Cole dans quelques épisodes était très convaincant. D'autres femmes de la série sont excellentes, notamment Jackie Florrick, qui aura j'en suis sûr un plus grand rôle à jouer la prochaine saison. On l'a finalement peu vue avec son fils. Je suis sûr que leur relation nous cache quelques surprises. En bon fan de Dawson que je suis et que je resterais, c'est un bonheur de chaque instant de constater que de constater que la grand-mère de Jen est encore vivante et pimpante !
Face à ces femmes incroyables, les hommes auraient pu ne pas payer de mine. C'était sans compter un directeur/une directrice de casting qui a fait un boulot admirable pour caster les hommes de la vie d'Alicia. Son mari ne pouvait qu'être interpréter par Chris Noth. C'est comme une évidence. Quant à Josh Charles/Gardner, que je ne connaissais pas, il est excellent dans un autre style, très proche de celui d'Alicia d'ailleurs. Pas étonnant qu'ils s'apprécient, et plus car affinités. J'aime la façon dont est décrite leur attirance réciproque. C'est infiniment subtile, à l'image du cliffhanger de fin de saison. Leur baiser furtif m'a beaucoup marqué. Il était particulier, il avait un véritable poids. On sentait son importance. Quand on est habitué à des séries comme Grey's Anatomy où tout les personnages s'embrassent dès que l'occasion se présente, et même quand elle ne se présente pas d'ailleurs, ça fait un choc ! C'est autre chose. Pour poursuivre sur les grands hommes de la série, malgré son jeune âge, Cary/Matt Czuchry tient la route. Sa rivalité cordiale avec Alicia était très amusante dans un premier temps et risque de devenir passionnante en saison 2 compte-tenu de l'évolution de la situation. De beaux face à face en perspective... Impossible de ne pas citer Glenn Childs incarné par un Titus Welliver (l'homme en noir de Lost) tout simplement génial. Et c'est quand on croit tenir le meilleur personnage masculin de la série qui débarque cet Eli Gold/Alan Cumming qui déborde de charisme et qui apporte une touche d'humour voire d'excentricité indispensable. D'ailleurs, au fil des épisodes, on sent qu'un vrai travail a été fait pour apporter plus de légéreté à l'ensemble et ainsi détendre l'atmosphère. Ca passe par exemple par des personnages secondaires marquants, qui n'ont parfois participé qu'à un seul épisode, mais dont on se souvient pourtant ! C'est le cas de Mamie Gummer (bientôt dans Off The Map) qui était géniale dans le rôle d'une avocate faisant semblant d'être inexpérimentée pour s'attirer les faveurs du juge. Je pense aussi à la géniale Martha Plimpton apparue dans deux épisodes qui a tout intérêt à revenir parce qu'elle était juste super marrante. Et puis en fin de saison, j'ai beaucoup aimé la venue de Carrie Preston pour quelques épisodes. Là encore, j'espère la revoir. Les juges aussi sont souvent très amusants dans leurs réactions. Et je ne peux pas terminer cette galerie sans évoquer Dylan Baker dans le rôle controversé de Colin Sweeney, certainement responsable de la meilleure affaire de la saison. Son aveu face à Alicia était d'ailleurs glaçant.
The Good Wife réussit quelque chose de rare : allier intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes avec efficacité et subtilité. C'est particulièrement étonnant de la part de CBS, comme quoi tout est possible... Je ne pensais pas devenir à ce point enthousiaste au sujet de la série mais force est de constater qu'elle est addictive à sa façon et qu'elle a pris une place importante dans mon coeur en l'espace de quelques jours. Le casting atteint la perfection. Merci à ceux qui m'ont poussé à donner une deuxième chance à la série.
[Saison 2010/2011 - Comédie] 5- Mr. Sunshine/Episodes
What About ?
Mr. Sunshine - Le directeur d'un stade de San Diego traverse la fameuse crise de la quarantaine...
Episodes - Un couple de scénaristes anglais ayant connu un certain succès en Grande-Bretagne décident de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent bien plus compliqués qu'ils ne l'avaient prévu. Et comme si cela ne suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par un certain... Matt LeBlanc !
Why ?
Retrouver un ancien Friends, c'est toujours un événement mais ce n'est pas systématiquement un gage de succès et de qualité. On se souvient du retour raté de Courteney Cox avec Dirt, dont on se serait amplement passé et elle aussi, ou encore de son deuxième retour semi-raté avec Cougar Town cette année. On pourrait parler aussi de The Comeback pour Lisa Kudrow, qui était une excellente série mais qui n'avait pas besoin de durer au-delà d'une saison, ou de Studio 60 On The Sunset Strip pour Matthew Perry, aux cotés du grand Aaron Sorkin, qui ne méritait pas d'être un tel bide. Mr. Sunshine a donc pour atout son casting, qui ne se résume pas à Matthew Perry puisqu'on y compte également Allison Janney (A la maison blanche, et c'est la fameuse "Mother" de Lost) et Andrea Anders, bien capables de lui voler la vedette. A vrai dire, c'est déjà le cas dans la bande-annonce, qui n'est par ailleurs pas tellement enthousiasmante. Je prédis à Mr. Sunshine un destin à la Better Off Ted. Autrement dit : une sitcom de bureau de qualité qui n'intéresse malheureusement personne. Mais je me trompe peut-être et je l'espère sincérement. L'option "série ratée qui cartonne" me paraît peu envisageable en revanche.
Du coté d'Episodes, il est plus facile d'être confiant. Matt LeBlanc n'a jamais été mon Friends préféré et je le considère même comme le moins talenteux de tous mais il a un fort capital sympathie, c'est indéniable. De plus, les exigences d'audience de Showtime n'étant pas si élevées, il y a moyen de s'en sortir convenablement. La série en elle-même fait preuve d'originalité dès sa bande-annonce avec ce mélange de fiction et de réalité qui amène à des scènes disons... cocasses et décalées ! Se dirige-t-on vers un deuxième The Comeback ? J'ai bien l'impression. Et ma foi, il y a pire. Un regret toute fois : que la charmante Claire Forlani ait été remplacée dans la série.
// Bonus // Les bandes-annonces :
[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Série Francophone
La France est toujours à la traîne en matière de séries (et dans bien d'autres domaines d'ailleurs), mais cette année fut tout de même bien meilleure que les précédentes avec quelques productions de qualité. Elles méritaient donc bien une catégorie à elles ! Et si vous ne les avez pas vues, shame on you. Never Too Late !
Dans la catégorie "Meilleure série francophone" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Braquo (Canal +), Engrenages (Canal +), Kaamelott (M6), Les Bleus (M6), Les Invincibles (Arte) et Pigalle, La Nuit (Canal +).
Elles ne méritaient vraiment pas d'être nommées : euh... j'ai la flemme de faire la liste, vue sa longueur évidente !
Elles n'ont pas démérité : Un Village Français (France 3), Hero Corp (France 4), L'Internat (M6), Les Bougons (M6).
Persons Unknown [1x 07]
Smoke And Steel // 2 1oo ooo tlsp.
L'avantage avec Persons Unknown, c'est qu'elle est constante. Les problèmes de départ sont toujours les mêmes et les qualités aussi. L'épisode précédent ayant fait exception, les aventures de nos deux journalistes au pays de la pizza retrouvent l'ennui qui les caractérisent. Ca se ballade à peu près tranquillement à Rome et ça cherche un moyen de repartir à la maison. On les aide, puis un nouvel obstacle les en empêche, mais on les aide à nouveau in extremis. Ils repartent, mais pas vraiment seuls. A part la fameuse photo de Janet (avec Joe et Tori), ils repartent bredouille, sans avoir appris grand chose de nouveau. Par conséquent, c'est pareil pour nous et c'est frustrant. Tout ça pour ça ? Ca va que c'était à peu près divertissant hein...
C'est encore et toujours beaucoup plus passionnant du coté du village où sont enfermés nos héros. Joe passe à la casserole, si l'on peut dire, et va souffrir autant que faire se peut. Il va être transformé pendant un temps en animal, y'a pas vraiment d'autres mots, mais la torture ne lui fera pas lâcher grand chose, sans doute parce qu'il ne sait pas autant de choses qu'on voulait nous le faire croire. Il sait que cette "expérience" est bonne dans le fond, malgré les apparences, mais il est incapable de le justifier clairement. Même si Bill y va vraiment trop fort et que son comportement de brute exaspère, on le comprend un tout petit peu. Enfermés avec un être qui n'en est pas vraiment un, ils perdent tous plus ou moins la tête, à commencer par Janet qui est complètement chamboulée par les dernières révélations. Elle est amoureuse de Joe et elle le déteste. Quand elle commence à lui refaire confiance, il disparaît ! Et alors là, je trouve le cliffhanger super existant ! D'un coté, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'incroyable. On sait bien que des passages secrets se cachent partout (c'est ce qui est génial) et qu'il lui a suffit, par exemple, de pousser le miroir pour disparaître de l'autre-coté mais ça fait son petit effet et on se demande surtout pourquoi disparaître. Pourquoi maintenant ? Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. On ne l'a pas pris de force... Sinon, le passage où Tom brûle vif était pas mal non plus. C'était quand même assez choquant sur le coup et totalement inattendu. Les autres personnages sont plus en retrait mais on apprend la vraie histoire de Graham entre deux scènes d'action. Rien de trascendant ni même de vraiment émouvant, mais c'est une bonne chose de faite.
// Bilan // La première moitié de Persons Unknown est désormais dépassée et on sent que le moment des révélations est proche. Maintenant que l'on connaît bien nos personnages, il est temps de nous expliquer pourquoi eux et pour quoi faire. Mon enthousiasme pour la série ne faiblit pas. Les scénaristes l'entretiennent à merveille.
[Saison 2010/2011 - Drama] 11- The Kennedys
What About ?
L'histoire du clan Kennedy sur la période 1960-1968, de l'élection de JKF à l'assassinat de son frère Bobby.
Why ?
De manière générale, les grandes fresques historiques, ce n'est pas mon truc. J'aime quand le cinéma ou la télévision racontent des histoires inventées de toutes pièces. C'est pourquoi The Tudors ne m'a jamais attiré, pas plus que Rome. Je ne doute pas de leurs qualités, attention ! Ce n'est juste pas mon truc. On ne peut pas tout aimer. Eh bien malgré tout, The Kennedys m'intéresse vraiment. Sans doute d'abord parce qu'il s'agit d'une histoire pas si éloignée de nous, à quelques dizaine d'années près. Ensuite parce que c'est le grand retour de Katie Holmes sur le petit-écran (ses apparitions réussies dans Eli Stone mises à part) et je l'aime profondément vous savez. Et il faut avouer que la ressemblance avec Jackie Kennedy est flagrante. Je me souviens qu'on lui faisait déjà la remarque à l'époque de Dawson. Imaginait-elle alors qu'elle aurait la chance de l'incarner un jour ? Ensuite, sans dire que j'en suis fan, j'aime bien Greg Kinnear depuis Little Miss Sunshine. Il a les épaules pour interpréter Kennedy et là encore, la ressemblance est frappante. Leur duo a déjà été testé il y a quelques années dans le film (que j'aime bien mais qui est objectivement raté) : Intuitions, avec également Cate Blanchett. Le casting comprend aussi Tom Wilkinson, qui n'est pas un mauvais. Du coté de la production, on retrouve d'anciens membres de la team 24 : Joel Surnow à la production exécutive et Jon Cassar à la réalisation !
Why Not ?
Il s'agira de la toute première série de la chaîne History Channel, il est donc difficile de savoir ce dont elle est capable. La mini-série fera-t-elle l'objet de controverses ? Je ne pense pas. Je crains que l'ensemble soit un peu lisse, sans prise de risques. Au niveau des moyens, on ignore si la chaîne a mis ce qu'il fallait sur la table. D'un autre coté, c'est pas le genre de show qui a besoin d'effets-spéciaux coûteux pour être convaincant. Tout repose sur les acteurs, la réalisation et la mise en scène car l'histoire on la connaît. On ne devrait rien apprendre de nouveau. Il y a donc un risque que ce soit chiant et déjà vu. Oui mais Katie Holmes me ferait regarder n'importe quoi (et m'a fait regarder n'importe quoi d'ailleurs !).
Et vous, l'attendez-vous ?
Séries, Ton Classement Impitoyable [Life Unexpected]
Deuxième (et dernier) article signé de ma blanche main pour le classement de Cole sur Le Blog TV News. Il est consacré à Life Unexpected.
"Chers lecteurs, j’ai troqué la vulgarité de mon précédent article contre un peu de tendresse. Je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. En ce temps-là, quand j’étais encore jeune et vigoureux, je passais mes samedi après-midi à attendre 17h, l’heure de « Dawson » puis, une fois l’épisode terminé, je remplissais mon petit cahier consacré à la série où je répertoriais casting, chansons passées dans l’épisode, scènes et dialogues marquants… Bref, j’étais ridicule mais je vivais ma passion à fond. Tout sériphage est capable de faire ce genre de témoignage honteux. Même Cole. Que dis-je ? Surtout Cole, qui découpait dans les magazines les photos d’Heather Locklear et de Lisa Rina puis les collait dans un album spécial garces de la télé sur lequel il fantasmait des nuits durant. Eh bien « Life Unexpected » nous ramène à cette belle époque, fin des années 90, début des années 2000, où la chaîne américaine The WB connaissait ses heures de gloire avec « Dawson », « Everwood », « Gilmore Girls », « Buffy » et quelques autres. Des séries pour ados qui n’étaient pas toutes d’une grande finesse mais qui réussissaient à rester réalistes tout en nous faisant rêver. Les années ont passé, elles sont mortes les unes après les autres, plus ou moins dignement, puis la CW est arrivée et la querelle entre les anciens et les modernes a commencé."
La suite, c'est par ICI.
Breaking Bad [3x 13]
Full Measure (Season Finale) // 1 56o ooo tlsp.
Ca me crève le coeur de ne mettre que trois étoiles au final de Breaking Bad, qui reste l'une des meilleures séries actuelles, mais je me dois d'être honnête et fidèle à mon ressenti : comme pour l'épisode précédent, j'ai été déçu. J'en profite pour ne pas remercier ceux qui m'ont assuré que le cliffanger était énorme ! Il est fort et intéressant mais il n'est pas surprenant et il ne vaut pas celui de l'année dernière qui résultait d'un schéma construit tout le long de la saison avec génie. Celui-ci est plus brut, plus direct et souffre aussi de la comparaison avec le cliffhanger précédent qui était limite plus réussi car plus surprenant. Ce qui s'est passé là était inévitable. Les rôles se sont inversés. Jesse n'est plus le bad guy. Sa stupidité l'a souvent amené à faire de mauvais choix, en particulier cette saison, mais au final, c'est à Walt qu'il faut en vouloir. Et puis si l'on remonte dans le temps, si Walt n'avait pas laissé mourir Jane de toute façon, la suite aurait été complètement différente et certainement pas à son avantage. L'évolution des deux personnages est le gros point fort de cet épisode et de cette saison, et l'image finale d'Aaron Paul en larmes, tirant malgré lui, est puissante. C'est indéniable. Tout comme de nombreuses scènes de cet épisode, notamment celles qui incluaient Mike. Cette fin de saison l'a fait monter en puissance et j'espère qu'il sera important en saison 4. En plus, il est un peu responsable de tout ce qui se passe suite à son conseil à Walt d'adopter la Full Measure et non les Half Measures... Gus est très présent aussi, il en impose toujours autant mais il a prouvé qu'il n'était pas infaillible non plus. Il n'aurait pas dû sous-estimer Walt, surtout après ce qu'il a été capable de faire à l'épisode précédent !
Si ce final doit souffrir de quelque chose, c'est bien de l'absence totale de Hank et de Marie. Enfin surtout de Hank. Il a été tellement important dans la première partie de la saison et tellement inutile dans la deuxième. C'est vraiment dommage. Les scénaristes sont vraiment passés à coté de quelque chose. Ils se rattraperont sans doute plus tard mais je ne peux m'empêcher d'être déçu. Je ne m'étais pas imaginé de scénarios précis, juste qu'il aurait son importance dans le final. De même, après la "montée en grades" de Skyler, je pensais qu'elle aurait à voir avec le cliffhanger de fin de saison. Même pas. Elle n'apparaît quasiment pas. La scène d'ouverture de l'épisode est pas mal mais on se demande bien ce qu'elle vient faire là. Elle aurait plus eu sa place en début de saison, lorsque Walt n'était même pas autorisé à entrer chez lui. J'ai comme l'impression que les scénaristes ne savaient pas trop quoi mettre et se sont rabattus sur la première idée venue. Sinon, ce qu'il faut retenir de l'épisode outre sa fin, c'est bien la scène façon western du début, avec le face à face Walt/Gus en présence de Mike. Ca c'était flippant et intense.
// Bilan // Le succès critique de Breaking Bad n'est pas monté à la tête de ses auteurs. Cette saison maîtrisée et sans surrenchère particulière en est la preuve. Ils auraient pu en faire des tonnes, ils ont privilégié la cohérence et l'évolution des personnages. Si la première partie de la saison a été particulièrement réussie, étonnante et éprouvante, la deuxième a été plus calme, plus prévisible et moins choquante. La tension a baissé d'un cran. Elle reprendra de plus belle en saison 4, c'est certain. Mais pour l'heure, une petite déception me traverse. La série n'en reste pas moins surlecultante. Vivement l'été 2011 ! Dieu que c'est loin...
[DNES Awards 2009/2010] Révélation Féminine
Comme pour les révélations masculines, et peut-être même plus encore, il était très difficile de faire un choix, j'ai dû éliminer de sérieuses candidates avec regret. Vous remarquerez que j'ai placé deux nominées aux Emmy Awards (Lea Michele et Archie Panjabi) dans une catégorie qui leur convient mieux à mon sens...
Dans la catégorie "Révélation féminine" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Katie Cassidy pour Melrose Place 2009, Lea Michele pour Glee, Archie Panjabi pour The Good Wife, Brittany Robertson pour Life Unexpected, Deborah Ann Woll pour True Blood et Christine Woods pour FlashForward.
Elles n'ont pas mérité de rejoindre cette catégorie : Ashlee Simpson-Wentz (Melrose Place), Jessica Lucas (Melrose Place)...
Elles n'ont pas démérité et ça me crève le coeur : Nina Dobrev (The Vampire Diaries), Dianna Agron (Glee), Amber Riley (Glee), Alison Brie (Community), Jane Adams (Hung), Laura Vandervoot (V)...
I Guess This Is Me With...
Je vous les avais promis il y a quelques temps, les voilà enfin ! Quoi ? Mes photos en compagnie de la superbe Julie Benz et la sublissime Elizabeth Mitchell.