Glee [1x 19]
Dream On // 11 47o ooo tlsp.
Ce nouvel épisode de Glee s'annonçait "legendary" avec la venue de Neil Patrick Harris à McKinley et Joss Whedon derrière la caméra. Autant dire que la déception a été grande au fur et à mesure du visionnage. Je ne suis pas fan de Joss Whedon, je l'ai souvent dis, et je trouve même qu'on a tendance à le surestimer. Mais je n'ai pas vu l'intégralité d'Angel ni Firefly alors... Toujours est-il qu'il n'est pas responsable du script de cet épisode mais seulement de la réalisation. Il est donc à moitié pardonné. Parce que franchement, vous avez vu une différence entre la réalisation de cet épisode et celle du précédent ? A part la scène de flash-mob qui était bien filmée et originale (et émouvante), c'était du Glee habituel. Pas de quoi crier au génie ! Quant à Neil Patrick Harris, outre le fait que j'ai eu un peu de mal à ne pas voir une version pathétique de Barney dans ce personnage de Bryan Ryan, disons que son introduction est tout ce qu'il y a de plus classique : une vieille connaissance de Will qui va mettre en péril l'avenir du Glee Club. Ca commence à devenir lassant. Cela dit, l'acteur était parfait dans son rôle et il a chanté divinement bien. Ses duos avec Will étaient vraiment pas mal même si on avait d'un coté un Neil Patrick Harris sobre mais efficace et de l'autre un Matthew Morrison qui en faisait des tonnes ! Je ne sais pas si c'est voulu mais c'est un peu l'inverse du caractère des personnages. Etrange donc.
A coté de ces déceptions plus ou moins grandes, j'ai pris plaisir à découvrir un peu plus Artie et Tina, largement sous-exploité depuis le début de la série. Leur intrigue commune était relativement niaise dans le fond, comme tout ce qu'entreprend Glee quand elle veut être sérieuse, mais l'émotion était là. J'ai particulièrement apprécié la scène où Artie confie ses rêves à Emma. C'était assez terrible. La scène où il tombe de sa chaise était forte aussi. La troisième storyline de l'épisode permet d'éclaircir le mystère qui entourait l'arrivée de Jesse St. James au sein du Glee Club. Et c'est une assez bonne surprise puisqu'il ne s'agit pas de détruire le concurrent principal de Vocal Adrenaline comme on pouvait bien s'y attendre mais de permettre à Shelby Corcoran, leur coach, de se rapprocher de sa fille : Rachel ! La ressemblance entre Idina Menzel et Lea Michele est effectivement troublante. L'occasion d'offrir un très joli duo en fin d'épisode sur l'ultra-classique I Dreamed a Dream et ça fonctionne à tous les coups ! Je ne sais pas quel genre de rebondissements va nous réserver la suite de cette intrigue mais j'aimerais vraiment que les deux pères de Rachel apparaissent à un moment donné. Ca commence à devenir gênant cette absence récurrente. Sinon, peu de Sue dans cet épisode. Peu de tous les autres personnages en fait. Je ne sais pas si c'est une bonne chose mais ça permet au moins de se concentrer sur trois ou quatre personnages plus profondément.
// Bilan // De belles prestations musicales pour cet épisode moyen, qui souffre surtout d'une attente démesurée. On était en droit d'espérer mieux de Neil Patrick Harris et Joss Whedon. Mais ils ne sont pas vraiment à blâmer, ils ne sont pas responsables de l'écriture de l'épisode !
United States Of Tara [2x 09]
The Family Portrait // 557 ooo tlsp.
Il est devenu très difficile de trouver des défauts à United States Of Tara car même ce qui pourrait y ressembler se transforme en force. Je parle surtout du fait que les alters soient beaucoup moins présents cette saison. Ils nous manquent, surtout l'humour décapant qu'ils apportaient, mais leur absence est en même temps parfaitement justifiée afin de faire avancer l'histoire. J'aime bien Soshana, bien qu'elle ne soit pas aussi fun que les autres, et elle a ce grand mérite de faire avancer Tara dans sa quête. Elle aurait pu s'arrêter là mais elle fait aussi avancer Max et ça c'est encore plus intéressant à l'heure actuelle. La scène qu'ils ont partagé dans la maison du voisin était très mignonne. Et encore une fois, chapeau pour la photographie ! Cette lumière, très significative d'ailleurs, qui inonde les pièces de cette maison vide, donnent à ces scènes encore plus de cachet. J'ai particulièrement aimé le plan sur le portrait de famille à demi-peint, avec des corps déjà dessinés mais des visages blancs. Très significatif là encore et source à plusieurs interprétations. Ca fait du bien de se retrouver face à une série aussi intelligente ! C'est assez rare finalement.
Je pensais que la tromperie de Max avec Tammy aurait davantage de répercussions mais c'est mieux ainsi et ça permet, quelque part, de remettre les compteurs à zéro. Ou à égalité. Tara et Max sont allés voir ailleurs, mais ils peuvent maintenant repartir sur de bonnes bases en se faisant confiance et voir l'avenir ensemble. Ca bouge peu du coté de Charmaine qui semble toujours indécise et finalement jamais vraiment heureuse, qu'elle soit en présence de Neil ou de Nick. Et si aucun des deux n'était fait pour elle ? Une piste qui sera intéressante à explorer plus tard. On pourrait aussi la définir autrement que par ses amants. Et ce serait encore mieux ! Le personnage gâche un peu son potentiel actuellement. Marshall est pas mal en retrait dans cet épisode mais son collant de copain péroxydé n'a pas l'intention de le lâcher. Leur projot commun sur fond de SIDA pourrait nous réserver de bons moments si c'est un peu fou. Ca contre-balancera avec Kate qui, elle, se range. Elle fait la rencontre d'un beau jeune homme qui semble bien sous tous rapports. L'est-il vraiment ? En tous cas, Seth Gabel est impeccable dans ce rôle et je suis content de le retrouver. Linda a l'air d'être out maintenant. C'est peut-être pas plus mal...
// Bilan // Les bilans se suivent et se ressemblent pour Tara : quelque soit le chemin pris par les scénaristes personnage par personnage, je me laisse porter avec sérénité. Je me sens bien avec les Gregson. Pas vous ?