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Des News En Séries, Le Blog
8 mars 2010

Private Practice [3x 16]

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Fear Of Flying // 7 57o ooo tlsp.

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   Plus que jamais dans Private Practice, tout le monde couche avec tout le monde ! C'est la formule magique de Shonda Rhimes depuis six ans maintenant et elle fonctionne toujours à merveille. Ca pourrait paraître too much et m'aurait sans doute dérangé dans d'autres séries mais là, ça m'a plu. C'est ce que l'on vient chercher en regardant la série : des histoires d'amour compliquées, contrariées, passionnées... et des cas médicaux. La nouvelle relation entre Addison et Pete me plaît assez. Je ne les veux pas ensemble en tant que vrai couple sérieux mais en fucking-friends, c'est parfait. Au moins maintenant Pete est utile à quelque chose. J'ai bien aimé la scène où Addison espionnait Sam et sa nouvelle copine depuis sa fenêtre. C'était amusant et chaleureux. J'adore la chaleur qui se dégage de la maisonnette d'Addison, assez proche d'ailleurs de celle de Meredith dans Grey's. Sam s'est donc trouvé une Addison-bis, la rousseur en moins. Et puis n'est pas Kate Walsh qui veut ! Je doute que cette relation dure bien longtemps, elle est passagère d'ici à ce que Sam et Addison craquent. J'attends ce moment avec impatience. Peut-être qu'à ce même moment Violet retournera dans les bras de Pete ! En attendant, Violet est en vacances. Comme ça, pfiou, envolée ! Elle ne m'a pas terriblement manqué et Sheldon a dignement pris la relève. Ca m'amuse d'ailleurs beaucoup qu'elle puisse comme ça lâcher ses patients sur un coup de tête et demander à son collègue du cabinet concurrent de la remplacer. Certes, ils sont proches, mais c'est totalement surréaliste ! Ca a en tous cas permis à Sheldon d'avoir son cas médical rien qu'à lui et pour un personnage secondaire, je crois bien que c'est inédit. En plus, cette femme qui avait peur de reprendre l'avion après avoir vécu un crash changeait des patients habituels. Son témoignage était assez fort, et Clea DuVall qui l'interprétait était parfaite.

   A peine Naomi a-t-elle pu goûter au bonheur avec son vieux beau (sans pour autant voir le loup), qu'elle se retrouve déjà au milieu d'un triangle amoureux ! Ils se multiplient, c'est fou. Fife lui a avoué à demi-mots qu'il en pinçait pour elle et elle est tombée dans le panneau bien comme il faut se demandant tout à coup si ce ne serait pas réciproque. Le principe des opposés qui s'attirent ne me dérange pas à la base mais la prise de conscience m'a paru un peu trop soudaine. Il a fallu d'une mini-conversation avec Addison pour qu'elle soit toute troublée. La pauvre n'est pas vraiment gâté quand on regarde bien : un handicapé ou un vieillard. En cela, ce triangle est très original ! Un autre triangle se forme mais il sera sans doute de courte durée : dépitée (et il faut l'être je crois), Charlotte couche avec... Sheldon et bien entendu Cooper les surprend ! C'est complètement bateau, complètement facile, et pourtant ça m'a plu. Je ne vois pas une relation naître entre Charlotte et Sheldon. Il n'était là que pour ajouter une complication à cet amour décidément impossible. Sinon, j'ai bien aimé le cas médical insolite de la semaine : une femme est allergique au sperme de son bonhomme. J'avais jamais pensé que c'était possible mais en effet. C'est moche. Et puis le cas dont se sont occupés Addison et Sam conjointement était assez intéressant et émouvant : une femme enceinte, son copain atteint d'une tuberculose et devant quitter les Etats-Unis... Il n'en fallait pas plus !

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// Bilan // Private Practice est parfois proche du guilty-pleasure tant tous ces cas médicaux et toutes ces relations amoureuses et sexuelles compliquées sont invraisemblables. Pourtant, ça le fait. J'assume ! 

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8 mars 2010

Grey's Anatomy [6x 16]

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Perfect Little Accident // 11 83o ooo tlsp.

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   Pour oublier le précédent épisode flashback bien mauvais, il fallait un épisode comme celui-là : diablement rythmé et plus efficace qu'efficace ! On aura beau dire tout ce qu'on veut, Grey's Anatomy c'est encore un très bon moment de télévision même après six ans d'âge. Je suis toujours très impressionné par la facilité avec laquelle les scénaristes jonglent entre les personnages. Ils ont tous quelque chose à faire, de plus ou moins important, sauf deux des quatre "nouveaux" internes. On se serait bien passé du grand pas beau dont je ne me souviens même plus du nom. Chacune de ses apparitions est une souffrance pour moi. Je le vomis. Par contre, après April, c'est au tour de Jackson d'avoir enfin une intrigue bien à lui et assez intéressante qui plus est ! On découvre en même temps que ses acolytes qu'il est le petit fils d'un grand chirurgien qui décerne chaque année un prix : le Avery Award. Le parallèle avec Meredith est tout trouvé ! Jackson a-t-il enfin trouvé une alliée ? L'annonce de la présence de ce grand homme réveille évidemment les plus bas instincts de notre Cristina qui compte bien se faire remarquer. Ca tombe bien : on lui offre une chirurgie très risquée et très rare sur un plateau ! Facile ? Oui, un peu beaucoup. D'autant que ça marche. Mais peu importe, ce qui nous passionne avant tout c'est la relation entre Cristina et Teddy qui s'enrichit au fil des épisodes. A tel point que Cristina baisse totalement sa garde et pousse sans le savoir encore Owen dans les bras de Teddy. Je parie que d'ici au Season Finale, ça va coucher grave !

   Ca couche grave aussi chez McSteamy. Forcément, puisqu'il n'est plus avec Lexie et qu'il souffre, il noie sa tristesse dans le sexe. C'est sa méthode, chacun la sienne. Richard, c'est l'alcool. Tout le monde y passe : infirmières, patientes. Le Seattle Grace retrouve comme au bon vieux temps son allure de baisodrome. J'adore ça. Lexie n'est pas en reste puisqu'elle poursuit ses aventures "sans sentiments" avec Alex. Cette idée ne m'avait pas plu au début mais elle a du sens. J'ai littéralement a-do-ré les réflexions de Meredith sur le sujet : "Alex is me Three Years Ago". Cette capacité à rire de soi est assez nouvelle chez elle et ça la rend encore plus sympathique qu'elle ne l'était déjà devenue. Quant au "You heart is in your vagina", j'applaudis des deux mains ! Ca m'a fait beaucoup et c'est exactement de ce genre de répliques dont la série manque depuis quelques temps. Si même ça, ça s'arrange, la série est sauvée ! Bon ok, les téléspectateurs n'ont pas l'air de revenir pour autant... L'affrontement entre Richard et Derek m'a bien plu alors que je n'en attendais pas grand chose. Voir rester Richard à l'hôpital ne me plaisait pas trop dans l'idée mais si c'est pour qu'il se fasse humilier de la sorte, pourquoi pas ! Il ne le mérite pas mais c'est quand même plus intéressant pour nous à regarder que le voir s'enquiller bouteilles sur bouteilles. Dans le même temps, ça permet de renforcer Derek dans sa position de nouveau "chief". Jusqu'ici, il donnait plutôt l'impression d'assurer l'intérim. Maintenant, on y croit davantage. Un dernier mot à l'attention d'Arizona : je l'aime ! Sa scène avec Teddy en début d'épisode m'a beaucoup plu. C'est con, c'est pas grand chose, mais quel rayon de soleil ce petit bout de femme !      

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// Bilan // Pardonnez-moi la comparaison mais elle est obligatoire : quand on voit ce que Grey's Anatomy est encore capable d'offrir en 6ème saison et quand on voit ce qu'offre Desperate Housewives au même stade, il n'y a pas photo ! 

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7 mars 2010

Coming Next 2010 [Tour 8 - ABC]

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La saison prochaine, plus encore que cette saison, ABC joue son avenir ! Soit elle continue de perdre l'avantage et se retrouve en moins de temps qu'il ne faut pour le dire dans la situation actuelle de NBC, soit elle stagne à des audiences équivalentes à cette saison donc pas honteuses mais pas encourageantes non plus, soit elle trouve les bons projets et s'assure un avenir radieux. Ses anciens hits s'érodent (Desperate Housewives, Grey's Anatomy), Brothers & Sisters et Private Practice réalisent des scores passables, Lost n'est bientôt plus et parmi ses nouveautés annuelles, peu ont survécu (comme d'habitude) à l'exception d'un "carré sitcom" (qui n'en est pas un) qu'il va absolument falloir muscler l'année prochaine, d'où l'abondance de projets de comédies. Quant à V et FlashForward, il est encore trop tôt pour parler de renouvellement ou d'annulation mais ils ne sont pas la relève espérée de Lost. La chaîne n'a d'ailleurs pas commandé de nouvelles séries de ce type... Vous constaterez en tous cas qu'elle reste la chaîne avec les projets les plus alléchants et les mieux fournis niveau casting, mais les années précédentes étaient plus excitantes sur le papier. (J'ai éliminé les pilotes de séries policières mais il y en a un certain nombre parmi lesquels 187 Detroit, Body of Evidence avec Dana Delany, un autre sans titre avec Katee Sackhoff, Edgar Floats...)       


1. FRESHMEN (Pilote commandé)

Créé et produit par Greg Malins (Friends, How I Met Your Mother, Will & Grace). Avec Sarah Chalke (Scrubs), Ben Lawson (The Deep End), Taran Killam...   

Trois jeunes élus du Congrés, deux hommes et une femme, font leurs premières armes à Washington... et partagent un appartement !

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2. SCOUNDRELS (Série commandée pour l'été)

Créé et produit par Lynn Greene et Richard Levine (Nip/Tuck). Avec Virgina Madsen, Neal McDonough (Desperate Housewives, Boomtown), Leven Rambin (Terminator, Grey's Anatomy), Carlos Bernard (24)...

Lorsque le patriarche est envoyé en prison, une famille d'escrocs décide de calmer le jeu mais la tâche va s'avérer plus compliquée que prévue...

NB: Le créateur de Veronica Mars, Rob Thomas, avait déjà tenté de développer ce projet la saison passée sous le titre Good Behavior avec Catherine O'Hara, Jeffrey Tambor, Gary Cole, Mae Whitman...

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3. GENERATION Y (Pilote commandé)

Créé par Noah Hawley (Bones, The Unusuals). Adapté d'une série scandinave intitulée God's Highway. Avec Mehcad Brooks (True Blood, Desperate Housewives), Julian Morris (24, Urgences), Michael Stahl-David, Jaime King...   

Le quotidien d'un groupe de personnes présenté façon documentaire avec des flashbacks remontant à 10 ans, à une époque où ils étaient en dernière année de lycée. L'une est une actrice ratée coincée dans un mariage qui ne l'a rend plus heureuse, l'autre est un soldat en Afghanistan qui aimerait retourner chez lui car sa femme va bientôt accoucher...

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4. LEAPFROG (Pilote commandé)

Créé et produit par Shana Goldberg-Meehan (Friends, Joey). Avec JoAnna Garcia (Privileged) et Jennifer Finnigan (Close To Home). 

Deux soeurs sont chacune à un stade différent de leur vie sentimentale. La première est heureuse, épanouie grâce à une relation de longue durée. L'autre vient de tomber enceinte, précipitant son mariage avec son petit-ami...

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5. NO ORDINARY FAMILY (Pilote commandé)

Créé et produit par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money...) et Jon Harmon-Feldman (Reunion, Tru Calling). Avec Michael Chiklis (The Shield), Julie Benz (Dexter), Autumn Reeser (Newport Beach), Christina Chang (24), Romany Malco (Weeds)...

L'histoire d'une famille peu ordinaire dont les membres sont dotés de capacités hors du commun.

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6. MR. SUNSHINE (Pilote commandé)

Crééet produit par par Matthew Perry (Friends) et Mark Firek (Family Guy). Avec Matthew Perry, Allison Janney (A la maison blanche), Andrea Anders (Better Off Ted, The Class) et Nate Torrence (Studio 60)...

Le directeur d'un stade de San Diego traverse la fameuse crise de la quarantaine...

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7. THE WHOLE TRUTH (Pilote commandé)

Créé par Tom Donaghy (FBI: Portés Disparus). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts, Pirate des Caraïbes...). Avec Joely Richardson (Nip/Tuck), Eamonn Walker (OZ, Kings), Sean Wing (Beautiful People)...

  Le déroulement d'un procès et de ses coulisses en présentant les points de vue de la défense et de l'accusation.

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8. WHO GETS THE PARENTS ? (Pilote commandé)

Créé et produit par Joe Wiseman (Voilà) et Joe Port (Son Of The Beach). Avec Jane Kaczmarek (Malcolm), Adam Arkin (Sons Of Anarchy), Derek Richardson (Men In Trees)...

Bien qu'ils soient adultes, les enfants Fiddleman ont dû mal à supporter le divorce de leurs parents...

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9. CUTTHROAT (Pilote commandé)

Créé et produit par Michele Fazekas (New York Unité Spéciale) et Tara Butters (Dollhouse, Reaper). Avec Roselyn Sanchez (FBI: Portés Disparus), Peggy Lipton... 

Une mère célibataire ambitieuse est à la tête de son propre cartel international de drogue. L'entraînement parfait pour s'intégrer et tirer son épingle du jeu au sein de la haute société de Beverly Hills !

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10. MERRIMAC CIRCLE (Script commandé)

Créé et produit par Kevin Falls (A la Maison Blanche, Shark, Journeyman...).

Dans une banlieue où ne vivent que des familles dont les membres travaillent pour une agence gouvernementale secréte, l'arrivée d'un homme énigmatique bouleverse le quotidien du voisinage...

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11. OFF THE MAP (Pilote commandé)

Créé et produit par Shonda Rhimes, Betsy Beers (Grey's Anatomy, Private Practice) et Jenna Bans (Desperate Houseiwves). Avec Enrique Murciano (FBI: Portés Disparus), Caroline Dhavernas (Wonderfalls), Valerie Cruz (Nip/Tuck), Martin Henderson, Jason George (Eli Stone, Grey's Anatomy, Sunset Beach)...    

Trois médecins qui ont déséspérement besoin de prendre un nouveau départ décident de quitter les Etats-Unis pour vivre sur une île tropicale. Là-bas, ils vont être confrontés à des cas médicaux inhabituels et vont faire des rencontres très "exotiques"...

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12. TRUE BLUE (Pilote commandé)

Créé et produit par par Jon Harmon-Feldman et Chris Brancato (Boomtown, Tru Calling). Avec Poppy Montgomery (FBI: Portés Disparus), Marc Blucas (Buffy), Eric Lange (Lost), Ana Ortiz (Ugly Betty)...

A San Francisco, un groupe de détectives se réunit pour résoudre le meurtre de l'un des leurs. Les amitiés, les rivalités et les passions se déchaînent...

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A vos votes ! C'est le dernier tour ! Viendra ensuite la finale !

Vous pouvez toujours voter pour les projets de HBO : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de Showtime : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de la CW et de ABC Family : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de SyFy, TNT, USA Network... : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de CBS : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de la FOX : ICI.

6 mars 2010

Nip/Tuck [6x 19 - 100th Episode - Series Finale]

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Hiro Yoshimura (100th Episode / Series Finale) // 1 88o ooo tlsp.

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   Dans la plupart des cas, lorsqu'une série s'achève et qu'on l'a aimée éperdument, on la pleure en se disant qu'elle est partie trop vite. Mais ne dit-on pas que ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier ? Dans le cas de Nip/Tuck, c'est un sentiment de délivrance qui s'empare de moi au moment où j'écris ces quelques lignes. Et pourtant, je l'ai aimée éperdument. J'ai admiré son propos, son audace, son esthétisme, sa capacité à briser les tabous, à tout oser. Malheureusement, Ryan Murphy, son équipe de scénaristes et la chaîne FX n'ont pas su s'arrêter à temps. La série est devenue l'ombre d'elle-même ces trois dernières années. Il y a eu de bons moments bien-sûr, d'excellentes idées, mais pas suffisamment pour nous tenir en haleine et nous convaincre qu'elle avait encore des raisons d'exister. D'ailleurs, si l'on se penche sur son passé, on constate que les intrigues principales se sont toutes dénouées de manière satisfaisante au cours des trois premières saisons. La relation fascination/répulsion - amour/haine de Sean et Christian aurait dû prendre fin le jour où Sean a décidé de pousuivre sa collaboration amicale et professionnelle avec Christian alors qu'il venait d'apprendre la terrible vérité sur son fils, qu'il n'était pas son père naturel mais qu'il s'agissait de Christian. Accepter cela, c'était accepter Christian dans toute sa splendeur et toute sa laideur. Tout ce qui a pu être dit sur eux par la suite n'était qu'une ressucée plus ou moins inspirée de tout cela. De la même façon, en fin de saison 2, Julia a fini par comprendre que Christian et Sean n'étaient pas les principaux responsables de sa déchéance mais que c'était elle-même. Quelques épisodes plus tard, elle redevenait ce personnage insupportable qui ne passait son temps qu'à se plaindre de sa misérable existence. Puis elle a joué à la lesbienne, elle a recouché avec Sean, puis Christian, puis Sean... Quant à Matt, je crois qu'il est inutile d'aborder le sujet. Tout ce qui s'est passé après Ava était à la fois fascinant de bêtise et jouïssif... jusqu'à un certain point. La drogue, le mime et la prison étaient de trop. Assurément. Et Kimber alors ? Elle aurait dû se suicider bien plus tôt. Mais on aurait pu en rester au moment où elle tourne le dos à Christian après l'expérience vécue avec le Découpeur. Tous les personnages sont devenus des caricatures et des êtres profondément pathétiques à force d'exister. A l'exception de Liz.       

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   Pour parler plus précisément de cet épisode final, je dirais qu'il était sans surprise, sans relief, voire sans intérêt. Toutes les intrigues ont convergé vers un happy-end doux-amer qui ne sied pas à la série. Personne n'est véritablement heureux à la fin, sauf peut-être Julia et Liz, mais personne n'est profondément malheureux non plus. Ils acceptent simplement tous leur condition. Christian accepte de laisser partir Sean. C'est quelque chose qui semblait inévitable depuis le début de la saison 6. Tout portait à croire que ça se terminerait comme ça et ça n'a pas raté. J'espérais au moins que l'émotion serait au rendez-vous mais elle a simplement été effleurée, de manière curieusement pudique alors que la série est tout sauf pudique. J'ai eu un pincement au coeur lors du départ de Julia mais uniquement parce que l'on sentait les acteurs tristes de se quitter et très émus. Les personnages en revanche... La chanson choisie pour illustrer ce moment était en revanche parfaite. "All I Know", déjà entendue dans la série il me semble. "I Bruise You, You Bruise Me"... Le sort de Matt, éternellement lié à celui d'Ava, cela m'a paru logique, évident, il ne pouvait en être autrement. Au moins pour cela, c'était une bonne chose que de faire revenir ce personnage si marquant dans la série. La toute dernière scène, là encore, m'a semblé naturelle. Christian repart à la chasse et si sa proie peut ressembler à Kimber alors tant mieux ! Mais ça ne l'empêchera pas de baiser toutes les autres...    

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// Bilan // Bien triste destin que celui de Nip/Tuck : une série culte qui a beaucoup apporté à bien des égards mais qui se termine dans l'indifférence générale sur un épisode sans la moindre étincelle. Cette fin a été si bien préparée pendant les dix derniers épisodes qu'elle était sans surprise à aucun moment. Et pourtant, bien qu'elle trahisse un peu l'esprit de la série par son manque de noirceur, de rebondissements, de psychopathes, de morts, de (coups de) reins, de scalpel et de gros seins, elle paraît logique, évidente, naturelle. Peut-être qu'après tant de folie, le moment était venu de laisser place à la simplicité...   


// Bonus // Pour terminer sur une note positive, j'ai sélectionné quelques extraits de la série qui sont pour moi les plus cultes, ceux qui m'ont le plus marqué.

Christian, une femme "laide" et un sac en papier. La chose la plus horrible qu'il m'ait été donné de voir à la télévision. D'une violence...

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La patiente qui se réveille en pleine opération. Un cauchemar !

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La douche mémorable de Julian McMahon et Mario Lopez !

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Le Découpeur découpe Sean puis viole Christian... Une excellente intrigue au dénouement ridicule.

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La scène chantée du final de la saison 4 avant le grand départ (désastreux) à Los Angeles.

Quels sont vos meilleurs/pires souvenirs de Nip/Tuck ?

6 mars 2010

Tueurs En Séries [Episode du 5 Mars 2010]

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Au programme cette semaine : The Pacific et Dustin Hoffman envahissent HBO, Angelina Jolie et des Frenchies, les naufragés de Lost sont des Simpson, Timothy Olyphant se Justified...

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5 mars 2010

Parenthood [Pilot]

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Pilot // 8 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Le quotidien des Braverman, une famille du Middle West. Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs, partagent les joies, les peines et les épreuves que leur réserve la vie.

Who's Who ?

Au casting de ce nouveau drama familial, point de Sally Field, de Calista Flockhart, de Rachel Griffiths ou de Rob Lowe. Mais Peter Krause, l'inoubliable Nate de Six Feet Under, qui enchaîne les séries à tort ou à raison. Après The Lost Room et Dirty Sexy Money, le voilà frère et père dans Parenthood. Je l'aime beaucoup et j'ai envie de dire : heureusement qu'il est là ! Sa femme, c'est Monica Potter (Boston Legal). Elle est froide, transparente mais elle a pleuré et cette scène-là était belle. Et puis il y a Lauren Graham, la divine. Celle que l'on rêverait d'avoir pour mère nous aussi. Elle était parfaite dans Gilmore Girls, elle est parfaite dans Parenthood. Récemment divorcée, elle est de retour chez ses parents avec son fils et sa fille, incarnée par Mae Whitman (Arrested Development). L'autre soeur de la famille, c'est Erika Christensen (Six Degrees), une brillante avocate mariée à Sam Jaeger (Eli Stone). Et le dernier frère est interprété par Dax Shephard, surtout connue pour être le fiancé de Kristen Bell. Je ne sais pas ce qu'elle lui trouve et je ne comprends pas pourquoi elle ne l'a pas envoyé chez le coiffeur. Quant aux parents et grands-parents, selon le point de vue duquel on se place, ils sont joués par Craig T. Nelson (Earl, The District) et Bonnie Bedelia (Sordid Lives, The Division), la seule véritable erreur de casting à mon sens.

So What ?

   Parenthood, c'est un peu la dernière chance de NBC cette saison. C'est la dernière série qu'elle lance et c'est paradoxalement celle qui était la plus attendue sur la chaîne cette année. La faute à qui ? Au vilain cancer de Maura Tierney qui a obligé les producteurs à reculer le tournage jusqu'à finalement l'écarter de la série à contre-coeur. Pas de mauvais esprit mais quand même : on a gagné au change ! Si Lauren Graham n'avait pas fait partie de ce pilote, il aurait été encore moins réussi, c'est sûr et certain. Elle apporte beaucoup, notamment une légère touche de fantaisie et d'humour. Et j'en viens au gros point faible de ce pilote pour moi : il manque cruellement de légéreté. On nous avait promis une dramédie, à l'image du film de Ron Howard dont la série est adaptée, on se retrouve surtout avec un drama hyper classique mais qui a la chance d'être quasiment seul dans ce créneau aujourd'hui à l'exception plus que notable de Brothers & Sisters évidemment. Je vais essayer de ne pas m'amuser à comparer les deux séries, ce serait injuste de comparer un pilote à quatre saisons formidables. Je note en tous cas que le patriarche a réussi l'exploit d'être déjà lourdingue ! Lui, je ne l'aime pas du tout. Il y a du boulot pour le rendre intéressant et surtout attachant. A ce propos, c'est assez grave à mon sens que la matriarche soit à ce point effacée de cette présentation. J'imagine que l'erreur sera vite réparée mais elle est impardonnable. Il faut dire aussi qu'il y a beaucoup beaucoup de personnages, que l'on s'y perd forcément au début ne sachant pas très bien qui est qui. Il n'y a pas vraiment eu d'efforts de faits pour clarifier la situation d'ailleurs.

   Autre problème de taille mais qui est acceptable dans un pilote, pas au bout d'une huitaine d'épisodes : il n'y a pas d'alchimie particulière entre les acteurs. J'ai par exemple trouvé la scène entre Peter Krause et Craig T. Nelson complètement ratée. On est totalement passé à cote de l'émotion recherchée et pourtant, Krause était très bon. De la même façon, le couple qu'il forme avec Monica Potter n'est pas particulièrement transcendant. Je crois que trouver des acteurs à sa hauteur n'est pas chose aisée et les producteurs ont échoué à ce niveau-là. Il ne reste plus qu'à compter sur la magie... Plus grave : je n'ai pas ressenti d'"esprit de famille". Ils vivent tous leurs vies dans leurs coins, ils se parlent et s'apprécient sans doute mais ça s'arrête là. Pas d'effusion lors du dîner par exemple. Ils ont essayé mais la sauce n'a pas prise. Pour le coup, je ne peux que comparer aux scènes de dîner entre les Brothers & Sisters. C'est autre chose, et dès le pilote (lequel n'était pourtant pas super réussi). On peut éventuellement déceler quelque chose de prometteur entre Peter Krause et Lauren Graham mais est-ce simplement le fait qu'ils soient les stars du show et les plus talentueux qui donne cette impression ?

Malgré tous ces défauts plus ou moins gênants, l'angle choisi pour traiter de la famille (les relations parents-enfants plutôt que les relations frères et soeurs), sans être original, est intéressant. La découverte de l'autisme (plus précisément du syndrome d'Asperger) de l'un des enfants est l'intrigue qui m'a le plus séduit et le plus touché. C'est un sujet à la mode mais si c'est traité avec réalisme, je ne dis pas non. Les relations difficiles entre une mère qui vient de divorcer et ses deux enfants éloignés de leur père n'est pas une situation très originale non plus mais on peut compter sur Lauren Graham pour nous faire vibrer et ça a déjà commencé. La scène avec son fils était très belle. Le certain réalisme dans lequel baigne la série est un bon point également. On n'est pas face à une famille riche de Pasadena avec avocats, médecins et politiciens. La ville de l'action n'est pas identifiée mais la maison familiale laisse entrevoir un train de vie modeste (tout est relatif) et la bande-son axée country-folk souligne la simplicité qui émane des Braverman.   

En bref, Parenthood est dotée d'un potentiel évident qui ne demande qu'à éclore. Tout est fait avec coeur et simplicité, qu'il s'agisse du choix des acteurs, des dialogues, de l'atmosphère et des relations familiales. La série a cependant besoin de trouver son rythme, de présenter plus efficacement certains personnages laissés sur le bas-coté dans le pilote, de davantage oser la carte de l'humour et de la légéreté et enfin, les membres du casting ont besoin de trouver une complicité en coulisses qui se refléterait à l'écran. Quant tout cela sera réglé, Parenthood pourra sans doute nous émouvoir et qui sait nous marquer...    


// Bonus // Un trailer de 4 minutes :

5 mars 2010

Damages [3x 06]

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Don't Forget To Thank Mr. Zedeck // 97o ooo tlsp.

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   L'affaire Tobin semblait si prometteuse... Je ne comprends pas ce qui s'est passé mais elle a perdu tout son potentiel désormais. On multiplie les protagonistes mais on ne creuse pas les principaux. On ne voit pas assez Maryline à mon goût, Winstone reste désespérement en retrait, Joe est présent mais il est de loin le moins intéressant du lot... Nous avons maintenant affaire à Mr. Zedeck, dont on nous avait parlé à l'épisode précédent. Il est interprété par Dominic Chianese (Les Soprano) et il en impose. Cela dit, il ressemble à beaucoup de personnages que l'on a croisé au fil de ces trois saisons. Il est accompagné de l'habituelle atmosphère pesante et mystérieuse dont on se lasse un peu. La fascination n'est plus vraiment là. Après un jeu du chat de et de la souris pas particulièrement passionnant, Joe met enfin la main sur l'argent tant convoité. Visiblement, il va rapidement lui échapper puisqu'en parallèle, on nous montre que dans le futur c'est Tom qui a cet argent dans le coffre de sa voiture. A moins qu'il ne s'agisse pas du même argent. C'est possible aussi. Et puisque l'on parle de Tom, il est très présent dans cet épisode et même limite un peu trop. On tient absolument à nous montrer les ravages que l'affaire Tobin a sur sa vie personnelle et professionnelle, et c'est plutôt une bonne chose, mais c'est fait sans véritable émotion. On s'ennuie un peu et on ne ressent pas vraiment de compassion. Le sentiment de passer à coté de quelque chose qui aurait dû être fort.

   Les héroïnes de Damages reprennent petit à petit les rènes de la série après avoir été momentanément effacées par le clan Tobin et ça c'est le gros point fort de cet épisode. J'ai trouvé Patty particulièrement en forme, rayonnante. Le divorce lui va très bien au teint. Son "stalker" est de retour et il va visiblement lui ravaler la façade... de son appartement. Il est architecte. Il y a une bonne alchimie entre Glenn Close et Keith Carradine. Même si ce n'est pas tellement là que réside l'intérêt de la série, je serais assez content de les voir se mettre en couple ou au moins vivre une aventure. On suppose forcément que cet homme cache des choses, c'est sans doute le cas mais ce n'est pas la priorité des scénaristes. En plus, pas sûr que ça ait un lien direct avec les Tobin. Tout ne peut pas être lié non plus ! Quant à Ellen, elle est sur deux fronts. Elle est chargée d'un coté de comprendre les circonstances de la mort de Louis Tobin et de l'autre de conseiller la nouvelle petite protégée de Patty, Alex, qui finira par se faire engager sans surprises. Qui est tombé dans le piège qui consistait à nous faire croire que Patty avait quasiment prostitué Alex afin de faire avancer son enquête ? Pas moi. Et franchement, la résolution de cette courte énigme se voulait sûrement décalée mais elle était surtout ridicule. A part ça, Alex est simplement là pour rendre jalouse Ellen et la faire réfléchir et ce n'est pas très subtil de la part de Patty je trouve. Pas plus que de la part des scénaristes d'ailleurs.      

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// Bilan // Je ne voudrais pas faire la fine bouche mais je vais la faire quand même : Damages a complètement perdu de son aura depuis quelques épisodes. Ca va au-delà d'un creux somme toute normal de mi-saison. Comme si les scénaristes n'avaient eu le temps que de bosser sur les deux premiers épisodes et qu'ils pataugaient depuis. Heureusement, tout cela reste relativement captivant et l'envie d'en savoir plus est intacte.

4 mars 2010

LOST [6x 06]

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Sundown // 9 2oo ooo tlsp.

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   L'Ennemi s'est-il emparé de mon corps cette semaine pour me faire subir un terrible flash-maybe où je donne trois étoiles à un épisode de Desperate Housewives et seulement deux étoiles à un épisode de Lost, un monde à l'envers quoi ? C'est en tous cas ma seule et unique théorie de la semaine car cet épisode, aussi bon soit-il sur la fin, m'a profondément ennuyé et n'a pas suffisamment offert à mon goût de matière pour théoriser et se triturer l'esprit. Il m'a en tous cas surpris dès la première scène ! Je m'attendais à ce que le parallèle saison 1/saison 6 soit respecté et que l'épisode soit donc consacré à Jin et Sun. En plus, le titre "Sundown" faisait clairement référence à "House Of The Rising Sun". Le miroir est brisé et ça me déplaît, d'autant plus que le centric était du coup sur Sayid et celui-là, je ne l'aime pas beaucoup. Pour la première fois depuis le début de la saison j'ai trouvé les scènes de flash-maybe longues et ennuyeuses. Comme quoi, notre attachement aux personnages joue beaucoup dans nos perceptions des épisodes. De plus, je ne sais pas si c'est Naveen Andrews qui en l'unique responsable mais je trouve que l'émotion n'était pas du tout au rendez-vous, contrairement aux flashs de Locke et de Jack par exemple. Je reconnais en revanche que les transitions entre le présent et ces flashs étaient moins abruptes et que la pertinence des parallèles était plus au rendez-vous que les semaines passées.

   Dans le flash-maybe, Nadia, la fameuse, n'est pas mariée à Sayid, comme on pouvait s'y attendre, mais à son frère, Omar. C'est d'ailleurs lui qui les a poussés dans les bras l'un de l'autre alors qu'il est pourtant amoureux d'elle. En cela, on peut dire que les flashs sont innovants puisque jusqu'ici, que ce soit Jack ou Locke, leurs vies semblaient plus belles. C'est tout le contraire pour Sayid. Sa vie est un peu moins moche parce qu'il est quand même près de Nadia, mais ils ne sont pas ensemble et surtout, il est toujours un tueur. C'est sa constante. Quoiqu'il fasse, il se retrouve toujours à tuer pour le compte de quelqu'un d'autre. Autre surprise, il croise sur sa route... Keamy ! Vous vous souvenez de la grosse brute arrivée par le cargo en saison 4 ? Eh bien c'est lui que Sayid tue pour protéger son cher frère. Je ne m'attendais pas à la revoir celui-là et ce n'est pas vraiment une bonne surprise car il est définitivement insupportable. Puis je trouve l'acteur, Kevin Durand, terriblement mauvais. Bref, j'étais assez content que Sayid le tue au final. Que faut-il retenir de tout ça ? Pas grand chose, si ce n'est que Sayid est définitivement un bad guy. On ne s'étonnera donc pas de le voir rejoindre le clan de l'Ennemi. Comme la photo promotionnelle de groupe représentant la cène le laissait entendre, il est à la place de Judas. Il trahit ses compagnons d'infortune pour embrasser définitivement son coté obscur. Je dis définitivement parce qu'il est quand même mort pendant deux heures le bougre... Dernier point important à soulever : Jin apparaît dans le flash ! La dernière fois qu'on l'avait vu, il était embarqué par les agents de sécurité de l'aéroport à cause d'une montre. Le voilà maintenant sans Sun ligoté dans un frigo. Ma petite théorie (bon finalement je me laisse aller) c'est que Keamy travaille pour Widmore -comme dans la réalité- et que le père de Sun, Mr Paik, étant lié à Widmore, cette montre n'a pas été placée là par hasard. Jin devait être embarqué. Reste à savoir pourquoi. C'est assez excitant finalement car c'est la première fois qu'il semble y avoir une ligne directrice dans les flashs. Ca me fait d'ailleurs me poser beaucoup de questions au sujet de Jin. Il n'était entouré que de bad guys dans ce flash et sur l'île, il a peut-être rallié le camp de l'Ennemi. So Jin is a bad guy finalement ? Ah et autre chose encore : vous n'avez pas eu l'impression que Sayid se souvenait de l'île ? Si c'est le cas, on touche quelque chose de très significatif !      

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   Sur l'île, c'est un festival de grand n'importe quoi pendant une bonne moitié de l'épisode. Dogen ordonne à Sayid de partir, puis change d'avis quelques minutes plus tard. Que s'est-il passé entre-temps ? A notre connaissance, Dogen a juste appris que Hurley et Jack avaient disparu. Qu'est-ce que ça change au cas Sayid ? Moi pas comprendre. Lorsque Sayid demande à Dogen pourquoi il ne le tue pas, l'expert en arts-martiaux donne une réponse pour le moins étrange qui ne répond absolument pas à la question et qui semble placée là juste pour nous faire comprendre un truc. Un truc important certes mais alors super mal amené ! Ainsi, c'est Jacob qui a profité d'un moment de faiblesse de Dogen (la mort de son fils) pour le faire venir sur l'île. Mais ce que l'on comprend à demi-mots, c'est que c'est Jacob qui est responsable de la mort du fils de Dogen, comme il était sans doute responsable de la mort de Nadia lorsqu'une voiture l'a renversée, et comme il était peut-être responsable aussi de la mort du mari de Juliet, écrasé par un bus. Ses méthodes ne sont pas très diversifiées d'ailleurs. Cela ne veut dire qu'une seule chose : Jacob n'est pas le Good Guy qu'il prétend. Si ses intentions sont éventuellement bonnes, pour atteindre son but il a recours à des méthodes qui sont dignes de celle de son Ennemi ! Le parallèle entre l'Ennemi qui promet à Sayid qu'il reverra Nadia s'il rejoint ses rangs et cette histoire de Jacob qui fait une promesse similaire à Dogen au sujet de son fils est on ne peut plus claire ! Du coup, j'ai encore envie de théoriser et de dire que les flashs-maybe sont en fait le résultat des promesses de l'Ennemi. Effectivement, Sayid retrouve Nadia mais pas comme il l'espérait. Bon, c'est très bancal car ça n'explique pas les vies heureuses de Locke et Jack.    

   Pour en revenir au grand n'importe quoi, j'ai moyennement apprécié la facilité avec laquelle Kate entre dans le Temple, tout comme Claire. On y entre vraiment comme dans un moulin et ça démystifie complètement le lieu. En plus de ça, je ne comprends pas du tout comment expliquer l'entrée de l'Ennemi dans le Temple. Cela correspond au moment où Dogen est tué par Sayid. Mais alors qu'est-ce que Dogen avait de si spécial qui empêchait l'Ennemi d'entrer ? Moi pas encore comprendre, deuxième édition. Bon d'ailleurs, Dogen est-il vraiment mort ? Pas sûr. Sayid s'est bien réveillé. Pourquoi pas lui ? Assez content que le binoclard ait péri avec lui. Il était agaçant. S'ils se réveillent, vont-ils changer de camp ? L'Ennemi aura alors fait deux pierres deux coups. Ilana débarque également au Temple accompagnée de Sun et Lapidus. D'un coté, c'est pas plus mal. Ca permet d'avancer plus vite et de faire se rejoindre enfin les personnages. Mais de l'autre, c'est tellement soudain que ça m'a paru forcé. Dans le même genre, j'aimerais savoir si Ilana a raconté des choses à ses acolytes parce qu'ils ont l'air de savoir exactement ce qu'ils font, ils foncent. Savent-il au moins pourquoi ? Quant à cette pauvre Sun, j'ai vraiment de la peine pour elle. Tout comme Michael avait été réduit à sa phrase culte "They Took My Son", Sun est devenue "Where's My Husband?". Je crains que cela dure encore un moment car ils se retrouvent maintenant dans deux camps différents. Vous allez voir que Jin va mourir pile au moment de leurs retrouvailles... Cruels scénaristes ! A noter pour finir en vrac que le face à face entre Claire et Kate était assez décevant alors qu'il s'annonçait prometteur la semaine dernière. J'aurais au moins voulu qu'elles se tirent les cheveux quoi ! Miles prend le relais de Hurley quand il n'est pas là. Il apporte la touche d'humour nécessaire (en parlant de Claire : "Acting Weird, Still Hot Though". Mais à part ça, on se demande pourquoi il a survécu contrairement à Faraday et Charlotte. Ca va pas tarder à mon avis. Sawyer n'est pas là mais Jack apparaît furtivement dans un flash lorsque Sayid est à l'hôpital. Et puis un mot sur le regard de dédain de Locke vis à vis de Kate : terrifiant !   

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// Bilan // J'ai horreur de ces épisodes de Lost super chiants tout du long mais géniaux les dix dernières minutes, qui font que l'on ne sait plus très bien quoi en penser. J'entends déjà les mauvaises langues dire que la série a toujours fonctionné comme ça. Mais je ne suis pas du tout d'accord. Les fins sont souvent plus intenses mais c'est normal. Ca n'empêche pas le reste d'être passionnant. Pas cette fois. Il y avait quand même de bonnes choses, des idées intéressantes, et puis cette scène finale au ralenti qui clôture le chapitre "Temple" était superbe avec cette chanson intitulée "Catch A Falling Star", très inhabituelle pour la série. J'ai l'impression que les choses sérieuses commencent vraiment maintenant. Les deux clans rivaux sont réunis, la guerre peut donc commencer !

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3 mars 2010

How I Met Your Mother [5x 16]

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Hooked // 1o 5oo ooo tlsp.

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   On parle beaucoup du renouveau de la sitcom en ce moment mais alors si les sitcoms déjà existantes pouvaient commencer par se renouveller elles-mêmes ce serait pas mal ! C'est d'autant plus triste pour How I Met Your Mother qui a été pendant quatre ans la série la plus originale et la plus inventive du lot malgré un pitch de départ très commun. Elle ne se renouvelle plus du tout et personnellement, je me suis sévérement ennuyé devant cet épisode. Déjà, j'en ai ras le bol de ce même schéma depuis quelques épisodes où tous les personnages sont réunis au MacLaren's et parlent parlent parlent entrecoupés de flashbacks ou de scènes imaginées/rêvées. On se croirait de retour en fin de saison 4 lorsque les actrices enceintes jusqu'aux dents ne pouvaient pas décoller de leurs banquettes. C'est très statique donc on perd en rythme. Rajoutez à cela un Barney qui n'en finit plus de ne plus être drôle et vous obtenez un épisode méga lourd ! Non mais son discours sur les représentantes en produits pharmaceutiques et ses délires sur le viagra n'étaient pas drôles, non ? Ou bien c'est moi. Et puis alors une fois de plus la série cède aux sirènes de la guest-star sans intérêt, cette fois Carrie Underwood (chanteuse country révélée par American Idol) et ça ne l'honore vraiment pas. La pauvre fille n'est pas mauvaise, et puis de toute façon on ne lui donne pas du Shakespeare à jouer, mais on sent qu'elle n'est là que pour créer un mini-buzz d'audience et rien d'autre. Elle n'a pas de don pour la comédie donc automatiquement son personnage n'est particulièrement drôle. Un coup pour rien quoi.

   Le concept de la semaine, puisque la série ne se réduit désormais qu'à cela, c'est cette personne qui est folle de vous, dont vous ne voulez pas, mais que vous gardez quand même sous le coude au cas où ! C'est cruel mais on a tous une personne comme ça dans nos vies, non ? Bref, Ted va se comporter comme un gros con -il a eu la délicatesse de nous prévenir en début d'épisode- et ça n'apportera rien à l'histoire globale de la série en plus de ne pas avoir été très drôle. Quoique cette pauvre Henrietta m'a fait marrer même si la pitié a fini par l'emporter ! Du coté de Marshall et Lilly, rien de bien exaltant. Cela dit, j'étais content de revoir Scooter (rebaptisé pour l'occasion en "Lunch Lady Scooter"). Ses scènes sont toujours les mêmes mais elles m'amusent. Et puis rappelons qu'il est interprété par David Burtka qui n'est autre que le petit-ami de Neil Patrick Harris dans la vie. Dommage qu'ils ne se croisent pas. Il y aurait moyen de faire un truc sympa, un peu tendancieux, au moins au détour d'une ligne de dialogue sous forme de clin d'oeil.    

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// Bilan // Je ne sais pas si c'est moi qui manque d'humour (je commence à me poser la question) mais How I Met Your Mother ne me fait plus rire, particulièrement cet épisode bien plat et bien routinier.

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3 mars 2010

Life Unexpected [1x 07]

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Crisis Unaverted // 1 78o ooo tlsp.

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   Ayé, j'ai atteint mon seuil de tolérance ! Jusqu'ici Life Unexpected était une petite série attachante mais qui ne cassait pas trois pattes à un carnard, désormais elle n'est plus tellement attachante et elle ne casse toujours pas trois pattes à un canard. Je ne voudrais pas l'enterrer trop vite non plus. Le précédent épisode était pas mal du tout, celui-ci est raté... le prochain peut me combler, tout est possible. Mais si la série décroche une saison 2, et je lui souhaite, il va sérieusement falloir que les scénaristes revoient leur copie et élargissent leurs horizons. Les personnages sont coincés entre leurs vies d'avant et leurs nouvelles vies et n'arrivent pas à avancer. Regardez Lux : j'aimerais l'adorer et elle a en apparence quasiment tout de l'héroïne attachante, d'autant que Britt Robertson est mignonne, talentueuse et tout et tout, mais dans cet épisode elle a juste été hyper agaçante. Elle se comporte comme une vilaine petite fille capricieuse alors qu'elle n'avait rien il y a encore 7 épisodes ! Ce n'est pas très crédible et ça ne donne pas envie de s'intéresser à ses histoires. Je sais bien que c'est une ado, qu'elle est logiquement en pleine crise, que son mec vient de se barrer et que sa meilleure-amie est aussi sur le point de se barrer, mais elle aura beau avoir toutes les excuses du monde, elle pourrait se comporter mieux que ça. Le résultat, c'est qu'elle est repartie de chez Cate pour vivre chez Baze et tous ces allers-retours en si peu de temps sont insupportables. C'est d'autant plus dommage que la complicité qui commençait à naître entre Lux et Cate était intéressante. Il va falloir repartir de zéro... Concernant Tasha, je n'ai pas grand chose à dire. Je ne l'apprécie pas tellement mais elle était supportable dans cet épisode. Si elle pouvait se barrer aussi, Lux pourrait peut-être enfin se reconstruire une vraie vie en faisant table rase du passé...

   La série a beau être assez prévisible dans l'ensemble, je ne m'attendais pas à ce que le secret de la coucherie entre Cate et Baze soit révélé si tôt à Ryan. Ils ont peu grillé une des seules cartouches qu'ils avaient. Dommage. La dispute qui a suivi aurait pu être forte et émouvante mais si Kerr Smith était bien dans son rôle, Shiri Appleby avait l'air ailleurs. Je ne l'ai pas trouvé bonne et les larmes que l'on essuie alors qu'elles ne coulent pas, ça n'aide pas ! Tout le travail construit autour du personnage de Baze a été ici détruit. Il passe pour un simple bouffon qui suit les conseils de ses copains attardés. Ca m'a grandement irrité. La petite guerre entre Ryan et Baze n'a servi qu'à prouver une seule chose : Ryan est le "gentil" dans l'histoire. Il a été patient mais il ne pouvait plus prendre sur lui plus longtemps. Il fait de la peine et c'est plutôt une bonne chose puisqu'il ne suscitait aucun véritable intérêt jusqu'ici. Cate reste touchante je trouve. Je me mets à sa place et ma foi, je la comprends un peu.

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// Bilan // Ma patience a des limites et elles ont été atteintes avec cet épisode relativement mauvais qui n'honore pas les personnages, à part peut-être Ryan. Je me demande finalement si la série n'a pas depuis le départ un faux-potentiel. Comprendre par là aucune ambition, aucune vision à long-terme et donc des intrigues toutes petites, toutes fermées, toutes décevantes. Je ne demande qu'à être contredit les prochaines semaines...

2 mars 2010

Brothers & Sisters [4x 16]

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Leap Of Faith // 8 ooo ooo tlsp.

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   Egale à elle-même, Brothers & Sisters nous offre à nouveau un épisode bien calibré qui nous fait passer du rire aux larmes avec beaucoup d'aisance. En bonne Républicaine, Kitty, les gros calibres ça la connaît ! Cette scène le gun à la main devant les journalistes m'a paru de prime abord de bien mauvais goût. Cette passion pour les armes typiquement américaine m'horrifiera toujours. Dans un deuxième temps, j'ai cru y déceler comme une bonne grosse dose de second degré et même une fine critique sous-jacente. Peut-être que c'est moi qui divague mais j'ai envie d'y croire. En tous cas, ce début de campagne aux cotés de Buffy est menée tambour battant ! La complicité entre Calista Flockhart et Cheryl Hines est désormais flagrante et je trouve le duo vraiment super drôle. En plus, ça fait du bien de voir un des frères et soeurs avoir une amie. Je l'ai souvent dis mais ça m'a toujours choqué qu'ils aient l'air de n'avoir que leur famille et rien autour. En parallèle, le départ de Kevin du cabinet de Robert m'a pas mal ému. Là aussi, nous avions un duo en grande forme ! Comme chients et chats depuis le début de leur collaboration, Robert et Kevin se sont avoués leurs sentiments mutuels, Robert parlant de Kevin comme de "son frère". Je n'avais pas réalisé à quel point ils s'étaient rapprochés. Disons que ça m'a paru totalement naturel. Mais alors Robert a-t-il vraiment un gros projet pour son futur ? J'ai bien l'impression. Un projet qui va l'éloigner de Kitty ou qui ne va carrément pas lui plaire (ou les deux) ? Hâte de savoir de quoi il retourne. Quant à Kevin, il est un brillant avocat à la base. Il ne devrait pas avoir trop de mal à trouver du boulot. Je ne sais pas même pas pourquoi lui et Scotty s'inquiétent. Oui, la crise bla bla bla. Bah justement, grâce à la crise, je crois que les avocats ont le double de boulot !

   Premier obstacle pour Sarah et Luc à peine remis ensemble : la green card, la fameuse. La facilité aurait été de les faire se marier après quelques minutes d'hésitation et le tour était joué ! Heureusement, on est dans Brothers & Sisters et c'est forcément plus subtil que ça. Pas de mariage blanc cette fois, ni avec la pote de Luc ni avec Sarah. Outre les jolies petites scènes entre les deux tourtereaux, ce qui valait vraiment le coup c'est la course contre la montre des femmes Walker à la Mairie ! Nora était par ailleurs bien occupée avec le mystère de la "hidden value" d'Ojaï qui n'en finit plus de la tourmenter, tout comme Saul et Holly qui ont pour l'occasion retrouver leur complicité d'antan. Qu'est-ce donc que ce "narrow lake" alors ? Difficile de faire des pronostics mais je crois que l'on peut dire aisément qu'un triangle amoureux funeste se profile. William et Denny se sont battus dans leurs jeunes années pour la même fille (Nora), c'est William qui a finalement ravi son coeur, Denny s'est alors vengé comme il a pu mais il s'est fait prendre à son propre jeu et s'est retrouvé en prison "par la faute de William". J'espère que ce ne sera pas aussi simple que ça mais je ne pense pas être très loin de la vérité... Pour finir, Rebecca a repris la danse afin de panser ses blessures. C'est d'ailleurs toujours un plaisir de voir Emily VanCamp entamer quelques pas. Pas une franche réussite jusqu'ici mais Justin a su la soutenir jusqu'à ce qu'elle craque enfin dans ses bras. Tout cela était terriblement prévisible et pourtant l'émotion était là, juste. 

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// Bilan // Les scénaristes ne laissent pas un moment de répit aux Walker et ils font bien : on s'amuse toujours beaucoup à leurs cotés !

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2 mars 2010

Desperate Housewives [6x 16]

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The Chase // 10 8oo ooo tlsp.

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   ATTENTION CRITIQUE ELOGIEUSE !

   Oui, je préfère prévenir et non, je ne cherche pas à faire revenir un lectorat perdu ! La vérité c'est que même en cherchant bien et même avec toute la mauvaise foi du monde je serais incapable de dire du mal de cet épisode qui correspond en de nombreux points à mes attentes. Je ne sais pas si ce sont les audiences en chute libre qui ont enfin réveillé Marc Cherry et ses scénaristes mais entre l'épisode précédent, bien agréable, et celui-ci, carrément bien fichu, je suis à la fois surpris, choqué et plein d'espoir. Oui, Desperate Housewives peut encore être une bonne série si elle s'en donne la peine !

   Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ? Quand je dis "vieux pots", je veux bien-sûr parler de cette vieille peau de Mrs McCluskey et de Roy, son amant futur-mari. Au-delà du fait que c'est extrêmement rare de voir à la télévision des couples âgés (qui ne sont pas réduits à des rôles de grands-parents en tous cas) et que les faire s'embrasser à l'écran n'est pas non plus une chose à laquelle on est habitué, c'est toujours bien de mettre en lumière de temps en temps des personnages qui restent la plupart du temps dans l'ombre. C'est ce que cet épisode a su faire à plusieurs reprises avec une certaine réussite et c'est surtout vrai pour ces deux-là, vraiment craquants. Même Susan, étroitement liée à l'intrigue, n'a pas été capable de gâcher la fête ! Au contraire, elle a même apporté un petit quelque chose de sympathique. Quant au cancer supposé de Karen, il est tout simplement le souhait de Kathryn Joosten qui est dans la vie atteinte d'un cancer du poumon (pour la deuxième fois) et qui souhaitait qu'il soit intégré au scénario (pour être mieux traité qu'avec Lynette ?). Ca rajoute à l'émotion de la scène où elle l'annonce à Susan, forcément. Et la bonne nouvelle, c'est que l'actrice a appris il y a quelques jours qu'elle était en rémission. A nouveau.   

   Relégué depuis la saison 3 à un rôle très secondaire et encore plus depuis le bond de 5 ans, Andrew fait son retour dans cet épisode, comme si de rien n'était. J'ai toujours eu un faible pour lui. Il tient tête à sa mère comme personne et ça fait plaisir de les voir se fighter à nouveau même si c'est sans doute provisoire. Ils s'entendaient trop bien depuis quelques temps, ça ne pouvait plus durer ! En plus, ça permet de mettre Orson au placard. Alors évidemment, nous sortir non pas un mais deux personnages de nulle part, c'est un peu abusé. D'un autre coté, il fallait absolument du sang neuf. Qui est ce Sam ? Un psychopathe ? Je l'espère sincérement. Wisteria Lane en a besoin. Katherine n'est pas allée assez loin, je suis resté sur ma faim. Je le sens bien lui. Pourquoi veut-il absolument prendre la place d'Andrew ? Tout ce que j'espère, c'est que ce n'est pas un fils caché de Bree. Je ne pense pas mais sait-on jamais... J'espère aussi qu'ils ne coucheront pas ensemble. Encore que ça pourrait être marrant puisqu'il se comporte comme son fils. Y'a du potentiel en tous cas. Je demande à voir.

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   Quand Gaby fricote avec ses voisins homos, c'est fun, c'est exagéré et c'est même touchant sur la fin. On ne compte plus le nombre de leçons que la jeune femme a reçues au sujet de la famille, des enfants et de l'importance qu'ils doivent avoir, mais celle-là avait le mérite de mettre en avant Bob et Lee et sous un jour nouveau (même s'il a encore fallu plein de clichés pour en arriver là). Ils veulent adopter un enfant, ils ont même failli en avoir un mais la mère porteuse s'est désistée au dernier moment. On sent clairement l'inspiration de Modern Family mais il y a pire comme inspiration. En revanche, le gros point faible de l'épisode vient du couple Bolen qui se rend compte de la disparition de Danny. Deux scènes sans intérêt étaient largement suffisantes. On a pas appris grand chose, si ce n'est que le fameux "Patrick" est la cause de leur départ de New York car il les avait retrouvés. Le talent de Drea de Matteo est un peu gâché quand même. Cette intrigue fil-rouge est loin d'être la pire de la série et elle a été assez bien gérée jusqu'ici mais c'est encore pas la panacée.   

   Après des semaines d'ennui profond, Lynette sort de sa torpeur et nous avec en se souvenant qu'elle a une fille prénommée Penny ! Enfin "en se souvenant", c'est vite dit. Elle et Tom oublient que c'est son anniversaire, ce qui permet quelques scènes cocasses sympathiques. Puis comme d'habitude, c'est l'émotion qui prend le relais à la fin de l'épisode et on admire évidemment encore et encore le talent infini de Felicity Huffman qui, avec bien peu de choses, sait toujours faire passer quelque chose de fort, entre rires et larmes. Elle est épatante. Ah et le "I'm not pregnant" m'a fait beaucoup rire ! Hyper classique mais ça marche à tous les coups. 

   J'en viens à ma partie préférée de l'épisode. Après une belle entrée en matière la semaine passée, les scénaristes ont décidé de se lancer à bras le corps dans une "intrigue lesbienne". Je n'aime pas tellement cette "expression" mais c'est vraiment ça. J'avais très peur qu'ils en fassent quelque chose de burlesque comme à leur habitude et donc pas du tout crédible et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'après un ou deux délires érotico-émoustillants (Julie Benz est superbe), ils ont vraiment traité le sujet de "la femme de 45 ans qui est attirée par une autre femme" avec beaucoup de justesse (dans la limite de ses possiblités) et de simplicité. Résultat, on y croit. Je ne pensais pas qu'ils réussiraient. Chapeau ! J'ai un peu peur pour la suite, j'espère qu'ils resteront dans cette même optique. Et qu'ils oseront les montrer s'embrasser voire se sauter dessus la prochaine fois ! La coupe "pudique" était regrettable. J'imagine que la série atteint là ses limites.   

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// Bilan // Très heureux de constater que Desperate Housewives n'est pas encore totalement morte et ravi de voir que même si les personnages principaux tournent en rond, il y a des personnages secondaires ou nouveaux qui valent encore le détour et sur lesquels les scénaristes font bien de s'appuyer. Une vraie satisfaction que cet épisode. Dommage qu'il ait été si peu suivi pour le coup. 

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1 mars 2010

Music Mix [Janvier-Février 2010]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


Amel_Bent_____Ou_Je_Vais____2009__www_FRURap_ruAMEL BENT // OU JE VAIS  44030376

   Depuis la Nouvelle Star, j'ai toujours eu un faible pour Amel Bent. Outre sa superbe voix, elle est d'une grande humilité et reste fidèle à elle-même alors que le succès aurait pu facilement lui tourner la tête, comme elle a tourné la tête à beaucoup d'autres. Ce troisième album n'est pas son meilleur, il est en dessous du premier et surtout en dessous du troisième que j'avais trouvé particulièrement émouvant et marquant. Les mélodies sont un peu moins inspirées, les paroles moins touchantes et surtout, le style de l'album n'est pas bien défini. Ce n'est pas du R'n'B, pas de la variété française typique... C'est un peu idiot de vouloir absolument l'identifier et le ranger dans une case, je le reconnais. Mais cela participe au fait qu'il soit si inégal. Reste malgré tout quelques beaux titres, des refrains accrocheurs et une voix qui ne perd pas en émotion.

Le meilleur : Un Bout de Papier, A trop t'aimer, Le Mal de Toi, Où je vais, Famille décomposée

Le pire : Je ne suis pas elle, Forte.


Florence_and_the_Machine_CDFlORENCE + THE MACHINE // LUNGS  44030378

   Cet album est sorti en Juin 2009, il a ravi la presse britannique mais il a fallu du temps avant qu'il n'atterrisse sur nos ondes françaises. C'eut été scandaleux de passer à coté de ce petit bout de femme qui a du coffre et du coeur, et beaucoup de talent à revendre. Son premier album, Lungs, est d'une richesse émotionnelle incroyable, doublé d'une production soignée (limite trop parfois tant les instruments se superposent). Elle possède, comme on dit, une vraie signature vocale mais sa voix peut agacer sur la longueur. Elle a tendance à un peu trop "crier" mais ça fait partie en même temps de la puissance de certains morceaux alors... Les paroles sont loin d'être idiotes, ce qui ne gâche rien, et un véritable univers, très organique, commence à se dessiner. Un coup de maître !

Le meilleur : Dog Days Are Over, Howl, Between Two Lungs, Rabbit Hearse, Cosmic Love, Blinding, Hardest of Hearts...   

Le pire : None.


echoLEONA LEWIS // ECHO  44030375_p

   Autant vous le dire tout de suite : j'ai une dent contre Leona Lewis et ce pour deux raisons. La première parce que j'ai l'impression qu'elle essaye de se donner de grands airs de diva, particulièrement inspirés de Mariah Carey, mais ça ne lui va pas. Et puis si elle a une belle voix, il n'y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. La deuxième raison est toute simple : oser reprendre d'excellents titres pop/rock comme Run de Snow Patrol ou sur cet album Stop Crying Your Heart Out d'Oasis pour en faire de la soupe navrante devrait être passible de prison. Le pire, c'est que certains ignorants pensent que ces chansons sont les siennes. J'ai tout de même essayé d'écouter cet album sans a priori et force est de constater qu'Echo ne vaut pas grand chose. Les mélodies sont souvent accrocheuses, certes, mais tout sonne terriblement creux et on a l'impression d'avoir déjà entendu tous ces morceaux. Quant à la seule tentative hors ballades, Outta My Head, elle est digne de Cascada : horripilante et inécoutable.

Le meilleur : Happy, I Got You, Alive, Naked.   

le pire : Outta My Head, Stop Crying Your Heat Out, Lost Then Found, Brave, Can't Breathe.


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   Le moins que l'on puisse dire, c'est que Ke$ha n'est pas du genre à prendre des pincettes pour dire ce qu'elle a à dire ! Résultat : son premier album est à son image, d'une grande vulgarité. Inutile de s'amuser à traduire les paroles, on comprends très rapidement que tout tourne autout du cul, de la baise, du sexe. Etonnament, en admettant que l'on veuille bien rentrer dans son jeu, il y a quelque chose de rafraîchissant dans tout ça et on admire presque sa liberté de ton. Plusieurs morceaux sont dans le même esprit que le premier single Tik Tok, c'est-à-dire hyper faciles de tous les points de vue mais diablement efficaces ! Vocalement, la sale gosse est très limitée et je crains des prestations catastrophiques en live mais si l'énergie est là, ma foi... Cet album est fait pour se lâcher ! En tous cas, je ne peux pas m'enlever une image de la tête à l'écoute de cet album : j'ai l'impression d'entendre Amanda d'Ugly Betty chanter ! La voix est similaire. Pensez à son inoubliable version de Milkshake... Bref Ke$ha ne fera pas long feu mais elle se sera bien amusée.         

Le meilleur : Tik Tok, Blah Blah Blah, Backstabber, Take It Off, Your Love is My Drug...   

Le pire : Stephen, V.I.P., Dinosaur


quentin_mosimann_exhibitionQUENTIN MOSIMANN // EXHIBITION  44030375_p

   Ce garçon est insupportable. Il est d'une prétention incroyable. C'était déjà le cas avec son album "concept" précédent consistant à reprendre des daubes des années 80 en version jazzy, c'est encore pire avec ce second album "festif" où tout sonne faux, sauf peut-être sa voix. Il a décidé de se la jouer "mec de la night" hyper branché qui drague tout ce qui bouge, qui se croit irrésistible et qui se tape au final une fille différente par soir. Ce ne peut être qu'un personnage puisqu'il n'est sexy que dans sa tête et ce besoin de prouver sa soi-disante virilité cache forcément quelque chose. La plupart des morceaux prêtent donc à rire avec ces sons "électro" faciles, sans aucune ambition, et ces paroles d'une connerie invraisemblable. Les jeux de mots débiles se suivent et se ressemblent. Quand il calme enfin ses ardeurs mégalo, on se retrouve avec des ballades super niaises. Quand est-ce que Quentin Mosimann comprendra qu'il est meilleur à mixer dans une salle des fêtes pour un mariage que derrière un micro sur scène ou en studio ? C'est un peu violent, je sais. Mais il tend le bâton pour se faire battre franchement...

Le meilleur : Toc Toc, I Love I Love, Vibrer (pour leur efficacité), Gainsbourg Zéro-Dix (Un hommage à Gainsbourg qui a dû le faire se retourner dans sa tombe mais c'est le meilleur titre de l'album, c'est dire le niveau...).

Le pire : Made In Paris (imbuvable), Golden Boy (insupportable), Gimme A Break (honteuse), Pas compliqué (les rimes sont infâmes), Je la vois (dans toutes les filles).      


VVBrownV.V. BROWN // TRAVELLING LIKE THE LIGHT  44030377

   En principe, qui aime la musique ne peut que fondre à l'écoute de Shark In The Water, un titre très réussi qui a révélé V.V. Brown, une sorte de Amy Winehouse lucide et belle. De nombreux morceaux de l'album sonnent joliment rétros, comme I Love You par exemple, une déclaration simple et superbe, ou Quick Fix, très sixties, très rock'n'roll.  Chaque chanson refléte une ambiance, elles sont toutes différentes mais elles se complètement bien et forment un ensemble cohérent et forcément très riche. On a parfois l'impression d'écouter des gold qui n'auraient pas pris une ride. S'ils étaient sortis il y a 30 ans, ils seraient sans doute devenus des classiques. Le point faible de l'album est aussi un point fort : V.V. Brown n'a pas forcément une voix très reconnaissable si l'on compare à tout ce qui se fait dans le genre mais elle n'en est pas moins excellente.

Le meilleur : Crying Blood, I Love You, Shark In The Water, Back In Time, Quick Fix...   

Le pire : L.O.V.E.      

1 mars 2010

Critiks Récap' [Du 23 Février au 1er Mars 2010]

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