19 janvier 2010

Dollhouse [2x 12]

dnes_season4_dollhouse_mini

The Hollow Men // 2 1oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_65469 vlcsnap_46089

   La fin de l'aventure Dollhouse n'a jamais été aussi proche. Cet avant-dernier chapitre m'a globalement déçu. Il était quasi-uniquement centré sur l'action pure, dans le but bien entendu de sauver le monde, et il a mis de coté certaines réponses à certaines questions qui étaient pourtant essentielles. Par exemple, je trouve que les motivations de Boyd quant à sa grande trahison n'ont pas été suffisamment bien explicitées. J'ai eu l'horrible sensation que les scénaristes ont préféré rester vague afin de ne pas mettre en lumière d'éventuelles incohérences. Je doute vraiment qu'il était prévu depuis le départ que Boyd tienne ce rôle au final... Le fait que le fameux Clyde soit représenté par Whiskey était ingénieux et en même temps assez risqué car le ridicule n'était pas bien loin. Heureusement, ils ne sont pas tombés dedans et l'affrontement final entre Echo et Whiskey était assez réussi, même si les grosses scènes de bagarres ne m'ont jamais passionné, ni dans Dollhouse ni ailleurs. Et puis, contrairement à l'épisode précédent, tous les personnages n'ont pas été si bien utilisés que cela. Adelle est là et glisse quelques répliques bien senties mais pas de quoi sauter au plafond. Mellie et Ballard restent deux beaux boulets et les tentatives de nous émouvoir avec leur histoire ont échoué. C'est sans doute un peu la faute des acteurs, surtout celle de Tahmoh Penikett qui reste insuportable, mais c'est aussi celle des scénaristes, qui n'ont jamais su rendre Ballard intéressant même quand il avait un rôle capital. Et puis un coup il est amoureux de Mellie, un coup son coeur balance plutôt du coté de Echo... Difficile à suivre le monsieur !

   Une fois encore, et peut-être était-ce la dernière, Victor/Anthony et Sierra/Prya ont su tirer leur épingle du jeu même si leur retour était couru d'avance et leur utilisation presque trop facile. Enver Gjokaj nous a encore gratifié d'une imitation de Topher Brink absolument hallucinante ! C'est un vrai tour de force et je crois que c'était encore mieux que la première fois ! Il a dû drôlement s'entraîner. Dichen Lachman a eu moins l'occasion de démontrer toute l'étendue de son talent mais elle en a et c'est pour moi la meilleure révélation de la série avec son compère. Amy Acker, quant à elle, a été la confirmation de la série ! On verra ce qu'elle donnera dans Happy Town mais vu que la série ne fera pas long feu, j'espère que d'autres casteurs penseront à elle. Et metteront par la même occasion Eliza Dushku sur une black-list ! Je ne voudrais pas trop cracher sur elle, je l'ai assez fait, mais j'avoue que je ne comprends toujours pas la fascination de Whedon pour cette actrice plus que moyenne. Un petit mot sur les dernières secondes de l'épisode : je suis partagé quant à leur présence. D'un coté, elles n'auraient pas été là, j'aurai détesté que l'épisode se termine sur cette note si positive, et de l'autre coté, c'était tellement prévisible que ça n'a fait aucun effet. Au-delà de ça, il sous-entend que tout ce qui s'est passé dans cet épisode et dans les précédents n'a servi à rien. C'est un peu énervant même si ça fait partie du jeu...         

vlcsnap_53640 vlcsnap_52660


// Bilan // Beaucoup d'action dans cet épisode de Dollhouse qui clôture la partie "présent" de la série, avec tout ce que cela implique de facilités, de raccourcis, de clichés et de bagarres ennuyeuses. La mythologie est mise de coté et je doute que l'on revienne vraiment dessus dans Epitaph Two qui sera diffusé dans deux semaines. Beaucoup de questions resteront donc sans réponse. C'est rageant mais on savait bien depuis l'année dernière que ça se terminerait comme ça, sur une frustration.   


Fringe [2x 12]

dnes_season4_fringe_bishopd

Johari Window // 6 6oo ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_128153

   Après l'épisode "perdu" de la saison 1, nous revoici en plein coeur de la saison 2 de Fringe avec un stand-alone qui aurait pu être banal, ennuyeux, mais qui était au contraire un des meilleurs de la série. Il n'était pas forcément très impressionnant visuellement et un plus grand effort de réalisation aurait pu être fait, mais l'intrigue était bonne, surprenante et rythmée. Ca partait pourtant assez mal : "encore une histoire de monstre" ai-je soupiré au bout des trois premières minutes. Elle valait pourtant bien mieux que ça et on ne peut la résumer ainsi. Pour tout dire, j'ai vraiment eu l'impression de regarder un épisode de X-Files. Pas parce qu'il s'agissait d'un plagiat, juste parce que l'atmosphère était la même : petite ville perdue peuplée de gens étranges, bois sombres et douteux, brouillard épais... On était en terrain connu mais Fringe se différencie grâce à ses résolutions scientifiques et grâce à la personnalité de Walter, sans aucun équivalent dans le monde de Mulder et Scully. Je pensais que cette saison serait pour Joshua Jackson mais pour le moment, c'est John Noble qui tire nettement son épingle du jeu. Les étrangetés de Walter étaient encore assez géniales d'autant qu'elles ont eu cette fois une importance capitale. S'il n'avait pas eu cette chanson en tête et s'il n'avait pas ramené à Astrid un papillon, il n'aurait jamais pu régler cette affaire ! Parfois, les signes étaient trop appuyés (ou alors on s'habitue) mais je crois qu'il était impossible de deviner avant la fin la résolution de l'intrigue. Pour ma part en tous cas, j'étais loin du compte !

   Olivia a fait son boulot tranquillement, sans débordement. On ne peut pas dire que l'agent du FBI brille par ses découvertes en ce moment mais elle est efficace. Peter a été d'une grande aide et j'ai bien aimé la partie "action" lors de l'accident de voiture orchestré. On peut dire maintenant qu'ils forment un duo soudé, complèmentaire et équilibré. Je comprends tout à fait que les scénaristes aient choisi de se débarrasser de Charlie Francis. Il était devenu trop encombrant. Tout cela permet aussi à Astrid de prendre de plus en plus de place et c'est une très bonne chose puisque son duo avec Walter fonctionne à merveille ! Et je ne me lasse toujours pas de la blague "Astérix". Les derniers mots de Walter à Peter sont intéressants : "I'm glad you choose to see me the way you do. Very glad, indeed." Il fait sans doute référence au secret qu'il cache à son fils et qu'il serait grand temps de dévoiler ! On peut aussi imaginer que son rôle dans cette affaire ait été plus important qu'il a bien voulu le dire. L'ami-scientifique dont il parle doit vraiment exister et ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'on en ré-entende parler plus tard...   

vlcsnap_144048


// Bilan // Moi qui ne suis pas du tout friand des séries composées quasi-exclusivement de stand-alones, je dois dire que Fringe est la seule qui réussit à me scotcher à mon canapé à presqu'à tous les coups. Cet épisode était exemplaire puisqu'il avait tout ce qu'il faut : de l'humour, de l'action, des rebondissements surprenants et de l'émotion.

44069764