11 décembre 2009

Glee [1x 13]

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Sectionals (Fall Finale) // 8 2oo ooo tlsp.

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   Bizarre ce Fall Finale. Je n'ai pas dis mauvais mais bizarre. En fait, il se déroule en deux temps : une première partie chiante et convenue et une deuxième partie festive et... convenue. Je pensais que les fameux sectionals dont on nous rabat les oreilles depuis le pilote auraient un peu plus d'ampleur et d'éclat. J'imagine que c'est un choix délibéré afin de ne pas placer la barre trop haute pour les regionals puis les nationals qui suivront dans quelques temps. Mais du coup, on a un tout petit peu l'impression de s'être fait flouer. En plus, il n'y avait pas vraiment de suspense quant aux résultats de la compétition puisque si le Glee Club avait échoué, la série aurait manqué d'enjeu. Mais bon ça pour le coup, c'est un problème de concept. Ce que je n'ai pas tellement aimé non plus, c'est que l'on ne voit quasiment rien des compétiteurs et que du coté du Glee Club, il faut se contenter de deux prestations seulement sur trois. Je comprends bien que tout caser en 42 minutes était compliqué mais bon, il y a avait moyen de s'arranger en coupant certaines scènes inutiles. La prestation de Rachel-Lea Michele sur "Don't Rain On My Parade" était époustouflante ! La version Finn de "You Can't Always Get What You Want" était moins inspirée. L'absence de Will au cours du show était en fait une bonne idée : il aurait sans doute été moins touchant s'il avait été présent dans la salle. Et la chanson finale pour le remercier sur "My Life Would Suck Without You" a terminé l'épisode en beauté sur une note positive et entraînante. Puisque je fais l'inventaire des prestations, impossible de pas évoquer celle de Mercedes-Amber Riley en début d'épisode qui était incroyable -oserais-je réutiliser le mot "époustouflante" ?- sur "And I'm Tellin' You I'm Not Goin'". Je ne connaissais pas la chanson en plus, elle m'a fait beaucoup d'effet ! En tous cas, j'espère que la deuxième partie de saison mettra davantage en avant Mercedes. Elle est géniale.

   Les événements se sont enchaînés dans cet épisode avec une désagréable impression d'abattage. Tout est allé beaucoup trop vite avec des dialogues souvent baclés (malgré les irrésistibles pointes d'humour récurrentes) et un manque d'intensité flagrant. Par exemple, la scène où Finn découvre la vérité sur le bébé de Quinn n'était pas à la hauteur. Elle était même un peu ridicule du fait que Finn remet sur le tapis cette histoire de jacuzzi et ses répliques sont écrites tellement maladroitement que ce n'est pas ni drôle ni émouvant, c'est juste super plat. Cory Monteith est en plus toujours limite-limite dans son jeu. La scène entre Will et Terri était dispensable, le baiser final entre Will et Emma cliché mais enthousiasmant, le renvoi temporaire de Sue était par contre génial grâce au proviseur en très grande forme et grâce aux expressions terribles de Jane Lynch. Mais LA scène décalée et hilarante de l'épisode, c'est celle où l'on assiste aux délibérations du jury pour les sectionals ! Géniale ! Ah et encore merci à Britney qui me fait hurler de rire à chacune de ses rares mais profondément intenses répliques.   

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// Bilan // Après 13 épisodes et avant une longue pause jusqu'en Avril, que peut-on dire de Glee, une des séries les plus attendues de la saison ? Qu'elle est un petit moment de bonheur hebdomadaire d'abord. Qu'elle pourrait être encore meilleure si les scénaristes se lâchaient un peu plus ensuite. Et enfin qu'elle mérite que plus de téléspectateurs la suive car si ses scores ne sont pas mauvais, ils sont loin d'être impressonnants. Hâte de retrouver le Glee Club, ils vont me manquer d'ici-là...

En partenariat avec

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Nip/Tuck [6x 08]

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Lola Wlodkowski // 2 41o ooo tlsp.

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   Cet épisode était brillant ! Pour une fois, le fond a clairement été privilégié à la forme et on se serait presque cru en pleines saisons 1 ou 2. D'ailleurs, on peut dire qu'il s'agissait d'un stand-alone quelque part puisque les intrigues des précédents épisodes ont été mises au placard afin de se concentrer sur les cas médicaux et leurs répercussions sur nos deux chirurgiens toujours en pleines crises existentielles. Nous avons donc d'un coté Christian qui s'occupe de Lola, une amie de Liz obèse mais qui n'est pas venue pour se faire liposucer, et de l'autre Sean qui s'occupe de Tracy, une Barbie skinny qui ne veut plus de ses têtons toujours à l'affût alors qu'elle entretient une relation amoureuse avec un Ken qui se les a déjà fait retirer. Eh bien les scénaristes prennent le contrepied de ce que l'on aurait pu imaginer puisque la femme épanouïe et libérée sexuellement est l'obèse, tandis que la femme mal dans sa peau est la Barbie. Commence alors une réflexion intéressante sur la place du sexe dans le couple et plus généralement dans la vie. Serait-on plus heureux sans sexe ? Le sexe nous rend-t-il finalement malheureux, au-delà du plaisir qu'il procure mais qui est éphémère ? Ne vaut-il mieux pas vivre une histoire d'amour sans sexe et sans enfant comme Ken et Barbie qui sont ensemble depuis... 50 ans ou au contraire de tous ces couples qui se déchirent à cause des plaisirs coupables ? Ceux qui cogitent le plus sur tout ça ne sont pas les téléspectateurs mais Sean et Christian. On nous offre alors deux scènes très drôles et décalées qui nous montrent, dans la première, un Christian qui ne sait pas quoi faire du corps d'une Kimber obèse lorsqu'ils font l'amour, et la seconde, un Sean en noir et blanc marié à une Bree de Van de Kamp des années 50 avec qui il n'entretient pas de rapports sexuels jusqu'au jour où il demande une pipe et qu'il se découvre, comme Ken, dépourvu de pénis ! La morale de l'histoire ? Il n'y en a pas. Christian se lance finalement dans une partie de jambes en l'air avec Kimber ET Tracy. Quant à Sean, il se tape une pute ! Tout est bien qui finit bien, en somme. Tout rentre dans l'ordre.

   Kimber bénéficie d'un coup de projecteur plus important lorsqu'elle se rend compte, mais dix ans après tout le monde, que Christian la hait et qu'il n'est avec elle que parce qu'il se hait lui-même et qu'il estime ne pas mériter mieux. Par dessus le marché, elle se sent grosse alors elle se fait vomir, de peur de le perdre car Christian n'a jamais caché son dégoût pour les femmes corpulentes. En même temps, avant d'en arriver-là, elle a de la marge... Cette partie de l'épisode était beaucoup moins intéressante car ça sentait le réchauffé. De toute façon, le couple en lui-même sent le réchauffé même s'ils sont faits pour être ensemble et que l'on imagine mal la série les séparer définitivement avant qu'elle ne se termine. A contrario, Julia nous a fait le plaisir de ne pas apparaître dans cet épisode pour la simple et bonne raison qu'elle est repartie avec ses enfants à New York. Un peu abrupte de passer de la fin de l'épisode précédent à cette absence totale mais bon, c'est sans doute mieux comme ça jusqu'à la prochaine fois...

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// Bilan // Intelligent et vraiment bien écrit, cet épisode nous ramène quelques années en arrière lorsque Nip/Tuck était une nouvelle série détonnante dans le paysage audiovisuel. Un voyage plaisant donc mais qui laisse un goût amer quand on jette un oeil sur le présent. 

 

Posté par LullabyBoy à 00:13 - - Permalien [#]
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