How I Met Your Mother [5x 07]
The Rough Patch // 8 67o ooo tlsp.
Don't Get Me Wrong : J'ai adoré cet épisode, vraiment drôle, plein de bonnes idées, MAIS sa finalité me désole : There's No Robin&Barney anymore ! Je sais que beaucoup de fans préféreront que Barney redevienne Barney because "Daddy's Home" mais ce genre de grand pas en arrière me gène toujours un peu. Même dans les sitcoms, les personnages ont le droit d'évoluer. Regardez Chandler et Monica. Ils ne sont pas devenus moins drôles quand ils se sont mis ensemble, bien au contraire ! Alors pourquoi pas Barney et Robin ? Et puis une grande partie de la saison 4 était centrée sur la mise en marche de leur relation, tout part en fumée en quelques épisodes, c'est navrant. J'ai eu l'impression que les scénaristes abandonnaient, qu'ils n'avaient pas réussi à faire ce qu'il voulait et qu'étant donné qu'une majeure partie du public n'était pas satisfaite non plus, il fallait y mettre un terme. Ceci dit, je suppose que Robin et Barney se remettront ensemble dans quelques temps. On tient nos nouveaux Ross et Rachel ! En attendant, excellente nouvelle : Robin Sparkles risque bien d'être de retour !!!
Avant ce petit écart, je disais donc que cet épisode était vraiment drôle et plein de bonnes idées. D'abord, reprendre la narration made in Ted ne pouvait que faire du bien. Le coup de la vidéo porno qui vole jusqu'au magnétoscope était excellent, tout comme la mise en garde de Ted sur la pornographie à ses enfants. Le message de Barney à l'attention de ses potes m'a beaucoup amusé. Archisexture. Ainsi que tous les autres noms de films porno évoqués. Lily a fait du grand Lily. Son plan, sa masterpiece que dis-je, était à mourir de rire et cela nous a donné une des scènes, à mon sens, les plus drôles de la série : celle où Lily, Ted, Marshall, Alan Thicke (le retour !) et le Stormtroopers Stormpoopers se retrouvent dans la voiture. Les dialogues étaient super bien écrits. J'ai adoré la Battle Of The Dirty Diches, The Ex-Girlfiend's Conflict, The "Star Wars" Altercation et The Canadian-American War bien-sûr. Toutes ces trouvailles, ces gimmicks, ces références font d'How I Met Your Mother une des meilleures sitcoms du moment, malgré de nombreux ratés ces deux dernières années.
// Bilan // On tient enfin le premier vrai excellent épisode de la saison, qui renoue avec les traditions narratives, hautement imaginatives et gimmickiennes qui ont fait le succès et l'originalité de la sitcom. Un peu triste quand même pour le "Fat Man" et la "Old Lady"...
Brothers & Sisters [4x 07]
The Wig Party // 9 o8o ooo tlsp.
Cette étape du cancer de Kitty était inévitable : elle perd ses cheveux. Comme toujours, tout en douceur, la série nous présente une réalité de cette maladie sur un ton parfaitement dramédique. C'est triste évidemment, mais pas tant que ça. La présence de Sarah et de Nora permet de rendre les choses plus légères, le sourire timide de Calista Flockhart que l'on connaît bien, au moment où elle sort de la salle de bains, le crane rasé, est finalement encore plus bouleversant que ses larmes. Et ses larmes ne ressemblent pas à des larmes d'actrice mais à des vraies larmes, les miennes, les vôtres... Je crois que je vais créer LA pétition qui fera trembler l'académie des Emmy Awards "Un Emmy pour Kitty" ! Who's In ? Non mais il y a un moment où l'on ne peut plus ignorer le talent incroyable de Calista Flockhart, surtout quand on reconnaît celui de Sally Field et de Rachel Griffiths. Ce n'est pas comme si les académiciens avaient quelque chose contre la série. So what ? Ce que je regrette un peu dans cette intrigue, c'est que Robert ne soit quasiment pas intervenu. J'attendais le moment où il la prendrait dans ses bras mais visiblement, ses ambitions politiques reprennent déjà le dessus. Il pense plus à sa campagne qu'autre chose mais je crois que c'est ce que Kitty souhaite. Que la vie continue... On ne peut pas non plus dire qu'il ne soit pas là pour elle.
La gala de charité organisé par la fondation de Nora contre le cancer a permis de réunir une bonne partie des personnages sans qu'ils ne se sautent à la gorge pour autant. Mais cela a surtout permis à Nora de trouver un nouveau prétendant. Elle a un peu tendance à les collectionner depuis le début de la série : l'homme à tout faire des Walker, le professeur de littérature, Isaac, Roger, j'ai même cru un moment qu'il allait se passer quelque chose avec le père de Ryan, et puis maintenant ce docteur, Simon, interprété par Jon Tenney (The Closer, La Famille Green). Je ne peux pas dire que je l'apprécie pour le moment, on le connaît trop peu. Le fait qu'il soit plus jeune que Nora le différencie des autres mais sinon, c'est plus ou moins toujours le même genre d'homme. J'espère qu'il ne sera pas que de passage dans sa vie malgré tout... Et un mot pour dire que Sally Field était absolument resplendissante dans cet épisode !
Bonne surprise que de retrouver le père de Scotty le temps d'un épisode et, plus généralement, d'offrir une intrigue solo au personnage. C'est rare. Cela sert surtout à régler le problème d'argent du couple Walker-Wandell qui va maintenant pouvoir avoir un bébé ! Toujours pas fana de cette storyline, d'autant que je ne trouve plus nos deux tourtereaux aussi mignons qu'avant. Je ne saurai pas bien dire pourquoi. Par contre, c'est une surprise même si on le sent venir au bout de quelques minutes : Rebecca est enceinte ! Et là, ça fait beaucoup trop d'intrigues bébé d'un coup. Kitty a eu le sien il n'y a pas si longtemps, c'était Tommy avant elle. Cela fait partie de la vie d'une famille, mais bon, stop quoi ! Je n'ai pas l'impression que cette grossesse arrivera à termes. Une fausse-couche ? Un avortement ? Je l'avoue : j'adorerai que la série ose aborder ce thème, mais je doute qu'ABC laisse faire les scénaristes. De toute façon, ce serait surprenant que Rebecca choisisse cette option. Certes, ce n'est pas du tout le bon moment... Je serai déjà content si cette possibilité était évoquée directement en tous cas.
// Bilan // La force émotionnelle de cet épisode repose en grande partie sur le trio Sally Field-Calista Flockhart-Rachel Griffiths, qui fait comme toujours des merveilles. Les autres personnages sont un peu en retrait, pas au meilleur de leur forme, mais ce n'est pas déplaisant de les suivre pour autant.
Californication [3x 07]
So Here's The Thing... // 76o ooo tlsp.
"Holy Shit ! What The Fuck Was That ?" Ceci est une des répliques les plus usitées par les personnages de Californication et elle montre bien le niveau et la profondeur de la série. Devant un tel épisode, j'ai envie de baisser les bras et laisser tomber la série. C'était d'une nullité... Le pire, c'est que, pour une fois, le sexe n'était pas la priorité. On peut même dire qu'il ne s'est rien passé de concret pour personne. Le trash vulgaire n'était donc pas le problème. A travers les dialogues, les vulgarités sont toujours très nombreuses mais je ne vais pas faire mon père la pudeur et dire que ça me dérange. Tant que c'est drôle, je prends. Sauf que ce n'est plus drôle du tout. A l'image de Sue Collini, un personnage très prometteur, très "frais" pendant tois épisodes, et qui a déjà fané, faute d'intrigue convaincante. Cette histoire avec "THE Client" ne comportait aucun intérêt, pas même celui de retrouver Peter Fonda à l'écran tant son personnage était caricatural et ridicule. J'avais limite honte pour lui. C'est bien beau d'enquiller les guest-stars mais quand c'est pour offrir ça, autant s'abstenir et garder son argent pour se payer des scénaristes supplémentaires, par exemple. Charlie n'a rien offert d'intéressant non plus, à part des blagues de merde sur sa vidéo porno postée sur YouTube et dont les scénaristes ne semblent pas se remettre. Marcy n'est pas apparue une seule seconde : autant dire que cet épisode n'avait rien pour lui !
Du coté de notre héros Moody, que dire ? Il a décidé de se séparer de ses trois conquêtes. Il petit-déjeune d'abord avec Jackie. Malheureusement, cette connasse ne pense qu'à se faire sauter et le semblant de profondeur que l'on nous avait laissé entrevoir dans de précédents épisodes se résume à la profondeur de son vagin. Ensuite il déjeune avec Jill, visiblement décérébrée elle aussi alors qu'on la pensait moins fofolle et drama queen que ça. Hank qui joue les homos pour faire rire la galerie, c'est nul nul nul. Et puis il dîne avec Felicia qui, ô surprise, s'amuse avec d'autres hommes que son mari bien plus souvent qu'elle ne voulait le faire croire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'existence même de ce personnage. Finalement, Hank à l'université, c'est comme Hank qui ne fout rien de ses journées à part draguer puis baiser. Je ne vois pas de différence. On termine par une scène qui sent le réchauffé : Hank se dispute avec Becca à cause de Chelsea qui utilise sa chambre comme d'un baisodrôme. J'ai beau chercher, je ne vois rien de réaliste là-dedans. La crise d'adolesence de Becca est traitée bien maladroitement, sans nuances.
// Bilan // Nous avons notre gagnante ! Californication est la première série de la saison (le pilote de Hank mis à part) à qui j'offre généreusement un 0 étoiles ! Ce n'est pas possible de faire aussi creux et aussi pathétique. Cette série est affligeante parfois (souvent).
Desperate Housewives [6x 07]
Careful The Things You Say // 13 3oo ooo tlsp.
Cette semaine, les scénaristes ont tiré une boule noire ! Ceux qui n'ont pas lu ma précédente critique ne comprendront pas la blague mais c'est bien fait : il faut lire TOUTES les critiques ! Na ! Ceci dit, promis, j'arrête avec de délire qui ne fait rire que moi (je suppose). Non franchement, je ne comprends pas comment on peut écrire un bon épisode une semaine, un très mauvais épisode la semaine suivante et ainsi de suite. Cette irrégularité est inquiétante. Avant, on avait des blocs de bons épisodes et des blocs de mauvais épisodes. C'était beaucoup plus clair ! N'empêche, en voyant le niveau de cet épisode, je regrette presque de n'avoir mis "que" deux étoiles à l'épisode précédent. L'écart est tellement grand... J'aurai aussi pu mettre 0 étoiles à celui-là mais faut pas pousser, y'avait deux-trois moments sympas. Dans le genre, l'intrigue de Gabrielle était divertissante à défaut d'être imaginative ou originale. Juanita fait toujours sa tête de mule lorsque c'est sa mère qui lui donne des cours de maths alors Gaby a la merveilleuse idée de filer le sale boulot à sa nouvelle bonne, une fille de l'Est qui a mal tourné, comme beaucoup. A vrai dire, à partir du moment où Juanita est très présente, je suis content. Et elle l'était. Donc j'ai réussi à fermer les yeux sur le cabotinage d'Eva Longoria qui tantôt agace, tantôt amuse. Et j'ai aussi réussi à fermer les yeux sur le fin mot de l'histoire, si usé, où Gaby se lamente de ne pas être une bonne mère. Le fait est qu'elle a un pois chiche dans la tête, aucune culture et que, de son propre aveu, à part apprendre à ses filles comment s'habiller et se maquiller, elle n'est bonne à rien. Cela commence à devenir lourd ces intrigues domestiques qui tournent en rond.
Quel est le scénariste qui a eu l'idée de faire d'Angie Bolen la remplaçante de Katherine au sein du businness de Bree ? Que cet enfoiré paresseux se dénonce ! A ce propos, Katherine ne fout plus rien depuis qu'elle a été virée à part psychoter ? J'aime bien Angie, j'aime bien sa personnalité et le contraste créé entre son franc-parler et la langue de bois de Bree. Malheureusement, hormis quelques répliques amusantes, cette intrigue sentait le réchauffé et elle était clairement là pour combler. Combler quoi ? Un manque d'imagination et un besoin de conclure le plus tard possible le triangle amoureux Orson/Bree/Karl. Quelques réfèrences sont faites au sujet de la broche de la discorde mais ça n'avance pas d'un poil. Karl n'apparaît même pas.
Les intrigues de Lynette, de Susan et des Bolen se croisent à nouveau pour former un ensemble bien ennuyeux. Lynette et Tom qui raisonnent Julie ? Chiant. Susan qui retrouve son ancien-souffre douleur du lycée ? Chiant et pas drôle. Katherine que l'on voit au loin cinq secondes ? Pas le temps d'être chiant, forcément. Et puis Angie qui avoue à Nick qu'elle est au courant de sa liaison avec Julie depuis longtemps, disons que c'était une formalité puisque l'on s'en doutait fortement. Sa réaction est relativement positive, ce n'est pas très étonnant non plus. Alors Nick est-il l'agresseur de Julie ? Non, bien-sûr que non. Est-ce Angie ? Oui, probablement. Les scénaristes vont-ils trouver un moyen de nous surprendre ? Je l'espère vraiment sinon ils auront encore foiré leur coup. J'ai une mauvaise nouvelle à ce sujet : Marc Cherry a récemment déclaré que l'on ne connaîtrait le nom de l'agresseur de Julie que dans le Season Finale. Je pensais que l'information serait dévoilée plus tôt pour que l'on se concentre sur quelque chose de plus consistant... Certes, les Bolen cachent bien d'autres secrets et ils ne sont peut-être pas du tout connectés à l'agression mais quand même !
// Bilan // Mauvaise pioche cette semaine dans Desperate Housewives. Pour l'originalité, on repassera. Pour la drôlerie aussi. Pour l'émotion, n'en parlons même pas. Cela fait longtemps que les scénaristes ont laissé tomber cette facette de la série !
Ugly Betty [4x 05]
Plus None // 4 8oo ooo tlsp.
Agréablement surpris par cet épisode qui, et c'est la première fois depuis fort longtemps, contenait plus d'éléments intéressants et amusants que d'éléments chiants comme la pluie ! Mieux encore : certaines intrigues prennent une tournure excitante ! Prenez cette rabat-joie de Natalie : elle cache en réalité un plan secret et sa rencontre avec Daniel était en fait tout sauf anodine ! Elle en veut certainement à son pognon et elle a des alliés. Il aurait sans doute été préférable qu'elle dévoile son vrai visage plus tôt, ça nous aurait évité des scènes super lourdes dans les épisodes précédents, mais en contrepartie, l'effet de surprise aurait sans doute été moins grand. J'achéte ! A voir la tournure que vont prendre les événements. Une chose est sûre et ça n'a jamais changé : Daniel est un idiot de première. Il se laisse mener par le bout du nez de la bite à chaque fois ! On en arrive au truc que je n'ai pas tellement aimé parce qu'on le sentait venir depuis... la saison dernière : Claire et Cal sont ensemble et Daniel les surprend en train de s'embrasser. Allons bon, il n'y a pas mort d'homme. C'était quand même l'occasion pour Judith Light de faire un peu plus que de la figuration. Son personnage est tellement lisse maintenant, c'est désolant. En revanche, l'actrice étant toujours excellente, elle réussit à faire passer une certaine émotion là où d'autres n'auraient même pas essayé. L'histoire du fils caché pue le réchauffé mais ça a le mérite d'être dans l'esprit saison 1 et saison 2 de la série. Alors, Matt ou pas Matt ? Ce serait quand même très nul.
Pour une fois, Betty ne m'a pas trop agacé. La quête d'Amanda pour lui trouver un Plus One pour la soirée où elle est censée aller avec Matt était amusante. Le coup des petites-annonces pour amateurs de grosses m'a fait beaucoup rire. La petite danse en solo sur Bulletproof de La Roux (vous pouvez toujours découvrir plusieurs de ses titres dans le lecteur Deezer de la colonne de droite) puis sur Dancing With Myself de Billy Idol était très sympa. Bizarrement, sur le moment, j'ai même trouvé America Ferrara assez sexy. Disons que je comprenais le regard coquin de Matt ! De toute façon, il est clair que l'on nous amène doucement vers une Betty toute jolie. Du coté de Wilhelmina, petit retournement de situation que je n'ai pas vu venir. Nico est bien la fille de sa mère : elle a échauffadé un plan diabolique pour faire cracher son argent à sa mère. Si ça se trouve, elle ne l'a même pas tué son ex, ça fait aussi partie du plan ? C'est pas complètement déjanté comme certaines intrigue de Wilhelmina ont pu l'être par le passé mais c'est toujours mieux que sa découverte de l'amour et de l'instinct maternel ! A part ça, on voit très peu les Suarez et c'est très bien comme ça.
// Bilan // Les scénaristes d'Ugly Betty sont sur la bonne voie pour redonner un peu d'éclat à la série avant qu'elle ne fasse ses adieux.
Critiks Récap' [Du 31 Octobre au 5 Novembre 2009]
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FlashForward [1x 07]
The Gift // 8 57o ooo tlsp.
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, cet épisode le rappelle avec force : FlashForward n'est pas qu'une série mystérieuse, à la limite du fantastique, c'est avant tout une série de personnages. Et en cela, on peut dire que FlashForward est le nouveau Lost. Nous n'aurons pas toutes les réponses à toutes nos questions tout de suite mais nous aurons des cliffhangers à couper le souffle, des fausses pistes et des personnages attachants, parfois détestables aussi, mais qui se dévoilent au fur et à mesure et qui se découvrent. On ne peut pas dire que la grande Histoire de la série ait avancé dans cet épisode, une fois de plus certains diront. On n'en est qu'au 7ème épisode, j'ai envie de dire. Et je pense qu'il vaut mieux développer les personnages maintenant. C'est la priorité. Le reste viendra en temps et en heures. Une grande partie de l'épisode a été consacrée à un personnage qui était discret jusqu'ici, qui semblait même dispensable mais qui se révèle finalement le plus important de ce début de saison. Al Gough, en choisissant de se suicider plutôt que d'affronter la peur qui le ronge suite à ce qu'il a découvert dans son flashforward (qu'il allait tuer accidentellement une mère de famille célibataire), démontre que l'on peut échapper à son destin. Que tout n'est pas écrit. Et cela aura forcément des répercussions sur l'enquête et elle en a déjà sur les autres personnages qui appréhendent la vie autrement. Mark refait confiance à sa femme. Demetri se ré-investit dans sa relation avec Zoey et dans leur futur mariage. Tout semble désormais possible. C'est un twist extrêmement suprenant et qui devrait apporter beaucoup dans les prochains épisodes. Les personnages ne seront plus coincés dans leurs visions. D'un point de vue esthétique, la scène du suicide de Al était superbe. D'un point de vue historique, il est rare d'assister à un suicide (réussi) dans une série télé. D'un point de vue anecdotique, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Alex Kingston. Malheureusement, je crains que sa participation à la série ne s'arrête là.
L'affaire de la main bleue n'était finalement qu'une fausse piste, dans le sens où elle n'a rien apporté à la grande Histoire. Cependant, l'idée d'un rassemblement presque apocalyptique entre personnes n'ayant pas eu de flashforwards était excellente. Mais peut-être n'en avons-nous pas fini avec cette histoire, d'autant que le gourou de ce culte a l'air bizarre... Deux personnages jusqu'ici inutiles ont été réunies pour créer quelque chose qui sera peut-être utile plus tard mais qui était plus mou qu'autre chose ici. La Baby-Sitter Nicole parlent Japonais et décrypte une partie du flash de Bryce qui nous est ainsi partiellement révélé. Il était avec une femme d'origine asiatique et... et c'est tout. Pas de quoi pour le moment susciter l'intérêt. Enfin, Aaron Stark a retrouvé sa fille, contre toutes attentes ! Je ne m'y attendais absolument pas, d'autant que tout dans cet épisode laissait croire qu'elle était bien morte. En même temps, on peut survivre avec une jambe en moins donc je trouvais son pote de guerre un peu trop catégorique quand il disait avoir assisté à sa mort. Mais du coup, la scène du flash est encore plus étrange si elle se réalise vraiment ! Elle va retourner combattre ? Non, impossible ! Mais où étaient-ils alors ? C'est perturbant et je crois encore plus maintenant que l'on sait que ça peut ne pas se réaliser.
// Bilan // Ce 7ème épisode de FlashForward marque un tournant dans sa courte histoire. Il est encore très difficile de savoir vers où ou vers quoi la série nous mène mais j'ai plus que jamais envie de le savoir !
Fringe [2x 06]
Earthling // 4 86o ooo tlsp.
Je ne peux pas m'empêcher d'être déçu par cet épisode mais je crois que ça vient de moi et uniquement de moi. Depuis la première saison c'est ainsi : beaucoup de stand-alones et quelques épisodes mythologiques ou quelques éléments mythologiques saupoudrés dans des stand-alones. Cela ne me dérangeait pas jusqu'ici, je trouvais même le mélange parfait mais la différence aujourd'hui, c'est que la série est en danger, les téléspectateurs désertent à cause de la case horaire désastreuse dont elle a hérité et j'ai peur. Peur que l'on ne sache jamais le fin mot de l'histoire et peur que la série ne puisse jamais dévoilé ses mystères et ses secrets. Alors forcément, un épisode avec le monstre de la semaine, qui ressemble beaucoup à une intrigue d'X-Files en plus... Pas d'Observer, du moins dans un autre rôle que de la figuration (et honnêtement, j'ai arrêté de le chercher, je le rate toujours). Pas de Nina Sharp, alors que pourtant l'épisode est centré sur Broyles et qu'ils entretiennent une relation disons particulière. Pas d'univers parallèle. Pas de William Bell. Tout ce qui est important n'est pas abordé ici.
Broyles a toujours été un personnage énigmatique et il était temps que l'on s'arrête un peu sur son cas. Le problème, c'est qu'à la fin de l'épisode, je le trouve toujours aussi mystérieux. Qu'a-t-on appris sur lui ? Les circonstances de son divorce. Cela ne sort pas de nulle part, le sujet avait déjà été évoqué, mais est-ce vraiment primordial ? Broyles était un bourreau de travail avant. Ok, mais il l'est toujours, non ? On a eu droit à un beau moment d'émotion lorsqu'il est allé voir son ex-femme en fin d'épisode et puis globalement, ça changeait un peu de le voir dans le feu de l'action, se démener dans l'enquête alors qu'il se contente d'habitude de parler à Olivia par téléphone. Mais tout cela n'a pas suffit pour me passionner. Je m'attendais à une révélation incroyable sur son passé mais rien n'est venu. Le monstre de la semaine, qui était d'ailleurs de fumée noire. Rien de tel pour nous rappeler qu'il y en a un autre bien loin, sur une île perdue mais pas déserte. J'ai eu un peu de mal à suivre j'avoue mais je crois avoir finalement compris de quoi il s'agissait. En gros, un cosmonaute a ramené d'un de ses voyages un alien qui a pris possession de son corps. L'alien était capable de prendre de l'énergie sur d'autres corps humains mais ceux-ci se transformaient en cendres. Le frère du cosmonaute n'a pas réussi à contrôler le monstre et les Russes n'ont pas réussi à séparer l'hôte de l'alien. Tuer l'hôte aurait dû revenir à tuer également l'alien mais pourtant, la fin de l'épisode laisse penser que l'alien est reparti dans l'espace à la recherche des radiations nécessaires à sa survie. Ce dernier point reste très flou pour moi. Bref, les effets-spéciaux étaient très réussis, tout comme l'ambiance de la première scène.
// Bilan // Un épisode où Olivia, Peter et Walter sont très en retrait afin de mettre en lumière le mystérieux Agent Broyles. Cela partait d'un bon sentiment mais le résultat n'est pas vraiment satisfaisant.
Private Practice [3x 06]
Slip Slidin' Away // 9 11o ooo tlsp.
Enfin ! Addison redevient l'héroïne de la série, au moins le temps de cet épisode. Il ne lui arrive strictement rien de palpitant mais c'est justement tout le propos : elle se sent seule, terriblement seule, malgré la présence de ses amis, elle ne sait pas comment s'en sortir et, ma foi, on s'est tous retrouvés dans ce genre de situation un jour, c'est donc assez parlant. Et puis j'ai la sensation que le thème de la solitude est rarement traité dans les séries. Les personnages passent toujours d'une romance à une autre, et ça a souvent été le cas avec Addison d'ailleurs, ce qui n'est pas réaliste du tout. Cela change un peu. D'ailleurs, par moment, Addison m'a fait penser à Ally McBeal. Elle n'est pas aussi excentrique, son entourage non plus, mais il y avait un peu de ça et je n'aurai pas été étonné de voir débarquer un petit bébé dansant ! A la place, on a eu un petit chat roux, tout mignon. Encore une fois, cette intrigue n'était pas palpitante mais elle sonnait juste. Un possible intérêt amoureux est en train de pointer le bout de son nez, un médecin bien-sûr, mais le premier rendez-vous n'a même pas encore eu lieu... A suivre.
Du coté de Violet, tout semble aller pour le mieux. Elle sourit, elle déconne, elle débloque un peu aussi. On retrouve la Violet d'avant et ce n'est pas un mal. Elle se rapproche également doucement de Pete mais ça ne me procure aucun plaisir puisque leur couple ne m'a jamais ni convaincu ni passionné. Le bébé a totalement disparu de la circulation mais c'est pareil dans toutes les séries de toute façon. On ne le ressort qu'en cas de besoin, de temps en temps, histoire de rappeler qu'il existe. Sheldon, le grand bébé, a disparu aussi. Je ne sais pas si c'est définitif mais comme il ne semble plus rien avoir à apporter, ce n'est pas gênant. Parmi les présents, le cas médical dont s'occupent Violet et Pete était original. Il ne m'a pas paru réaliste du tout, surtout cette histoire d'électrochocs, mais bon, c'était pas mal. De même, le cas de Naomi était amusant, à la fois à travers la présence de ce nouveau médecin très arrogant mais drôle, mais aussi par les blagues récurrentes sur les nains. C'était facile mais ça marche toujours ! J'attendais beaucoup de l'arrivée de Charlotte à l'OceanSide mais pour le moment, elle galère pour trouver des patients. Il va donc falloir attendre avant que cela devienne intéressant. Et j'en ai marre de la voir pleurnicher ! Cela commence à devenir une habitude dans les séries de Shonda Rhimes : Bailey qui chiale tout le temps, Addison a eu aussi sa période, Charlotte depuis la saison dernière n'arrête pas... Stop !
// Bilan // Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai senti comme une vibe Ally McBealienne (ou David E. Kelleyienne ?) dans cet épisode et ce n'est pas pour me déplaire !
Grey's Anatomy [6x 08]
Invest In Love // 13 95o ooo tlsp.
La série où tout le monde couchait avec tout le monde est de retour ! Enfin presque... On sent que cette série-là est en train de revenir petit à petit alors que les couples sont (trop) bien installés depuis deux saisons déjà. Cristina et Owen ont toujours beaucoup de mal à retrouver leur complicité d'antan, qui a d'ailleurs été de courte durée. Ils passent leur temps à s'opposer. C'est une relation intéressante pour Cristina car complètement différente de celle qu'elle avait avec Burke, mais le petit nouveau, Jackson, devrait y mettre un terme ou en tous cas la perturber. J'aime assez cette idée d'autant qu'il ne m'est pas désagréable ce garçon. Il est amusant quand il ne fait pas sa tête de con. Il ressemble toujours trop à Karev mais bon. Karev qui est d'ailleurs toujours sans nouvelles d'Izzie et qui va maintenant devoir payer ses factures ! Elle est quand même complètement inconsciente de disparaître comme ça dans la nature. J'espère qu'à son retour, ses amis ne vont pas l'épargner. En attendant, Reed est en train de craquer pour lui, à son grand dam en plus, mais la réciproque n'est pas (encore) d'actualité. Karev préfère démontrer ses talents avec les enfants et il fait bien. Ce sont les rares moments où il faut preuve d'humanité et c'est mignon. Content d'avoir vu passer Bailey dans son intrigue parce qu'en ce moment, elle est très absente... Du coté des relations qui se portent bien, car il y en a, on peut dire que Lexie et Mark sont très chous et je suis définitivement fan de Callie et Arizona. En parlant d'elle...
... une bonne partie de l'épisode lui a été consacré, ça aurait d'ailleurs été sympa qu'elle en soit la voix-off pour changer un peu mais la narration ne va pas être modifiée toutes les semaines non plus. Arizona est sans aucun doute le meilleur ajout au Seattle Grace depuis fort longtemps. Elle rayonne, même quand elle est en larmes, et elle est plus touchante que n'importe quel autre personnage. Son intrigue médicale était triste à pleurer, surtout sur la fin évidemment, et j'aime que la série réussisse encore à nous émouvoir avec sincérité. Ce n'est pas si facile quand tous les cas paraissent se ressembler. Celui-ci était particulier sans être original. Le fait que les parents du petit génie malade aient fait le don d'une imposante somme d'argent à l'hôpital est à la fois anecdotique et importante. Cela a joué dans le cas de conscience d'Arizona et c'était intéressant, mais cela aura peut-être aussi des répercussions sur la suite des événements puisqu'on sait le Seattle Grace en grandes difficultés financières. J'espère que ce ne sera pas une simple porte de sortie facile pour cette intrigue. En même temps, la somme a beau être énorme, je doute que cela suffise pour rêgler tous les problèmes. Le Chief a encore agit de façon puante, ne semblant penser qu'à l'argent. Et son collègue était encore pire. Mais j'adore Mitch Pileggi. Sinon, notons que cet épisode était riche en belles chansons. Certaines ont divinement accompagné l'émotion.
// Bilan // Un épisode émouvant, mettant en lumière une Arizona rayonnante, touchante, différente, plus que jamais attachante. Aucune intrigue n'est à jeter mais l'ensemble manque peut-être un peu d'humour.
// Bonus // Un des titres qui est passé dans cet épisode et dont je suis follement tomber amoureux : Before It Breaks de Brandi Carlile. C'est de la bonne pop-folk comme j'aime et c'est du live...