[Sondage] What Will You Watch ? Part.2
Après plus de 900 votes, ce sont Lost (sans surprise) et United States of Tara (à mon grand étonnement) qui arrivent en tête des séries que vous comptez suivre à la mi-saison. Chuck et Damages sont à la 3ème et 4ème place.
Troisième et dernière partie de cette salve de sondages pour désigner cette fois les nouvelles séries qui débarquent à la mi-saison dont vous comptez regarder au moins le pilote pour vous faire un avis. Je vous invite à consulter les fiches AlloCiné pour savoir de quoi elles retournent si vous n'en avez pas entendu parler... A vos votes et merci à tous ! Pour ma part, je pense me pencher sur Day One, Happy Town, Life UneXpected, Parenthood, Persons Unknown, Romantically Challenged et The Deep End.
V [1x 04]
It's Only The Beginning // 9 3oo ooo tlsp.
V a absolument tout en sa possession pour devenir une grande série qui marquera les esprits. Elle a déjà su se détacher de l'original avec un certain brio, sans le trahir. Pourtant, à l'aube d'une longue pause de plusieurs mois, elle n'a pas encore su convaincre complètement. Personnellement, je sais que je serais au rendez-vous pour la suite mais je ne suis pas impatient. Il y a d'abord un vrai problème avec les personnages. Il n'y en a aucun que je trouve véritablement attachant, même Erica. Le prêtre ne m'inspire pas grand chose, encore moins maintenant que l'on sait qu'il a oeuvré en Irak. Je comprends le besoin d'ancrer la série dans la réalité et d'épaissir ce personnage bien fade mais il y avait peut-être quelque chose de mieux à faire que cela. Et puis c'est trop fourre-tout au final : les allusions au 11 Septembre, la grippe, la guerre en Irak, la manipulation des médias, la religion... Autant de thèmes passionnants qui mériteraient un véritable développement mais jusqu'ici, ils ne sont qu'accessoires. Peut-être que la suite de la saison s'y attèlera mais j'ai comme un gros doute. Et puis je crois qu'ABC n'a pas envie de tout ça. Pas de critique du gouvernement américain, pas de vagues quant à l'actualité... Elle veut sans doute une série d'action grand public qui privilégie la forme au fond. Peut-on vraiment la blâmer ? On n'est pas sur le câble. Ce n'est pas Battlestar Galactica. Alors forcément... Quand la série reviendra, il faudra absolument la déplacer à 22h. Elle est trop sombre pour du 20h. Une diffusion en duo avec Lost est plus qu'envisageable.
Ce quatrième épisode est l'occasion de nous en dévoiler davantage sur les intentions des visiteurs. Jusqu'ici, tout était très flou. C'est quelque chose que j'ai apprécié. Bien-sûr, on n'allait pas nous donner toutes les réponses tout de suite mais on nous en a donné suffisamment pour éveiller notre curiosité. En cette période où les gens flippent pas mal à cause de la Grippe A et du vaccin pour enrayer la pandémie, je ne suis pas certain qu'il était très judicieux de s'en servir comme ressort scénaristique. Mais ça a le mérite de nous parler. Par contre, l'enquête de la résistance était bien trop facile pour être prenante. Erica et ses comparses tombent presque par hasard sur cet entrepôt qui renferme les vaccins créés par les visiteurs. La scène qui suit l'explosion est assez ridicule. Ils ont gagné une (petite) bataille, certes, mais ces grands airs victorieux et ces sourires sonnent faux. De la même façon, la réalisation laisse à désirer. On comprend tout de suite que Ryan n'a pas tiré sur Erica, que Valérie est la psy de Tyler (et est-ce que cela a vraiment un intérêt au fond ?) et que Valérie est enceinte de son alien de copain. Il y avait mille façon de nous surprendre autrement. Et puis c'est inutile de jouer la carte du mystère tout le temps. Les scènes sont trop hachées. Ca finit par nous ennuyer alors que c'est l'effet inverse qui est recherché !
Dans cet épisode, Anna est un peu moins statique. On a toujours un peu de mal à comprendre quelle est sa véritable importance au sein des visiteurs et qui est au-dessus d'elle. Elle passe toujours autant de temps à contempler la Terre derrière ses baies vitrées mais elle le fait maintenant accompagnée de sa fille... et de Tyler ! Le boulet de service a décidé de rejoindre définitivement les visiteurs et c'est un soulagement. On savait depuis le début que ça se passerait comme ça. Autant passer à la vitesse supérieure. Sa haine envers sa mère est toujours aussi peu subtilement justifiée. "Si tu ne me parles pas dans les deux minutes qui viennent, je me casse ". Mouais. Du coté de Chad Decker, la manipulation est plus forte que jamais. Paraît qu'il va mourir dans les six mois selon les visiteurs ! Ils peuvent lui raconter n'importe quoi, et j'espère d'ailleurs que c'est exactement ce qu'ils font sinon la coïncidence de sa maladie serait vraiment trop facile. Contrairement à la série originale, c'est peut-être contraint et forcé qu'il va rejoindre le camp adverse... Petite déception lors de la punition du traître : on aurait aimé voir un truc bien dégueulasse mais la caméra s'est détournée de l'essentiel. Dommage. Concernant le cliffhanger final : il est impressionnant, c'est certain. Il n'est pas spécialement suprenant mais il remplit assez bien sa mission je trouve, c'est-à-dire donner envie de revenir dans trois mois.
// Bilan // Un pilote peu convaincant, un second épisode raté et deux épisodes corrects forment la première partie de la saison 1 de la version 2009 de V. Le potentiel est là, de plus en plus flagrant, mais il y a encore un boulot monstre à faire pour nous rendre accro. Espérons que les quelques semaines supplémentaires de réflexion pour les scénaristes porteront leurs fruits. Quant aux audiences, elles risquent de baisser. Au point de tuer la série ? Tout espoir n'est pas perdu ! "It's Only The Beginning", comme dirait Anna...
Glee [1x 11]
Hairography // 6 1oo ooo tlsp.
Je me plaignais depuis quelques temps de numéros musicaux moins inspirés, cet épisode au contraire m'a comblé de ce point de vue-là ! Absolument fan du Papa Don't Preach de Dianna Agron/Quinn Fabray; très ému sur la version "sourde" d'Imagine même si elle avait un coté totalement surréaliste; amusé par la prestation des bad girls de la Jane Adams Academy sur le Bootylicious des Destiny's Child; admiratif devant la simplicité de True Colors; moins convaincu en revanche par le Crazy In Love du Glee Club mais en même temps, c'était un peu le but de proposer une prestation moyenne donc... En tous cas, l'idée des perruques était absolument nulle et n'a strictement rien apporté, à part peut-être son heure de gloire à cette sublime idiote de Britney. Elle me fait beaucoup rire dans le cliché de la cheerleader plus stupide que stupide. La "rediffusion" de You're the One That I Want façon Rachel+Finn, on s'en serait passé volontiers.
A vrai dire, les prestations musicales m'ont tellement plu que j'ai envie d'être indulgent avec cet épisode dont les storylines étaient somme toutes moyennes. C'est-à-dire que le bébé de Quinn est une brillante idée à la base mais c'est un peu la seule de ce début de saison donc on l'étire en longueur et ça devient plus ridicule qu'autre chose. Quinn est toujours très émouvante, et dans un sens, Terri aussi. Mais il serait temps que Finn et Will apprennent la vérité, si les scénaristes comptent la leur faire apprendre un jour. Je ne serais pas contre une découverte tardive une fois le bébé né mais alors il faudrait sérieusement trouver autre chose à raconter en attendant. Ce ne sont pas les personnages qui manquent ! A nouveau, on a joué avec le quatuor Quinn/Puck/Rachel/Finn pour offrir des scènes plus ou moins drôles, mais il y a toujours quelque chose d'attachant et de lumineux qui se dégage et ça suffit à mon bonheur. J'ai moins aimé les petits stratagèmes de Kurt. Ils étaient faciles et je pense qu'il est capable de mieux. Ceux de Sue n'étaient pas non plus très inspirés. Pour la première fois, je ne l'ai même pas trouvé drôle. Elle était juste affligeante. Quant à la venue d'Eve en guest, elle était plus anecdotique qu'autre chose mais le passage de Will dans son lycée était bien décalé.
// Bilan // De très bons numéros musicaux ont suffit à me faire passer un très bon moment. Bien-sûr, si les intrigues étaient plus variées, ça ne ferait de mal à personne...
// Bonus // Papa Don't Preach par Dianna Agron. J'aurai aimé vous proposer les images et pas seulement le son mais la FOX fait la chasse aux vidéos maintenant et c'est très agaçant...
Cougar Town [1x 09]
Here Comes My Girl // 5 5oo ooo tlsp.
Cougar Town n'échappe pas à son épisode spécial Thanksgiving et il est l'occasion de réunir tous les personnages chez Jules, de la même manière que le barbecue d'il y a deux ou trois semaines. C'est dans un contexte comme celui-là que la sitcom est bonne. Moins elle se concentre sur Jules, mieux c'est ! C'est sans doute un peu triste et un aveu d'échec de la part des scénaristes mais l'important, c'est qu'elle s'améliore et que l'on prenne enfin du plaisir à la regarder, non ?
La relation mère-fils Jules-Travis a enfin été remise en avant. La série possédant une liberté de ton qui lui permet d'aller un peu plus loin que d'autres sitcoms plus classiques, la scène où Jules tente en vain de prouver à son fils et sa copine qu'un préservatif c'est fragile était vraiment amusante et peu ordinaire. De même lorsque Jules propose à Travis de lui montrer comment on met une capote en s'aidant d'un rouleau à patisserie, et lui de répondre que sa virilité risquerait d'en prendre un coup. Le fond était le même que depuis le début de la série : Jules fait bien malgré elle honte à son fils et plus que de raison. Je crois que n'importe qui à la place de Travis réagirait de la même façon. L'alchimie entre Courteney Cox et Dan Byrd est bonne, je le dis depuis le début, j'espère qu'ils vont continuer à miser dessus. Pendant ce temps-là, de manière bien peu subtile et décevante, Grayson a découvert que Jules était la femme qu'il lui fallait. Problème : Bobby s'est rendu compte au même moment qu'il se remettrait bien avec son ex-femme. Comme toujours avec les mecs de la série, on tombe dans le lourd et le pas drôle. Le match de basket contre... des enfants était une idée amusante malgré tout, ainsi que la culpabilité d'Andy, incapable de choisir entre ses potes ou sa femme. J'espère que les scénaristes ne vont pas déjà rendre Grayson amoureux-transi de Jules. Leurs petites querelles de voisinage teintées de tension sexuelle ont encore de quoi alimenter la saison. Un petit mot enfin pour dire que Laurie a beau être coincée dans son rôle de catin alcoolo, elle est la plus drôle de Cougar Town !
// Bilan // La série laisse entrevoir son potentiel peu à peu mais il lui manque toujours quelque chose... A coté de ça, les deux autres sitcoms de la soirée d'ABC, Modern Family et The Middle, ont offert deux épisodes exceptionnels !
Nip/Tuck [6x 06]
Alexis Stone // 1 89o ooo tlsp.
La fin de la Nip/Tuck approche doucement. Il ne reste pas tant d'épisodes que ça et on sent le vent tourner chez les scénaristes qui amorcent les grandes lignes de ce qui devrait constituer les dernières intrigues de la série. Quelques rebondissements sont sans doute à prévoir mais l'idée générale est là : réunir la famille McNamara après l'avoir fait toucher le fond. D'ailleurs, je n'avais pas compris à la fin du précédent épisode que Sean faisait une tentative de suicide. Je croyais qu'il avait simplement besoin de se purifier. Non, il voulait mourir noyé. Le retour de la vieille peau Erica, la mère de Julia, est assez innatendu. Il faut dire que sa dernière apparition date de 2005. On l'avait presque oubliée. Elle revient plus en forme que jamais puisqu'elle a l'intention de prendre ses enfants à sa fille et à Sean et les élever avec son nouveau mari, un jeune étalon italien interprété par... Gilles Marini ! Il est partout. Tantôt français, tantôt italien... Je l'aime bien, je suis content. Vanessa Redgrave est toujours parfaite, avec un charisme mille fois plus important que celui de sa propre fille, Joely Richardson. Quelque part, ça colle parfaitement aux personnages donc ce n'est pas gênant. Elle aurait quand même pu donner quelques cours de comédie à sa fille depuis le temps ! Pour en revenir à l'intrigue en elle-même, elle n'est pas hyper passionnante, tout étant extrêmement prévisible mais à coté de tous les délires improbables que peut nous sortir la série parfois, celle-ci semble presque normale, soft, alors qu'elle ne l'est pas tant que ça. Face à l'épreuve, Sean et Julia devraient se rapprocher et ce sera peut-être pour se remettre ensemble une dernière fois...
Kimber est toujours amoureuse de Christian : la belle affaire ! Il n'y a qu'elle qui l'ignorait. Même Christian l'a toujours su au fond. Pour le coup, je trouve que les scénaristes vont un peu trop vite, du moins si leur but est de les remettre ensemble une bonne fois pour toutes, ce dont je ne suis pas forcément partisan d'ailleurs. Et puis ça arrive au mauvais moment puisque Christian commençait à développer une histoire intéressante avec un... transsexuel ! Pour qui a vu Dirty Sexy Money (où Candis Cayne jouait déjà un transsexuel puisqu'elle en est véritablement un), la surprise en milieu d'épisode n'en était pas une. En tous cas, il y a une étrange alchimie entre les deux personnages qui donne envie qu'ils construisent quelque chose de sérieux. Et pour une fois, Christian ferait preuve d'une certaine ouverture d'esprit. Ca changerait un peu. Mais je ne me fais pas d'illusions, ça n'ira pas bien loin, surtout maintenant que les cuisses bras de Kimber lui sont grand ouverts ! Pauvre Mike. Il apportait un peu de fraîcheur au cabinet mais je crains qu'il ne disparaisse bien vite. La petite scène entre Christian et Liz ne m'a pas tellement plu. Je déteste l'idée que Liz pardonne à Christian et qu'elle veuille que tout redevienne comme avant. Franchement, elle n'aurait pas de mal à trouver du travail ailleurs. Pourquoi reste-t-elle ? Elle est à ce point maso ? J'adore Roma Maffia mais je préférerais qu'elle quitte la série plutôt que de voir son personnage s'enfoncer de la sorte. C'est le seul qui avait su garder un peu de réalisme.
// Bilan // On s'ennuie un peu devant cet épisode prévisible mais Nip/Tuck renoue avec un ton plus sérieux qui lui sied bien mieux que l'overzetop.
Dexter [4x 09]
Hungry Man // 1 76o ooo tlsp.
"Combien de temps te reste-t-il à vivre... ma dinde ?" C'est sur un trait d'humour que commence ce nouvel épisode de Dexter, riche en adrénaline. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'une fête comme Thanksgiving soit célébrée dans une série comme Dexter. Mais il faut bien avouer que la nouvelle vie de banlieusard de notre héros s'y prête bien. Il a même droit à une double ration de dinde puisqu'il s'invite aussi chez les Mitchell pour un repas qui va (très) mal tourner, pour lui comme pour Arthur et le reste de sa si parfaite famille. Dire qu'il y a encore quelques épisodes on croyait Arthur patriarche aimant et profondément bon, ses meurtres mis à part. On en est loin désormais. Et c'est là tout le génie des scénaristes qui ont su une fois de plus nous mener en bâteau. On ne s'est rendu compte de rien. Le Trinity Killer était fascinant, je ne pensais pas qu'il pouvait le devenir encore plus et pourtant... C'est absolument terrifiant de le voir faire vivre un tel enfer à sa famille. Je ne sais pas qui il faut le plus plaindre ? Sa femme, Sally, qui a semble-t-il perdu depuis longtemps toute envie de rebellion ? Sa fille (devrais-je dire une de ses filles ?), qu'il séquestre depuis des années ? Son fils, qu'il martyrise avec un plaisir non dissimulé ? Là, on vire carrément au glauque et c'est parfaitement ce que j'attendais de la série cette saison. Je suis comblé. J'ai adoré la façon dont a été traitée cette intrigue, à mi-chemin entre le conte cruel (la princesse qui cueille des roses pour son saint-Père et qui passe le plus clair de son temps dans sa tour d'ivoire, sans aucun moyen de s'échapper) et le thriller haletant (le cassage de doigts, l'imprévisibilité extrême de Arthur, le fameux dîner...). Dexter finit par faire une grossière erreur : celle de montrer son vrai visage de serial-killer à Arthur et sa famille. C'est amusant car c'est lui qui passe pour l'être le plus équilibré au final.
Les scénaristes ne nous donnent pas une seconde de répit (surtout dans les dix dernières minutes, comme d'habitude) et nous sortent un twist que personne ne pouvait voir venir : le Trinity Killer a une autre fille, et il s'agit de... Christine, la journaliste "amoureuse" de Quinn ! C'était donc ça ! C'est sur-le-cultant et c'est très excitant pour la suite. On commence à entrevoir ce qui a pu réellement se passer la nuit où Lundy est mort. Si ce n'est pas Arthur qui lui a tiré dessus, alors c'est Christine. La thèse de la petite taille de l'assassin coïncide. Mais l'a-t-il obligé à le faire ou l'a-t-elle fait de son propre chef ? Quelle est la nature exacte de leur relation ? Est-ce un équivalent à la relation Dexter/Harry mais en plus pervers et plus destructeur ? Le seul truc qui me dérange finalement, c'est que Christine n'a pas l'étoffe d'un tueur, de ce que l'on a bien voulu nous montrer d'elle jusqu'ici. C'est bien pour ça que j'écartais systématiquement la thèse selon laquelle elle était impliquée dans le meurtre. En tous cas, Dexter se retrouve désormais non plus face à un adversaire redoutable mais à deux. A priori.
A coté de toutes ces scènes brillantes et palpitantes, on nous offre de la comédie légère, un peu facile c'est certain mais agréable à suivre. La venue de Masuka chez les Morgan à l'occasion de Thanksgiving était une excellente idée. Il a permis de détendre l'atmopshère à sa façon avec ses blagues pourries, ses gâteaux au chocolat et son rire particulier. Il a également redonné au visage de Debra un peu de fraîcheur et de lumière. L'intrigue vaudevillesque de Rita avec son voisin n'est pas des plus inspirées, d'autant que les deux interprétes ne sont pas très convaincants. On verra jusqu'où ils vont aller mais je crains quelques déceptions de ce coté-là. Et puis il y a bien évidemment Batista et Laguerta qui se font des mamours et de grandes déclarations. C'est mignonnet mais pas vraiment émouvant et franchement agaçant à la longue. Les réduire à cela est quand même très triste. On attend donc tranquillement que leur idylle soit découverte...
// Bilan // L'intrigue de la saison est définitivement passionnante et parfaitement maîtrisée. Après une légère baisse de régime, les affaires reprennent pour Dexter et ça s'annonce plus compliqué que jamais... J'aime j'aime j'aime !
How I Met Your Mother [5x 09]
Slapsgiving 2 : Revenge Of The Slap // 8 75o ooo tlsp.
En découvrant le titre de cet épisode, j'étais impatient à l'idée de le voir. "Un sequel au Slapsgiving d'il y a deux ans, ça ne peut qu'être un épisode mémorable", me disais-je. Malheureusement, il ne l'a pas été. Oh, il n'était pas mauvais, loin de là. Il était juste décevant et prévisible. Et ça commence à devenir une habitude avec How I Met... Ce qui était relativement surprenant, c'est qu'il soit en grande partie centré sur Lily. Cela n'était pas arrivé depuis un moment. Pour l'occasion, les scénaristes ont eu la bonne idée de faire intervenir un nouveau personnage, Mickey, le père de Lily. Et comme la série a justement besoin de bons personnages secondaires qui reviennent de temps à autres, il était le bienvenue. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'il ait été cantonné à la même blague pendant tout l'épisode autour de ses inventions de jouets toutes plus étonnantes les unes que les autres (Diseases, There's a Clown Demon Under You Bed...). La séquence émotion entre Lily et Marshall puis entre Lily et son père était typique des épisodes de Thanksgiving des sitcoms des années 80 et 90, plein de bons sentiments, sur lesquels on a presque envie de fermer les yeux parce qu'après tout, l'occasion s'y prête. Sinon, les regards foudroyants de colère de Lily étaient amusants, les deux premiers du moins, ensuite on trouve ça forcément un peu lourd. En tous cas, j'ai eu une pensée émue pour Willow de Buffy lors de ces moments-là. Je me demande même si ce n'était pas un clin d'oeil, en fait.
Le fil rouge de l'épisode est évidemment The claque, la quatrième sur cinq. Pour changer (un peu) les habitudes, une nouvelle règle a été inventée : Marshall peut "offrir" sa claque à quelqu'un d'autre, qui peut lui même la passer à quelqu'un d'autre et ainsi de suite. Au final, le résultat est moyennement satisfaisant. C'est clair qu'il y a plein de choses qui m'ont amusé, notamment les jeux de mots à la Laurent Ruquier avec le mot "slap" type "Eric Slapton" ou "Slape Diem", mais impossible de se défaire de cette impression (qui n'en est pas une d'ailleurs) de déjà-vu. Barney n'était (quasiment) pas drôle avec sa peur que l'on connaît bien de la baffe. Quant à la dispute entre Robin et Ted, elle était surtout là pour meubler et leur faire faire quelque chose. Très rapidement, tout devient répétitif et prévisible, jusqu'à ce que la claque tombe enfin. On l'a vue venir à trois kilomètres... J'espère qu'on nous réserve quelque chose d'exceptionnel pour la 5ème et ultime "slap" ! J'ai beaucoup aimé le gimmick de fin avec la fausse publicité. Ca c'était vraiment tordant !
// Bilan // Cet épisode s'annonçait exceptionnel et il ne l'était vraiment pas. Some Good Laughs Though.
[Sondage] What Will You Watch ?
Je vous demandais Dimanche dernier quelles étaient les séries que vous regardiez depuis la rentrée et vous avez été nombreux à participer. Merci à tous ! C'est clairement Desperate Housewives qui en ressort vainqueur, puis viennent Grey's Anatomy et How I Met Your Mother. Nip/Tuck et Californication sont celles que vous regardez le moins en revanche.
Deuxième et avant-dernier sondage pour vous demander cette fois quelles sont les séries qui reviennent à la mi-saison et que vous comptez regarder... A vos votes ! (J'ai automatiquement exclu les séries qui ne reviendront qu'à l'été comme True Blood ou Weeds). Pour ma part, ce sera Better Off Ted, Big Love, Breaking Bad, Damages, Lost, Nurse Jackie et United States Of Tara.
Californication [3x 09]
Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.
Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...
Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert !
// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !