01 novembre 2009

Ciné Mix [Août-Septembre-Octobre 2oo9]

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Coups de Coeur  44030378


19139318_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090713_045749   (500) JOURS ENSEMBLE

   Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes... // Un beau film simple et touchant qui part d'une belle idée simple et touchante. Ce n'est ni plus ni moins que l'histoire d'une histoire d'amour mais la façon de la traiter est on ne peut plus originale et décalée puisqu'elle nous est racontée de manière totalement destructurée, en égrénant les grands moments de cette histoire dans le désordre le plus complet. Zooey Deschanel est radieuse, Joseph Gordon-Levitt est très convaincant. Une excellente bande-son vient magnifier l'ensemble.

   

19136432_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090707_114320   LES DERNIERS JOURS DU MONDE

  Alors que s'annonce la fin du monde, Robinson Laborde se remet peu à peu de l'échec d'une aventure sentimentale pour laquelle il s'était décidé à quitter sa femme. Malgré l'imminence du désastre, et peut-être pour mieux y faire face, il s'élance dans une véritable odyssée amoureuse qui l'entraîne sur les routes de France et d'Espagne. // Le cinéma des frères Larrieu est décidemment un des plus originaux de notre époque. Cette aventure apocalyptico-romantique est étrange, déroutante, parfois douteuse, mais toujours fascinante car tous les délires sont permis et les acteurs y croient, que ce soit Mathieu Almalric, impeccable, Catherine Frot, encore plus délicieuse que d'habitude, Karine Viard, qui ose comme jamais, et Sergi Lopez, qui nous montre toute l'étendue de son talent et c'est peu de le dire (ceux qui ont vu le film comprendront). C'est sans doute un peu trop long mais on ne s'ennuie jamais vraiment. Et, petite anecote qui n'intéresse que moi : la dernière scène a été tournée dans ma rue à Paris !

Les presque-Coups de Coeur  44030377


19165367_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090908_052048   AWAY WE GO

   Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille... // Sam Mendes ne chôme pas ! Après Les Noces Rebelles en début d'année, un beau film portant un regard désespéré sur le couple (lire ma critique), il offre sa plus pure antithèse avec Away We Go. Le couple n'y est pas magnifié mais le message final est bien positif. On suit les rencontres familiales et amicales de ces deux êtres extrêmement attachants avec beaucoup de plaisir. Le rire est souvent au rendez-vous mais l'émotion n'est pas en reste, elle vous surprend au détour d'une histoire qui semblait a priori anodine. L'esprit "road-movie" n'est peut-être pas suffisamment exploité, c'est le seul véritable reproche que je ferais au film. John Krasinski et Maya Rudoph offrent de bonnes prestations, prouvant qu'ils compteront dans le cinéma de demain si on leur fait confiance.    

19159667_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090826_015914   NON MA FILLE, TU N'IRAS PAS DANSER

   Depuis qu'elle s'est séparée de Nigel, Léna traverse la vie comme elle peut avec ses deux enfants. Elle triomphe avec vaillance des obstacles semés sur leur route. Mais il lui reste à affronter le pire : l'implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur... // Le nouveau Honoré est arrivé et ce n'est clairement pas son meilleur film. Mais pour moi qui suis fan de son cinéma, je me suis retrouvé comme un poisson dans l'eau, dans un univers que je connais bien maintenant, qui est celui du réalisateur mais aussi des personnages. Ils évoluent tous dans un même Paris, on ne serait pas étonné que l'héroïne de Non ma fille croise celui de Dans Paris au détour d'une rue, la seule limite étant qu'Honoré a tendance à ré-utiliser les mêmes acteurs. On retrouve les obsessions du réalisateur et son talent de portraitiste. Si Léna est agaçante sur la longueur, elle n'en est pas moins attachante et réelle. Chiara Mastroianni est très juste dans son interprétation, tout comme Jean-Marc Barr, Marina Fois et Marie-Chrisine Barrault. Louis Garrel apporte sa fantaisie poétique et précieuse habituelle sans laquelle un Honoré ne serait pas un vrai Honoré. Le délire Breton au milieu du film est une jolie idée sur le papier, mais le son de la cornemuse à fond dans le cinéma devient vite insupportable.

Les autres films  44030376


19095268_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090422_050009    LA PROPOSITION

   Lorsque Margaret, une très puissante éditrice, est menacée d'être expulsée vers son pays natal, le Canada, elle imagine une solution d'urgence et déclare qu'elle est fiancée à son assistant, le malheureux Andrew, qu'elle exploite et maltraite depuis des années. Celui-ci accepte de participer à la supercherie, mais à ses conditions. Le curieux couple se rend en Alaska pour rencontrer l'étonnante famille d'Andrew... // Voilà une comédie romantique typiquement américaine très efficace qui ne peut que faire passer un bon moment ! On est évidemment dans la caricature, parfois dans le too much, certains gags ont été vu mille fois et on sait dès le départ comment ça va se terminer, mais on se laisse emporter. Je fais partie des rares personnes qui apprécient Sandra Bullock. Je la trouve vraiment bonne dans la comédie et j'adorerai qu'elle ait sa propre sitcom ! Ryan Reynolds est charmant, mais pas que. Et puis alors Betty White, ex-Craquante-Golden Girl, est absolument géniale ! Un film indispensable pour se détendre en somme.

19130911_jpg_r_160_214_f_jpg_q_x_20090626_070350   MICMACS A TIRE-LARIGOT 

  Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. // J'aime beaucoup Jean-Pierre Jeunet mais je trouve qu'après 5 ans d'absence, il aurait pu faire mieux. Je ne lui reproche pas d'avoir repris ses filtres jaunis, c'est ce qui caractèrise visuellement son univers et j'adore ça. Je ne lui reproche pas non plus un manque d'inventivité, Micmacs regorge d'idées de génie. Je trouve simplement que ce film manque singulièrement d'émotion, contrairement à Amélie Poulain et Un long Dimanche de fiançailles. Peut-être est-ce à cause de Dany Boon, que je n'aime pas beaucoup. Tous les rôles secondaires sont d'ailleurs plus intéressants et amusants que lui. Peut-être aussi que l'intrigue est trop tirée par les cheveux à mon goût. Toujours est-il que c'est un joli petit film mais pas un grand film. Je m'attendais à mieux.


The League [Pilot]

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The Draft // 1 ooo oooo tlsp.

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What About ?

La nouvelle saison du championnat de Fantasy Football vient de commencer et les membres de "The League" doivent reprendre leurs mauvaises habitudes. Pete, qui a remporté le trophée ces trois dernières années, doit gérer sa femme qui veut qu'il arrête. Ruxin, qui perd à tous les coups, s'adjoint les services d'un génie de 9 ans...

Who's Who ?

Si vous cherchez des stars, vous frappez à la mauvaise porte ! La plupart des acteurs de la série sont des seconds couteaux à qui l'on offre enfin un rôle de premier plan. Vous retrouverez ainsi Nick Kroll, vu l'année dernière dans Worst Week. Il était le collègue pervers de Sam. Mais aussi Stephen Rannazzisi, le prétendant beauf d'Andrea dans Samantha Who?, Jonathan Lajoie, chanteur canadien dont c'est le premier rôle à la télévision américaine, Paul Scheer (vu dans 30 Rock et Parks And Recreation) et Mark Duplass, qui est un peu le héros de la série, pas mal vu au cinéma dans des comédies parmi lesquelles Humpday tout récemment. Les femmes sont peu nombreuses mais elles sont interprétées par des actrices un peu plus connues que leurs collègues masculins : Leslie Bibb (Popular, Urgences, Preuves à l'appui) et Janina Gavankar (The L Word).

So What ?

La chaîne FX, à qui l'on doit des séries telles que Nip/Tuck, The Shield, Damages, Dirt ou encore Sons Of Anarchy, a toujours voulu marquer sa différence en proposant des séries plus "masculines" et plus trash que ses concurrentes directes HBO et Showtime. La comédie est un terrain qu'elle a peut exploré, It's Always Sunny In Philadelphia mise à part, qui dure depuis 5 ans, et Starved, qui n'a duré qu'une saison. The League correspond parfaitement à la cible de la chaîne : les 15/34 ans, possèdant de préfèrence un pénis. Elle met en scène un groupe de grands adolescents un peu geeks, qui ne vivent presque que pour leur passion de la fantasy football. Pour ceux qui ne connaîtraient pas (et j'en faisais partie avant de me renseigner), il s'agit de paris virtuels sur de vrais joueurs de football. C'est un peu compliqué mais peu importe, ce thème n'est qu'un prétexte à montrer les relations hommes/femmes plutôt du point de vue des hommes, dans la trentaine.

Le pilote est drôle. Pas hilarant mais drôle. Il y a de bons moments, notamment la scène où le fumeur de joint toujours à l'ouest de l'équipe chante une petite chanson qui tourne mal pour l'anniversaire de la fille d'un de ses compères. On retrouve bien là l'humour façon FX, pas très fin, c'est vrai, mais amusant. Les personnages nous sont présentés avec une certaine aisance et on évite de trop tomber dans le cliché, excepté le fumeur de joint. Je risque de pas mal parler de lui car c'est le personnage qui m'a le plus plu, sans doute parce que c'est le seul qui soit en dehors du système. Il n'est pas fan de fantasy football mais il a gagné le trophée une année, par hasard et il ne s'en souvient même pas ! Evidemment, quand n'y connaît rien au foot comme moi, certains propos peuvent paraître hermétiques. Il faut essayer de passer outre.

En bref, The League nous fait passer 26 minutes bien agréables où l'on se laisse porter par cette bande tout à fait sympathique qui pourrait devenir attachante avec le temps. Ce n'est pas la comédie de l'année et elle ne fait pas dans la subtilité mais à quoi bon bouder son plaisir ?


// Bonus // Deux teasers très amusants de la série (et qui ne sont pas des extraits des épisodes).

Grey's Anatomy [6x 07]

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Give Peace A Chance // 13 74o ooo tlsp.

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   Tout ou presque était fait pour que je n'apprécie pas cet épisode et c'est en partie gagné. Ce que j'aime le plus dans Grey's Anatomy, ce n'est pas les cas médicaux mais les coucheries. Or, cet épisode était quasi-uniquement centré sur un cas médical, celui d'un certain Isaac qui travaille au Seattle Grace depuis des années mais que l'on n'a jamais vu. J'imagine que si Isaac n'avait pas été un "proche" de Derek, ce dernier aurait refusé de l'opérer. On va donc dire que c'était justifié. J'ai eu un gros sentiment de redite après les opérations très risquées du frère d'Addison la saison dernière et bien-sûr d'Izzie. Derek réussit tout ce qu'il entreprend et ça a une légère tendance à m'agacer. C'était assez fascinant de le voir à l'oeuvre et la tension a été palpable pendant tout l'épisode. Finalement, il ressemblait pas mal à l'épisode précédent à ce niveau-là. C'était assez surréaliste de voir tous les médecins, sans exception, s'arrêter de bosser pendant des heures pour suivre l'opération sur écrans. Officiellement, il y avait des tours de garde mais ce n'est pas du tout l'impression que ça donnait. Le plus intéressant était la désormais classique opposition entre Derek et le Chief. J'ai beau ne pas apprécier Derek, trop lisse à mon goût, trop parfait, il faut bien admettre qu'il a raison depuis le début de la saison de faire ce qu'il fait, de s'opposer à Richard systématiquement, ce dernier ne faisant que prendre de mauvaises décisions. Le mot "démission" est écrit en gros sur son front mais il est le seul à ne pas l'avoir rencore remarqué. Au lieu de ça, il préfère renvoyer Derek. Là, on atteint les sommets de la connerie. Le Seattle Grace ne peut pas se passer de Derek Shepherd. Richard va s'en doute revenir rapidement sur sa décision... A ce propos, j'aurai aimé que l'on reparle du cas April. Je n'admets pas que son séjour à l'hôpital puisse être définitivement terminé.

   Hormis Derek, exceptionnellement devenu narrateur de l'épisode, et ça fait du bien un peu de changement, seuls Jackson et Lexie sont vraiment mis en avant. Tous deux assistent le chirurgien et se tirent dans les pattes. Je suis toujours fana de Lexie, j'ai adoré le moment où elle a forcé Derek à boire son eau. En revanche, je pensais Jackson plus sympathique. Il m'a déçu. Il fait quand même pas mal doublon avec Alex. Enfin pas en ce moment puisqu'Alex est devenu une pleurnicheuse depuis qu'Izzie est partie. C'est dommage que Justin Chambers soit un si mauvais acteur. Il ne suffit pas de grimacer pour faire passer une émotion. On sent que les scénaristes rament avec le départ temporaire de Katherine Heigl et que ça va bien tirer en longueur. Le plus simple serait de ne pas se focaliser dessus à chaque épisode et attendre qu'elle revienne. Pour les autres personnages, on est également dans la redite : Cristina se cherche et ne se trouve pas, Meredith est clouée au lit mais ne rate pas une miette de ce qui se passe à l'hôpital en son absence, et Arizona pleure parce qu'Arizona a un problème avec l'autorité. J'ai beau l'adorer, ce serait bien qu'on avance... La série n'a pas oublié d'être drôle avec les couche-culottes de Lexie qui assurent à elles-seules le spectacle !

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// Bilan // Malgré l'aspect trop répétitif de cet épisode, on ne peut pas dire qu'il soit mauvais. Il ne fait en rien avancer les intrigues mais il se laisse suivre avec plaisir.

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