Nip/Tuck [6x 03]
Briggitte Reinholt // 2 2oo ooo tlsp.
Je suis désolé mais je ne m'y fais pas à ce changement d'actrice pour le rôle de Teddy Rowe. Je trouvais Katee Sachoff bien meilleure, plus flippante et fantasque dans son interprétation. Rose McGowan n'est pas mauvaise mais ce n'est pas Teddy, on dirait vraiment deux personnages différents. C'est bien dommage en tous cas, d'autant plus qu'il y a zéro alchimie entre Rose McGowan et Dylan Walsh. Les nouvelles frasques de la désormais femme de Sean ne m'ont pas particulièrement passionné, dans le sens où j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça dix fois dans la série. Il y a eu tellement de psychopathes... Une de plus ou de moins... Ceci dit, le coup des sangsues pour tuer, on nous l'avait jamais fait encore ! Ni dans Nip/Tuck ni ailleurs. Ce n'est pas spectaculaire mais c'est bien dégueulasse. J'ai un peu de mal à croire que Teddy aille jusqu'à s'attaquer à Annie mais tout est possible. En tous cas, on ne pourrait que lui être reconnaissant si elle s'en prenait à Matt. Il est tellement inutile. Il se trouve que là, il entrait parfaitement dans le moule avec son délire de mime puisque le thème de l'épisode était "le masque", mais au-delà de ça, il est affligeant. L'intrigue d'Annie était sans doute la plus réussie de l'épisode car la plus sérieuse et la plus réaliste. J'aime bien quand la série cesse ses délires deux secondes pour se concentrer sur quelque chose de grave. Ca aurait pu être traité plus en profondeur, c'est vrai, mais c'était touchant. Annie se mange les cheveux. C'est une vraie maladie, c'est bien d'en parler. Dommage que l'actrice qui l'interpréte ne soit pas bonne. Y'a cinq ans, quand elle avait 6 ans, ça ne posait pas de problèmes, elle n'ouvrait quasiment jamais la bouche mais aujourd'hui... Je sens que le retour de Julia est imminent et j'ai franchement pas hâte !
Dans les beaux délires de l'épisode, on peut dire que Christian qui pousse Mike à se travestir pour plaire à Kimber était une grande idée ! J'ai toujours cru que Mario Lopez était un mauvais acteur mais bizarrement, il s'en sort très bien et je crois que j'aime beaucoup son personnage. Mike a la fraîcheur que Christian et Sean n'ont plus. J'espère qu'il va rester encore un moment. En tous cas, il porte assez bien le corset en cuir le bougre ! Même habillé comme ça, il était bandant. Et puis j'ai bien aimé que Christian soit le dindon de sa propre farce. Je ne m'y attendais pas vraiment, c'était vraiment amusant !
// Bilan // Un épisode assez délirant, dans la plus pure tradition de Nip/Tuck. Malheureusement, plus rien ne nous suprend alors ça perd en intérêt.
Dollhouse [2x 01]
Vows (Season Premiere) // 2 6oo ooo tlsp.
Je me lance enfin dans la deuxième saison de Dollhouse après avoir, j'avoue, un peu traîné des pieds. Heureusement qu'il y a eu Epitaph One, qui donnait bien envie de continuer la série bien qu'il s'agisse d'un épisode à part, sans conséquences directes sur les intrigues présentes. Je ne suis pas mécontent de ce retour. On sent que la série a évolué et on est loin des intrigues médiocres du début de la première saison. La mission du jour peine à décoller mais on a connu pire. A partir du moment où le vendeur d'armes découvre la vérité sur sa femme, ça devient intéressant. Eliza Dushku s'est même permise de bien jouer le temps d'une colère sans fausses notes. Elle a dû s'entraîner tout l'été. J'ai pris mon pied lorsque le mec a fracassé la tête d'Echo contre son bureau. Qui n'a pas rêvé de pouvoir le faire ? L'attrait principal de cette intrigue résidait dans la présence de Jamie Bamber (Battlestar Galactica), toujours sexy en diable. Je suis à peu près sûr que ça m'aurait moins passionné avec n'importe quel autre acteur. En plus, pour l'occasion, il a sorti son plus bel accent. Whedon a bien compris qu'il ne pouvait compter que sur les fans fidèles de Buffy et Angel pour regarder sa série assidûment donc il a recruté Alexis Denisof pour tenir le rôle du sénateur Daniel Perrin, qui prendra certainement plus d'importance dans les prochains épisodes.
J'ai eu la désagréable surprise de constater que Whedon n'avait toujours pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo pour que la série soit bonne. En cela, le nouveau générique est encore pire que le premier. On voit Echo dans tous ses rôles de la saison dernière (la chanteuse qui nous rappelle à quel point cet épisode avait pu être mauvais, l'aveugle, la dominatrice SM...) avec toujours cette bande-son niaiseuse. Il aurait mieux fallu rentrer dans le rang et jouer la carte de la sobriété avec simplement le titre de la série sur fond noir. Tout ça pour dire que ce n'est pas dans cet épisode que les personnages secondaires ont été bien mis en avant malgré leur potentiel mille fois plus grand que celui d'Echo. Qui n'en a pas/plus. On a tout de même eu droit à des scènes très réussies entre Whiskey et Boyd, puis Whiskey et Topher. Depuis qu'elle sait qu'elle est une active, elle se comporte comme une chienne. C'est marrant. On est loin de l'image de la lisse doctoresse balafrée. J'ai aimé la voir se poser mille questions, parler de ses peurs, refuser les avances de Boyd, penser au suicide, puis s'enfuir. J'espère qu'on la reverra rapidement même si je sais bien que la présence d'Amy Acker au générique de Happy Town devrait l'en empêcher, au moins sur le long terme. C'est elle qui aurait dû être l'héroïne de Dollhouse, si toutefois il en fallait absolument une. J'ai apprécié les nombreuses notes d'humour qui ont parsemé l'épisode, notamment Ballard qui ne reconnaît pas la voix de Topher au téléphone et qui le demande. C'est très con mais ça m'a fait rire. Je termine les "J'aime/J'aime pas" sur un truc futile : j'aime pas du tout la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. Elle perd en charisme. Cela ne tient qu'à quelques cheveux parfois... Manquerait plus que Dushku se les fasse couper tiens !
// Bilan // Dollhouse fait son retour (miraculeux) sur une note positive. Sans être transcendant, ce Season Premiere possède suffisamment d'atouts pour tenir éveillé. Maintenant que toutes les dolls ou presque déraillent, on se sent beaucoup plus concerné par tout ce qui se passe. J'aimerais que ça dure.
Cougar Town [1x 06]
A Woman In Love (It's Not Me) // 7 5oo ooo tlsp.
Tiens, à défaut de m'avoir fait rire, cet épisode m'a fait beaucoup sourire. Cougar Town est encore loin d'être une sitcom attachante que l'on a hâte de retrouver chaque semaine, plusieurs saisons durant, mais elle s'améliore. Son problème est toujours le même : Jules, son héroïne. Il n'y a rien à faire, je ne la trouve pas vraiment drôle, pas détestable non plus. Elle me laisse de marbre en somme. Et c'est d'autant plus énervant que les personnages secondaires deviennent de plus en plus intéressants. L'écart se creuse. Prenez par exemple Laurie. Le terme "intéressante" ne lui correspond pas du tout mais "amusante", ça lui va vachement bien. Jolie trouvaille que son tee-shirt "O-Hi-O". Le fait qu'elle assume complètement sa sexualité débridée et son corps généreux la rend unique. C'est une vraie bouffée d'air frais dans cette série où les femmes passent leur temps à se plaindre des performances sexuelles de leurs partenaires et de leurs atouts vieillissants. Enfin surtout Jules. Ellie ne se prononce pas tellement sur la question mais elle ne semble pas très épanouie. Au final, la série porte bien mal son nom car il n'y a qu'une cougar -Jules ne comptant pas, c'est une cougar en devenir- j'ai nommé Barbara ! On la voit très peu mais elle est drôle à tous les coups. Malgré tout, Jules a offert quelques bons moments, notamment le running-gag avec le chocolat qu'elle mâche mais qu'elle n'avale pas pour ne pas grossir. Sa façon de rompre en dérivant sur la ménopause et autres joyeusetés était amusante aussi.
Je ne demande pas aux scénaristes de mettre les personnages dans des situations originales, le coup du "je ne veux pas que tu tombes amoureux de moi" était ultra-classique, traité abondamment dans les dramas et dans les sitcoms depuis toujours, mais ça a bien fonctionné dans l'ensemble. Non. Ce qu'il faut, c'est bousculer un peu l'ordre établi, ne pas se cantonner à réunir à l'écran systématiquement les mêmes duos ou trios. On se dirige de plus en plus vers une guerre des sexes qui ne me plaît pas trop. Les garçons d'un coté, les filles de l'autre. On en est qu'au 6ème épisode, certes. Par exemple, je regrette que Travis soit toujours fourré avec son père. Il y avait une certaine alchimie entre Dan Byrd et Courteney Cox dans le pilote, ce serait bien d'y revenir. Travis se contente de traverser les pièces en balançant une petite vanne puis il part se cacher parce que sa mère et/ou quelqu'un d'autre lui a foutu la honte. J'aimerais aussi plus du duo Travis/Laurie ou du duo Jules/Grayson. Ils fonctionnent bien. Cet épisode a réussi à offrir une intrigue un peu plus consistante et moins ridicule à Bobby. J'ai bien aimé. Il aurait même pu être touchant si ce n'était pas un tel asshole. Même Andy a été drôle, dans un sens.
// Bilan // Work Still In Progress.
Dexter [4x 05]
Dirty Harry // 1 7oo ooo tlsp.
Lundy est mort. Debra est vivante. Pas de surprise. La chasse au Trinity Killer prend une toute autre tournure, pour bien des raisons. D'abord évidemment parce que Dexter veut venger sa soeur. Quoi de plus motivant pour le retrouver ? Ensuite parce qu'il veut venger la mort de Lundy, qui est un homme pour qui il avait beaucoup d'estime. Ils n'étaient pas intimes mais il se passait quelque chose à chacune de leur rencontre, comme si Lundy savait, au fond. Enfin, parce qu'à partir du moment où il découvre la vérité sur l'identité de cet homme, il ne peut que se sentir proche de lui. En effet, aussi surprenant que cela puisse paraître, le serial-killer est un père de famille, marié, deux enfants. A la façon dont il est accueilli à son retour, on sent même qu'il est aimé, qu'il a manqué pendant son absence. Jamais je n'aurai imaginé qu'il avait cette vie-là. Cela le rend sans doute encore plus effrayant. Ce n'est pas un homme seul et malheureux qui cherche à tuer le temps et à se venger d'une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux. C'est un homme comme mon père, comme le vôtre, avec une vie qui semble "normale" comme on dit, équilibrée. Mais qui est-il vraiment ? Pourquoi ? J'ai toujours apprécié ce personnage depuis son premier meurtre dans le Season Premiere mais il prend encore une nouvelle envergure on ne peut plus excitante. Evidemment, le parallèle entre le Trinity Killer et Dexter est facile mais, au moins, cela donne une impression de cohérence, pas comme l'année dernière. Etant donné que l'on arrive presque à la moitié de la saison et que Dexter a déjà trouvé sa proie, il faut s'attendre à ce que le Trinity soit plus coriace que n'importe quelle autre proie. Cela va être autre chose que Miguel Prado.
On ne peut pas dire que l'épisode ait eu un rythme effréné. Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour que la machine s'emballe. Pour autant, les 40 minutes qui ont précédé étaient loin d'être chiantes. En réalité, comme souvent dans la série, les femmes de la vie de Dex l'ont empêché de mener à bien sa mission aussi rapidement qu'il l'aurait souhaité. Il y a d'abord eu cette pauvre Debra, totalement dévastée suite à la mort de Lundy, qui croit qu'elle est responsable de tout ce qui s'est passé. La scène qu'elle partage avec Dexter sur le parking où le meurtre a eu lieu était absolument bouleversante. Jennifer Carpenter a offert sa meilleure composition depuis le début de la série. Debra était devenue un peu ennuyeuse depuis quelques temps mais les choses risquent de changer désormais. La scène où elle rompt avec Anton était très forte également, tout en silences qui en disent long. Dexter a aussi dû affronter Rita qui a découvert un de ses secrets : il a toujours son appartement, contrairement à ce qu'il lui avait dit. C'était sûr qu'un jour ou l'autre elle le découvrirait. Et il a de la chance qu'elle ne soit pas une bonne espionne. A sa place, ça fait longtemps que j'aurai suivi Dex partout pour comprendre. Et j'aurai retourné son appartemment ! Rita a été plus sage, ou plus conne, c'est selon. Elle a un coté agaçant, c'est certain, mais je l'aime bien quand même. Allez, je commence à croire vraiment qu'elle va découvrir toute la vérité et rien que la vérité dans ce season finale. Un mot pour dire qu'après le sursaut de la semaine dernière, Quinn et sa journaliste ont retrouvé leur inutilité chronique, de même que Laguerta et Angel qui risquent bientôt de ne plus travailler ensemble. Qu'est-ce qu'on peut s'en foutre, c'est dingue...
// Bilan // Valse des émotions, densité des personnages : Dexter n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle se concentre sur l'essentiel.
Brothers & Sisters [4x 05]
Last Tango In Pasadena // 9 97o ooo tlsp.
"La vie est un oignon que l'on pèle tout en pleurant". Connaissiez-vous cette expression typiquement française, du moins selon Luc, le frenchie-sexy lover de Brothers & Sisters ? Pas moi, pas plus que mon Google. Cela ne veut rien dire mais ce n'est pas grave : c'est mignon comme tout. Cet épisode a littéralement été illuminé par la présence de Gilles Marini, tout en fraîcheur et en sourires. Finalement, il n'est pas mauvais. Il s'en sort bien à coté de tous ces excellents acteurs et il réussit à faire de Luc un personnage hyper attachant, qui s'intègre parfaitement à la famille Walker malgré les réticences de la patronne Nora. Impossible de ne pas tomber sous son charme ! La scène de la piscine, lorsqu'ils sont tous en train de le mater la langue pendue et la bave aux lèvres, est d'ores et déjà culte. Celle des petits pas de danse avec Justin était très drôle aussi, surtout à l'arrivée de Kevin. Et puis ce fut un plaisir de voir Gilles Marini et Emily VanCamp danser ensemble un tango avec beaucoup de classe et de sensualité. Sarah a tiré le gros lot, elle n'a pas intérêt à le lâcher celui-là. J'ai beaucoup aimé, dans un autre style, la scène que Luc et Nora partagent au bord de l'eau. C'était tout en émotion et en simplicité.
Robert aussi peut être un magicien quand il veut, il le prouve cette fois en offrant à Kitty une nuit mémorable pour fêter comme il se doit la réussite -sans doute temporaire- de son traitement. Evidemment, quand on a son argent, c'est tout de suite plus facile et il ne manque pas de le souligner. Ouf ! C'était l'occasion de retrouver le couple romantique des débuts, le temps ayant fait son oeuvre depuis. Tout ce bonheur cache forcément une suite plus sombre mais en attendant, ça fait du bien de dédramatiser un peu les choses. La force et la volonté de Kitty sont exemplaires, et j'apprécie qu'elle soit toujours sincère, même quand elle sent bien que ce qu'elle va dire va sonner faux ou faire bondir. J'ai beaucoup aimé également les hésitations de Sarah quant à l'annonce du cancer de sa soeur à Paige et Cooper, tout juste revenus de vacances. Ils auraient quand même pu faire apparaître Joe deux secondes d'ailleurs. L'intrigue la plus faible, la seule d'ailleurs, c'est toujours celle d'Ojaï, ou plus particulièrement de Holly qui découvre qu'elle a fait de mauvais placements et qu'elle a perdu tout l'argent que lui avait légué William ! J'ai dû mal à comprendre comment elle s'est débrouillée pour en arriver là mais sa détresse était très touchante. Par contre, merci le foutage de gueule concernant Ryan ! Il apparaît deux secondes pour prévenir Holly que quelqu'un la demande au téléphone. Cela ne servait strictement à rien, à part éventuellement justifier la paye de l'acteur. Sinon, je reste relativement froid quant au grand projet de Kevin et Scotty. Ils comptent faire appel à une mère porteuse pour avoir leur enfant et Scotty veut imposer une bonne amie à lui. Etant donné qu'on ne la connaît pas du tout pour le moment, c'est un peu difficile de s'intéresser à elle. La dispute entre les deux hommes m'a plus agacé qu'autre chose, j'avais l'impression d'en avoir déjà vu des dizaines comme ça. Ils ne sont plus aussi mignons qu'avant, ça m'attriste un peu. Mais cela va sans doute revenir...
// Bilan // Cet épisode, c'est une suite de scènes légères et amusantes, parfois plus sérieuses, qui se terminent sur un grand éclat de rire complice plus émouvant encore que n'importe quelle crise de larmes.
// Bonus // La scène désormais culte de la piscine !
Ugly Betty [4x 03]
Blue On Blue // 4 42o ooo tlsp.
Attachante Betty mais tellement usante aussi. Je crois que si l'on n'avait pas tout ce passif avec ce personnage qui passe sa vie à faire des bourdes puis à réparer ses erreurs, cet épisode aurait simplement été fun. Malheureusement, il a fallu que Betty merde encore et encore et c'est tellement agaçant, même rageant... Je ne parle même pas de l'ensemble de la famille Suarez qui s'incruste dès qu'elle peut. Quand on regarde bien, si le rendez-vous de Betty avec le créateur de mode s'est mal passé, c'est en partie à cause de sa connerie congénitale mais aussi de celle de sa soeur qui, en voulant arranger les choses, à encore plus fait foirer la soirée ! Heureusement, Ignacio est resté à peu près discret. Non parce que lui, c'est le pire de la famille. Evidemment, tout cela ne serait pas arrivé si Marc n'avait pas mis son grain de sel. Mais pour le coup, on l'en remercie. Puis s'il y a bien une chose dont je ne me lasse pas, c'est ses face à face avec Betty toujours hypra bitchy. De même, après un Season Premiere où ils étaient très éteints, Marc et Amanda nous ont fait leur grand numéro et c'était très bon. Pendant son rendez-vous avec Matt, Amanda nous a fait du grand Amanda, et bizarrement, je la trouve de plus en plus touchante cette fille. J'espère qu'il va se passer quelque chose avec Matt, histoire de pimenter la routine ronronnante de la série. Et j'espère que les scénaristes n'ont pas oublié que Matt était sex-addict avant de rencontrer Betty ! Oui, Betty, c'est mieux qu'une cure de désintox dans ces cas-là... Cela pourrait être marrant que ça le reprenne avec Amanda tiens !
A coté de la grande storyline burlesque de l'épisode, il y a des petites intrigues mollassonnes pour combler l'antenne. La fille de Wilhelmina est déjà mise en stand-by et on la troque contre le retour de Connor, qui ne sert strictement à rien présentement. Peut-être plus tard. A partir du moment où l'on sait très bien qu'elle ne va pas partir avec lui, ça perd de son intérêt. Hâte de savoir quand même ce qu'ils magouillent. Reste à espérer que cela aura un impact fort et raménera des éléments soapesques à la série puisqu'elle en manque cruellement depuis la saison dernière. Du coté de chez Daniel, on aboutit enfin sur l'acceptation de la mort de Molly. Je comprends tout à fait que l'on ne puisse pas zapper le personnage comme ça, ça n'aurait aucun sens. Mais peut-être aurait-il fallu ne jamais se lancer dans cette intrigue cancer qui a bien plombé l'ambiance et qui n'a pas rendu Daniel intéressant ou même attachant. Il reste un grand benêt fils à papa, pas méchant mais pas enthousiasmant une seule seconde. J'ai trouvé le petit speech au bord de la piscine ridicule, parfaitement dans l'esprit de ce que la série peut faire de pire parfois. Et la prestation médiocre d'Eric Mabius n'a rien arrangé. Que les scénaristes cessent de se lancer dans des thèmes comme celui-là qu'ils sont incapables de gérer correctement et qui ne correspondent pas aux attentes du public vis à vis de Betty.
// Bilan // Je me pose une question quand même : les producteurs et/ou scénaristes de Betty lisent parfois les critiques qui peuvent être faites à l'encontre de la série (pas les miennes bien-sûr) ? Non parce que quand on voit ce début de saison 4, il est évident qu'ils n'ont rien compris et/ou qu'ils ont décidé de ne rien changer. Etrange quand on doit à tous prix sauver sa peau...
Desperate Housewives [6x 05]
Everybody Ought To Have A Maid // 14 18o ooo tlsp.
Je disais dans ma précédente review qu'un bijou se cachait souvent entre deux merdes : le bijou c'était la semaine dernière, la merde c'était cette semaine ! Le mot "merde" étant un peu fort pour qualifier cet épisode, disons simplement qu'il était faible. Certaines intrigues sentaient le réchauffé tandis que d'autres sentaient carrément le moisi. A la rigueur, la meilleure était celle qui opposait à nouveau Susan et Katherine. Les regards équivoques de Katherine à l'égard de Mike étaient amusants, Dana Delany est vraiment plus à l'aise dans la comédie. Le petit clash pendant la fête organisée pour le retour de Julie est tombé à plat. C'était simplement plaisant de voir Susan se taper la honte. En revanche, toute la fin de l'épisode à partir du moment où la gourde tire accidentellement sur la psychopathe était assez jouissive. C'était burlesquement drôle. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Bree pour décharger le gun. Cela faisait longtemps que la Van de Kamp/Hodge républicaine n'avait pas mis ses talents en exergue. Plus généralement, cette intrigue a permis de réunir à plusieurs reprises la plupart des habitants de Wisteria Lane et c'est toujours préférable à des intrigues cloisonnées. La participation des Bolen dans tout ce micmac était la bienvenue, on sent que la famille commence à s'intégrer. Pour autant, le mystère les concernant n'a pas avancé d'un poil. On a juste rappelé que Bolen n'était pas leur vrai nom.
Par ordre décroissant en qualité, je dirai que c'est l'intrigue de Bree qui arrive en deuxième position. Elle n'était pas mauvaise à la base et elle a permis de retrouver le personnage des débuts de la série l'espace de quelques instants. La Bree bigote, la Bree républicaine, la Bree hautaine et la Bree nouvelle génération étaient toutes réunies. Je n'ai pas tellement aimé le parallèle tracé entre la femme brillante et bourgeoise et la pauvre femme de ménage blasée, avec cet espèce de message : "toutes les femmes traversent les mêmes épreuves, qu'elles soient riches ou pauvres". C'est très simpliste. De même, l'émotion palpable de Bree dans sa dernière scène avec cette femme était poignante. Maintenant, tout cela était beaucoup trop moralisateur à mon goût, avec l'apparition de la Bible notamment. Bree la remet au placard mais on sait très bien que c'est temporaire. Et puis vu la douleur qui se lit sur son visage, on sent bien que Marc Cherry voulait insister sur le fait que c'est trèèèèès trèèèèèèès mal ce qu'elle fait. Boooh, vilaine fille. Qu'on la pende !
Sa grossesse mise de coté, Lynette doit se coltiner une intrigue qui tourne au ralenti, qui n'est pas drôle un instant et qui est prévisible du début à la fin. On nous ressort pour la énième fois un laïus sur le couple ô combien formidable et équilibré que forment Lynette et Tom. C'est vrai, ils sont géniaux tous les deux ! Mais on le sait. On ne sait que ça ! Intégrer le petit-copain de McCkuskey n'avait pas grand intérêt, d'autant qu'avec sa vision (normale pour un homme de son âge) de la femme qui obéit à son petit mari, on avait juste envie de le battre, comme il est de coutume dans les maisons de retraite. Seul point positif dans tout cela : Tom nous a donné la clé de la réussite de son mariage. Ce n'est pas vraiment nouveau mais cela a été abordé directement pour une fois, psychologie de comptoir à la clé. Si Tom se laisse "bouffer" par Lynette, c'est pour qu'elle se sente en sécurité. Dis comme ça, ça paraît un peu bizarre mais dans la bouche de Tom, c'était convaincant.
Oh Gaby... Ben tu m'as grave fait chier. Voilà tout. Comment le dire autrement ? Une fois de plus, elle s'est posée des questions sur ses capacités à être une bonne mère suite à quelques déboires avec la mère d'une copine de Juanita. Il me semble que cela a déjà été abordé la saison dernière avec elle, avec Susan et il y a bien longtemps avec Lynette évidemment. C'est un peu logique que le thème revienne régulièrement puisqu'il est question de femmes d'âge mûr qui ont des enfants et qui apprennent à les élever, entre autres choses, mais je suis sûr qu'il reste encore d'autres histoires plus intéressantes à raconter, surtout avec Gaby qui regorge de potentiel. Les cabotinages d'Eva Longoria ne me font plus tellement rire mais là, je dois dire que c'était pire que tout. Je n'ai rien trouvé d'amusant à cette histoire de clown attaqué par un singe. C'était juste débile et juste super prévisible.
// Bilan // Cet épisode m'a fait le même effet que les histoires que ma grand-mère me raconte pour la énième fois : j'ai pris mon mal en patience, j'ai cherché le détail que je ne savais pas déjà, je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai souri par politesse et je suis passé à autre chose. Period !
Californication [3x 05]
Slow Happy Boys // 77o ooo tlsp.
Cette semaine dans Californication, pas de Jill ni de Felicia. C'était une bonne nouvelle jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par un personnage abject dénommé Mike Zlosowski, venu tout droit de Long Island pour rendre visite à son ancien meilleur-ami, Hank Moody, à Los Angeles. Il est interprété par Kevin Corrigan, également dans Fringe actuellement où il est beaucoup plus discret et vraiment moins bavard. Et je préfère ça. Au bout de deux minutes, ce Mike n'a plus de secrets pour nous : il parle fort, il est encore plus vulgaire que Hank mais, pire que tout, il n'a absolument pas sa finesse (toute relative) ! Il vient de s'engueuler avec sa femme et tout ce qu'il cherche c'est... je vous le donne en mille... baiser ! Il saute donc sur tout ce qui bouge et il suce carrément les seins d'une strip-teaseuse, ce qui est formellement interdit. Il est difficile de ne pas réduire le personnage à cela puisqu'il n'a pas eu l'occasion de nous en dévoiler davantage. On sait juste qu'il est atteinte d'une grave maladie et qu'il l'a appris récemment. C'est une façon comme une autre de justifier ses actes imbéciles. A coté de lui, Hank a l'air complètement blasé, il semble ailleurs. Malgré tout, on croit assez à cette amitié qui les lie et on sent bien que le temps a passé, qu'ils n'ont plus grand chose en commun mais que ce lien reste fort. C'est très réaliste et ça correspond tout à fait à la vision mélancolique de la vie qui est souvent exposée dans la série. A part cela, je ne déteste pas la complicité qui se créé entre la strip-teaseuse/étudiante et Hank. C'est à creuser mais je crains qu'elle ne puisse pas apporter grand chose de plus.
Charly et Marcy sont de nouveau ensemble mais l'actrice porno de la saison dernière, Daisy, qui a foutu en l'air toutes les intrigues du couple, fait son retour pour annoncer qu'elle a chopé des MST et qu'elle a pu les refiler à Charly, et lui à Marcy forcément. Ce n'est qu'un prétexte pour créer une nouvelle crise au sein du couple et on tourne en rond inéluctablement... La courte apparition de Sue Collini était amusante et on a découvert qu'elle avait un mari handicapé. Surprenant ! Sa chambre ornée de godemichets m'a beaucoup amusé. Pendant ce temps-là, Becca était à New York pour voir sa mère et elle revient carrément avec elle ! Que s'est-il passé pendant ce week-end ? Impossible de le savoir. Pas une seule image ne nous a été montrée. C'est bien dommage, ça aurait été plus intéressant que les conneries de Mike. Peut-être en saura-t-on plus lors du prochain épisode... En attendant, je trouve le retour de Karen un peu trop rapide. On est reparti pour un tour ! J'espère que l'on nous racontera un peu sa vie à New York parce que l'on ne sait strictement rien, comme si elle n'avait rien vécu pendant des mois à part avoir Hank au téléphone tous les jours.
// Bilan // Un épisode parasité par un personnage de passage plus agaçant et grossier tu meurs !
Un Village Français [2x 05 & 2x 06]
Danger de Mort // Le Coup de Grâce
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A l'occasion des deux derniers épisodes de sa saison 2, Un Village Français relève enfin le niveau ! Il n'est jamais trop tard. Je félicite d'abord les scénaristes pour avoir eu l'idée de génie de ne pas y faire figurer l'institutrice stupide. Hormis une apparition furtive dans le premier épisode, elle est aux abonnés absents pour le bien de tous. Ceci dit, ça tombe au moment où son intrigue avec l'officier allemand devenait presque intéressante. Ils auraient pu choisir un autre moment. Jean aussi est absent et, pour le coup, c'est plus préjudiciable. Normal, c'est le personnage que je préfère avec Hortense. Elle même n'est pas très présente à part à la fin du 2ème épisode où elle fait bien comprendre à son médecin de mari qu'elle lui en veut terriblement. De manière générale, la tendance est à la rebellion et ça fait du bien. Les personnages paraissent tout de suite moins lisses, un reproche que je leur ai beaucoup fait par le passé. C'était particulièrement intéressant du coté du triangle amoureux Marie/Lorrain/Raymond. Je ne m'attendais pas à ce que Lorrain réagisse aussi violemment, au point de quasiment pendre son rivale dans la grange ! Malheureusement, le flic est arrivé au bon moment et a sauvé la peau de Raymond. Cela aurait fait un peu trop pour la ménagère de France 3. Elle a déjà dû être assez bouleversée comme ça par toutes ces histoires d'amour contrariées et souvent impossibles. Mais, sans rigoler, cette intrigue a été vraiment bien menée et nous a offert les meilleurs moments d'action de la série. Elle prouve ainsi qu'elle est capable d'être prenante. Il faudrait maintenant que ça ne soit pas que réservé aux derniers épisodes de saison. A la fin de l'épisode 5, on a même eu droit à un vrai beau cliffhanger ! Croyez-vous ça ?
Deux autres intrigues ont su tirer leur éplingle du jeu : celle avec les enfants dans Danger de mort. C'était gentillet mais ça apportait un peu de fraîcheur et d'humour à la série. Puis c'est bien de ne pas oublier que l'occupation a été aussi vécue à travers les yeux des petits français de l'époque. J'aime beaucoup l'ivrogne que le petit Schwartz a pour mère. L'actrice (Emmanuelle Bach) est bonne et elle fait partie des quelques personnages qui ont un mauvais fond, trop rares. L'autre intrigue que j'ai aimé, ou plutôt l'autre personnage que j'ai aimé, c'est celui de la prostituée interprétée par Armelle Deutsch. Enfin une actrice dont les répliques sonnaient juste ! Mais je suis un peu méchant : Audrey Fleurot est bonne aussi, Nade Dieu a fini par me convaincre après des débuts laborieux. Toujours est-il qu'Armelle Deutsch est au-dessus du lot. Dommage que son personnage meure. Elle était attachante. La toute fin du dernier épisode de la saison (je ne ferai pas l'affront d'utiliser le terme Season Finale !) manque d'un petit quelque chose qui donne envie de revenir. On aurait aimé que plus de personnages se retrouvent dans une impasse, et on aurait tout simplement aimé en revoir certains que l'on a quitté au beau milieu d'une intrigue. Cela fait un peu brouillon.
// Bilan // Un Village Français ne tient absolument pas ses promesses et se révèle être une simple saga à la française, comme il y en a eu tant. La seule différence, c'est que c'est une saga qui dure un peu plus que le temps d'un été. Une fois que l'on a accepté cela, on peut éventuellement y trouver un certain plaisir. La saison 2 est globalement moins bonne que la saison 1 mais le dernier épisode est le meilleur de la série à ce jour. Vais-je regarder la suite ? J'aurai tendance à répondre non aujourd'hui car je ne me suis pas assez attaché aux personnages. Mais d'ici à ce que la saison 3 arrive, j'aurai peut-être retrouvé un début d'excitation qui sait (et j'aurai oublié à quel point certains épisodes ont pu être ennuyeux) ?
Critiks Récap' [Du 18 au 23 Octobre 2009]
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Ainsi que Nip/Tuck [6x 02]
et Un Village Français [2x 03 & 2x 04]