Nip/Tuck [6x 03]
Briggitte Reinholt // 2 2oo ooo tlsp.
Je suis désolé mais je ne m'y fais pas à ce changement d'actrice pour le rôle de Teddy Rowe. Je trouvais Katee Sachoff bien meilleure, plus flippante et fantasque dans son interprétation. Rose McGowan n'est pas mauvaise mais ce n'est pas Teddy, on dirait vraiment deux personnages différents. C'est bien dommage en tous cas, d'autant plus qu'il y a zéro alchimie entre Rose McGowan et Dylan Walsh. Les nouvelles frasques de la désormais femme de Sean ne m'ont pas particulièrement passionné, dans le sens où j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça dix fois dans la série. Il y a eu tellement de psychopathes... Une de plus ou de moins... Ceci dit, le coup des sangsues pour tuer, on nous l'avait jamais fait encore ! Ni dans Nip/Tuck ni ailleurs. Ce n'est pas spectaculaire mais c'est bien dégueulasse. J'ai un peu de mal à croire que Teddy aille jusqu'à s'attaquer à Annie mais tout est possible. En tous cas, on ne pourrait que lui être reconnaissant si elle s'en prenait à Matt. Il est tellement inutile. Il se trouve que là, il entrait parfaitement dans le moule avec son délire de mime puisque le thème de l'épisode était "le masque", mais au-delà de ça, il est affligeant. L'intrigue d'Annie était sans doute la plus réussie de l'épisode car la plus sérieuse et la plus réaliste. J'aime bien quand la série cesse ses délires deux secondes pour se concentrer sur quelque chose de grave. Ca aurait pu être traité plus en profondeur, c'est vrai, mais c'était touchant. Annie se mange les cheveux. C'est une vraie maladie, c'est bien d'en parler. Dommage que l'actrice qui l'interpréte ne soit pas bonne. Y'a cinq ans, quand elle avait 6 ans, ça ne posait pas de problèmes, elle n'ouvrait quasiment jamais la bouche mais aujourd'hui... Je sens que le retour de Julia est imminent et j'ai franchement pas hâte !
Dans les beaux délires de l'épisode, on peut dire que Christian qui pousse Mike à se travestir pour plaire à Kimber était une grande idée ! J'ai toujours cru que Mario Lopez était un mauvais acteur mais bizarrement, il s'en sort très bien et je crois que j'aime beaucoup son personnage. Mike a la fraîcheur que Christian et Sean n'ont plus. J'espère qu'il va rester encore un moment. En tous cas, il porte assez bien le corset en cuir le bougre ! Même habillé comme ça, il était bandant. Et puis j'ai bien aimé que Christian soit le dindon de sa propre farce. Je ne m'y attendais pas vraiment, c'était vraiment amusant !
// Bilan // Un épisode assez délirant, dans la plus pure tradition de Nip/Tuck. Malheureusement, plus rien ne nous suprend alors ça perd en intérêt.
Dollhouse [2x 01]
Vows (Season Premiere) // 2 6oo ooo tlsp.
Je me lance enfin dans la deuxième saison de Dollhouse après avoir, j'avoue, un peu traîné des pieds. Heureusement qu'il y a eu Epitaph One, qui donnait bien envie de continuer la série bien qu'il s'agisse d'un épisode à part, sans conséquences directes sur les intrigues présentes. Je ne suis pas mécontent de ce retour. On sent que la série a évolué et on est loin des intrigues médiocres du début de la première saison. La mission du jour peine à décoller mais on a connu pire. A partir du moment où le vendeur d'armes découvre la vérité sur sa femme, ça devient intéressant. Eliza Dushku s'est même permise de bien jouer le temps d'une colère sans fausses notes. Elle a dû s'entraîner tout l'été. J'ai pris mon pied lorsque le mec a fracassé la tête d'Echo contre son bureau. Qui n'a pas rêvé de pouvoir le faire ? L'attrait principal de cette intrigue résidait dans la présence de Jamie Bamber (Battlestar Galactica), toujours sexy en diable. Je suis à peu près sûr que ça m'aurait moins passionné avec n'importe quel autre acteur. En plus, pour l'occasion, il a sorti son plus bel accent. Whedon a bien compris qu'il ne pouvait compter que sur les fans fidèles de Buffy et Angel pour regarder sa série assidûment donc il a recruté Alexis Denisof pour tenir le rôle du sénateur Daniel Perrin, qui prendra certainement plus d'importance dans les prochains épisodes.
J'ai eu la désagréable surprise de constater que Whedon n'avait toujours pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo pour que la série soit bonne. En cela, le nouveau générique est encore pire que le premier. On voit Echo dans tous ses rôles de la saison dernière (la chanteuse qui nous rappelle à quel point cet épisode avait pu être mauvais, l'aveugle, la dominatrice SM...) avec toujours cette bande-son niaiseuse. Il aurait mieux fallu rentrer dans le rang et jouer la carte de la sobriété avec simplement le titre de la série sur fond noir. Tout ça pour dire que ce n'est pas dans cet épisode que les personnages secondaires ont été bien mis en avant malgré leur potentiel mille fois plus grand que celui d'Echo. Qui n'en a pas/plus. On a tout de même eu droit à des scènes très réussies entre Whiskey et Boyd, puis Whiskey et Topher. Depuis qu'elle sait qu'elle est une active, elle se comporte comme une chienne. C'est marrant. On est loin de l'image de la lisse doctoresse balafrée. J'ai aimé la voir se poser mille questions, parler de ses peurs, refuser les avances de Boyd, penser au suicide, puis s'enfuir. J'espère qu'on la reverra rapidement même si je sais bien que la présence d'Amy Acker au générique de Happy Town devrait l'en empêcher, au moins sur le long terme. C'est elle qui aurait dû être l'héroïne de Dollhouse, si toutefois il en fallait absolument une. J'ai apprécié les nombreuses notes d'humour qui ont parsemé l'épisode, notamment Ballard qui ne reconnaît pas la voix de Topher au téléphone et qui le demande. C'est très con mais ça m'a fait rire. Je termine les "J'aime/J'aime pas" sur un truc futile : j'aime pas du tout la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. Elle perd en charisme. Cela ne tient qu'à quelques cheveux parfois... Manquerait plus que Dushku se les fasse couper tiens !
// Bilan // Dollhouse fait son retour (miraculeux) sur une note positive. Sans être transcendant, ce Season Premiere possède suffisamment d'atouts pour tenir éveillé. Maintenant que toutes les dolls ou presque déraillent, on se sent beaucoup plus concerné par tout ce qui se passe. J'aimerais que ça dure.