28 octobre 2009

Desperate Housewives [6x 05]

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Everybody Ought To Have A Maid // 14 18o ooo tlsp.

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   Je disais dans ma précédente review qu'un bijou se cachait souvent entre deux merdes : le bijou c'était la semaine dernière, la merde c'était cette semaine ! Le mot "merde" étant un peu fort pour qualifier cet épisode, disons simplement qu'il était faible. Certaines intrigues sentaient le réchauffé tandis que d'autres sentaient carrément le moisi. A la rigueur, la meilleure était celle qui opposait à nouveau Susan et Katherine. Les regards équivoques de Katherine à l'égard de Mike étaient amusants, Dana Delany est vraiment plus à l'aise dans la comédie. Le petit clash pendant la fête organisée pour le retour de Julie est tombé à plat. C'était simplement plaisant de voir Susan se taper la honte. En revanche, toute la fin de l'épisode à partir du moment où la gourde tire accidentellement sur la psychopathe était assez jouissive. C'était burlesquement drôle. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Bree pour décharger le gun. Cela faisait longtemps que la Van de Kamp/Hodge républicaine n'avait pas mis ses talents en exergue. Plus généralement, cette intrigue a permis de réunir à plusieurs reprises la plupart des habitants de Wisteria Lane et c'est toujours préférable à des intrigues cloisonnées. La participation des Bolen dans tout ce micmac était la bienvenue, on sent que la famille commence à s'intégrer. Pour autant, le mystère les concernant n'a pas avancé d'un poil. On a juste rappelé que Bolen n'était pas leur vrai nom.

   Par ordre décroissant en qualité, je dirai que c'est l'intrigue de Bree qui arrive en deuxième position. Elle n'était pas mauvaise à la base et elle a permis de retrouver le personnage des débuts de la série l'espace de quelques instants. La Bree bigote, la Bree républicaine, la Bree hautaine et la Bree nouvelle génération étaient toutes réunies. Je n'ai pas tellement aimé le parallèle tracé entre la femme brillante et bourgeoise et la pauvre femme de ménage blasée, avec cet espèce de message : "toutes les femmes traversent les mêmes épreuves, qu'elles soient riches ou pauvres". C'est très simpliste. De même, l'émotion palpable de Bree dans sa dernière scène avec cette femme était poignante. Maintenant, tout cela était beaucoup trop moralisateur à mon goût, avec l'apparition de la Bible notamment. Bree la remet au placard mais on sait très bien que c'est temporaire. Et puis vu la douleur qui se lit sur son visage, on sent bien que Marc Cherry voulait insister sur le fait que c'est trèèèèès trèèèèèèès mal ce qu'elle fait. Boooh, vilaine fille. Qu'on la pende !

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   Sa grossesse mise de coté, Lynette doit se coltiner une intrigue qui tourne au ralenti, qui n'est pas drôle un instant et qui est prévisible du début à la fin. On nous ressort pour la énième fois un laïus sur le couple ô combien formidable et équilibré que forment Lynette et Tom. C'est vrai, ils sont géniaux tous les deux ! Mais on le sait. On ne sait que ça ! Intégrer le petit-copain de McCkuskey n'avait pas grand intérêt, d'autant qu'avec sa vision (normale pour un homme de son âge) de la femme qui obéit à son petit mari, on avait juste envie de le battre, comme il est de coutume dans les maisons de retraite. Seul point positif dans tout cela : Tom nous a donné la clé de la réussite de son mariage. Ce n'est pas vraiment nouveau mais cela a été abordé directement pour une fois, psychologie de comptoir à la clé. Si Tom se laisse "bouffer" par Lynette, c'est pour qu'elle se sente en sécurité. Dis comme ça, ça paraît un peu bizarre mais dans la bouche de Tom, c'était convaincant.

   Oh Gaby... Ben tu m'as grave fait chier. Voilà tout. Comment le dire autrement ? Une fois de plus, elle s'est posée des questions sur ses capacités à être une bonne mère suite à quelques déboires avec la mère d'une copine de Juanita. Il me semble que cela a déjà été abordé la saison dernière avec elle, avec Susan et il y a bien longtemps avec Lynette évidemment. C'est un peu logique que le thème revienne régulièrement puisqu'il est question de femmes d'âge mûr qui ont des enfants et qui apprennent à les élever, entre autres choses, mais je suis sûr qu'il reste encore d'autres histoires plus intéressantes à raconter, surtout avec Gaby qui regorge de potentiel. Les cabotinages d'Eva Longoria ne me font plus tellement rire mais là, je dois dire que c'était pire que tout. Je n'ai rien trouvé d'amusant à cette histoire de clown attaqué par un singe. C'était juste débile et juste super prévisible.

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// Bilan // Cet épisode m'a fait le même effet que les histoires que ma grand-mère me raconte pour la énième fois : j'ai pris mon mal en patience, j'ai cherché le détail que je ne savais pas déjà, je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai souri par politesse et je suis passé à autre chose. Period !

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Californication [3x 05]

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Slow Happy Boys // 77o ooo tlsp.

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   Cette semaine dans Californication, pas de Jill ni de Felicia. C'était une bonne nouvelle jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par un personnage abject dénommé Mike Zlosowski, venu tout droit de Long Island pour rendre visite à son ancien meilleur-ami, Hank Moody, à Los Angeles. Il est interprété par Kevin Corrigan, également dans Fringe actuellement où il est beaucoup plus discret et vraiment moins bavard. Et je préfère ça. Au bout de deux minutes, ce Mike n'a plus de secrets pour nous : il parle fort, il est encore plus vulgaire que Hank mais, pire que tout, il n'a absolument pas sa finesse (toute relative) ! Il vient de s'engueuler avec sa femme et tout ce qu'il cherche c'est... je vous le donne en mille... baiser ! Il saute donc sur tout ce qui bouge et il suce carrément les seins d'une strip-teaseuse, ce qui est formellement interdit. Il est difficile de ne pas réduire le personnage à cela puisqu'il n'a pas eu l'occasion de nous en dévoiler davantage. On sait juste qu'il est atteinte d'une grave maladie et qu'il l'a appris récemment. C'est une façon comme une autre de justifier ses actes imbéciles. A coté de lui, Hank a l'air complètement blasé, il semble ailleurs. Malgré tout, on croit assez à cette amitié qui les lie et on sent bien que le temps a passé, qu'ils n'ont plus grand chose en commun mais que ce lien reste fort. C'est très réaliste et ça correspond tout à fait à la vision mélancolique de la vie qui est souvent exposée dans la série. A part cela, je ne déteste pas la complicité qui se créé entre la strip-teaseuse/étudiante et Hank. C'est à creuser mais je crains qu'elle ne puisse pas apporter grand chose de plus.

   Charly et Marcy sont de nouveau ensemble mais l'actrice porno de la saison dernière, Daisy, qui a foutu en l'air toutes les intrigues du couple, fait son retour pour annoncer qu'elle a chopé des MST et qu'elle a pu les refiler à Charly, et lui à Marcy forcément. Ce n'est qu'un prétexte pour créer une nouvelle crise au sein du couple et on tourne en rond inéluctablement... La courte apparition de Sue Collini était amusante et on a découvert qu'elle avait un mari handicapé. Surprenant ! Sa chambre ornée de godemichets m'a beaucoup amusé. Pendant ce temps-là, Becca était à New York pour voir sa mère et elle revient carrément avec elle ! Que s'est-il passé pendant ce week-end ? Impossible de le savoir. Pas une seule image ne nous a été montrée. C'est bien dommage, ça aurait été plus intéressant que les conneries de Mike. Peut-être en saura-t-on plus lors du prochain épisode... En attendant, je trouve le retour de Karen un peu trop rapide. On est reparti pour un tour ! J'espère que l'on nous racontera un peu sa vie à New York parce que l'on ne sait strictement rien, comme si elle n'avait rien vécu pendant des mois à part avoir Hank au téléphone tous les jours.


// Bilan // Un épisode parasité par un personnage de passage plus agaçant et grossier tu meurs !