Brothers & Sisters [4x 04]
From France With Love // 9 72o ooo tlsp.
Frères & Soeurs. Quelle belle idée d'avoir exceptionnellement modifié le titre du générique de la série et d'avoir utilisé des chansons en français (toutefois obscures à part Le Temps Perdu de Carla Bruni) pour faire honneur à la France, lieu des péripéties de Sarah. Si les producteurs savaient comment la série est traitée chez nous, on n'y aurait sans doute pas eu droit ! La plupart des clichés habituels ont été évités, même si le vin blanc, la baguette, la 4L et le romantisme à la française. J'ai adoré le nom du village, qui ne pouvait qu'être un clin d'oeil : Cliché-sur-Mer ! Rachel Griffiths nous a offert quelques mots en français, c'était très chou. Gilles Marini, un vrai français, qui est surtout connu pour être le (gros) pénis de Sex & The City - Le Film, interpréte le crush de Sarah. Leurs quelques scènes ensoleillées qui rythment l'épisode et la chimiothérapie de Kitty sont toutes mignonnes, légères comme le vent. Un effort de réalisation, caméra à l'épaule, a été fait. La série est pourtant assez paresseuse à ce niveau-là en général. L'arrivée de l'étalon à Los Angeles en fin d'épisode promet de bons moments pour les prochains épisodes. Ce n'est pas un grand acteur, certes, mais il a le mérite d'attirer l'oeil. Et puis ça fait plaisir de voir Sarah le sourire aux lèvres. Pourvu que ça dure ! Je le disais donc, Kitty doit affronter ses premières séances de chimiothérapie et une fois de plus, c'est traité avec une grande justesse. On voit le visage de Calista Flockhart qui s'assombrit au fur et à mesure de l'épisode mais Kitty garde le moral et pousse même son cher mari à poursuivre ses batailles politiques. Y'a pas à dire : ce cancer a renforcé le couple McAllister et c'est une bonne chose tout compte fait, même si c'est un peu facile scénaristiquement parlant. Les face à face entre Kevin et Robert manquent un peu d'intensité en revanche, je commence à m'en lasser. C'est dommage, le duo est excellent à la base.
Les intrigues secondaires sont toujours un peu faibles mais on ne s'attarde jamais longtemps donc ce n'est pas ennuyeux. Les affaires d'Ojaï sont évoquées rapidement mais il faudra vraisemblablement attendre encore pour que Ryan ré-apparaisse et foute sa merde. Justin, quant à lui, décide de faire du traitement du cancer sa spécialité à la fac de médecine. Un geste assee touchant je dois dire. Son prof ne va pas l'entendre de la même façon. Sa relation avec Carter en est toujours au même point : ils ne s'apprécient pas vraiment mais doivent apprendre à travailler ensemble. La suite, on la connaît déjà. De son coté, Rebecca cherche le lieu parfait pour célèbrer le mariage avec l'aide de sa mère (toute relative) et de Nora. Pour une fois, Nora et Holly ne se disputent pas ! J'aime bien les rares moments où elles sont complices. Après maintes recherches, c'est finalement à Hawaï, carrément, que le mariage devrait avoir lieu ! Je me réjouis d'avance de voir les Walker arpenter les plages de Lost. Allez, un petit crossover, please ! (Paraît que Betty aussi va avoir son épisode à Hawaï cet hiver, ABC a eu un prix de groupe ?). Je retiens en particulier la scène où les trois femmes débarquent en plein tournage d'un film porno ! C'est complètement incongru, je ne m'attendais pas à ça. Facétieux scénaristes.
// Bilan // From Brothers & Sisters, with love (as usual).
How I Met Your Mother [5x 05]
Duel Citizenship // 8 o7o ooo tlsp.
Merde alors ! Pas de triplette, pas trois bons épisodes d'affilée. Déçu je suis. Les blagues sur Robin et le Canada commencent à devenir méga-lourdes, surtout quand c'est l'objet d'une bonne partie de l'épisode. Et puis le sujet a été très mal amené : une bagarre dans le bar canadien que Robin fréquente, le Hoser Hut, débouche sur une plainte d'un client qui pourrait amener Robin à être déportée. Jusqu'ici, pourquoi pas. Ce n'est pas la première menace du genre mais bon. Le problème, c'est que l'on n'en reparle plus du tout après, comme si ça n'avait en fait aucune importance. Curieux quand même. Certaines scènes avec Barney étaient drôles, notamment son discours debout sur une table du bar, mais la plupart des blagues sont tombées à plat. En plus, c'est très con je le reconnais, mais, dès le départ, je ne voyais pas où était le problème puisque Robin pouvait tout à fait prendre la double-nationalité. Ce qu'elle finit par faire d'ailleurs. Je sais qu'il ne faut pas intellectualiser les sitcoms mais ça m'a gêné. Que voulez-vous ?
L'autre intrigue de l'épisode était un peu plus réussie : Ted propose à Marshall un bon vieux road trip New-York - Chicago comme ils avaient l'habitude de faire, sauf que Lily et sa toute petite vessie se tapent l'incruste donc forcément, ça dégènére. Les courts flashbacks m'ont bien fait rire. Le running-gag sur le pipi aussi. Les effets de la boisson étrange nommée Tantrum étaient un peu too much, pas toujours drôles, mais je retiens la dernière scène avec Lily sur le toit de la voiture ! Le CD parlé de Kenny Rogers était une belle idée pas forcément super bien exploitée. Mais le vrai truc qui me dérange, c'est le fond encore une fois. La problèmatique du couple Lily/Marshall face au célibataire Ted a été maintes fois abordée. C'est très lassant. Et puis c'est stupide aussi. Ca fait deux ans qu'ils sont mariés et dix ans qu'ils se connaissent ! Il serait peut-être temps que Ted s'habitude au "We", non ?
// Bilan // Un épisode moyen, beaucoup trop dans la redite. Cela n'a pas empêché quelques bonnes répliques fort heureusement.
Ugly Betty [4x 01 & 4x 02]
The Butterfly Effect, Part 1 & 2 (Season Premiere) // 5 o7o ooo tlsp.
La saison 3 de Betty était proche de la médiocrité mais le Season Finale redonnait un peu d'espoir, quelques ficelles soapesques ayant été judicieusement tirées. Malheureusement, ce Season Premiere est loin d'être à la hauteur. Il est atrocement long déjà, et quand on regarde bien, tout ce qui s'est passé en 1h25 aurait pu se passer en 42 minutes. Ca manquait sérieusement de rythme. On a surtout eu droit à un catalogue d'historiettes sans intérêt qui ne donnent pas franchement envie de suivre toute la saison. On sent bien que, comme l'année dernière, les épisodes seront relativement indépendants les uns des autres, au détriment des grandes intrigues au long cours qui avaient fait le succès de la série lors de ses deux premières saisons.
Ainsi, Justin fait son entrée au lycée et se fait railler par ses camarades pas très malins. Il faut reconnaître que venir en chemise Gucci à l'école quand on habite dans le Queens, c'est pas l'idée du siècle. On a de la peine pour lui, évidemment, mais c'est un thème qui avait déjà été traité le concernant. Et puis il y a toujours ce non-dit insupportable. Justin est gay. Personne ne prononce jamais le mot. Pas même Mark à qui Justin vient demander conseil. On aurait d'ailleurs aimé que cette scène ne se passe pas hors-caméra. Tout cela est prétexte à éloigner Justin de sa mère parce que c'est l'adolescence qui veut ça. Si le sujet est appronfondi dans les prochains épisodes, ça pourrait devenir intéressant. Mais si ce n'est pas l'intention des scénaristes, qu'ils s'arrêtent là plutôt que de radoter. Petite intrigue également pour Daniel qui fait son retour à Mode après la mort de Molly. Sa phase de colère dûe au deuil est logique mais elle est traitée avec tellement de superficialité que l'émotion ne passe pas. Judith Light arbore une coup de cheveux horrible. Ce sera son seul fait d'arme.
Puisque cette saison sera sans doute la dernière, on amorce le changement de look de Betty. Dès le début de l'épisode, on sent que quelque chose a changé dans le maquillage d'America Ferrera. Elle est un peu trop jolie. Et ça se poursuit jusqu'à ce qu'elle décide de devenir une nouvelle femme. D'ici à la fin de la saison, l'actrice pourra enfin montrer aux yeux du monde qu'en fait, elle est belle comme un coeur. Et elle sera tellement belle que Daniel craquera pour elle... Grosse déception concernant Matt. Maintenant qu'il est le boss de Betty, je pensais qu'il lui en ferait baver, qu'il serait vraiment méchant. Il se contente de lui balancer des petits piques à peine drôles. Et puis le cliffhanger sur le mystérieux visiteur de Wilhelmina est révélé : c'était sa fille ! Pas une grande surprise, j'avais d'ailleurs émis cette hypothèse dans ma précédente review. Elle et elle est de retour ensanglantée après avoir tué son petit-ami ! Pour le coup, c'est bien soapesque. Mais je ne vois pas trop ce que ça peut apporter d'intéressant sur le long terme. Wilhelmina va peut-être séjourner en prison quelques heures. Sa fille aussi. Et après ? Pour finir, Amanda reçoit la visite d'une ancienne standardiste de Mode interprétée par l'excellente Kristen Johnston, qui s'est faite fabriquer de nouvelles lèvres plus que charnues pour l'occasion. Ca aurait pu être un peu plus marrant que ça mais c'était pas mal ma foi.
// Bilan // Il en faudra plus pour convaincre chère Betty. Et puis tu joues ta vie là, alors ressaisis-toi vite même si c'est peine perdue...