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Des News En Séries, Le Blog
22 septembre 2009

Bored To Death [Pilot & 1x o2]

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Stockholm Syndrome // The Alanon Case

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What About ?

La vie mouvementée mais drôle d'un écrivain alcoolique et dépendant à la drogue qui prêtend être détective privé, à l'image des personnages de ses romans. Déprimé depuis que sa petite-amie l'a quitté, il ne lui reste plus que ses "amis", tout aussi paumés que lui...

Who's Who ?

Jason Schwartzman, qui interpréte le héros de la série, Jonathan Ames, gagne vraiment à être connu ! Je l'avais adoré dans l'excellent film de Wes Anderson Darjeeling Limited. et surtout dans le court-métrage qui précédait le film, Hotel Chevalier, un bijou ! C'est donc avec grand plaisir que je le retrouve dans Bored To Death, dans un rôle pas très éloigné de celui qu'il tenait dans ce film. Il a un charme fou, et ce malgré sa coupe hideuse de chien mouillé. A ses cotés, on retrouve un acteur formidable qui a prouvé grâce à son rôle dans Damages qu'il valait bien mieux que celui du marrant de service dans diverses sitcoms de plus ou moins bonne qualité (Cheers, Becker, Help Me Help You) : le grand Ted Danson. Il interpréte ici le patron et ami de Jonathan, qui a tendance à se servir de lui comme d'un passe-temps car lui aussi s'ennuie à mourir... On a dû mal à oublier Frobisher mais ça viendra sans doute. Et puis le troisième rôle important de la série est tenu par Zach Galifianakis, vu très récemment dans le carton du cinéma américain The Hangover (Very Bad Trip). C'est le meilleur ami de Jonathan, un peu paumé mais sans doute plus censé. Quelques guests-stars féminines sont attendues au cours de la saison 1, parmi lesquelles la divine Parker Posey ! Autant dire que HBO a réussi à réunir un beau casting.      


So What ?

Après Hung cet été, HBO mise à nouveau sur le format 26 minutes qui réussit tant à Showtime depuis quelques années. Moi qui n'en suis pas vraiment fan, j'avoue que je commence à m'y habituer. Il faut dire que Bored To Death, outre son casting, a de beaux atouts pour convaincre, à commencer par son atmosphère extrêmement chaleureuse. Le quartier New Yorkais de Brooklyn est trop rarement utilisé à la télévision, il a pourtant un pouvoir incroyable quant il s'agit d'installer les personnages dans un décor intime et feutré. Grâce à cela et à bien d'autres choses, on se sent tout de suite proche du personnage principal et on entre dans sa vie discrétement, avec une certaine pudeur. Tout commence par une rupture puis en découle une forme de dépression singulière, qui passe par l'alcool et la marijuana, et par un fantasme de devenir quelqu'un d'utile au monde. Le choix de Jonathan de se tourner vers la profession de détective est amené de manière peu subtile et sans véritable explication. Il faut dire que les scénaristes ont également choisi de ne pas trop en dire, notamment sur les personnages secondaires, en nous laissant deviner qui ils sont vraiment pour le héros. En cela, le pilote est assez déstabilisant et manque de peu d'être raté.

S'il s'agit bien d'une comédie, le ton choisi est délibérément loufoque, surtout dans le second épisode lorsque les personnages de George et Ray se dévoilent davantage. L'un accepte de faire une coloscopie par amour (oui oui) tandis que l'autre tente en vain de gérer son addiction pour le viagra et cherche un moyen de cacher son herpès (rien que ça). Plusieurs scènes sont donc irrésistiblement drôles et l'on s'attache très rapidement à ce trio de choc. Les dialogues sont soignés, amusants et intelligents à la fois. Les deux premières enquêtes de Jonathan m'ont grandement rassuré. J'avais peur que tout ce bel apparat cache un cop-show simpliste mais on en est loin. Ce n'est pas Castle par exemple. L'intérêt ne réside pas tellement dans les affaires que traite Jonathan mais dans sa manière de les traiter ! Totalement inexpérimenté, il fait bourdes sur bourdes et sa maladresse est très touchante. Après avoir visionné les deux premiers épisodes, je n'ai qu'une envie : voir les huit suivants ! Il y a étrangement quelque chose d'addictif dans cette nouvelle série...

 

En bref, Bored To Death était prometteuse sur le papier et en images, elle ne déçoit pas une seule seconde. Le pilote est un peu bancal mais le second épisode est un délice. Elle réussit à imposer ses personnages et son univers en très peu de temps et, sauf mauvaise surprise, elle devrait faire partie de la short-list des séries de l'automne à ne rater sous aucun prétexte !

 


 

// Bonus // Une bande-annonce...

 

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21 septembre 2009

Fringe [2x o1]

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A New Day In The Old Town (Season Premiere) // 7 82o ooo tlsp.

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   Il y a des jours où je me dis que je regarde trop de séries, que je devrais garder plus de temps pour faire d'autres choses, que peut-être les séries ne méritent pas tant d'attention, et puis je regarde le Season Premiere de Fringe et je me souviens alors parfaitement de la raison pour laquelle je consacre autant de temps aux séries : parce qu'elles nous entraînent dans des rêves (ou des cauchemars) éveillés, où tout est possible. Fringe fait partie de ces séries qui me rappellent pourquoi je les aime tant. Mais venons-en au fait !

   J'ai aimé ce Season Premiere car il était extrêmement suprenant et très sombre. Comme d'habitude, on nous offre une scène inaugurale superbe visuellement. Je garde en mémoire cette image d'Olivia ejectée de la voiture en brisant la glace. C'était impressionnant. J'ai également trouvé Anna Torv particulièrement convaincante lorsqu'elle se réveille à l'hôpital et qu'elle prononce distinctement une phrase en grec, qui serait apparemment un message de la mère de Peter de l'au-delà. Je le vois comme ça en tous cas. "Be A Better Man Than Your Father". Cette phrase va certainement prendre tout son sens au fil de la saison. Il suffit de voir les photos promotionnelles de cette saison pour comprendre que Peter sera au centre de l'attention, et deviendra peut-être même plus important encore qu'Olivia. Cette perspective est réjouissante puisqu'il a été trop en retrait en saison 1. Il servait surtout de baby-sitter à Walter. Il apprendra peut-être la vérité sur son identité à un moment donné... L'accident de voiture n'était pas une mauvaise idée car elle a permis quelques scènes d'émotion intenses en début d'épisode. John Noble a encore fait très fort. On savait bien qu'Olivia n'allait pas y rester, tout comme on savait bien que la Fringe Division n'allait pas fermer. Cette intrigue fait d'ailleurs très X-Files saison 2. Comme pour devancer les critiques, les producteurs ont choisi de placer judicieusement pendant quelques secondes des images d'un épisode de la série culte dans un téléviseur.

   On pourrait regretter que l'épisode ne reprenne pas là où la saison précédente s'était achevée, c'est-à-dire dans le bureau de William Bell dans une dimension parallèle. J'imagine que l'on reviendra dessus plus tard, et puis je pense que lorsqu'Olivia s'explose contre la vitre, elle en revient justement. Elle est désormais amnésique, ce qui est, je l'avoue volontiers, un peu agaçant. Mais elle se souvient d'une chose et d'une seule : quelque chose, dont elle ne connaît pas la nature, est caché quelque part et il faut le retrouver ! Avec ça, on n'est pas tellement avancé. Hâte de savoir ce qu'est ce quelque chose. Et en parlant de quelque chose, j'ai adoré la scène où un homme communique avec un autre, qui est sans doute dans un monde parralèle, à travers une machine à écrire étrange. L'homme que l'on voit ressemble d'ailleurs plus ou moins à un Observer mais c'est peut-être juste un hasard. J'ai d'ailleurs raté l'apparition hebdomadaire du monsieur tout chauve. Comme souvent. Bon et puis parmi les grandes surprises de l'épisode, et je ne l'avais pas vu venir alors même que je savais que Kirk Acevedo avait été "viré" de la série, il y a la mort de Charlie Francis dont l'apparence est reprise par l'être maléfique qui veut tuer Olivia. Cela permettra à l'acteur d'apparaître encore dans plusieurs épisodes, peut-être même toute la saison si la traque s'éternise. Bien que j'apprécie et l'acteur et le personnage, j'aime l'idée, d'autant que cela va laisser plus de place à Peter j'imagine. Quoique... Charlie a déjà une remplaçante, une certaine Agent Amy Jessup. Elle a été introduite avec une certaine efficacité mais j'ai bien du mal à la cerner pour le moment. J'ai envie de la détester mais il n'y aucune raison à cela pour l'instant. La romance soudaine entre Broyles et Sharp ne m'a pas plus convaincu que cela mais ça pourrait expliquer pas mal de choses, notamment le divorce du monsieur.

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// Bilan // Cela fait un bien fou de retrouver la fine équipe de Fringe, avec un Walter plus en forme que jamais. Il m'a encore bien fait rire, notamment quand il confond les produits dont il a besoin pour une autopsie et les ingrédients du flan qu'il prépare pour l'anniversaire de son fils. Un retour sombre, surprenant et une série toujours aussi efficace, qui profite bien de ses 5 minutes en moins.   

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21 septembre 2009

Glee [1x o3]

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Acafellas // 6 69o ooo tlsp.

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   3ème épisode de Glee et le charme opère toujours sur moi. Contrairement aux deux épisodes précédents, on gagne même en fond avec quelques intrigues un peu plus "profondes". Bien évidemment, faut pas exagérer, c'est pas Six Feet Under. Par exemple, l'intrigue consacrée à Mercedes (que j'adore) et Kurt est touchante. Les garçons ne s'intéressent pas à elle et il n'y a que son pote pédé qui la comprenne. Sauf qu'elle n'a pas compris que son pote était pédé. Bien que cela soit évident. Il lui brise le coeur alors elle lui brise son parebrise. Et c'est l'occasion d'une scène chantée excellente sur le titre Bust Your Windows. J'aime vraiment beaucoup l'actrice/la chanteuse, Amber Riley. Elle se lâche complètement, elle donne tout. Waouh ! Il me semble qu'elle avait participé à American Idol d'ailleurs. Kurt est assez amusant aussi bien qu'il en fasse des tonnes. Celui que l'on connaissait encore mal et qui s'est montré bien plus intéressant qu'au premier abord, c'est Puck. Son petit trip sur les cougars était osé et très drôle. On reconnaît bien là la patte Ryan Murphy et on aimerait d'ailleurs qu'elle soit un peu plus présente que simplement au détour d'une scène ou d'un dialogue. Il n'a pas non plus la même liberté que sur FX, c'était à prévoir.

   Je suis agréablement surpris par le personnage de Will, beaucoup moins lisse que prévu. Déjà, Matthew Morrisson est un excellent chanteur et danseur, ce que le pilote ne montrait pas du tout, et puis Will a beau ressembler au gendre parfait, il est capricieux, comme bon nombre de personnages de la série, très susceptible et sans doute trop fier. Cette épaisseur est bienvenue. Son père est interprété par Victor Garber, que j'adore, et je suis un peu déçu qu'il n'ait pas chanté. Je m'y attendais et rien n'est arrivé. Son personnage reviendra sans doute à l'occasion et l'acteur pourra ainsi montrer toute l'étendue de son talent. Un duo père/fils est à prévoir. Can't Wait ! Josh Groban, autre guest de l'épisode, n'a pas chanté non plus mais, pour le coup, ça ne m'a pas dérangé, bien au contraire. On l'a assez entendu dans Ally McBeal. A la place, on lui a offert deux scènes marrantes, assez innatendues. Il n'est pas mauvais acteur le bougre ! L'idée du chorégraphe super méchant n'était pas mauvaise, cela a même permis un peu de politiquement incorrect. Ses remarques sur certains des membres du Glee Club, notamment sur le nez de Rachel, étaient hilarantes ! Par contre, la guéguerre de la prof de sport ne prend pas. C'est même assez ridicule. Il faudrait aller plus loin pour amener le délire jusqu'au bout.

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// Bilan // Des trois premiers épisodes, celui-ci n'était clairement pas le meilleur mais la fraîcheur est toujours présente ainsi qu'une certaine décomplexion qui fait plaisir à voir. J'adhére toujours.


// Bonus // Bust Your Windows par Amber Riley !

20 septembre 2009

Melrose Place [1x o2]

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Nightingale // 1 81o ooo tlsp.

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   Je le savais : ce nouveau Melrose Place a un potentiel énorme qui ne demande qu'à être exploité ! Et dès ce second épisode, on commence à entrevoir ce à quoi pourrait ressembler la série à termes. Il y a encore tout un tas d'imperfections mais l'essentiel est là : des personnages intéressants qui se transforment doucement en ordures. Pour certains, ça prendra plus de temps que d'autres. Et puis il y a aussi ceux qui sont nés ordures et qui le resteront. Dans la première catégorie, on retrouve le couple Jonah/Riley. Ils avaient plombé le pilote avec leurs niaiseries et, ma foi, ils se sont avérés moins désagréables cette fois-ci. On a pu assister à leur première vraie dispute, provoquée évidemment par Ella. Elle en pince pour Jonah et est prête à tout pour le faire craquer. Pour le moment, elle reste relativement sage mais ça marche pourtant déjà. Qu'est-ce que ça va être quand elle va passer à l'offensive ! Ce triangle amoureux n'est pas sans rappeler le mythique trio Billy/Amanda/Allison de la grande époque. D'ailleurs, même physiquement, Jonah fait pas mal penser à Billy. Et quand on se souvient de ce qu'est devenu Billy petit à petit, on ne peut que se réjouir ! Riley joue le rôle de la bonne copine pour le moment, elle est donc ennuyeuse à souhait. Mais une fois trompée, je suis sûr qu'elle se transformera en garce. La pitié n'a jamais eu sa place à Melrose, ça ne va pas commencer maintenant. Toujours dans la catégorie des gentils qui ne vont pas le rester, il y a Lauren, que l'on peut d'ores et déjà surnommer "la pute luxe". Après quelques hésitations, bien poussée par Ella, elle se lance à corps perdu dans sa nouvelle activité nocturne et elle semble se prendre au jeu. On la lie discrétement au trop effacé David, sans doute pour plus tard...

   Garce née, Ella prouve que c'est elle qui tient les rênes de la série. La prestation de Katie Cassidy est convaincante, on se surprend même à lui trouver des airs d'Amanda Woodward. C'est le but et ça marche. Il va lui falloir du temps pour s'imposer comme un successeur digne de ce nom mais elle en a la capacité. J'ai adoré chacune de ses apparitions, de son incroyable culot face à son nouveau boss à son chantage pantalon baissé. En parlant de son nouveau boss, il me plaît bien. Il a très vite compris à qui il avait à faire et ça promet quelques faces à faces intéressants. Victor Webster se débrouille bien, il faut dire qu'on lui demande surtout d'être beau et charismatique et quand on a son physique, ce n'est pas bien difficile. La garce en chef Sydney a beau être morte, elle hante tous les esprits, dont celui de Auggie. Les flashbacks pour nous présenter leur relation sont très mal insérés dans la narration mais ils sont intenses. Sydney retrouve de sa splendeur dans la dernière scène qui l'oppose à Auggie et qui montre, comme on s'y attendait, que ce n'est pas lui le meurtrier. Peut-être est-ce Violet ? Alors que j'avais trouvé cette dernière insipide dans le pilote, elle se révèle comme la première vraie psychopathe de cette nouvelle version et j'ai hâte de la voir passer à l'action ! Je doute que Sydney soit véritablement sa mère, c'est à mon avis un grand délire qu'elle s'est inventée. Et si ce n'est pas le cas, elle va devenir folle quand même et c'est tout ce qui nous intéresse. Peu importe les raisons. A la limite, il n'y en aurait pas, ce serait aussi bien. Malheureusement, Ashley Simpson est loin d'avoir le talent de Marcia Cross. N'est pas Kimberly Shaw qui veut ! A vrai dire, elle n'a pas de talent du tout. Elle est incapable d'aligner trois simples mots sans être fausse. On devra s'en contenter.

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// Bilan // Un second épisode un peu plus convaincant que le pilote, qui montre bien que ce Melrose Place osera bien plus que les autres séries de la CW. Entre un cigare presque fumé, du sexe gratuit ou payant entre adultes consentants, un peu de chair, de premiers chantages et quelques manipulations, les ingrédients sont réunis pour que la sauce prenne. Prendra-t-elle ?   

20 septembre 2009

DNES Season 4 : It's HERE !

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   It's HERE ! De toutes les nouvelles saisons, je suis sûr que c'est celle de Des News En Séries que vous attendiez avec le plus d'impatience (après celle de Lost quand même, faut pas déconner). Bonne nouvelle : elle commence maintenant !

   Avant toute chose, je tiens, une fois de plus (et ce ne sera jamais assez), à vous remercier pour votre fidélité à toute épreuve. Parlons chiffres : après 4 saisons (enfin 3 et demi en réalité mais on va pas chipoter), le compteur affiche près de 200 000 visiteurs et 300 000 pages vues. J'ignore si c'est un bon score, mais c'est déjà énorme pour moi. A ce rythme-là, le million sera pour dans... 16 ans ! Bon ok, c'est tout de suite moins impressionnant. Remerciement particulier à tous les pervers qui atterissent sur le blog en tapant dans Google des horreurs, du style "salope unijambiste" ou "enculeur de canapé". Merci Nip/Tuck quoi !

   Vous l'aurez sans doute remarqué, le blog (et le forum, car oui, il y a un forum Des News En Séries qui n'attend que vous !), a changé de peau. Il a troqué sa robe rouge contre un costume doré du plus bel effet, j'espère que vous en conviendrez. Merci à Joey pour son travail absolument parfait et pour sa patience infinie (je compte sur vous pour le remercier en commentaires, ou lui dire que c'est moche, si c'est votre sentiment !). Quelques nouveautés à l'occasion de la saison 4 : le barème d'étoiles change, désormais la note pourra aller de zéro à quatre étoiles, et ce pour plus de simplicité. Dans la colonne de droite, outre le lecteur Deezer encore tout récent pour accueillir ma petite playlist en fonction de mes coups de coeurs et de mes critiques d'albums, vous retrouvez maintenant mes aventures sur Twitter. Des infos, des points audience, des réflexions philosophiques et des manques de pudeur sont au programme. Enfin, toujours dans la colonne de droite, vous retrouverez des icônes Twitter, RSS et Facebook (si le coeur vous dit de vous incrire au groupe DNES !). 

   A part ça, le principe du blog reste le même : des critiques, tantôt méchantes, tantôt élogieuses, tantôt mitigées, des épisodes des séries qui font l'actualité. Vous retrouvez, entre autres : Lost, Desperate Housewives, Brothers & Sisters, Grey's Anatomy, Private Practice, Nip/Tuck, Dexter, Californication, Ugly Betty, Dollhouse, Breaking Bad, Big Love, The United States Of Tara, Weeds, Nurse Jackie, Hung, Fringe, How I Met Your Mother (...) Parmi les nouveautés : Glee, Melrose Place, Flash Forward et V seront à l'honneur, et peut-être d'autres, selon mon avis sur les pilotes, le temps qu'il me restera et mon envie... Je vous avais promis un petit quelque chose sur True Blood, ça viendra ! De même pour les saison 3 de Skins et 30 Rock. Puisque la première édition avait bien marché, le Coming Next reviendra sans doute à partir de Janvier prochain. 

   La saison 2009/2010 du blog sera donc bien chargée, je compte sur vous !      

PS : Il y a eu un souci avec le formulaire de commentaires pendant quelques heures, c'est réparé.

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18 septembre 2009

The Beautiful Life [Pilot]

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Pilot // 1 5oo ooo tlsp.

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   Ces deux dernières semaines auront été rudes. Suivre autant de séries de la CW en même temps, ça rend malade. Après The Vampire Diaries et Melrose Place, il me fallait me pencher sur le cas The Beautiful Life : TBL. Eh bien ce fut moins douloureux que prévu. Aurait-ce même été agréable ? 

Not So Beautiful

   Avant toute chose, j'aimerai évoquer deux secondes le titre de la série. Pourquoi ce TBL au bout ? Pour faire brancher ? Parce que les dirigeants de la chaîne se sont dits que l'on ne parlerait plus que de "TBL" dans quelques temps ? C'est assez ridicule ma foi. Mais passons, ce n'est qu'un détail. La seconde chose dont j'aimerai vous parler, c'est le pitch de la série. A l'heure où les scénaristes américains se creusent la tête pour trouver des concepts originaux, Ashton Kutcher, le créateur et producteur de la série, ne se complique pas la vie : la vie personnelle et professionnelle de mannequins débutants à New York. On ne peut pas faire plus concis et moins consistant que ça. Les meilleures idées sont souvent les plus simples remarque. Mais quand même... Et puis c'est sans compter que c'est en fait un remake de Models, Inc. non assumé. Models, Inc. étant un spin-off de Melrose Place qui est lui-même un spin-off de 90210 : la boucle est bouclée ! D'ailleurs, The Beautiful Life devrait avoir une destinée semblable, donc très courte. Bref, en surface, la série ne semble pas très originale et bien creuse. Dans un sens, elle l'est. Mais elle est efficace aussi, et c'est là que ça devient plus difficile d'en dire du mal...

thebmisha   C'est très simple : quand je regarde une série de la CW, j'essaye de me mettre dans la peau d'une jeune fille en fleur d'environ 14 ans. C'est ce que j'ai fais et la jeune fille en fleur qui dort en moi a été satisfaite. Elle a eu ce qu'elle voulait : du rêve, avec de belles robes et de beaux gens, et un peu de fond, histoire de rendre les personnages attachants. Elle a même trouvé que la série avait l'allure de sa chouchoute Gossip Girl bien souvent. L'atmosphère est la même, à peu de choses près. Un New York que l'on tente de rendre chaleureux, des musiques à la mode pour donner du rythme, des romances mielleuses sans envergure, des brushings impeccables et du luxe en veux-tu en voilà ! Mais là je m'égare, car elle ne voit pas les choses comme ça. Tout ça pour dire que la série offre exactement ce que l'on attend d'elle, quitte à ne pas surprendre une seconde et avoir des airs de déjà-vu. Les deux personnages principaux sont bien trop gentils à mon goût, des Serena et Dan bis. Manque de chance, il ne semble pas y avoir d'équivalents au duo Chuck/Blair. Il y en a bien deux ou trois qui sont prêts à quelques vacheries pour réussir mais rien de bien méchant. Oh remarque, Chuck et Blair ne sont pas si terribles que ça... Concernant les acteurs, j'aurai bien du mal à en dire du mal. Pas de future Meryl Streep ou de futur Robert De Niro, c'est sûr, mais des prestations correctes dans des rôles qui ne demandent de toute façon pas d'être passé par l'Actor's Studio.       

   Bon et Mischa alors ? C'est le grand retour de l'ex-star de Newport Beach et j'ai vraiment eu l'impression de retrouver Marissa quelques années plus tard en fait. Si elle n'était pas morte évidemment. C'est le même genre de fille à problèmes qui ne peut qu'attendrir mais qui agace aussi. Le seul intérêt, et il est bien maigre, c'est de se dire que le rôle de Sonja est très proche de ce que vit actuellement Mischa dans sa vie privée. Ca confère une certaine authenticité à la chose, bien que ce soit un peu malsain. Son addiction aux médicaments a été trop brièvement présentée, comme s'il ne fallait pas trop en montrer pour ne pas choquer ou cesser de faire rêver les téléspectateurs, et son retour après 6 mois d'absence ne peut que faire penser au pilote de Gossip Girl lorsque Serena revient après un an de mise au vert. L'avantage ici, c'est que l'on ne créé par un pseudo-mystère autour de cette absence, on l'explique rapidement. Finalement, Sonja, c'est un peu la Loana de la CW.

So What ?

   The Beautiful Life : TBL tente le pari d'associer le clinquant de Gossip Girl au réalisme, toutes proportions gardées, d'un Newport Beach. Cela signifie que l'on n'échappe pas à la frivolité et à la superficialité inhérente au genre, mais il y a quand même un peu de fond auquel se raccrocher. Ashton Kutcher a déclaré s'être inspiré de sa propre expérience en tant que mannequin pour écrire la série. Il doit bien y avoir un fond de vérité dans tout ça alors...   

17 septembre 2009

Whitney Houston [I Look To You]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche

   Whitney Houston ! On avait presque oublié son existence à force d'une absence prolongée. Nous a-t-elle manqué ? Pas vraiment. Est-elle indispensable au monde de la musique ? Pas vraiment. Mais qui peut l'être ? Après ses multiples déboires personnels, à base d'alcool et de drogues en tous genres, la diva est de retour et elle s'en sort honorablement...

   Inévitablement, plusieurs chansons de ce nouvel album intitulé I Look To You font réfèrence au passé douloureux de la star. Le témoignage le plus touchant est sans aucun doute I Didn't Know My Own Strength, une balade pleine d'espoir écrite par Diane Warren. On doit à cette dernière des tubes comme I Don't Wanna Miss A Thing de Aerosmith, Unbreak My Heart de Toni Braxton ou encore There You'll Be de Faith Hill. Ce n'est pas pour rien qu'elle est surnommée "Queen Of The Ballad" ! Ce titre est donc dans la plus pure tradition Warrenienne. On sent l'émotion dans la voix fragile de Whitney. A vrai dire, sa voix a plus que morflé. Elle crachotte tous les deux mots et a beaucoup de mal avec les "ch". Autant dire que ça devient vite un calvaire quand elle prononce "strength". La puissance est toujours là en revanche, mais ce n'est plus aussi fort qu'avant. Contre toutes attentes, l'album est chiche en balades. Il y en a une autre, qui porte le nom de l'album, I Look To You. On peut difficilement faire plus classique et mielleux, R.Kelly s'est surpassé ! Mais c'est efficace, et c'est le principal.

   Le reste de l'album est beaucoup plus punchy. Rien n'y est vraiment mauvais mais rien n'y est vraiment bon non plus. Whitney a fait appel à Akon pour un duo sympathique : Like I Never Left. C'est gentillet, le refrain se retient bien. Elle a également demandé une chanson à Alicia Keys, que j'aime beaucoup, et qui lui a ainsi offert le single Million Dollar Bill. Légèrement rétro, il est parfait pour ouvrir l'album. On y retrouve la Whitney des débuts. Il aurait été intéressant que tout l'album soit dans cet esprit. Malheureusement, c'est un cas à part. Plusieurs titres sont très agréables, comme par exemple Nothin' But Love et Call You Tonight, mais ils sont très lassants. Les choeurs, très présents, donnent un coté ringard à l'ensemble, et les arrangements ne sonnent pas non plus toujours de première fraîcheur. Pourtant, sur un titre comme I Got You, mon favori de l'album, ça rend bien. C'est sans doute ce qui empêchera l'album de vraiment décoller dans les charts du monde entier. Au rayon des curiosités abjectes, il y a A Song For You, une reprise totalement ratée d'une chanson même pas bonne à la base. Elle commence comme une balade piano-voix et se poursuit en dance pourrave. A oublier. 

  En bref, on prend plaisir à retrouver Whitney Houston même si ce n'est plus comme avant. C'est comme une amie que l'on a pas vu depuis longtemps. On est content de la revoir mais on n'a plus grand chose à lui dire et à partager. Et puis on se rend compte que malgré les années, elle n'a pas beaucoup évolué. Il se dégage quand même une jolie émotion de l'album et il contentera sans doute les fans de la première heure tout en intéressant un peu la nouvelle génération qui n'a pas grandi avec la chanteuse. Malheureusement, l'album My Love Is Your Love, sorti en 1998, sonne plus actuel que I Look To You. Ce dernier ne lui arrive pas à la cheville.


// Bonus // I Didn't Know My Own Strength en live chez Oprah !

16 septembre 2009

Dollhouse [1x 12]

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Omega (Season Finale) // 2 8oo ooo tlsp.

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   D'un ennui ce Season Finale... Il se passe pourtant pas mal de choses mais rien que du superficiel. J'attendais un minimum de réponses mais l'on doit simplement se contenter de bribes, de morceaux choisis. Si la série avait été plus solide, elle aurait pu se le permettre. Mais vu la position dans laquelle elle se trouve, il aurait fallu en donner davantage. Dire que l'épisode aurait pu être le tout dernier de Dollhouse ! Mon visionnage ne se serait pas terminé dans une frustration extrême en tous cas, car, au fond, je m'en fous un peu de ce qui peut arriver à Echo et sa bande, enfin surtout à Echo.

   Plus que n'importe quel autre épisode, le Season Finale met bien en évidence la faiblesse gigantesque de la série : être centrée sur le personnage d'Echo et pas sur un ensemble de dolls. D'ailleurs, on voit à peine Sierra et Victor, qui sont pourtant mille fois plus intéressants que Echo. Et je ne parle même pas des acteurs qui ne peuvent qu'être meilleurs que cette pauvre Eliza Dushku. Mellie est légèrement plus présente mais peut-être tout simplement parce qu'on ne la verra plus jamais. Elle est loin Madame Lasagnes quand même ! J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi Ballard la laisse partir elle, et pas Echo. C'est ce qu'il devait faire logiquement mais comme à l'épisode précédent il l'avait abandonné comme une merde, je ne m'attendais pas à ça. Vive la psychologie des personnages, Joss. Evidemment, Mellie n'étant pas l'héroïne, c'était plus facile comme ça. On notera tout de même un des rares points positifs de cet épisode : il donne un rôle important à Ballard et il s'en sort bien mieux que d'habitude ! Espérons qu'il en soit de même lors de la saison 2. De nombreux autres personnages sont effacés dans cet épisode, DeWitt et Boyd aussi.

   La "surprise" vient davantage du Dr Claire Saunders puisqu'elle révèle son vrai visage. Même si j'ai toujours eu un doute sur sa réelle identité, je me disais que c'était trop facile et que finalement trop peu d'indices allaient dans ce sens. Je me suis trompé. Dès les premières secondes de l'épisode, on la sent différente. C'est très soudain et trop facile à mon goût. Mais heureusement qu'il y a cette révélation sinon l'épisode aurait été bien vide. J'ai été globalement déçu par le personage d'Alpha et par le flashback décousu du fameux incident qui a frappé la dollhouse. Tout se résume une fois de plus à Echo. C'est elle qui, sans le vouloir, l'a rendu fou. Il faudra vraiment nous expliquer un jour pourquoi seuls les téléspectateurs ne sont pas fascinés par Echo. Car tous les personnages sont à fond. C'est incompréhensible et épuisant. Quelques nouveaux mystères planent, comme la véritable nature de la relation entre Whiskey et Topher, mais, là encore, ce rapprochement est trop soudain donc pas crédible. Il aurait fallu mieux amener les choses, à moins que cela se soit décidé au moment de l'écriture de l'épisode...

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// Bilan // A aucun moment je ne me suis senti concerné par ce Season Finale, maigre en révélations, bourré d'actions inutiles et finalement sans ambition aucune. Il ne donne pas envie de voir la suite mais je la regarderai par curiosité. Reste l'épisode bonus dont j'ai lu beaucoup de bien et que j'espère également apprécier, histoire de terminer cette première saison sur une bonne note. 

15 septembre 2009

The Vampire Diaries [Pilot]

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Pilot // 4 8oo ooo tlsp.

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   Après le phénomène Twilight et le phénomène True Blood, c'est au tour du phénomène The Vampire Diaries d'envahir nos petits écrans. Alors, doit-on croquer dans la série à pleines dents ou doit-on la brûler vive dans les bois ténébreux de Mystic Falls ?

(Re)Suce-Moi Encore

   Adaptée de romans sortis au début des années 90 (donc bien avant Twilight), The Vampire Diaries est la nouvelle création de Kevin Williamson, à qui l'on doit avant tout Dawson, mais aussi des films d'horreur aussi cultes que la trilogie Scream et Souviens-Toi l'été dernier. Depuis quelques années, il collectionne les flops, mérités ou pas. Hidden Palms, Glory Days, Cursed... Son problème, c'est qu'il n'évolue pas. Il refait encore et toujours plus ou moins la même chose et The Vampire Diaries n'est rien qu'une ressucée de ce qu'il a déjà fait et de ce que les autres ont déjà fait. Autant dire que pour l'originalité, on repassera (ou pas) ! Etant donné que j'ai arrêté True Blood au bout de deux épisodes (mais je compte bien m'y remettre) et que je n'ai toujours pas jeté un oeil à Twilight, je ne m'adonnerai pas au petit jeu des ressemblances. Des avis que j'ai pu lire, on est dans le pompage sévère. En même temps, comment ne pas donner raison à la CW et à Kevin Williamson quand on voit les scores du pilote ? Si les audiences de la série ne baissent pas, la chaîne aura enfin trouvé son premier hit !

19151564   Il y a quand même quelques ressemblances voire obsessions qui m'ont sautées aux yeux mais pas avec d'autres histoires de vampires : avec Dawson ! Attention, je voue un culte à cette dernière, pour des raisons sentimentales principalement, donc je n'en dirai pas de mal ! En réalité, le triangle amoureux qui semble se profiler m'a fait penser au fameux trio Dawson/Joey/Pacey, sauf qu'ici, Dawson et Pacey sont frères et vampires. Mais au final, c'est du pareil au même. Et puis l'héroïne de la série, Bella Elena ressemble physiquement et moralement à cette bonne vieille Joséphine Potter. On lit dans ses yeux toute la détresse du monde. Son père à elle n'est pas en prison, il est juste mort. Comme sa mère, et comme celle de Joey. On sent la fille bien prise de tête qui va nous gonfler en moins de deux. En revanche, Nina Dobrev, l'actrice qui l'interpréte, possède un certain charme, voire même du charisme. On est loin de celui de Katie Holmes mais il y a quelque chose. Par contre, j'ai beaucoup beaucoup de peine pour Ian Somerhalder. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais son visage n'est pas normal. Il y a le maquillage bien-sûr mais derrière, quelque chose cloche. En plus, il n'a jamais autant loucher ! Lui qui était si mignon à une époque devient presque laid. Ca fait mal au coeur. Vivement son retour dans Lost tiens. Paul Wesley, c'est déjà autre chose. Il ne joue pas particulièrement bien mais il a quelque chose. Et je le préfère à un certain... Robert Pattinson ! Les fans hystériques, je vous attends de pied ferme en commentaires. Ne me décevez pas ! Mention spéciale pour Steven R. McQueen, vu dans Everwood, qui dégage une bonne vibe et dont le personnage semble être le plus intéressant (façon de parler). Bref, le casting de la série n'est pas son point faible. Non. En revanche...

Le Ridicule ne tue pas, n'est-ce pas ?

   Le pilote de The Vampire Diaries cumule les erreurs, ce qui gâche le potentiel déjà bien maigre de la série. Le fait même de commencer sur un triangle amoureux est une grave erreur car c'est le meilleur moyen de tourner en rond en moins de deux. Mais ça, on le verra sur la longueur (enfin pas moi, je m'arrêterai là). Un vrai boulot a été fait au niveau des décors et de l'atmosphère mais ça ne donne pas l'effet escompté. On devrait se sentir oppressé et mal à l'aise dans cette ville. Malheureusement, on a juste envie de trouver le connard qui a oublié d'éteindre le fumigène pour lui passer un savon ! Pire encore, on a envie d'appeler le concepteur des décors d'Harper's Island à la rescousse. C'est terrible d'en arriver là ! Non mais plus sérieusement, ces scènes où la fumée dévore la forêt et où les corbeaux tournoient et croassent sont d'un ridicule incroyable ! Comment ont-il osé ? De la même manière, pourquoi ces regards profondément vides entre Elena et Stefan ? A force d'insister, on a juste l'impression qu'on nous prend pour des gros cons incultes, incapables de comprendre qu'une romance est en train de se nouer. Je me suis senti humilié les amis. Pas vous ? Non et puis la meilleure copine qui se la joue voyante de bas étage, c'est insupportable, tout comme la blonde idiote jalouse de Cosette ou encore le frère diabolique. Je ne vous parle même pas des voix-off qui commencent par "Dear Diary (...)" et, comble du désespoir, on n'en a pas une mais deux ! C'est ringard et ça pue la niaiserie. Pour finir, je n'ai rien contre les musiques pop en bande-son, c'est même quelque chose que j'affectionne tout particulièrement quand elles sont bien choisies et que les paroles correspondent aux intrigues (Grey's Anatomy et Dawson à l'époque), mais là c'est beaucoup trop et c'est un simple inventaire des meilleures ventes du moment sur iTunes. Bon, ils ont quand même réussi à glisser un Bat For Lashes et un MGMT, mais quand même !

   Au niveau des intrigues en elle-même, il n'y a pas grand chose à dire pour le moment mais on sent une volonté de créer malgré tout une certaine mythologie. Quelques éléments exigent des explications, notamment la bague hideuse que porte Stefan, ou encore la ressemblance entre Elena et une certaine Katherine que Stefan semble porter dans son coeur, les circonstances de l'accident des parents d'Elena qui ne sont sans doute pas anodines, et puis tout ce qui concerne les frères Salvatore. Pourquoi cette haine ? Il y a pas mal de choses à dire mais ce ne sont que des clichés d'intrigues finalement, extrêmement prévisibles pour qui connaît ne serait-ce qu'un tout petit peu l'univers des vampires dans la littérature.

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So What ?

   Le pilote de The Vampire Diaries ressemble à s'y méprendre au "petit manuel des erreurs à ne pas faire dans un pilote de série". Ce n'est pas digne de Kevin Williamson, qui devrait vraiment penser à se tourner vers le monde des adultes plutôt que de rester un éternel adolescent romantique. C'est par contre très digne de la CW. Cela correspond parfaitement aux attentes du public de la chaîne et, au fond, c'est toujours mieux que Les Frères Scott. Ce n'est pas subtile pour deux sous, ni même original, mais c'est efficace pour qui aime les histoires de vampires, n'a pas vu True Blood et "est trop trop fan de Robert Pattinson-il forme un trop beau couple avec Kristen Stewart". Les autres, passez votre chemin. Mystic Falls n'est pas une ville faite pour vous.   

14 septembre 2009

Hung [1x 1o]

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"A Dick And A Dream" Or "Fight The Honey" (Season Finale) //

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  Hung achève sa première saison comme elle l'a commencée : dans une ambiance intimiste sur fond de dépression. Je dois dire qu'avec la pluie qui frappe contre mes carreaux et l'automne qui approche, j'ai sans doute été influencé lors du visionnage de cet épisode. Je l'ai trouvé triste mais sa résonance avec l'actualité lui donne une force incroyable. Les gens se font virés de partout, certains même se suicident parce qu'on leur en demande trop, et au milieu de ce désenchantement planétaire, il y a cette petite série qui tente de donner un peu d'espoir tout en gardant un certain sens des réalités.

   Ray ne sera bientôt plus professeur d'histoire et coach de l'équipe de basket de son lycée. Il va être viré, comme 70% de ses collègues parce que c'est la crise, particulièrement dans un état comme celui du Michigan, très industrialisé. Alors forcément, son nouveau business, "sa queue" comme il dit, c'est tout ce qui lui reste pour survivre et rester un bon père. Mais on le sait, Tanya a dû mal à faire décoller leur petite entreprise. Un loser ne devient pas un winner en un jour. C'est alors que Lenore fait une proposition qui pourrait tout changer : s'associer à la fine équipe ! Je ne l'avais pas vu venir et cette perspective me réjouit. C'est ce qui pourrait permettre à la série de vraiment décoller car jusqu'ici, elle a été comme le Happiness Consultant : prometteuse mais brouillonne. La scène partagée par Jane Adams et Rebecca Creskoff au parc était très réussie car vraiment drôle et bien foutue. L'opposition des deux femmes était parfaitement retranscrites via la réalisation et les petits détails anodins (un parapluie transparent pour Tanya, la sainte; et un parapluie noir pour Lenore, le démon, par exemple). Le passage de la crotte de chien, en plus d'être amusant, est très significatif. La métaphore autour du miel était également une jolie idée, très séduisante, et qui a été utilisée comme il le fallait : avec humour dans un premier temps ("Fill up my honey jar"), puis avec poésie. De la même façon, la toute fin, lorsque Tanya écrase la mouche avec son livre de coaching, est très positive et annonce un changement, une évolution.

   Ce que je trouve bien dommage dans ce Season Finale, et cela vaut pour tous les épisodes précédents, c'est que pour quelques scènes très réussies, on doit se taper en contrepartie des scènes inutiles, qui semblent avoir été écrites et posées là par inadvertance. Ainsi, le passage au cinéma n'avait pas grand intérêt, à part montrer en filigrane l'amour de Ray pour ses enfants -mais on le savait déjà- et la confusion des sentiments de Damon, mais cela mérite un développement beaucoup plus poussé. Et puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais la scène où Darby réconforte son frère était extrêmement mal jouée ! Pourtant, les deux acteurs n'avaient pas été mauvais jusqu'ici, juste transparents. De la même façon, la scène consacrée à Ronnie qui retrouve une amie du lycée n'avait strictement aucun intérêt. A la limite, elle était rigolote, mais elle n'apporte rien du tout. Mais alors par contre, la dernière scène, que l'on voyait pourtant venir depuis le début de la série, était magnifique. Jessica a accepté la proposition de Lenore qui consiste à faire appel à un gigolo, lequel n'est autre que notre Ray, son ex-mari ! Je l'avais imaginé drôle, elle était émouvante. On sentait bien le lien qui les unit, le poids du mensonge qui leur pèse comme jamais. C'était simplement dommage que Ray ne finisse pas par ouvrir la porte de la chambre d'hotel...

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// Bilan // Hung est mon coup de coeur de l'été. Elle a réussi, avec un pitch improbable et un peu racolleur, à se créer son propre univers, à la fois réaliste, amusant et tendre. Elle est pleine de défauts mais c'est aussi ce qui la rend attachante. La saison 1 est trop courte, définitivement. Je la recommande chaudement à tous ceux qui ont envie d'une série simple, avec des personnages simples et des histoires (pas si) simples.

            

13 septembre 2009

[Saison 2oo9/2o1o] Les séries que vous attendez le plus !

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Pendant 15 jours, toutes les nouveautés des networks US vous ont été brièvement présentées sur le blog, avec la possibilité pour vous de voter pour celles qui vous tentez le plus. L'heure du bilan a sonné, voici les résultats !

1. GLEE (65 votes)

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2. MELROSE PLACE / FLASHFORWARD (62 votes)

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3. VAMPIRE DIARIES (59 votes)

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4. PERSONS UNKNOWN (53 votes)

5. LIFE UNEXPECTED (42 votes)

6. V / THE BEAUTIFUL LIFE (41 votes)

7. ACCIDENTALLY ON PURPOSE (40 votes)

8. THE GOOD WIFE (39 votes)

9. COUGAR TOWN (33 votes)

10. NCIS : LOS ANGELES (31 votes)

Merci à tous pour votre participation et vos très nombreux votes (près de 800 !).

12 septembre 2009

Glee [1x o2]

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Showmance // 7 3oo ooo tlsp.

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   Glee est de retour quelques mois après la diffusion exceptionnelle de son pilote, un peu décevant mais prometteur. Le second épisode est-il à la hauteur ? Oui ! Il est même meilleur selon moi. La grosse différence en ce qui me concerne, c'est que je me suis refusé à regarder la moindre bande-annonce. J'ai donc visionné cet épisode vierge de toutes images et c'est sûrement beaucoup mieux que ça. J'ai pu être surpris par les dialogues et les performances. Et de coté-là, on n'est vraiment pas déçu. Il y en a pour tous les goûts en plus ! Du disco (Le Freak), de la balade mièvre pour faire pleurer dans les chaumières (Take A Bow), du R'n'B bien efficace (Gold Digger) ou encore du classique de chez classique (I Say A Little Prayer)... S'ils réussisent à nous sortir à chaque épisode d'aussi bonnes performances, ça va être un grand bonheur ! Les BO sont déjà prêtes à sortir, la première devrait arriver dans les bacs en Novembre. Marketing à fond, certes, mais pourquoi bouderions-nous notre plaisir ? Petit bémol tout de même, que j'avais déjà relevé pour le pilote d'ailleurs : les performances se font en playback et pas en live. Evidemment, pour des raisons techniques, c'est beaucoup plus simple comme ça. Et puis c'est ce qui se fait pour les films musicaux habituellement. Mais on ne peut pas s'empêcher de trouver ça dommage... J'espère qu'à l'occasion, ils nous offriront quelques performances live.   

   J'ai compris quelque chose entre le pilote et ce second épisode : le fait que chacun des personnages représente un lycéen type voire stéréotypé est en fait une excellente chose ! Il ne faut pas chercher en eux un quelconque réalisme. Il y en a un peu mais ce n'est pas ce qui est important. Ce qui est important, c'est qu'ils nous fassent rire, quitte à en faire des tonnes et quitte à s'enfoncer toujours un peu plus dans la caricature. Evidemment, dire cela après deux épisodes, c'est facile. D'ici deux saisons (si la série a la chance d'aller jusque là) ça pourrait devenir agaçant. En tous cas, pour le moment, il n'y a pas un seul personnage que je n'apprécie pas. Ils sont tous amusants et touchants à leur façon. J'avoue un coup de coeur particulier pour les caprices de diva de Mercedes. Elle est énorme (n'y voyez là aucun jeu de mot... grossier !) et c'est elle qui possède la voix la plus puissante et la plus impressionnante. Je ne me suis pas encore remis de son Gold Digger !

   Je ne sais pas si chacun des épisodes se concentrera sur un personnage plus précisément mais celui-ci mettait très en avant Rachel et je l'aime bien cette fille. Sa performance sur Take A Bow était très jolie, sans doute trop mielleuse mais je crois qu'il faut surtout y voir du second degré. On se rassure comme on peut ! Les scénaristes osent quelques petites choses irrévérancieuses, comme par exemple d'aborder le thème de l'éjaculation précoce, c'est pas si courant, ou encore de prononcer le mot "avortement" ("abortion"), ce qui n'est malheureusement pas toujours possible, encore aujourd'hui, sur certaines chaînes (ABC, c'est toi que je montre du doigt avec mépris). La dose de politiquement incorrect est généreusement offerte par Jane Lynch, excellente (comme toujours) dans le rôle de Sue Silverster, puisqu'elle n'hésite pas à se moquer de l'handicapé de la bande par exemple, ou encore grâce à la femme du héros, jouée par la divine et jamais rare Jessalyn Gilsig, qui n'y va pas par le dos de la cuillère pour obtenir ce dont elle a envie. L'intrigue autour de sa "fausse" grossesse pourrait nous réserver de très bons moments dans de futurs épisodes.


// Bilan // La (seule) faiblesse de Glee pour le moment est de ne pas posséder d'intrigues solides. Tout l'intérêt se trouve dans les personnages, dans les dialogues et dans les performances. Sans grandes surprises, pour le moment, on s'en contente amplement ! Un régal.


// Bonus // Take A Bow par Lea Michele

11 septembre 2009

Breaking Bad [2x 13]

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ABQ (Season Finale) //

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   Je suis sous le choc. Breaking Bad a joué avec nos nerfs pendant toute la saison. Elle est allée très loin dans le glauque, la crasse, la tristesse, l'horreur. Elle nous a captivé comme rarement une série a réussi à nous captiver. Elle a transformé ses faiblesses en forces et fait de sa lenteur son plus bel atout. Elle a creusé ses personnages jusqu'à l'os. Elle nous a fait vibrer au rythme des pulsations du coeur de Walt. Elle nous a rendu coupable de complicité pour mythomanie maladive. Et elle finit de nous achever sur un cliffhanger plus surprenant que haletant. Dieu que cette série est belle.

   Je serai incapable de faire le moindre reproche à ce Season Finale tant il est bien pensé, tant il est étonnant et tant il est superbe visuellement. Les scénaristes ont pourtant pris des risques mais ils s'en sortent avec brio. Mais avant de parler du cliffhanger, celui par qui le scandale arrive, j'aimerais parler de tous les événements qui rythment l'épisode. La mort de Jane est traitée dans les premières minutes avec une sobriété extrême. Son père, Don, reste stoïque, même lorsqu'il croise le regard coupable et désespéré de Jesse. Il faudra attendre les dernières minutes pour qu'il flanche. Fatalement. La réaction de Jesse est beaucoup plus vive, passionnée et forcément bouleversante. Lorsque Walter vient le chercher dans son repère de drogués, qu'il l'appelle "Son" puis que Jesse éclate en sanglots, c'est terriblement douloureux, même pour les téléspectateurs que nous sommes. Je pense que de découvrir le corps mort de Jane a été un électrochoc pour Jesse et qu'il ne retouchera pas à la drogue, du moins pas dans l'immédiat. La saison 3 risque de nous présenter un Jesse plus fort, plus adulte mais pas forcément plus raisonnable. Ses excès seront sans doute d'un autre ordre... Aaron Paul a été parfait de bout en bout. Je ne lui aurais pas imaginé autant de talent lors de nos brèves rencontres dans Big Love.

   Mais qui aurait pu imaginer que le père barjo de Malcolm serait capable d'interpréter un dealer mythomane et cancéreux avec autant de prestance, de précision et de profondeur ? Bryan Cranston est en fait un grand acteur et le prochain Emmy Award du meilleur acteur doit lui être décerné. C'est définitif. Il y a tant à dire sur sa prestation lors de ce dernier épisode... Son face à face final avec Skyler est d'une incroyable maîtrise, de son coté comme de celui d'Anna Gunn. On ressent la terrible tension qui règne comme si nous étions dans la pièce. Ce moment de vérité, on l'a attendu avec impatience et il est arrivé, et il ne nous a pas déçu. Je ne m'attendais pas à le retrouver là, déjà. Le fait que Walter ait évoqué ses deux portables alors qu'il était sur la table d'opération dans un état second bouleverse tout le chemin parcouru depuis quelques semaines par le couple. Skyler a mené sa petite enquête et elle a découvert tous les mensonges : pas d'argent de la part de Gretchen et Elliott, pas de voyage de 4 jours chez la mère de Walt... Elle ne sait toujours pas le principal et pourtant, il était sur le point de le lui révéler. Je pense que pour la reconquérir, ce qu'il essayera forcément, il lui faudra tout raconter dans le moindre détail. S'il lui avait dit à ce moment-là, elle serait partie quand même. S'il le fait plus tard, selon les circonstances, il y a moyen qu'elle l'accepte. Surtout si elle entre dans les magouilles de son patron. Ce n'est pas aussi grave que le trafic de Walt mais c'est suffisant pour ne pas avoir de leçon à donner. Le cancer semble de plus en plus lointain mais on n'est pas à l'abri d'une rechute.

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   J'ai aimé toute l'ironie contenue dans certaines scènes, comme celle où Walter Jr, enfin Flynn, évoque son père en termes plus qu'élogieux, ou encore celle où Hank pense qu'Heisenberg n'est pas mort tout en collectant des fonds pour sauver Walt, enfin Heisenberg. En revanche, je n'ai pas complètement saisi quel but Gus souhaite atteindre en approchant le département de la DEA et Hank. D'ailleurs, savait-il que Walt était le beau-frère de Hank ou l'a-t-il découvert en venant là, par hasard ? Je pense qu'il savait. Je pense... Le personnage de Gus sera sans doute très important en saison 3, au même titre que Saul et son "nettoyeur" qui ne peuvent qu'aider notre équipe de bras cassés.

   Venons-en donc au cliffhanger, que certains qualifient d'"escroquerie" et j'avoue d'ailleurs que ça a été ma toute première pensée. Puis j'y ai réfléchi et j'ai trouvé ça brillantissime. Les scénaristes ont choisi de mettre en scène le fameux principe de l'effet papillon où chaque battement d'aile compte. Ici, il s'agit des ailes de deux avions qui se percutent en plein ciel, juste au-dessus d'Albuquerque et plus précisément juste au-dessus de la maison de Walt. Il faut bien évidemment voir là une allégorie de tout le mal qu'a pu faire notre héros depuis qu'il a décidé de se lancer dans le trafic de drogue. Sa vie explose, comme ces avions. Si ça n'avait été que cela, j'aurai trouvé ça légèrement tiré par les cheveux et un peu hors-sujet pour une fin de saison. Mais là où les scénaristes sont très forts, c'est que le premier responsable de ce crash n'est autre que Don, le père de Jane ! Il est apparemment aguilleur du ciel et il a repris le travail trop tôt. Mais cela ne serait pas arrivé si Walt avait sauvé Jane lorsqu'il le pouvait. L'effet papillon donc. Je trouve ça splendide. En plus, après quelques recherches et la lecture d'une interview passionnante de Vince Gilligan, le créateur de la série, j'ai appris qu'en assemblant tous les titres des épisodes qui contenaient des élements de flashforwards, on obtenait la phrase très significative : "Seven Thirty-Seven Down Over ABQ". It all makes sense ! Tout était donc pensé depuis le début de la saison. Alors bien évidemment, ces éléments de flashforwards nous ont fait élaborer dans nos têtes mille théories, forcément très éloignées de la vérité, et cela pourrait passer pour un foutage de gueule au final. Je ne le ressens pas du tout comme ça. Je ne trouve pas cette fin frustrante, bien au contraire, et je ne trouve pas non plus qu'elle soit décevante. J'imagine que les deux corps retrouvés dans le jardin de Walt ne sont que des inconnus, passagers des avions. Je tire mon chapeau à l'équipe de la série, tant pour cette surprise finale que pour l'ensemble de la saison.

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// Bilan // S'il y a tant de choses à dire sur ce final, ce n'est pas un hasard. Il est d'une richesse incroyable, tant scénaristiquement que visuellement. Les acteurs sont une fois de plus au top et les scénaristes se sont surpassés pour offrir tension, suspense, surprise et émotion. Un grand moment de télévision que ce final, au même titre que trois autes épisodes extrêmements marquants de cette deuxième saison : "Grilled", "Down" et "4 Days Out". Breaking Bad est magistrale.

10 septembre 2009

Melrose Place 2009 [Pilot]

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Pilot // 2 3oo ooo tlsp.

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   Ca y est : depuis le temps qu'on en parle, le Melrose Place nouveau est arrivé ! La célèbre résidence, qui avait fermé ses portes le 24 Mai 1999 -sans que l'on imagine à l'époque qu'il y aurait une suite un jour- s'est offert un lifting façon CW 10 ans plus tard. Alors, le remake est-il à la hauteur de l'original ?

Extreme Makeover : Melrose Edition

   Le lifting, c'est tirer la peau du visage à l'extrême pour qu'elle devienne la plus lisse possible. Connaissant un peu les médiocres séries de la CW, Gossip Girl et surtout Les Frères Scott en tête, je m'attendais logiquement à un nouveau produit extrêmement lisse, avec pour seules provocations des affiches promotionnelles douteuses promettant du sexe inexistant à l'écran. Et puis comme vous le savez peut-être, j'ai lâché le remake de 90210 au bout de 7 épisodes tant le visionnage m'était devenu pénible. Autant dire que je ne n'étais pas très confiant quant à ce nouveau Melrose Place, malgré ou à cause de mon amour sans borne pour l'original aussi.

   Sans aller jusqu'à dire que ce pilote est une réussite, je lui trouve de nombreuses qualités. A commencer par le nouveau look de la résidence, qui n'est visiblement pas passée entre les mains de cette chère Valérie Damidot. Ici, on a opté pour l'élégance façon hacienda et on n'a pas trahi le modèle original, on l'a juste remis au goût du jour. Certains trouveront sans doute que cela manque de simplicité mais j'ai justement toujours trouvé dommage que lors du reboot du premier Melrose Place, qui était plutôt bon enfant, une retouche des décors n'ait pas été pensée pour accompagner l'évolution trash des intrigues et des personnages. L'intérieur des appartements semblait toujours en décalage avec le propos, hormis les peaux de bête d'Amanda. En plus des nouveaux décors sympathiques, on gagne une réalisation forcément plus moderne -les années ont passé- qui fait monter (artificiellement ?) la chaleur d'un cran. Ca me ferait presque penser à Nip/Tuck dans l'esprit. Si seulement Ryan Murphy avait pu conduire ce remake...

Trashy Or Not ?

19162895   Une des plus grandes craintes des fans de la première heure, dont je fais parti, était que la CW force les scénaristes (de Smallville précisons) à nous proposer une série lisse et édulcorée par rapport à l'original. De ce point de vue là, disons que la mission est à moitié remplie, ou à moitié ratée. C'est selon. Melrose est un drama de personnages, dont on n'attend aucune profondeur ni aucun réalisme. Pourtant, on sent bien que certains éléments du pilote tentent de nous ancrer dans une certaine réalité. On veut nous présenter la jeunesse dorée de Los Angeles sous un angle légèrement désenchanté. On a le Dawson-Wannabe qui n'arrive pas à percer à Hollywood, la Meredith-Wannabe confrontée à des problèmes d'argent depuis que son père a été viré au nom de la Crise... On ose nous saupoudrer le pilote de niaiseries à travers les personnages de Jonah et Riley qui sont sur le point de se marier après 5 ans de relation. Rien que des trucs que l'on aurait pas vu dans l'original quoi. En revanche, pour contre-balancer tout ça, le Dawson-Wannabe va devoir se laisser tenter par un odieux chantage pour éventuellement percer, la Meredith-Wannabe va devoir se prostituer la nuit pour payer ses études et le couple d'anges risque fortement de se transformer en couple de démons d'ici quelques épisodes puisque l'entremetteuse en chef, Ella Simms, semble bien décidée à mettre sa merde. Car en plus d'être une magnifique garce qui n'est pas sans rappeler l'inoubliable Amanda Woodward -même si du chemin reste à parcourir-, Ella se permet d'être bisexuelle ! Element qui pourrait sembler anodin pour qui a l'habitude de suivre les séries du câble américain mais qui ne l'est pas tant que ça pour qui est habitué aux séries de la CW. Et, comble du shocking, on nous montre face caméra un baiser passionné entre Ella et une autre femme ! Des baisers entre femmes, on en voit de plus en plus sur les grands networks, mais c'est toujours parce qu'il y a quiproquo, histoire de faire rire un bon coup. Là, il s'agit d'un autre genre de baiser et rien que pour ça, j'applaudis les producteurs de Melrose qui ont réussi à faire passer ça. Une nouvelle ère plus décomplexée commence pour la CW ?

Oldies

   Impossible de ne pas évoquer dans cette critique du pilote les retours de Laura Leighton et Thomas Calabro, les mythiques Sidney Andrews et Michael Mancini de la série originale. Là où Kelly et Brenda avaient bien du mal à s'intégrer à la nouvelle bande de Beverly Hills, ces deux-là ont une vraie légitimité dans Melrose, même si Sidney est censée être morte depuis plus de 10 ans. L'idée de faire (re)mourir Sidney dès les premières minutes est à la fois bonne et mauvaise. D'un coté, on aurait aimé la voir évoluer avec les nouveaux personnages plus longtemps -et des flashbacks ne suffiront pas à nous rassasier- de l'autre, c'est sans doute la meilleure façon de ne pas trop égratigner le personnage que l'on a tant aimé détester. Ca ressemble fortement au début de la saison 6 de The L Word, puisqu'elle est retrouvée morte dans la piscine, mais ça a le mérite de réunir tous les personnages principaux autour d'une même intrigue et l'on devrait en découvrir de bonnes sur chacun d'entre eux puisque Sidney connaissait sans doute tous leurs dirty little secrets ! Michael est assez discret dans le pilote, il semble avoir changé, mûri mais je n'y crois pas, ce n'est qu'une facade. Il va vite redevenir le connard que l'on a adoré, c'est certain ! Reste à savoir qui est la mère de son fils. Taylor ? Ce serait dommage puisque l'on nous annonce qu'elle est morte. Pas de Lisa Rinna dans Melrose, je ne veux pas y croire. Mais qui alors ? Ca s'annonce vachement plus intéressant que la question qui a animé les débuts de 90210 : qui est le père du fils de Kelly, Brandon ou Dylan ? Pas mal de retours sont d'ailleurs annoncés (Josie Bissett, Daphne Zuniga, très éventuellement Heather Locklear...), espérons que cela portera ses fruits !

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So What ?

   Oui, la série n'est pas réaliste pour deux sous. So What ? Comme si Melrose Place l'avait été à la grande époque... Oui, les acteurs sont globalement mauvais et ont surtout été castés pour leur physique. So What ? C'était pareil pour l'original, à l'exception de quelques-uns comme Marcia Cross... Oui, l'ensemble est beaucoup trop lisse. So What ? Doit-on vous prescrire un Melrose Place Saison 1 en intra-veineuse ? La série originale a mis du temps à s'installer. Là, on entre au moins dans le vif du sujet. Si l'on compare les deux pilotes, y'a pas photo : celui-ci est plus prometteur... Oui oui oui, Melrose Place 2.0 a tous les atouts pour devenir un vrai bon guilty-pleasure comme il se doit. Il ne reste plus qu'à les exploiter en laissant un peu de temps aux scénaristes pour apprivoiser l'univers de la série, si insaisissable qu'aucun de ses successeurs n'a jamais réussi à se faire sa place. Je vous annonce officiellement que je serai au 4616 Melrose Place chaque mardi (et accessoirement que Ashlee Simpson-Wentz va s'en prendre plein la gueule !).       

9 septembre 2009

DNES [Season 4]

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                                                                                                                   By Joey

Il n'y a pas que Heroes, Big Love et Brothers & Sisters qui entament leur saison 4...

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