30 septembre 2009

Brothers & Sisters [4x o1]

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The Road Ahead (Season Premiere) // 9 38o ooo tlsp.

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   Quoi de mieux pour commencer la nouvelle saison de Brothers & Sisters qu'une petite fête qui va mal tourner ? La recette a beau avoir été utilisée un demi-milliard de fois depuis que la série existe, on ne se lasse pas des réunions bruyantes et animées du clan Walker ! A l'occasion des fiançailles de Justin et Rebecca, Holly et Nora, mais surtout Holly en principe, organisent une soirée. Le ton va évidemment monter entre les deux rivales, je crois même que cela commence à peu près deux secondes après qu'elles se soient saluer ! Elles se chamaillaient pour des détails et c'est à celle qui manigancera le meilleur coup bas. C'est jouissif, comme d'habitude, et la mère de Nora, Ida, de retour pour l'occasion, ajoute son grain de sel pour notre plus grand bonheur. C'était un plaisir de retrouver ce personnage que l'on n'avait croisé qu'une seule fois en saison 1. Marion Ross est excellente, j'espère qu'on la reverra. Au mariage de Justin et Rebecca (comme Tommy d'ailleurs) ? Encore faudrait-il qu'il y ait vraiment mariage. Comme on pouvait s'y attendre, les choses commencent à se compliquer pour les deux tourtereaux et les études de médecine longues et difficiles que vient d'entamer Justin ne vont pas faciliter les choses. J'entends déjà Rebecca se plaindre de ses absences trop répétées. Espérons que cela soit plus consistant que ça. Ce qui est toujours très agréable dans la série, c'est que les couples ne rompent pas à la moindre occasion. Ainsi, les relations de couple sont explorées plus en profondeur et avec plus de réalisme que dans d'autres séries où l'on s'aime et l'on se quitte tous les deux jours. Sinon, j'ai bien aimé le twist autour de l'accident de voiture. Je ne l'avais pas vu venir. C'était bien trouvé. 

   Le couple qui a connu la tourmente pendant toute la saison 3 n'a visiblement pas fini de prendre des coups. Alors que Kitty et Robert essayent de recoller les morceaux à travers une thérapie classique, le sort s'acharne contre eux puisque Kitty apprend qu'elle est malade. De quoi ? On ne le sait pas encore. Mais ça a l'air sérieux. On pense tout de suite au cancer, j'espère que les scénaristes sauront nous surprendre. Mais quelque soit la maladie, je suis assez content qu'elle frappe un membre de la famille Walker. J'imagine déjà de grandes et belles scènes d'émotion se profiler à l'horizon. En revanche, je n'aurai peut-être pas choisi Kitty comme victime mais plutôt Nora, histoire de lui offrir une intrigue digne du personnage qui se perd un peu ces temps-ci. En tous cas, c'est peut-être à travers la maladie que le couple McAllister va se renforcer. Peut-être aussi que ça va finir de les achever... La nouvelle intrigue de Kevin et Scotty sort un peu de nulle part : ils veulent adopter un enfant ! En plus, on nous a déjà fait le coup. Il me semble que le sujet n'avait jamais été évoqué jusqu'ici. Mais admettons. C'est une suite logique à leur mariage et ce serait, si je ne m'abuse, le premier couple gay récurrent de la télévision à adopter un enfant. Techniquement, la sitcom Modern Family l'a fait il y a quelques jours dans son pilote mais ça ne compte pas ! Une fois de plus, j'ai envie d'applaudir les scénaristes de la série et ABC pour oser traiter des intrigues polémiques. C'est comme cela que l'on fera avancer les choses. Pour une fois, ce n'est pas Kevin qui doute mais Scotty. Ce renversement de situation est intéressant mais je suppose qu'il va vite se décider. Pour cause d'accouchement imminent (c'est arrivé depuis le tournage), Rachel Griffiths ne sera pas présente dans les premiers épisodes de la saison. On prétexte un voyage en France pour la faire disparaître "trois semaines". Elle ne reviendra sans doute pas seule ! C'est parti pour "Sarah cherche l'amour".   

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// Bilan // Même avec (surtout avec ?) les intrigues les plus banales qui soit, Brothers & Sisters réussit son entrée dans sa 4ème année avec grâce, rire et émotion. Les Walker nous avaient manqué, on ne peut qu'être heureux de les retrouver.

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29 septembre 2009

Mercy [Pilot]

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Can We Get That Drink Now ? (Series Premiere) // 8 38o ooo tlsp.

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What About ?

Les coulisses du milieu hospitalier à travers les yeux des infirmières ! Veronica Callahan est de retour au Mercy Hospital après un séjour en Irak, où elle en a appris plus sur la médecine que tous les résidents réunis. Comme ses collègues Sonia et Chloe, elle jongle entre les patients à traiter et les hauts et les bas de leurs vies privées. (AlloCiné)

Who's Who ?

Oubliez la surliftée Ellen Pompeo ! NBC s'octroie les services de l'actrice Taylor Schilling, sosie de Kim Raver en plus jeune, pour interpréter l'héroïne de sa nouvelle série médicale. C'est assez osé de prendre une débutante pour un rôle principal et force est de constater qu'elle est convaincante. Si la série marche, elle deviendra peut-être une actrice qui compte ! A ses cotés, une autre petite nouvelle, Jaime Lee Kirchner, vue dans Dollhouse et Les Experts, et Michelle Trachtenberg, un visage que les téléspectateurs connaissent bien puisqu'elle était Dawn, la petite soeur de Buffy, mais aussi Georgina Sparks dans Gossip Girl. Chez les hommes, James LeGros fait son comeback. Certains se souviennent peut-être de lui dans Ally McBeal, lorsque la série flanchait sérieusement, ou dans Sleeper Cell en 2005. Avec sa grosse barbe et ses lunettes, il est méconnaissable et plus très charmant. Les fans de Weeds auront reconnu Guillermo Diaz, qui joue ici l'infirmier homo de service. Ca le change ! Et puis pour finir, ceux qui, comme moi, ont tendrement aimé Men In Trees seront ravis de retrouver James Tupper et Diego Klattenhoff.      

So What ?

Mercy arrive en cette rentrée avec plusieurs gros handicaps. Le premier : sa chaîne. On le sait, NBC est mal en point financièrement ces derniers temps et ses audiences sont de plus en plus basses. Elle n'a plus de hit, ou quasi-plus. Dans ce contexte, difficile de se faire remarquer par les téléspectateurs. Le second : NBC encore. Elle est la première nouvelle série médicale de la chaîne après l'arrêt il y a quelques mois de la mythique Urgences du haut de ses 15 ans d'âge. Impossible de tenir la comparaison. Le troisième : elle est consacrée aux infirmières. Cela aurait pu être un avantage car les infirmières ont toujours été maltraitées dans les séries médicales, souvent reléguées à des rôles très secondaires. C'était le cas dans Urgences, c'est le cas dans Grey's Anatomy. Sauf que d'autres chaînes ont flairé le bon filon avant NBC et deux séries avec des infirmières pour héroïnes ont été diffusées (avec succès) sur Showtime (Nurse Jackie) et TNT (Hawthorne) cet été. Le quatrième et dernier handicap : elle était prévue à la base pour la mi-saison mais NBC a dû changer ses plans lorsque la maladie de Maura Tierney a retardé puis partiellement annulé le tournage de Parenthood. Mercy est venue à la rescousse pour occuper sa case. Si le pilote a été tourné il y a quelques mois maintenant, les épisodes suivants risquent de souffrir de scénarios écrits en vitesse...

         Malgré tout cela, le pilote de Mercy est à la limite d'être convaincant. Il est rythmé, le décor est rapidement planté, il y a un peu de musique mais pas trop et des acteurs plutôt pas mauvais. Son gros défaut, c'est de ressembler à toutes les séries médicales que l'on connaît bien. On lorgne plus du coté de Grey's Anatomy que de Urgences, mais pour l'aspect romantique exacerbé, pas tellement pour la comédie puisque le ton est ici relativement sérieux malgré quelques blagounettes. Mais la ressemblance la plus frappante, elle est avec Nurse Jackie ! Certains personnages semblent être des clones ratés de la dramédie de Showtime ! Le médecin charmant mais incompétent, la petite nouvelle pleine de volonté et pétrie de bons sentiments, l'infirmier homo et latino qui fait des blagues d'homo, celle qui se pavanne dans les couloirs de l'hôpital tel un mannequin, et j'en passe ! Le personnage principal, Veronica, ne ressemble pas vraiment à Jackie mais elle possède aussi un caractère fort et, si elle ne se drogue pas, elle est malgré tout hantée par un mal être, un traumatisme : celui de la guerre en Irak. Et elle insiste lourdement là-dessus dès qu'elle peut. La série contourne le discours pro-guerre, bien heureusement. Veronica, en plus de ça, est également mariée et trompe également son mari ! Ca commence à faire beaucoup, non ? Cela dit, les deux séries ont dû être pensées à peu près à la même période. C'est simplement un malheureux concours de circonstance, je suppose.

En bref, Mercy a un goût de déjà-vu très prononcé, mélange de plusieurs séries médicales à succès. Le pilote a tendance à trop soigner le personnage principal en laissant sur la touche tous les personnages secondaires, qui semblent du coup très fades. Mercy n'est pas mauvaise. Elle est juste inutile.         

Desperate Housewives [6x o1]

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Nice Is Different Than Good (Season Premiere) // 13 2oo ooo tlsp.

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   Les bonnes surprises arrivent toujours lorsque l'on s'y attend le moins. Je n'attendais rien de ce Season Premiere, tout comme je n'attends plus rien de Desperate Housewives, mais je dois bien reconnaître qu'il était plutôt réussi et ce malgré une base d'intrigues franchement mauvaise. La première bonne idée a été de nous dévoiler dès la première minute qui était la fameuse mariée du cliffhanger de fin de saison dernière. C'était déjà assez bidon comme ça, pas la peine de faire durer le suspense -si on peut appeler ça comme ça-plus longtemps. Susan ou Katherine ? A la base, j'aurai préféré que ce soit Katherine. Marc Cherry a choisi l'option Susan et tout compte-fait, c'est peut-être mieux ainsi. Cela permet de remettre Katherine en selle après une saison 5 où elle a plus fait de la figuration qu'autre chose. Cette année, elle va devenir une sale garce en mal de vengeance. C'est en tous cas la promesse qui nous est faite. Il ne va pas falloir nous décevoir... J'ai adoré la scène où Katherine porte la robe de mariée de Susan et s'amuse avec la sauce tomate pour rendre sa rivale chèvre. L'irruption de Katherine lors de la cérémonie de mariage était pas mal non plus, même s'il faut mal connaître le genre du soap pour tomber dans le piège tendu par les scénaristes. Bien-sûr que Katherine ne va pas lui pardonner comme ça ! Espérons quand même que ses intrigues cette saison ne tourneront pas uniquement autour de ça. Une fois de plus, Mike apparaît bien fade au milieu de ces deux femmes et s'il n'était pas si beau, on se demanderait vraiment ce qu'elles lui trouvent.

   La seule bonne idée du dernier épisode de la saison 5, à savoir Bree qui tombe dans les bras de Karl, confirme son statut. Plutôt que de tomber trop vite dans l'adultère facile, les scénaristes se sont souvenus de qui était vraiment Bree et lui ont offert quelques caprices comme elle sait si bien en faire. Tromper Orson avec Karl, oui, mais pas dans hôtel miteux et surtout pas avec des draps de mauvaise qualité ! C'était drôle même si le gag commence à s'user. Je suis toujours triste quand j'écris ces mots mais : à quand le départ de Kyle MacLachlan ? Que peut bien encore apporter Orson à part un petit chantage sans intérêt ? A l'inverse, la très mauvaise idée du dernier épisode de la saison 5, à savoir la énième grossesse de Lynette, confirme son statut. C'est nul et ça n'a pas fini de l'être ! Au mois, avec elle, le titre de la série a toujours un sens. Lynette n'arrive pas à accepter cette grossesse, elle ne se sent plus la force d'élèver d'autres enfants et elle culpabilise forcément. La performance de Felicity Huffman est admirable, comme d'habitude, mais elle ne réussit pas à faire oublier qu'une option n'a jamais été envisagée : l'avortement. On sait que c'est tabou aux Etats-Unis, on sait qu'en bon républicain Marc Cherry ne doit pas être pour, on sait qu'ABC ne veut pas aborder le sujet car il est trop polémique mais bon Dieu que c'est énervant ! Ceci dit, j'imagine qu'elle est à environ à 3 voire 4 mois de grossesse et ça complique encore plus les choses si elle décidait de se faire avorter... Dans tous les cas, je ne vois vraiment pas comment les scénaristes vont pouvoir rendre cette intrigue intéressante sur le long terme, sans nous donner une impression de déjà-vu qui plus est.

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   Chez les Solis, la nièce de Carlos fait évidemment des vagues. On ne sait toujours pas quel est son terrible secret -et on s'en fout- mais on sait que c'est une mini-Gaby et qu'après un certain nombre de catfights, elles s'embrasseront tendrement comme une mère et sa fille. C'est Gaby qui marque le premier point en lui payant une sacrée honte dans une boîte de nuit branchée de Fairview. Eva Longoria a offert sa prestation habituelle tout en humour et en énergie. Et ma chère Juanita a eu son petit moment de gloire lorsqu'elle ronfle dans le lit d'Ana. Love Her ! Comme tous les hommes dans ce Season Premiere, Carlos est transparent. Il travaille beaucoup, que voulez-vous ? Petite réflexion que j'ai déjà faite l'année dernière mais que je ne peux pas m'empêcher de refaire pour partir du bon pied : la Gabrielle-je-suis-grosse-moche-et-pauvre-j'ai-un-mari-handicapé-je-ne-suis-plus-la-fille-superficielle-que-j'étais a totalement disparu ! On a affaire à la Gaby d'avant qui finira bien par nous saoûler à nouveau.

   Un Season Premiere de DH ne serait pas pas un vrai Season Premiere sans le lancement de l'intrigue mystère fil-rouge de la saison. Comme d'habitude, une nouvelle famille déménage à Wisteria Lane dans la maison maudite qui appartenait auparavant à feu-Mary Alice. La nouvelle housewife interprétée par l'excellente Drea De Matteo a des faux-airs de la bimbo blonde Edie qui nous manque tant. Mais bien entendu, elle ne lui arrive pas à la cheville. Dans un grand manque d'inspiration, Marc Cherry s'est souvenu des inutiles AppleWhite et nous a concocté une intrigue qui ressemble fortement à la leur. Le fils de la famille cache un terrible secret et c'est ce qui les a amené à déménager. Peut-être y-a-t-il une autre raison mais on ne nous la dévoilera que plus tard. Est-ce lui qui agresse Julie à la fin de l'épisode ? Tout porte à croire que oui mais sait-on jamais ? Le retour de Art ? Non, je rêve. Pas très excitant tout ça pour le moment. Et puis je n'aime pas tellement Jeffrey Nordling.

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// Bilan // En décortiquant ce Season Premiere, on se rend compte de ses nombreuses faiblesses et surtout qu'il n'annonce rien de très excitant ni de très surprenant pour les prochains épisodes. En attendant, il est bien meilleur que ce que j'aurai imaginé et il contient quelques moments fort sympathiques. I guess it will do the trick... for now.

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28 septembre 2009

Fringe [2x o2]

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Night Of Desirable Objects // 5 73o ooo tlsp.

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   Pour la première fois, il me semble, de sa courte histoire, Fringe sort des sentiers battus en ne situant pas une partie de son action dans les urbaines New York ou Boston mais dans la campagne Pennsylvanienne. Ce changement d'air s'accompagne d'une prise en main encore plus prononcée que dans le Season Premiere de Peter dans l'enquête de la semaine. Olivia affaiblie, boîtant à la Dr House, il ne pouvait en être autrement et c'est extrêmement plaisant. Cela donne une nouvelle dynamique au trio, car n'oublions pas que Walter est toujours là, avec son humour décalé habituel et son émotivité à fleur de peau. Le cas de la semaine avait d'ailleurs une résonance avec l'histoire de Walter et de son fils, son vrai fils. C'était léger mais suffisant pour donner un sentiment de cohérence. En effet, il est question d'un père qui a tout fait pour avoir un fils et qui a finalement engendré un monstre. Peter n'est pas un monstre mais si l'on inverse les rôles, on est déjà plus proche de la vérité. La tombe de l'enfant fait immédiatement penser à celle de Peter et on lit dans les yeux de Walter qu'il pense à chaque instant à son fils. Il glisse d'ailleurs quelques mots que seul le téléspectateur et lui peuvent comprendre. En elle-même, cette enquête n'était pas d'une grande originalité, on a déjà vu des choses équivalentes dans X-Files, pour ne citer que la réfèrence ultime, mais aussi dans Fringe elle-même, et là c'est déjà plus gênant. Souvenez-vous du monstre de l'épisode Unleashed qui rôdait dans les souterrains de Boston...

   Là où l'épisode est nettement plus passionnant, c'est du coté d'Olivia qui n'est définitivement plus la même depuis son retour d'un monde parallèle. Ses sens sont hyper-développés, elle entend les mouches voler parfois, le conversations de ses voisins aussi, le vacarme assourdissant de la ville... Ceci dit, cela peut être un effet du fameux cortexiphan qu'il ne faut pas oublier. On sait de toute façon qu'Olivia est spéciale et qu'elle possède des talents insoupçonnés. Elle n'a pas celui de reconnaître les intrus en tous cas puisque le faux Charlie rôde autour d'elle comme un vautour prêt à se jeter sur sa proie dès qu'on lui en donnera l'ordre (via machine à écrire parallèle). Je n'ai pas tellement aimé que l'on insiste lourdement sur le fait que ce ne soit plus Charlie mais un de ses doubles. Entre les regards de Kirk Acevedo, les plans se rapprochant doucement de lui et la musique flippante, on ne peut qu'avoir compris. D'ailleurs, le cliffhanger est un peu léger. Je m'attendais à mieux. J'espère que l'on ne va pas passer la saison à voir Charlie taper sur sa machine. Un nouvel élément intrigant vient s'ajouter aux autres : Nina Sharp conseille à Olivia d'aller consulter un certain Sam Weiss, qui l'a aidée lorsqu'elle était atteinte d'un cancer. On ne connaît pas encore quelles sont ses méthodes mais ça s'annonce "original". Je me demande si Nina Sharp ne s'est pas inventée un cancer pour cacher quelque chose de beaucoup moins réaliste. Le nouvel agent Jessup s'est faite très discrète dans cet épisode et on ne s'en plaindra pas. On ne l'aurait pas vue du tout, ça aurait été pareil.   

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// Bilan // Avec son mélange savamment dosé d'enquête loner et de mythologie, Fringe convainc toujours autant.

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Grey's Anatomy [6x o1/6x o2]

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Good Mourning // Goodbye

17 1oo ooo tlsp. // 16 5oo ooo tlsp.

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   Avant de parler de ce Season Premiere, j'ai envie de parlé de ce à quoi il aurait dû ressembler si T.R. Knight n'avait pas refusé de revenir pour conclure sa storyline et la vie de son personnage. Shonda Rhimes avait prévu de nous montrer le dernier jour de George, estimant que "lorsqu'on sait qu'un personnage va mourir, on voit chaque détail de chaque scène différemment. Tout prend un sens. J'aimais cette idée..." Eh bien moi aussi et je trouve vraiment dommage que l'acteur ait réagi comme ça.

   La version que nous avons eu n'est pas pour autant mauvaise, quoique moins originale. L'idée d'égrainer les jours suivants la mort de George un à un, en nous montrant toutes les phases classiques du deuil (le déni, la colère, l'acceptation...), n'était pas mauvaise mais d'autres séries l'ont déjà fait. Ce qui était intéressant, c'était d'observer la réaction de chaque personnage face à cette tragique nouvelle. Ils ont tous réagi à leur manière et de façon logique par rapport à ce qu'ils ont toujours été. Les cyniques Meredith et Cristina sont celles qui ont mis le plus de temps à comprendre et ont finalement été les plus émouvantes. Quoique celle qui m'a le plus ému de tous, c'est Callie. J'ai toujours beaucoup aimé ce personnage, c'est peut-être pour ça, mais elle a tout de même été la femme de George. Elle en a été follemement amoureuse, elle a souffert comme jamais avec lui et, même s'ils ne se parlaient plus beaucoup, quelque chose les unissait advitam eternam. C'était bien de ne pas passer sous silence cette souffrance-là. Le départ de Callie de l'hôpital sur un coup de tête m'a fait très peur. Mais le cliffhanger de fin m'a rassuré : le Seattle Grace va devoir fusionner avec son concurrent, le Mercy West, où Callie travaille désormais. Elle sera donc toujours dans les parages, et, au-delà de ça, je trouve que cette intrigue est bien trouvée. C'est peut-être elle qui va permettre d'injecter le sang neuf dont la série a besoin. Cette fusion signifie forcément l'arrivée massive de nouveaux personnages. Dès lors, le slogan "The Season That Changes Everything" me semble tout à fait approprié.      

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   Je reconnais que depuis quelques temps, le personnage de George ne m'intéressait plus beaucoup et toutes les histoires dans les coulisses de la série avaient tendance à renforcer mon envie qu'il s'en aille, et vite ! Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un soulagement à l'annonce définitive de sa mort. C'est peut-être pour cela que j'ai eu du mal à ressentir une véritable émotion aussi. J'avais surtout envie que tout le monde passe à autre chose. La scène de l'enterrement était un peu ratée. Le gros fou rire m'a déstabilisé mais, au final, c'est tout à fait dans l'esprit de la série. En revanche, avant cela, j'aurai aimé que l'on insiste davantage sur l'émotion. Hormis la réaction de Callie dans la salle d'opération, il n'y a rien eu de véritablement déchirant et c'est pourtant ce que l'on attendait tous. Enfin je crois. La réaction de Bailey est particulièrement intéressante et Chandra Wilson a encore fait de l'excellent boulot. Les réactions plus détachées de Owen et Arizon, dûes à leur arrivées récentes, étaient tout à fait logiques. Non vraiment, tout cela était très cohérent.

   Concernant Izzie, je suis beaucoup moins convaincu. Elle s'en sort beaucoup trop facilement. On a tellement insisté la saison dernière sur le fait que son cancer était incurable... J'espère que le fait qu'elle soit encore malade mais en rémission est une porte de sortie pour plus tard. L'actrice sera absente pendant six épisodes cette saison, déjà. Le départ, à court ou à long terme, est inévitable. A coté de ça, le comportement d'Alex vis à vis d'elle était scandaleux jusqu'à ce qu'il s'explique. J'aurai toujours du mal avec ce mec mais ses explications étaient convaincantes. J'ai dû mal à voir comment les scénaristes vont pouvoir rendre leur couple intéressant maintenant qu'ils sont mariés. Au contraire de Meredith et Derek qui baisent partout partout et qui nous réservent pour l'occasion quelques scènes comiques. De même pour Lexie et Mark, qui vont définitivement bien ensemble et qui me font beaucoup rire. Ca pue le mariage aussi c't'histoire. Toutes les scènes comiques étaient les bienvenues pour alléger l'atmosphère. En plus des cas George et Izzie, les cas médicaux du jour n'étaient pas très joyeux non plus. J'ai de plus en plus de mal à m'y intéresser tant c'est toujours la même chose. Mais on ne peut pas nier que l'émotion nous attrape toujours à un moment ou à un autre. Rien que pour cela, ils méritent d'exister. Enfin, les multiples voix-off de la fin de l'épisode m'ont beaucoup plu. Belle idée.   

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// Bilan // Un double Season Premiere un peu trop long mais qui trouve un bon équilibre entre gravité et émotion. La mort de George n'est pas aussi émouvante que prévue mais c'est peut-être mieux ainsi. Une saison qui démarre bien et quand on pense qu'il s'agit de la 6ème, ça force le respect. De nombreuses autres ont flanché bien avant...

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27 septembre 2009

Eastwick [Pilot]

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Pilot // 8 52o ooo tlsp.

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What About ?

Joanna, la correspondante locale trop réservée, Kat, l'épouse et mère de famille débordée, et Roxie, l'excentrique artiste, sont trois femmes radicalement différentes vivant dans la très puritaine petite ville d'Eastwick. En raison des potins et autres préjugés, elles ne s'apprécient pas réellement. Il suffit pourtant d'une étrange rencontre et de quelques verres de Martini pour que le trio devienne complice et se découvre quelques talents de magie qu'elles n'avaient jamais soupçonné. Et quand l'ensorcelant Daryl Van Horne s'installe en ville, la situation ne tarde pas à dégénérer... (AlloCiné)

Who's Who ?

Exit Alyssa Milano, Holly Marie Combs et Rose McGowan, les trois pauvres actrices obligées de jouer dans Charmed pour gagner leur vie, bienvenue Rebecca Romijn, Lindsay Price et Jaime Ray Newman, trois autres pauvres actrices obligées de jouer dans Eastwick pour gagner leur vie. La première a goûté ces derniers années à l'univers d'Ugly Betty, où elle tenait le rôle d'un transexuel, la seconde a fait ce qu'elle a pu dans Lipstick Jungle, et la dernière s'est illustrée un peu partout en guest, notamment dans Veronica Mars et Eureka. A leurs cotés, un casting masculin faiblard composé de Paul Gross, censé avoir un charme fou, Jon Bernthal, qui joue très bien les ratés, et Matt Dallas, dont les beaux yeux nous feraient croire n'importe quoi, même qu'il est bon acteur ! En hommage au film des années 80 qui a inspiré la série (lui-même inspiré d'un roman), Veronica Cartwright interprète la vieille folle du village et se prend 30 ans dans la tronche, sans broncher.

So What ?

      Soyons clairs : cette série est ridicule. Mais puisque le ridicule ne tue pas, les scénaristes ont quand même tenté de la rendre attractive. Ils ont eu recours à quelque chose qui marche à tous les coups : le sexe ! Eastwick est une série très sexuelle. Je ne veux pas dire par là qu'elle est excitante ou qu'elle parle de sexe cruement mais elle possède un subtext sexuel assez poussé. C'est certainement pour cela d'ailleurs qu'elle est diffusée à 22h et pas à 20h. On aurait pourtant pu croire qu'elle s'adressait à un public relativement jeune mais pas tant que ça. Il faut quand même être resté jeune dans sa tête pour l'apprécier à sa juste valeur. Le mystérieux et calculateur Don Juan qui arrive en ville utilise les trois héroïnes comme un Pimp se servirait de ses putes ! Et puis, entre nous, deux des trois sorcières sont des traînées en puissance. Il y a celle qui ne s'en cache pas et qui se tape même un petit jeune et il y a celle qui le devient lorsqu'elle prend possession de ses pouvoirs. La journaliste sexy se transforme en croqueuse d'homme et tout va tellement vite que l'on peine à y croire, à l'image de l'ensemble du pilote.

La magie a toujours été un thème casse-gueule au cinéma et à la télévision, surtout lorsqu'il s'agit de l'ancrer dans notre réalité, à notre époque. Ca a donné Charmed, bonne à occuper les gamines mais pas plus. Le seul contre-exemple est évidemment Harry Potter mais peut-on vraiment parler de notre réalité dans ce cas précis ? Une réalité alternative disons. Eastwick n'échappe pas à cette impression de grand n'importe quoi, sans doute parce que l'on n'insiste pas assez sur l'ambiance mystérieuse de la ville et sur son passé, les quelques mots de la voix-off ne suffisent pas, et parce qu'en soit, le mélange Girl Power/Sexe/Magie/Drame/Comédie est trop fourre-tout. Les choses se mettent en place très vite, avec une certaine efficacité, on se prend à sourire à une ou deux répliques et/ou situations amusantes. Une sympathie se dégage pour les héroïnes, d'autant que les actrices sont convaincantes dans leurs rôles. Et à la fin du pilote, on a quand même envie de savoir ce qui va se passer par la suite, ce que Daryl mijote notamment. Preuve que ce n'est pas complètement nul, surtout si l'on met met ses neurones de coté pendant quelques minutes.

     En bref, Eastwick est une série divertissante et pas trop mal foutue qui doit encore faire ses preuves. Elle ne révolutionnera rien, elle s'arrêtera même certainement rapidement et dans l'indifférence, mais elle vaut mieux que ce que l'on dit. Dommage qu'elle manque d'ambition et que l'ambiance ne soit pas aussi mystérieuse que l'on voudrait nous le faire croire. Elle fait parfois penser à Desperate Housewives mais la version récente, vraiment pas extraordinaire.   

Modern Family [Pilot]

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Pilot // 12 61o ooo tlsp.

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What About ?

Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne... (AlloCiné)

Who's Who ?

Dans le rôle du patriarche de cette grand famille, on retrouve Ed O'Neill, patriarche d'une autre famille célèbre dans les années 90 : les Bundy de Mariés, deux enfants. C'est un plaisir de le retrouver dans un genre qui lui sied mieux que le policier (Dragnet) ou le mystérieux (John From Cincinnati). Sa femme est interprétée par la plantureuse Sofia Vergara, vue dans quelques sitcoms foireuses. Elle n'est pas aussi bonne qu'Eva Longoria mais elle a du chien ! Les deux enfants de Jay Pritchett sont joués par Julie Bowen, une actrice qui ne chôme pas (Lost, Boston Legal, Weeds, Ed...), et Jesse Tyler Ferguson, que j'avais adoré dans The Class, et qui était le seul atout de Do Not Disturb. Leurs compagnons respectifs sont interprétés par Ty Burrell et Eric Stonestreet. Et puis il y a tous les enfants, avec de petits acteurs très talentueux !

So What ?

      Quoi ? Une bonne sitcom familiale ?! Mais on avait plus connu ça depuis Arrested Development ! Modern Family est très très loin de toutes les sitcoms familiales auxquelles ABC nous avait habitués. Rien à voir avec les affligeantes Ma Famille d'abord ou According To Jim par exemple. En prenant la forme d'un documentaire, ou plutôt d'un mockumentary comme on dit, elle se démarque déjà grandement. Nous autres petits français ne pouvons nous empêcher de penser à la série de France 2 Fais pas-ci fais pas-ça, dont ABC avait d'ailleurs récupéré les droits d'adaptation, et qui est plutôt sympathique. Dans ce pilote, les trois familles nous sont présentées séparément dans des situations presque classiques de la vie quotidienne, avant de n'en former plus qu'une lorsque le couple gay annonce à tout le monde qu'ils viennent d'adopter un enfant. Ce système de narration est une brillante idée, ainsi que les quelques confessions face caméra des protagonistes. L'ensemble est très cohérent et vraiment drôle. On ne rit pas forcément aux éclats mais les répliques font mouche et les intéractions entre les nombreux personnages sont très réussies. D'ailleurs, le casting est solide et l'alchimie semble immédiate ! C'est très rare. Un sentiment de réalisme parcourt tout le pilote, pas tellement dans les situations, qui sont tout de même très spéciales, mais dans les relations de couple et les relations familiales. Ou la difficulté d'être en couple et d'être parents, que l'on soit dit "normaux", "gays" ou avec une différence d'âge. Le spectre présenté est suffisamment large pour que chacun puisse se retrouver dans tel ou tel personnage.

En bref, je comprends maintenant pourquoi les critiques américains étaient dithyrambiques au sujet du pilote de Modern Family ! Il est effectivement original et presque parfait, je m'attendais simplement à ce qu'il soit encore plus drôle. J'espère que le public continuera de répondre présent car c'est amplement mérité.


// Bonus // Un trailer pour vous donner une idée de ce que ça donne...

       

26 septembre 2009

Cougar Town [Pilot]

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Pilot // 11 28o ooo tlsp.

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   J'attendais beaucoup de cette nouvelle sitcom, car Courteney Cox, car Bill Lawrence (bien que je ne sois pas méga fan de Scrubs)... et, après visionnage du pilote, c'est la déception qui domine et l'agacement surtout. Je suis sûr qu'il aurait pu être bien meilleur et, d'ailleurs, je pense que la suite le sera. Mais pourquoi diable l'héroïne est à ce point hystérique ? Elle est tout bonnement insupportable et ça vient de la part d'un mec qui adore le jeu de Christina Applegate hein... Courteney Cox en fait des tonnes, on ne comprends pas pourquoi Jules en veut à ce point à son voisin. Elle l'agresse à la moindre occasion et lui se défend à peine. L'idée de ce duo de voisins qui ne se supportent pas est bonne et pourrait réserver de bons moments par la suite mais il va juste falloir que Jules se calme et que l'on se concentre davantage sur les dialogues, globalement faiblards. Et puis j'aime bien Josh Hopkins mais je ne suis pas certain que la comédie soit le genre qui lui aille le mieux.

   Du coté des personnages secondaires, il y a un bon potentiel. La collègue de Jules (Busy Philipps) est amusante, tout comme sa voisine (Christa Miller) avec qui elle converse essentiellement au téléphone. Il y a de bonnes répliques même si les situations sont trop forcées et vraiment pas naturelles. C'est un peu comme quand Jules se plaint de son physique de femme de 40 ans. Ce n'est pas crédible pour un sou : Courteney Cox est superbe, et peut-être encore plus aujourd'hui qu'à 25 ans ! Il y en a deux autres qui m'ont agacé : le fils de Jules et son ex. Ce dernier parce qu'il ne sert à rien et qu'il est juste stupide. Et l'autre sans doute un peu à cause de l'acteur, Dan Byrd. Je n'avais aucun a priori sur lui mais il ne m'a pas convaincu. Au-delà de son jeu, je n'aime pas sa voix, je n'aime pas ses regards et je n'aime pas sa grosse tête. Ca fait beaucoup. Et puis il est censé être cynique mais ses réflexions sont trop gentillettes. Un point positif quand même : j'ai bien aimé l'ambiance "cougar" et les robes flashy de Jules. C'est ce qui donne à la sitcom son identité. Elle est unique en son genre.   


// Bilan // Une nouvelle sitcom avec Courteney Cox en vedette, c'est forcément un événement et ça doit forcément être excellent. Malheureusement, ce pilote est irritant et à peine drôle. Rien n'est naturel, tout est dans l'hystérie. Les bases sont bonnes, la plupart des acteurs aussi, il va juste falloir retravailler tout ça et oser le politiquement incorrect car avec un titre pareil, c'est ce que l'on est en droit d'attendre !   

FlashForward [Pilot]

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No More Good Days (Series Premiere) // 12 47o ooo tlsp.

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   En nous présentant Flash Forward comme le "nouveau LOST", ABC a pris un gros risque : celui de décevoir. J'étais d'ailleurs persuadé que le pilote de la série me décevrait. Je ne sais pas si le fait de le voir sur écran de cinéma a joué un quelconque rôle dans mon impression, mais elle est bonne, même très bonne. Le pilote n'est pas aussi spectaculaire que celui de Lost, si l'on doit se lancer dans une comparaison, mais il est impressionnant et digne d'une superproduction hollywoodienne. Dommage qu'il ne soit pas double par contre, il aurait bien mérité ça. On sent bien-sûr que l'on veut nous en mettre plein les yeux et rien ne nous est épargné. On a droit à une explosion, à une course-poursuite et à un panoramique sur un Los Angeles dévasté. Mais pourquoi se plaindrait-on d'un tel spectacle ? On entre tout de suite dans le feu de l'action et à la manière de Lost, et c'est le plus gros point commun des deux séries, on nous impose le personnage interprété par Joseph Fiennes, Mark Benford, comme le grand héros. Il n'est pas médecin, il est flic au FBI. Sa femme est médecin par contre, et c'est Penny Widmore, enfin Olivia Benford, Sonya Walger quoi ! Il n'y a qu'une scène qui m'a exaspéré dans ce pilote : le moment où Mark court au ralenti dans la rue pour aller sauver sa famille. C'était super cliché et vraiment pas nécessaire. Dans le même genre, il faut reconnaître que les dialogues ne volent pas haut. C'est le propre des séries de ce type en même temps. L'action passe avant tout. Cela n'empêche pas plein de petites notes d'humour qui permettent de dédramatiser un peu les événements. On notera un joli clin d'oeil à Lost puisqu'un panneau publicitaire pour la compagnie Oceanic Airlines apparaît -de manière peu discréte- lors d'une scène. Ca donne l'impression que les deux séries s'incrivent dans une même réalité. Qui sait, nos losties seront peut-être victimes du même flash eux-aussi ! Et vu où ils en sont, ça ne devrait pas les surprendre plus que ça !

   C'est à vive allure que les personnages secondaires -comprendre les personnages qui ne sont pas Mark Benford- nous sont présentés. Si la galerie est assez large, peu se démarquent vraiment pour le moment. La plupart font partie du FBI ou travaillent dans un des hôpitaux de Los Angeles. C'est réducteur, j'en conviens, mais c'est nécessaire. Le flash qu'a eu le plombier du coin ne serait certainement pas aussi intéressant que celui d'un mec qui va pouvoir se servir de ses souvenirs pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. On a tout de même un électricien, ex-alcoolique, pour remplir le quota des gens lambdas. Puisque l'événement -le blackout total de 2 minutes et 17 secondes- est mondial, on nous montre quelques images des grandes capitales elles-aussi dévastées, Paris et son imperturbable Tour Eiffel notamment, et l'on nous installe déjà un pied à Londres (plus pratique pour la langue) en compagnie d'Alex Kingston (Urgences). Concernant les flashs, pour qui s'était un peu intéressé à la série avant sa diffusion, il n'y avait pas tellement de surprises. Il n'empêche qu'il y a plein de bonnes idées, notamment concernant le co-équipier de Mark, Demetri, qui n'a pas eu de flash justement, ce qui sous-entendrait que dans 6 mois, il sera mort. Ca me fait penser à Charlie dans Lost. Espérons que sa mort soit aussi héroïque et émouvante. Je doute qu'il y échappe. Pas de saison 2 pour John Cho ! Le flash d'Olivia -elle découvre qu'elle aime un autre homme- assure le quota émotion, mais le flash qu'il me tarde de découvrir, c'est celui de la petite fille ! Elle a certainement dû voir son père dans une très mauvaise posture et il doit être important puisque c'est un des rares qui ne nous est pas encore dévoilé. Le flash qui sauve la vie d'un homme au bord du suicide est une belle idée même si son changement de comportement est un peu trop rapide pour paraître crédible. Toujours est-il que ses scènes sur la jetée étaient magnifiques et ont participé à l'esthétisme sans faille du pilote.

   Mais qu'est que c'est que ce kangourou que Mark croise au détour d'une rue ? C'est moins impressionnant qu'un ours polaire, c'est même tout mignon (même si en vrai c'est très agressif) et ça doit être important. Un quelconque rapport avec l'Australie ? En attendant, le cliffhanger de l'épisode m'a fait beaucoup d'effet. Je l'ai vraiment trouvé excellent. Qui est cet homme en noir qui se balade tranquillement dans un stade suspendu par le temps ? The Observer avec une capuche ? Je ne vois pas comment les téléspectateurs pourraient ne pas revenir après ça. Ca donne tellement envie de voir la suite même si l'on sait bien que l'on n'est pas prêt d'avoir des réponses concrétes. Les producteurs ont déjà promis qu'ils connaissaient la fin de la série. Comme je suis naïf, je les crois. Non mais sérieusement, je crois que l'on peut. On ne s'embarque pas dans une histoire comme celle-là sans avoir planifié un minimum les choses.

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// Bilan // 4 étoiles, carrément ? Oui oui ! Ce n'est pas à toutes les rentrées que l'on nous offre un pilote aussi impressionnant et aussi bien maîtrisé, prémice d'une histoire ambitieuse et originale. Le précédent était celui de Fringe, et celui d'avant celui de Lost. Le buzz était justifié, la suite a tout intérêt à être à la hauteur... Bien entendu, je reviewerais chaque épisode sur le blog. J'ai déjà hâte d'être à la semaine prochaine, pas vous ?      

25 septembre 2009

Glee [1x o4]

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Preggers // 6 6oo ooo tlsp.

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   "All The Singles Ladies (...) Put your hands up !" : voilà le leitmotiv de cet épisode ! Je soupçonne Ryan Murphy d'être secrétement fan de Beyoncé parce que pour nous gaver à ce point de son tube Single Ladies en 40 minutes, il faut vraiment aimer ça ! Ca tombe bien pour moi : j'adore ça ! La première scène de l'épisode dans laquelle Kurt nous refait le clip de la chanson accompagné de danseuses est très surprenante au départ, voire déstabilisante, et puis c'est le rire qui l'emporte car le ridicule est totalement assumé et le sera d'ailleurs tout le long de l'épisode. Pour aller jusqu'au bout du délire, ils auraient quand même pu faire mettre un body à Kurt ! Sûrement ravis de leur trouvaille, les scénaristes ont décidé de faire dans la surrenchère et c'est ensuite devant l'équipe de foot du lycée que Kurt se lance dans la choré endiablée. Là encore, c'est ridicule, on a même un peu honte pour lui mais on se marre comme des baleines parce que c'est franchement hilarant et tellement improbable. Le summum est atteint lorsque ce sont les joueurs de foot qui s'y mettent en plein milieu d'un match ! J'ai ri, mais j'ai ri ! Un grand bravo donc. Ce qui était fort appréciable aussi, c'est qu'au-delà de ce gros délire, il y avait un peu de fond. L'intrigue de Kurt et de son père était très touchante et assez réaliste. Malgré ses grands airs de diva et ses poses exagérément féminines, Kurt est très attachant.

   Tandis que Terri continue de mentir sur sa non-grossesse à Will, Quinn, la pom-pom girl et petite-amie de Finn, apprend qu'elle est enceinte. Je ne m'attendais pas à ça. Il se trouve que le père n'est pas Finn mais Puck, qui baise apparemment beaucoup de tous les cotés. Cette intrigue un peu osée devrait prendre une tournure soapesque puisque Terri a l'intention de récupérer le bébé de Quinn et le faire passer pour le sien. C'est n'importe quoi mais pourquoi pas ? Je suis quand même un peu déçu par la prestation de Jessalyn Gilsig jusqu'ici. Elle n'en fait pas assez, je préfère quand elle est hystérique et ultra-vulgaire dans Nip/Tuck. Les interventions de Sue à la télévision étaient très amusantes, par contre les caprices de Rachel m'ont gavé. Je l'amais bien jusqu'ici mais il va falloir qu'elle se calme. Et puis ce serait bien que le glee club soit enfin stable au bout de 4 épisodes et qu'il en ressorte quelque chose. J'imagine que les scénaristes gardent cela pour plus tard dans la saison, histoire de ne pas griller leurs cartouches trop vite.

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// Bilan // Un épisode qui part dans le grand n'importe quoi assumé et qui devient rapidement jouissif ! Toutes les intrigues ne se valent pas mais l'ensemble est toujours très agréable à suivre.


// Bonus // Le clip de Single Ladies façon Kurt !