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Des News En Séries, Le Blog
4 août 2009

[Série (Cul)culte] V : Les Visiteurs

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Exceptionnellement, je laisse la parole à MSME, fidèle lecteur du blog et bien plus que ça, pour vous parler d'un monument de la télévision : V ! Avec un remake sur le point de débarquer (le 3 Novembre 2oo9), il était temps de faire un point ce qu'a été cette série...


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   « V » : tous les trentenaires et plus se souviennent de cette série multirediffusée (sur France 2, M6 et autres chaines de la TNT). Le pitch était assez simple : des hommes s’organisent pour résister face à des envahisseurs extra-terrestres. Résumé ainsi, on pouvait presque croire que l’ensemble était assez creux. Que nenni ! Le traitement de ce monument de la SF 80’s valait particulièrement le détour puisqu’il jouait de métaphores avec la seconde guerre mondiale, le régime nazi, les jeunesses hitlériennes et toutes les formes de résistances passées, présentes et futures… Pour établir un nouveau cliché, « V » était « holocauste version petits hommes verts ». Car, oui, les envahisseurs étaient verts…. Pour être plus précis, on ajoutera qu’ils étaient vert lézard : en effet, derrière ces extra-terrestres visiblement plein de bonnes intentions envers les terriens se cachaient d’affreux reptiles qui souhaitaient simplement faire de notre planète leur nouveau garde-manger ! Et niveau effets spéciaux, c’est sur ce point que se jouait toute la crédibilité de la série : les extra-terrestres avaient des yeux de chats, une langue de vipère, une peau d’homme dissimulant une peau de lézard bien gluante, des gosiers assez flexibles pour laisser passer des rats, hamsters, souris et autres friandises. Bref, tout ceci relevait de l’inédit quand « V » débuta en 1983. Evidemment, de nombreuses histoires parallèles se mêlaient à la grande histoire de la série : deux frères, l’un voyou, l’autre médecin, devaient apprendre à s’entraider. Le héros résistant luttait contre sa propre mère collabo auprès des envahisseurs. Quelques extra-terrestres trahissaient leur propre camp. Sans oublier les habituelles courses au pouvoir, les trahisons, les meurtres, les enlèvements, les vengeances, les attentats, les complots et tous les ingrédients inhérents à ce genre de programme télévisé.

   Parler de « V » sans évoquer ses trois héros principaux serait un manquement évident. Nous avions donc, coté résistant, Mike Donovan (interprété par Marc Singer), bellâtre body-buildé sauvant le monde tel un Bruce Willis bondissant, et Julie Parrish (Faye Grant), femme forte mais vulnérable incarnant- un peu contre son gré – la chef de la résistance. Coté envahisseur, le public n’avait d’yeux que pour Diana (Jane Badler), équivalent lézard d’un J.R. Ewing à l’époque : une ordure en jupon, ou plutôt en tunique rouge, vêtement principal de ces chers extra-terrestres.

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L’air de rien, « V » a largement marqué les esprits et fortement inspiré d’autres produits de science-fiction, le meilleur exemple étant le film Independance Day qui commence exactement de la même manière que la série : des soucoupes volantes se placent au-dessus des plus grandes villes du monde. Mais alors, pourquoi avoir intitulé cet article « série (cul)culte » ? Tout simplement parce que, aujourd’hui, « V » a les défauts de son grand âge et de son aspect inédit : les effets spéciaux sont un peu dépassés, les dialogues sont parfois manichéens et minimalistes, et un personnage appelé « l’enfant stellaire » est venu ajouter une petite couche de guimauve bien sucrée à l’ensemble. Sans cela, tout aurait été parfait !

   Il n’y a pas que « V » qui était un véritable feuilleton ! Les multiples rebondissements dans les coulisses valaient aussi leur pesant d’or. Au départ, « V » (qui signifie Victory pour victoire et non Visitors pour visiteurs) était une mini-série de 2 fois 100 minutes écrite et réalisée par Kenneth Johnson. Lors du tournage de la seconde mini-série (3 fois 90 minutes), Johnson fut complètement écarté du projet. Devant le succès de ces 5 épisodes, le réseau NBC réclama une saison entière, sans pour autant offrir de moyens suffisants ! Alors que 26 épisodes devaient être tournés, 19 seulement furent réalisés et diffusés en raison du manque d’audience. La série ne connut donc pas de fin digne de ce nom… Et pendant ce temps, Kenneth Johnson réécrit l’histoire en la reprenant à la fin de la première mini-série et sans tenir compte de tout ce qui a suivi. D’infos en intox, on lui prête pour intention de réaliser une nouvelle saison ou encore un film, sans qu’on en voit le bout de la queue d’un lézard…. Malheureusement pour lui (et heureusement pour nous ?), il s’est fait griller la priorité par Scott Peters, le père des 4400, qui planche actuellement sur une version hightech de « V ». Cette nouvelle mouture devrait voir le jour dès novembre 2009 avec quelques visages familiers des amateurs de séries télé : Elizabeth Mitchell (fraichement débarquée de « Lost » et de son jeu de piste scénaristique) et Scott Wolf (le mini Tom Cruise de « La vie à cinq »). C’est sans crainte que je vous affirme que ce nouveau « V » est attendu comme le messie. Le premier épisode devrait d’ailleurs réaliser un carton d’audience, regroupant les fidèles de la première version, leurs enfants et les amateurs de science-fiction. Pour la suite, tout dépendra des scénaristes… En espérant que, cette fois-ci, nous ayons une fin !

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// Bonus // Une bande-annonce de la version 2009, qui, soit dit en passant, a jusqu'ici récolté de bonnes critiques dans la presse américaine pour son pilote !

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3 août 2009

Séries... Ton Classement Impitoyable... The United States Of Tara !

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A la 14ème place (sur 40) du classement du meilleur et du pire des séries de la saison sur le blog TV News, on retrouve The United States Of Tara ! Pour ceux qui hésiteraient encore à se lancer, retrouvez ses points forts et ses points faibles dans la petite critique que je vous ai concocté !

Chaque année désormais, c’est du coté du câble qu’il faut se tourner pour dégoter les nouvelles séries les plus originales et les mieux écrites de la télévision américaine. Showtime a eu le nez fin quand elle a accepté de se lancer dans l’aventure The United States Of Tara, que l’on pourrait aisément traduire par Tara dans tous ses états (Petit message aux chaînes françaises : qu’est-ce que vous attendez pour l’acheter ? Canal + ?). Cette dramédie, mélange donc de drama et de comédie, a été imaginée par Diablo Cody, scénariste ô combien talentueuse à qui l’on doit le film Juno, sensation indé de 2008, et dont le prochain film, Jennifer’s Body, sortira aux Etats-Unis ce mois-ci. A la production exécutive, on ne pouvait pas rêver nom plus prestigieux : Steven Spielberg, rien que ça !

La suite ICI.

1 août 2009

Dollhouse [1x o7]

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Echoes // 3 9oo ooo tlsp.

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   Déçu je suis. J'espérais que le 7ème épisode poursuive sur la lancée du 6ème, c'est-à-dire sur quelque chose qui se rapproche de l'excellence, mais il n'en est rien. Plein de choses font que cet épisode est loin d'être mauvais mais tout de même, cette manie de foutre à poil Eliza Dushku devient agaçante. Enfin j'exagère, elle n'est pas à poil mais elle est habillée de manière hyper aguicheuse et sans véritable raison. Il y en a bien une mais ce n'est qu'un prétexte pas très inspiré. D'ailleurs, corrigez-moi si je me trompe : les dolls ne sont-elles pas censées ne pas faire l'amour avec leurs clients ? C'est ce que j'avais cru comprendre à l'épisode précédent, or ici, si Echo n'était pas tombée sur un reportage en direct de l'université, elle serait passée aux choses sérieuses avec son client occasionnel... Passons. Toute l'intrigue du virus était relativement mal foutue, puisque le comportement des différents personnages étaient extrêmement changeants et ne suivaient pas la même trajectoire. Pour faire simple : les scénaristes ont manipulé maladroitement ce virus de façon à arriver plus facilement à leurs fins et c'était vraiment flagrant. Heureusement, cette intrigue a apporté énormément d'humour à l'épisode et a permis de voir certains personnages sous un angle différent même si ce n'était que temporaire. Le duo le plus réussi était sans aucun doute celui formé par Topher et Adelle. Elle s'est bien lâchée la bougresse. Les plans où elle faisait du trampoline étaient particulièrement drôles. Pour la première fois depuis le début de série, j'ai senti comme une Buffy-vibe. Ca fait bien plaisir. J'ai certainement dû rater quelque chose : comment Boyd fait-il pour se débarrasser du virus alors qu'il était clairement contaminé ?

   Si dans l'épisode précédent on avait des interviews pour rythmer l'ensemble, on a cette fois des bouts d passé d'Echo lorsqu'elle était encore Caroline. Concrétement, on apprend pas grand chose hormis dans la toute première scène. Même si Adelle l'a pas mal manipulée, elle est entrée dans la dollhouse de son plein gré. Un peu comme on entre dans une secte quoi. Ils ont profité de son état pour l'enroler. Justifier justement son état par la perte de son petit-ami me semble un peu facile, j'espère qu'il y a autre chose. Tout le coté Brigitte Bardot du pauvre "Je sauve les animaux" m'a gonflé au possible et c'était complètement inutile. Concernant Ballard et Mellie, on les a de nouveau boulettisés à mort, tout ça pour que ça se termine par le départ de Mellie. Bon et sinon, l'enquête de Ballard, elle avance quand au juste ? A noter enfin l'utilisation un peu plus intéressante de Victor dans cet épisode. Son personnage était relativement agaçant mais l'acteur se débrouille pas mal du tout. Sierra s'est fait très discrète, c'est dommage.

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// Bilan // Tout l'intérêt de cet épisode repose dans l'humour très Whedonien qui le traverse tout du long. Le reste est approximatif et pas toujours convaincant.

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