19 août 2009

Sons Of Tucson [Pilot]

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Pilot PreAir //

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What About ?

Ron Snuffkin, un arnaqueur sans domicile fixe, est engagé par trois jeunes frères pour se faire passer pour leur père tandis que celui-ci purge une longue peine de prison...

Who's Who ? 

La trentaine passée, Tyler Labine fait toujours aussi jeunot. Avec son look de geek et ses fringues de looser, il suffit de jeter un oeil à sa sériegraphie (la filmographie pour les séries, un mot que je viens d'inventer et qui a tout à fait sa place dans le dico) pour constater qu'on lui refile toujours les mêmes rôles. Donc après Temps Mort (Dead Last), Invasion et Reaper, le voilà en tête d'affiche de Sons Of Tucson. Il a suffisamment de charisme pour porter la série sur ses épaules mais les personnages secondaires ne sont pas de trop. Inutile d'écrire une tartine sur les petits acteurs qui jouent ses "enfants" : ils n'ont rien fait avant, normal, et ils ne sont pas très bons. C'est certainement pour cela que deux d'entre eux vont être remplacés pour le pilote définitif (celui que j'ai vu est un PreAir). A noter tout de même la présence au casting de Kurt Fuller, un abonné des guests vu notamment dans Supernatural, Desperate Housewives, Alias et Boston Legal; Natalie Martinez et Jake Busey. Rien de bien excitant en somme.

So What ?    

Dans le genre "je galère avec mes sitcoms et je ne sais pas quoi en faire", la FOX est sur le point de battre ABC ! Il est bien loin le temps de la subversive Mariés, deux enfants ou même de Malcolm et That '70s Show. Maintenant, c'est 'Til Death, et puis c'est tout. Une série, soit dit en passant, renouveller chaque année par on ne sait quelle miracle car elle est tristement mauvaise et ses audiences ne suivent plus du tout. Avec Sons Of Tucson, la chaîne tente de renouer avec ce qui a fait le succès de Malcolm en son temps : des gamins infernaux mais malins comme des singes, et des adultes complétement dépassés par leurs perpétuels facéties. Le pilote est d'ailleurs réalisé par Todd Holland, qui a travaillé sur Malcolm; et est produit par... Justin Berfield, le Reese de... Malcolm, on y revient toujours ! L'ambiance est similaire mais on ne sent pas seulement l'influence de Malcolm, il y a aussi celle de Earl ! C'est sans doute dû aux décors (ici l'Arizona) et aux personnages déjantés, mais quand même moins que dans Earl. La grand-mère de Ron a par exemple beaucoup de potentiel. Elle m'a bien fait rire le peu qu'on l'a vu. En revanche, l'ennemi juré de Ron n'a pas su démontrer son utilité et sa drôlerie dans ce pilote, pas plus que le proviseur du collège des garçons. Je ne parle même pas de la prof sur qui Ron flashe : typiquement la chic fille qui n'a apparemment pas grand chose à dire et ce n'est pas très étonnant dans cette série très mec, très "je me gratte les couilles et je bois une bière". Pardon pour ce cliché atroce mais c'est un peu ça. Les dialogues ne sont malheureusement pas très soignés mais les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages peuvent se suffire à elle-même. A confirmer !

          Sons Of Tucson ne sera pas la comédie de l'année mais son pilote a au moins le mérite de poser des bases solides dans un univers qui nous semble familier. Si vous avez aimé Earl, vous accrocherez dans doute. Si vous avez aimé Malcolm, vous accrocherez sans doute. Si vous avez aimé les deux, alors vous accrocherez sans AUCUN doute ! Mais accrocher ne veut pas dire aimer... il y a encore du boulot avant qu'elle n'arrive ne serait-ce qu'à la cheville de ses aînées. Elle est attendue pour la mi-saison sur la FOX.


// Bonus // Un trailer, un !

 


Dirty Sexy Money [2x 12]

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The Convertible //

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   Ah les Darling... Si prometteurs... Mais si décevants... Cette famille avait tout pour réussir. Dirty Sexy Money aurait dû revitaliser le genre du soap de prime-time. La série s'est vite transformée en rendez-vous manqué et pourtant, les scénaristes se sont donnés du mal, avant de visiblement lâcher l'affaire. Cet épisode montre à quel point ils ne savent plus quoi raconter sur certains personnages alors qu'ils sont excellents à la base. J'ai toujours eu un faible pour Brian Darling mais il a passé toute la saison 2 à se lamenter sur son pauvre sort et sur celui de son ex, redevenue sa femme. Résultat : ce qui lui arrive ne m'intéresse plus. Histoire de le sortir un peu de son intrigue avec Andrea, on lui a inventé le retour d'une de ses ex et ça n'a servi strictement à rien. Ca aurait pu faire passer le temps sympathiquement mais même pas. La storyline de Patrick Darling n'avait pas grand intérêt non plus mais elle a davantage réussi à nous divertir. Par contre, je n'en peux plus de retrouver John Schneider partout, à toutes les sauces. C'est quand même un acteur très moyen.

   L'idée du flight trip de Nick, Karen et Brian n'était pas mauvaise, même si on a souvent frôlé le ridicule. Je pense surtout à cette scène de fortes turbulences dans l'avion : on sentait bien qu'elle était à prendre au second degré mais ça manquait de quelque chose pour que ce soit bien clair. Tout ce qui a tourné autour de la banque de sperme de Karen était très réussi, surtout les jeux de mots grivois. Le fait qu'elle soit enceinte de Simon Elder par contre, on aurait pu s'en passer. De toute façon, vu que la série est finie dans deux épisodes, je doute que ça puisse nous mener quelque part. Je passerai sur l'intrigue de Nick, qui est liée comme d'habitude à Lisa et une de leur énième dispute. Je pensais que les faire divorcer permettrait d'abandonner ce genre de scènes ennuyeuses vues et revues mais les scénaristes insistent. En même temps, quand on y réfléchit bien, que raconter d'autre sur Nick ? Il n'a pas l'étoffe d'un héros. Tous les autres personnages sont tellement plus funs (quand ils veulent). L'intrigue de Jeremy et Nola était très soapesque et très prévisible, sauf l'explosion en fin d'épisode mais elle ne change pas grand chose. Les producteurs ont dû faire péter le budget (ce qui explique sans doute les décors douteux à de nombreux moments de l'épisode); le cliffhanger est ridicule mais là encore, il faut tenter de le prendre au second degré. Sauf que Simon Elder n'en a pas.

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// Bilan // Dirty Sexy Money meurt à petit feu. On ne s'ennuie pas mais l'épisode est aussi vite oublié qu'il est regardé. Les personnages n'évoluent plus et se coltinent des intrigues bateaux.