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Des News En Séries, Le Blog
16 juin 2009

Pushing Daisies [2x 13]

Pushing

Kerplunk (Series Finale) // 2 2oo ooo tlsp.

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   La malédiction Bryan Fuller continue. Après Dead Like Me et Wonderfalls, c'est au tour de Pushing Daisies de s'arrêter trop tôt. C'était certainement son oeuvre la plus poussée, il est allé au bout de sa folie et de son extravagance. Le voilà maintenant obligé de retravailler sur Heroes... Je crois que Pushing Daisies est une série que l'on regrettera longtemps. C'est de loin ce que la télévision américaine a offert de plus incroyable et de fantaisiste depuis qu'elle existe. Je suis persuadé que, malgré son parcours chaotique, on se souviendra d'elle pendant encore de nombreuses années. Pourquoi la série qui aurait dû être le succès de l'année 2008 n'a finalement jamais rencontré son public ? La faute à pas de chance ? Il est inutile de se torturer l'esprit à essayer de comprendre. On va dire que c'est un rendez-vous manqué et que la qualité n'attire pas toujours la quantité... Et on va essayer de ne pas haïr ABC, qui a fait ce qu'elle a pu et qui a eu le mérite de croire en ce projet. Pushing Daisies aurait certainement eu un parcours plus radieux sur une chaîne du câble mais aurait-elle eu autant de moyen ? On ne le saura jamais. Bryan Fuller envisage de conter la suite des aventures de Ned & co. à travers des comic books. Même si l'idée est bonne, ça ne remplacera jamais la série. On pourrait rêver à un téléfilm conclusif dans quelques années, comme ça vient d'être fait avec Dead Like Me (il faut que je le pense à le regarder d'ailleurs !), mais autant ne pas trop en attendre. On verra bien ce que l'avenir nous réserve dans le monde merveilleux de Pushing Daisies...      

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   J'appréhendai beaucoup le visionnage de ce dernier épisode, la peur que tout cela se termine sur une déception. Eh bien l'épisode est bon, même très bon, et ô surprise, il conclut la série dignemement. A la va-vite, certes, mais dignement quand même. Au moins, ça ne s'achève pas sur un terrible cliffhanger ou sur un épisode banal. Dans les dernières secondes, chaque personnage obtient son happy-end. Autant je ne suis pas tellement pour les happy-ends, autant dans le cas de Pushing Daisies, ça s'imposait. J'ai toujours pensé que la série se terminerait comme elle a commencé : sur la mort de Chuck. C'est peut-être ce qui serait arrivé si la série avait duré plus longtemps. Au lieu de ça, elle se termine sur une scène que l'on attendait tous et que l'on ne pensait jamais voir : Chuck en chair et en os face à ses tantes (enfin sa mère et sa tante), toute souriante, accompagnée de son éternel amour, Ned. C'est beau comme un champ de blé et un matin de printemps. C'est émouvant mais tout va trop vite pour que l'on ait le temps de verser une larme. La vue aérienne du village imaginaire de la série qui reprend un à un les lieux mythiques que le quatuor a visité est une belle idée, une jolie façon de boucler la boucle. Ca fait mal au coeur de voir toute cette magie et toutes ces couleurs s'envoler... Emerson Cod a lui aussi droit à so happy-end puisque sa fille vient cogner à sa porte. On n'assiste pas vraiment à leurs retrouvailles mais c'est beau quand même. Et puis Olive Snook tente d'oublier son Pie Maker avec le maladroit mais amusant Randy Mann. Ensemble, ils ouvrent "The Intrepid Cow", une restaurant spécialé dans le macaroni & cheese. So Pushing Daisies ! J'ai envie de glisser un mot, pour finir, sur les acteurs de la série, qui ont incarné leurs personnages à la perfection. A tel point qu'il est difficile de les imaginer dans d'autres rôles. Lee Pace sera éternellement Ned et Anna Friel sera Chuck advitam eternam. J'espère tout de même les revoir très vite. Ils sont excellents et uniques. Chi McBride sera présent la saison prochaine dans Human Target. Cet homme ne s'arrêtera donc jamais ! Et puis Kristin Chenoweth aurait dû rayonner dans le nouveau David E.Kelley, Legally Mad, mais le sort (enfin NBC) en a décidé autrement... J'ai hâte de la retrouver, plus encore que tous les autres. Son sourire va sacrément nous manquer !   

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// Bilan // Jamais facile de dire adieu à une série que l'on a profondément aimé, malgré ses défauts. Pushing Daisies fait partie de ces magnifiques accidents de parcours que l'on n'oubliera jamais. Tout là-bas au cimetière des séries, elle est l'arc-en-ciel qui surplombe les carcasses plus ou moins regrettées des séries décédées...

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14 juin 2009

Breaking Bad [2x o2]

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Grilled //

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   Cet épisode aurait donc dû être le Season Finale de la première saison. Ca m'aurait bien botté comme fin : juste ce qu'il faut de rebondissements et de suspense ! L'intrigue autour de Tuco semble s'achever ici et ça a été mené avec brio ! Je crois que c'est un des méchants les plus flippants de la télévision. Il peut péter un plomb d'une seconde à l'autre, il s'en prend à tout le monde avec une violence incroyable. Face à lui, je me serai pissé dessus. C'est presque dommage de ne pas avoir pu le voir plus longtemps en action. Pour le coté humoristique que la série tient à garder en toutes circonstances, le petit vieux m'a bien fait marrer avec sa clochette ! Il faisait de la peine en même temps, c'était bien glauque. La scène de la fusillade chez Tuco était hyper impressionnante et très prenante, l'arrivée de Hank n'a pas arrangé les choses ! Je me rends compte que je n'ai pas grand chose à dire : c'est juste excellent mais c'est très difficile à décrire.

   La partie consacrée à Skyler et les autres est directement liée à la disparition de Walter, ce qui fait que certaines intrigues sont laissées en suspens (notamment les vols de Marie). Les recherches de la police continuent et elles m'ont beaucoup fait penser à celles dans Dexter. Il y a clairement une filiation. Le secret, tout ce qui pourrait être détruit s'il était découvert, tout ça... C'est intéressant. La rencontre entre Hank et la mère de Jesse aura certainement une importance pour la suite puisque sans dire les choses clairement, elle a confirmé que son fils n'était pas un good guy.

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// Bilan // L'excellence de Breaking Bad a tendance à me laisser sans voix et sans mots... Pardon pour cette critique peu fournie !

12 juin 2009

Lily Allen [It's Not Me, It's You]

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   "It's Not Me, It's You", voilà un titre qui définit bien la personnalité de Lily Allen ! Cette phrase un peu enfantine et espiègle est à l'image de sa musique et de son deuxième album. On pourrait qualifier ce qu'elle fait de pop sucrée mais ce serait légèrement réducteur puisque du coté des paroles, elle se lâche, c'est tout sauf innocent et inoffensif. Parfois, on se dit qu'elle joue la provoc' pour se donner un genre mais je la sens sincère dans sa démarche. Le titre Fuck You par exemple, hymne contre l'homophobie et contre la connerie tout court, tombe vite dans la démagogie mais l'initiative est louable. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si elle a été beaucoup utilisée ces derniers jours sur internet à travers des vidéos pour lutter contre l'homophobie. Le titre est franchement entêtant et, malgré les nombreux "fuck you", il s'en dégage une certaine classe. Le premier single extrait de l'album, The Fear, est diablement efficace et assez surprenant au premier abord quand on connaît son premier album (que je n'avais pas trop aimé soit dit en passant). Sa voix est parfaitement mise en avant et, même si elle n'est pas spécialement originale, tout est dans l'accent ! Comment ne pas craquer ? Par moment, on pourrait d'ailleurs la confondre avec Kate Nash tant leurs deux voix et leurs deux accents sont similaires.

   L'album contient de nombreuses perles et ma préférée est Not Fair, le second single, dont les paroles sont très amusantes et le refrain addictif à souhait ! Elle y parle de son mec qu'elle aime vraiment vraiment beaucoup mais qui ne l'a fait vraiment vraiment pas grimper aux rideaux. Et ça, c'est vraiment vraiment injuste ! "I spend ages giving heads"... Quand je vous dis qu'elle se lâche ! Back To The Start, avec ses petits sons électroniques, est très réussie, tout comme Everyone's At It. Aucune chanson ne se ressemble vraiment, elles possédent toutes une ambiance bien particulière et l'ensemble reste malgré tout cohérent. Never Gonna Happen, avec son coté "gîtan" disons, me plaît bien mais elle a vite tendance à soûler. C'est un peu le même problème avec 22. Him est mignonette, la chanteuse y parle de Dieu de manière étonnante : "I wonder who he votes for ?"; elle n'est pas à mettre entre les oreilles des vieilles bigottes anglaises je crois. Tout comme le reste de l'album d'ailleurs ! C'est gentiment piquant, Lily marque encore des points !  A coté de toutes ces chansons raffraichissantes et pas très matures, il faut bien le dire, se cachent quelques ballades pas extraordinaires, pas émouvantes et même un peu chiantes. Lily perd des points pour le coup. J'aime bien I Could Say, elle y donne sa vision assez réaliste de l'amour, mais ça s'arrête là.

   Lily Allen n'est pas une grande chanteuse, ni une grande auteuse (!), mais elle a un don pour vous emporter dans son univers (presque) unique où se cotoient légèreté et humour. Cet album est une petite merveille qui vous remonte le moral si besoin est et qui vous procure un petit moment de bonheur dans tous les cas ! Ca ne se refuse pas par les temps qui courent ;-)


MUSIC MIX de la semaine

Ecoutez-les dans le lecteur IPod en haut de la colonne de gauche

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                    *Not Fair*                             *Fuck You*                           *I Could Say*

4. 51eYlk9YjLL__SS500_ 5. _a_me_vexe_capitol_records

                                      *Les Saisons*                          *Ca Me Vexe*

11 juin 2009

Un Village Français [1x o3 & 1x o4]

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Passer la ligne // Sur la Terre comme au Ciel 

4 59o ooo tlsp. // 4 71o ooo tlsp.

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   Je n'avais prévu de reviewer tous les épisodes d'Un Village Français mais je dois reconnaître que je me suis laissé prendre au jeu et j'avais envie de le partager avec vous. Si les deux premiers épisodes étaient assez manichéens, lents et pas toujours inspirés, les deux suivants sont meilleurs. Les personnages (et les acteurs) prennent leurs marques et on commence doucement à s'attacher à eux. Ils gagnent (presque) tous en profondeur et, petit à petit, les bons se révélent moins bons que prévu tandis que les méchants... restent méchants ! Ici, les méchants, ce sont surtout les Allemands bien-sûr. J'ai du mal à dire si les traits sont exagérés ou si au contraire cette peinture est fidèle à la réalité. En tous cas, la série ne fait pas preuve d'originalité de ce coté-là et nous sert des personnages Allemands autoritaires et sans pitié. Un peu de nuance aurait été bienvenue mais on ne peut pas tout avoir. Puis ça viendra peut-être. En attendant, plusieurs héros, si ce n'est tous, sont obligés de faire des choix, des choix qui les font parfois basculer dans l'illégalité. C'est un angle intéressant. Ainsi, le couple de bourgeois, le médecin/maire et sa femme, vont faire le choix de ne pas rendre l'enfant qu'ils élévent depuis plusieurs mois à son père car ils n'ont jamais été aussi heureux que depuis qu'il est parmi eux. La femme va même jusqu'à dénoncer ce père en le faisant passer pour un évadé qu'il n'est pas. Elle qui était si gentille et si douce passe du coté obscur de la force et c'est à la fois bien vu et poignant. A cela se mêlent les sentiments de Jean, le jeune policier interprété par Nicolas Gob, et leur romance se met tranquillement en place. Ce n'est pas particulièrement subtil mais ça passe bien.

   Le personnage interprété par Francis Renaud (qui est vraiment le sosie de Jacques Gamblin, c'est perturbant) est certainement un des plus intéressants, probablement parce qu'il est mystérieux et plein de nuances, justement. Il y a un décalage entre son discours, sa violence, et certains de ses gestes qui le trahissent. J'espère que l'on découvrira davantage de son histoire prochainement. Là où l'on reconnaît bien que l'on est dans une série française, c'est que l'excellent rebondissement du deuxième épisode n'a pas lieu à la fin, pour donner envie de revenir la semaine suivante, mais au milieu. C'est un peu dommage de gâcher ses cartouches comme ça mais ça n'en est pas moins innatendu. La fermière, Marie, était persuadée que son mari était mort au front, lettre à l'appui, elle s'est donc donnée à son amant comme jamais... sauf que son mari est revenu. Il s'était fait passer pour mort mais il est bien vivant. Et ça change forcément tout pour ce couple digne des plus grandes sagas de l'été ! Heureusement que les deux acteurs en question sont bons. Une qui n'est pas bonne et je crois que c'est définitif, c'est Marie Kremer, alias l'institutrice cruchasse. Je ne sais pas si c'est le rôle qui veut ça mais bon Dieu que j'ai envie de la claquer ! Et ça comprend pas, et ça minaude, et ça pleure, et ça sourit bêtement, et ça repleure... Insupportable ! C'est d'autant plus flagrant qu'elle a face à elle une bonne actrice -la directice de l'école- très émouvante dans la scène où elle apprend son renvoi parce qu'elle est Juive. Et j'apprends au passage quelque chose que je ne savais pas (ou que j'ai appris à l'école mais que j'ai oublié !) : une loi a été votée sous l'occupation interdisant aux Juifs de travailler dans la fonction publique. C'est agréable de s'instruire en regardant une série ! Et c'est rare !

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// Bilan // Je tiens tout de même à nuancer mon enthousiasme après le visionnage de ces deux nouveaux épisodes : Un Village Français s'améliore, ça devient vraiment prenant mais les défauts sont encore nombreux : Les dialogues restent relativement plats, l'humour manque cruellement et les baisses de rythme sont fréquentes.   

   

11 juin 2009

Nurse Jackie [1x o2]

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Sweet-N-All // 1 1oo ooo tlsp.

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   Tandis que Showtime a déjà décidé de renouveller Nurse Jackie pour une saison 2 (!), j'ai regardé ce second épisode avec une certaine appréhension. La peur d'être déçu après l'excellent pilote. Je le suis en parti, dans le sens où cet épisode se pose comme une redite du pilote. On n'apprend pas grand chose de nouveau sur Jackie et sa vie, si ce n'est que son mari tient un bar. C'est un peu maigre comme révélation. Le reste est très efficace, toujours drôle et émouvant à la fois, mais c'est frustrant de ne pas en apprendre davantage. Par exemple, elle a l'air heureuse dans son couple, vraiment. Alors pourquoi tromper son mari ? Parce qu'il est trop parfait et que tout compte fait elle s'ennuie ? Qu'à ce pharmacien de particulier ? A priori, pas grand chose. Il est amusant mais après ? Depuis combien de temps ça dure ? Il ne sait pas qu'elle est mariée, puisqu'elle prend toujours soin d'enlever sa bague avant d'entrer à l'hôpital, mais alors pourquoi ne cherche-t-il pas à la voir plus en dehors du boulot ? Est-elle amoureuse de lui ou est-ce juste du cul ? Voilà, je me pose beaucoup de questions et j'espère avoir quelques réponses rapidement. On n'est pas dans Lost, je ne vois pas trop l'intérêt de faire des mystères sur ce genre de choses.

   Une autre chose qui m'a dérangé, c'est que l'aspect médical de la série ressort davantage que dans le pilote, je trouve. Plusieurs patients se succèdent, leurs cas ne sont pas approfondis puisque le format de la série ne le permet pas et, du coup, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher à eux et on ne voit pas bien où les scénaristes veulent en venir. Simplement nous montrer comment Jackie pratique son métier ? Ce serait une bonne raison, certes, mais par la suite, qu'est-ce que cela pourra apporter concrêtement ? Je pensais que le pilote avait pour but de nous montrer une journée de travail du personnage afin de pouvoir la cerner et que la suite serait plus libre mais force est de constater que le schéma de cet épisode est exactement le même : une journée de travail de Jackie, entre coups de coeur et coups de sang. Je me demande bien à quoi la suite va ressembler. Puis il y a tous ces personnages secondaires intéressants à explorer...


// Bilan // Je suis surpris par ce second épisode, je m'attendais à autre chose. Ca ne m'a pas déplu, j'ai passé un très bon moment, mais je reste perplexe... 

   

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10 juin 2009

Weeds [5x o1]

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Wonderful Wonderful (Season Premiere) // 1 7oo ooo tlsp.

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   Nous avions quitté Nancy Botwin et sa joyeuse bande de bras cassés sur un excellent Season Finale, qui relevait le niveau d'une saison moyenne mais bien meilleure que la précédente. Ce Season Premiere m'a bien plu, à défaut d'être excellent. On retrouve des dialogues finement ciselés, tous les personnages servent à quelque chose et ne sont pas trop dans leur coin (ce qui était mon principal reproche à la saison 4) et puis je dois dire que je me suis bien fait à l'air pur et rafraîchissant de Ren Mar. Je crois que je préfère cette ambiance à celle d'Agrestic-Majestic. Diantre, je blasphème !

   Du coté de Nancy d'abord, nous reprenons exactement là où nous nous étions arrêtés, c'est-à-dire au moment où elle annonce à Esteban qu'elle attend un enfant de lui. Même s'il y avait une petite possibilité pour que ce soit un mensonge, je n'y ai jamais vraiment cru. En termes de storylines, il était bien plus intéressant que Nancy soit vraiment enceinte. On verra ce que ça donne et si elle arrive au bout de sa grossesse (parce qu'avec tout ce qui lui arrive, ça va être compliqué !). Je suis assez confiant même si je n'aurai pas été contre la disparition d'Esteban assez rapidement. Il a apporté quelque chose d'intéressant à la saison 4 mais je ne suis pas certain qu'il puisse encore nous étonner. Sa clémence mâtinée de violence est assez effrayante mais je ne le vois pas aller plus loin que là où il est déjà allé. Il faut bien reconnaître que ce premier épisode ne fait pas beaucoup avancer cette intrigue. Je suis peut-être un peu trop gourmand, ou impatient. La dernière scène est très réjouissante même si elle sort un peu de nulle part. Un flashmob comme ça, sous les yeux de l'héroïne (avec son éternel coffee et sa paille !) : un moment de grâce pour mieux souligner son désenchantement lorsqu'elle aperçoit le sbire d'Esteban qui la surveille.

   Après avoir vécu un enfer la saison dernière, Celia semble bien partie pour une nouvelle descente ! Quoique ce n'est pas sa pauvre fille et sa poule mouillée de gendre qui vont lui faire subir les pires sévices. J'ai simplement adoré les quelques scènes où Rudolpho tente de contacter les "amis" de Celia pour réclamer une rançon. La réaction de Dean et Isabelle est particulièrement tordante, celle de Doug est pas mal non plus ("That cont can lick my balls ! Tell her I said I."). C'est vraiment cruel mais c'est ce qu'on aime. Puis finalement, Celia se porte comme un charme sur sa petite chaise toute ligotée. Elle a encore la force d'envoyer quelques vannes donc tout va bien ! Quant à Andy, il apprend que Nancy est enceinte, de sa bouche, et ça tombe assez mal puisqu'il venait de se rendre compte qu'il était amoureux d'elle, en fait. Comme je le disais pour le Season Finale, l'idée d'un couple Andy/Nancy me traverse l'esprit depuis un bon moment et ça ne me déplairait pas tant que ça. Le problème, c'est que Nancy a bien d'autres chats à fouetter actuellement et puis je doute qu'elle se découvre soudainement une attirance pour son beau-frère. De la part d'Andy, ce n'est pas étonnant mais de la sienne... Pendant ce temps-là, Alexander Gould continue de grandir à vitesse grand V (enfin normalement en fait mais pour nous qui le voyons peu, c'est impressionnant !) tandis que son personnage perd de plus en plus en intérêt puisqu'il imite inconsciemment son frère, divin mais définitivement pas une lumière. Le passage chez la soeur de Nancy, qui sera interprétée par Jennifer Jason Leigh, s'annonce cependant mémorable.      

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// Bilan // Bien que ce Season Premiere ne fasse pas tellement avancer les choses, il est très plaisant. En revanche, je suis de plus en plus perplexe face au jeu de Mary-Louise Parker. Le personnage de Nancy était devenu antipathique en saison 3, avant de remonter un peu la pente en saison 4, mais son coté "salope" reste bien trop présent à mon goût. Je me dis de plus en plus que ça ne vient pas de sa psychologie mais de l'actrice qui, à force de regards coquins et de moues boudeuses, même dans les situations qui ne s'y prêtent pas, en fait un peu trop quitte à se décrédibiliser.       

9 juin 2009

Pushing Daisies [2x 12]

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Water & Power // 2 3oo ooo tlsp.

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   Habituellement, c'est lorsqu'un des personnages principaux est directement lié à l'enquête du jour que Pushing Daisies excelle. C'était presque vrai dans cet épisode. Presque seulement car c'était franchement ennuyeux par moment. C'était pourtant une bonne idée que de faire revenir l'ex d'Emerson et lui faire miroiter une rencontre avec sa fille Penny. Ca fait un petit moment maintenant que l'on nous parle de cette histoire, c'est bien de la conclure avant que la série ne s'achève. La rencontre n'aura pas vraiment lieu mais Emerson verra quand même sa fille au loin, tout sourire. C'était mignon, légèrement émouvant. Ca m'a plu ! Ce qui était pas mal aussi, c'était de faire revenir Simone, la petite-amie officielle d'Emerson depuis la saison 2 mais que l'on a très peu vu. Ca doit faire la 2ème fois cette saison. Et c'est bien dommage car elle est excellente ! Elle tranche assez avec les autres personnages de la série et s'accorde parfaitement à Emerson ! J'ai bien aimé le bout d'enquête qu'ils ont réalisé ensemble, notamment ce passage dans les égoûts de la ville.

   Le problème, c'est que les autres personnages en sont presque réduits à faire de la figuration, surtout Ned et Chuck qui n'ont jamais été aussi peu utiles et présents. Il y a bien une conversation au fond d'un coffre mais elle se résume aux questionnements habituels sur la force et la complexité de leur relation amoureuse. C'est lassant... Olive s'en sort beaucoup mieux puisque le duo qu'elle forme avec le taxidermiste interprété par David Arquette est vraiment chou. La série fonctionne vraiment par duos et celui-ci est un des meilleurs assurément. Si la série ne s'était pas arrêtée, j'aurai bien vu et Simone et Randy rejoindre le casting à plein temps. Ils permettent de relancer un peu la machine. A part ça, Anna Friel semble se chercher capillairement parlant depuis quelques épisodes mais quelque soit sa coupe, elle est simplement sublissime. 

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// Bilan // Dommage que l'ennui soit si tenace parce que cet avant-dernier épisode possédait de nombreux atouts.

8 juin 2009

[Bilan 2oo8-2oo9] Les ratés de l'année !

Chaque saison connaît son lot de déceptions. Des séries qu'on aimait un peu-beaucoup-à la folie qui perdent de leur splendeur et puis d'autres en lesquelles on ne croyait plus mais qui ont définitivement rendu les armes... Y'a-t-il encore un scénariste dans l'avion ?


1. PRISON BREAK  (Saison 4) dnes_v2_poll_stars2mini

18983308   Malgré une conclusion très correcte, pour sa dernière saison, Prison Break n'a encore pas brillé. On peut dire que l'on est légèrement au-dessus de la saison 3, qui reste définitivement à jeter de bout en bout, mais évidemment, on est très très loin de la qualité de la saison 1, qui restera pour moi un must de la télévision américaine. L'enjeu de la saison, à savoir récupérer Scylla, n'a pas tenu sur la longueur mais il a eu le mérite de renouveller un peu la série dans les premiers épisodes. Ensuite, bien-sûr, on est retombé dans tout ce qui peut faire sa médiocrité depuis deux ans : facilités scénaristiques honteuses, retournements de situation multiples absolument pas crédibles et absence de profondeur dans la psychologie des personnages. Wentworth Miller et Dominic Purcell n'y croyaient plus, ça se sentait à chaque plan, et de bons acteurs comme William Fichtner ou Robert Knepper ont dû inlassablement jouer la même partition au point de faire de leurs personnages des caricatures ambulantes. L'histoire d'amour entre Sara et Michael avait toujours aussi peu de saveur tant les deux acteurs n'ont absolument aucune alchimie. Entre les épisodes ridicules et ceux où l'on s'ennuyait ferme, il n'y a pas grand chose à sauver de cette saison, sauf peut-être les trois ou quatre derniers épisodes, surprenants et presque émouvants. Au final, c'est le soulagement qui domine. Il était temps que cette mascarade s'arrête ! Tous sur les frères les plus cons de la télévision ICI.   

2. DESPERATE HOUSEWIVES (Saison 5) dnes_v2_poll_stars2mini

18972135   Je n'ai plus assez de mots pour exprimer ma déception concernant les wives. Chaque année, depuis trois ans, c'est la même rengaine : mystère fil-rouge prometteur dans son premier tiers, tirant en longueur dans le deuxième puis qui s'achève dans le ridicule absolu dans le Season Finale. Cette année, on a été particulièrement gâté à ce niveau-là avec Dave l'albinos, qui a fait une sérieuse concurrence aux Applewhite de la saison 2. Heureusement pour lui, il avait Edie à ses cotés pour lui donner un peu d'intérêt... jusqu'à ce qu'elle meurt et la série avec. Concernant nos chers personnages principaux, on s'enlise encore un peu plus. Le bond de 5 ans dans le temps n'aura servi strictement à rien, si ce n'est évincer les ados qui ne constituaient pas le plus mauvais des intrigues pourtant. Je l'ai déjà dit et je le répéte : les femmes de Wisteria Lane sont tellement caricaturales à la base que soit on ne les fait pas évoluer et elles nous emmerdent à la longue, soit on les fait évoluer, voire changer, au risque de ne plus reconnaître les personnages que l'on a aimé. Marc Cherry a fait son choix, celui du risque zéro, et il en paye les conséquences aujourd'hui puisque les audiences de la série s'effondrent et que les critiques sont mauvaises dans l'ensemble. Il est certainement trop tard pour se rattrapper et de toute façon, vu la tronche des intrigues lancées dans le Season Finale, aucune remise en question n'est au programme ! Alors la série va mourir plus ou moins lentement et on regrettera éternellement le doux temps des deux premières saisons, où l'on riait et pleurait avec passion... Si vous aussi vous avez une âme de femme au foyer desespérée, c'est par ICI.   

3. HOW I MET YOUR MOTHER (Saison 4) dnes_v2_poll_stars3mini

400031_1010_A   On a souvent comparé How I Met Your Mother à Friends et, même s'il y a quelques similitudes, on en est  bien loin ! Friends a attendu sa 10ème et dernière saison pour décevoir (un peu), How I Met s'y est mise dès la saison 3 ! La saison 4 enfonce malheureusement le clou. J'ai plusieurs théories sur cette dégringolade et je m'en vais vous les exposez : 1. CBS a demandé aux producteurs, Carter & Bays, de se diriger vers un format un peu moins feuilletonnant, plus à la Mon Oncle Charlie et The Big Bang Theory, afin de pouvoir plus facilement contenter les téléspectateurs occasionnels de la sitcom. On s'est donc retrouvés avec de nombreux stand-alones cette saison, certains étant réussis et d'autres vraiment ratés. Je pense au Best Burger In New York par exemple, une sacrée deception dès le 2ème épisode de la saison ! 2. Les grossesses simultanées de Alyson Hannigan et Cobie Smulders ont déjoué les plans des scénaristes et les ont empêchés de faire évoluer les intrigues comme ils le souhaitaient à la base, d'où cette fin de saison brouillonne. 3. Ils se sont rendus compte que ce qui faisait l'originalité de la série à la base -la recherche de la "mother"- était aussi son handicap. Difficile de gérer la révélation et ses étapes intermédiaires quand on ne sait pas combien de temps va durer la série. Alors on essaye de faire oublier l'enjeu pendant quelques temps, on revient dessus par intermittences sans jamais faire avancer les choses, ou en faisant croire qu'elles avancent alors que ce n'est pas du tout le cas et manque de chance, les téléspectateurs ne sont pas dupes ! Bref, je vous laisse méditer sur ces théories en attendant la saison 5 qui, je l'espère sincérement, sera la dernière. Il y a encore matière à relever le niveau et s'arrêter à temps ! Je tiens tout de même à préciser que tout n'était pas à jeter cette année et qu'il y a quelques bons épisodes dans le lot quand même ! Tous les Barneyismes sont ICI.   

4. DEXTER & DAMAGES (Saison 3 & Saison 2) dnes_v2_poll_stars3mini & dnes_v2_poll_stars3mini

1896272719030229J'ai choisi de réunir ces deux séries du câble parce que leurs parcours sont à peu près similaires même si l'une des deux a un an de plus. Ce sont deux excellentes séries, vraiment. Elles sont intelligemment écrites, avec finesse, raffinement et subtilité. Elles sont portées par des acteurs de grand talent, Michael C.Hall et Glenn Close en tête. Les deux premières saisons de Dexter et la première de Damages étaient de tels bijoux que le risque de faire moins bien était énorme et c'est ce qui est arrivé. Rien de comparable avec les déceptions qu'ont pu constituer Prison Break et Despetarate Housewives, on reste à un niveau largement supérieur, mais déception quand même. Toutes les deux ont eu le tort d'introduire de nouveaux personnages vraiment pas à la hauteur de leurs prédecesseurs. Ainsi, le fameux Miguel Prado de Dexter a plombé une bonne partie de la saison 3, par son omniprésence et son intérêt franchement limité. De la même façon, Daniel Purcell a pris trop de place en début de saison 2 de Damages et a fait trop d'ombre aux personnages principaux. Sa soudaine absence n'était pas une mauvaise chose mais elle a contribué à la structure inégale et branlante de la saison. Puis il faut bien avouer que la grande affaire de la saison était loin d'être aussi passionnante que l'affaire Frobisher de la saison 1. Elle manquait d'incarnation et était faussement complexe. La saison 2 de Dexter était au contraire moins complexe que les deux précédentes mais beaucoup plus prévisible aussi. Quoiqu'il en soit, il s'agissait de deux chapitres, de deux pièces d'un grand puzzle, et la suite peut tout à fait relever le niveau. On est face à deux séries d'exception. Si vous vous sentez meurtrier dans l'âme, c'est ICI. Si vous vous sentez plutôt avocat féroce, c'est par LA.

   Je terminerai sur quelques mots concernant les nouveautés de l'année qui m'ont déçu alors que j'en attendais un peu voire beaucoup : Harper's Island d'abord, qui arrive avec 10 ans de retard et qui se contente d'aligner cliché sur cliché en reprenant tous les codes éculés des films d'horreur; 90210, le remake de Beverly Hills, qui n'est vraiment pas à la hauteur de la série originale, qui n'était elle-même pas un chef d'oeuvre d'ailleurs mais c'est culte et on ne touche pas au culte ! In The Motherhood, une sitcom qui n'est pas à la hauteur du talent de Megan Mullally, et Cupid, qui me fait me demander si Rob Thomas n'est finalement pas qu'un imposteur (Party Down renforçant cette impression).   

7 juin 2009

Breaking Bad [2x o1]

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Seven Thirty-Seven //

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   J'avais oublié à quel point Breaking Bad était une série déprimante, à l'atmosphère plus que pesante. Mais quelle série captivante ! Après plus d'un an passé bien loin de l'univers de Walter White, j'ai mis quelques minutes pour m'y replonger. Je ne me souvenais même plus de la fin de la saison 1 qui, rappelons-le, ne comptait que 7 épisodes à cause de la grève des scénaristes. Elle devait en comporter normalement 9. Je suppose que Vince Gilligan et son équipe de scénaristes ne sont pas revenus sur l'écriture de ces épisodes et ce Season Premiere est en réalité le 8ème épisode de la saison 1, sort of. Nous reprenons d'ailleurs à l'exact moment où nous nous étions arrêtés, au beau milieu d'une décharge, avec un Tuco plus en colère que jamais et ce sans véritable raison. Cet homme est absolument flippant car on le sent capable de tout. Il est totalement imprévisible. On ressent la peur de Walter et Jesse comme si nous étions à coté d'eux. C'est sacrément prenant ! La fin de l'épisode, en ce sens, est très prometteuse. Quel sort leur réserve Tuco ? Va-t-il les foutre encore plus dans la merde qu'ils ne le sont déjà ? On sent bien une progression dans la gravité de leurs actes. Maintenant qu'ils ont mis un doigt dans l'engrenage, il va être difficile d'en sortir vivant. D'ailleurs, j'anticipe mais je ne vois pas comment cette série pourrait se terminer autrement que dans un bain de sang...

   Au fur et à mesure de l'épisode, je me suis souvenu d'une chose : ce qui m'intéresse le plus dans la série n'est pas les magouilles de Walt et Jesse mais leurs vies de famille, si tant est que Jesse en est une, et tout le mal que Walt peut faire à ses proches alors que son but est de les protéger à la base. Skyler est très émouvante ici, on sent tout le poids qui pèse sur ses épaules. Elle ne comprend plus son mari, elle le sait condamné et elle ne peut rien faire. Et puis il y a cet enfant à naître... On voit malheureusement peu Walter Jr. et j'espère que son personnage sera davantage creusé en saison 2. Le mettre si peu en avant était un des principaux défauts de la saison 1. Quant à Hank, il a beau avoir une attitude de merde, il a une importance capital ! C'est lui qui fait le pont entre les conneries de Walt et sa vie de famille. Sera-t-il prêt à protéger son beau-frère quand le moment sera venu ? J'ai envie d'y croire. J'apprécie particulièrement l'histoire de la soeur de Skyler et femme de Hank, Mary, autour de sa kléptomanie. C'est autre chose que celle de Orson dans une autre série que je ne citerai point.

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// Bilan // Dense et intense, Breaking Bad est bel et bien de retour !

      

6 juin 2009

Royal Pains [Pilot]

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Pilot // 5 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Hank Lawson est un jeune docteur à qui tout sourit : sa carrière est florissante, sa petite amie est magnifique et son appartement new-yorkais est fastueux... Mais, après avoir pris une décision difficile aux Urgences, il perd tout. Quelques mois plus tard, un Hank célibataire et sur la liste noire de tous les hôpitaux se rend dans les Hamptons avec son meilleur ami. Lors d'une soirée, il sauve la vie d'un des invités. Après cette intervention, sa carrière reprend soudainement mais pas vraiment comme il s'y attendait. Le voilà devenu le médecin particulier, l'accessoire de tous les riches et célèbres habitants des Hamptons qui n'ont besoin que d'un seul coup de fil pour le voir venir... (Allociné)

Who's Who ?

Mark Feuerstein, ça vous dit quelque chose ? Moi, ça ne me disais rien. J'ai bien dû le croiser comme tout le monde au détour d'un épisode de Ally McBeal ou de Sex & The City, son visage m'était familier. Mais je n'ai pas suivi les séries dans lesquelles il a eu un rôle principal, à savoir 3Lbs, Good Morning Miami et The Hustler. Pas de grand succès faut dire. Avec ses petits airs de Patrick Dempsey quand il sourit, il a tout du gendre idéal. En plus, son personnage, Hank, fait parti de ces gens qui ont une conscience professionnelle et une morale. Ca pourrait le rendre chiant sur la longueur mais pour le moment, je l'aime bien ce héros. Il doit se coltiner son frère, interprété par Paulo Costanzo. Lui non plus je ne le connaissais pas. Enfin si mais kje crois que j'ai voulu l'oublier. Il était un des acteurs de Joey, vous savez, cette série totalement ratée qui faisait suite à un chef d'oeuvre de la comédie US... Il est amusant ici, avec un potentiel de boulet quand même. Et puis le casting féminin est composé de deux beautés : Jill Flint et Reshma Shetty. Si la première semble plus insipide qu'autre chose, la seconde me plaît déjà beaucoup. Elle est vive et elle semble avoir une histoire à raconter, un peu de profondeur. 

So What ?

USA Network s'est spécialisée depuis quelques années dans les séries sympathiques. Qu'est-ce qu'une série sympathique ? Une série dont l'idée de départ est assez poussive, dont les intrigues sont parfois un peu faciles mais qui possède une ambiance plus qu'agréable et des personnages attachants. Je suis dingue des Hamptons, cet endroit branché où tous les riches New Yorkais possèdent une résidence secondaire et où ils passent le plus clair de leurs week-ends et leurs vacances. C'est là que se déroule l'action de Royal Pains, on nous en met donc plein la vue avec bords de mer ensoleillés, villas démesurées et corps ultra-bronzés. Rien que ça vaut le coup d'oeil ! C'est parfait pour l'été et pas prise de tête. Alors évidemment, tout ce qui se passe dans ce pilote est prévisible et il dure tout de même un peu plus d'une heure. On ne s'ennuie pas l'ombre d'une seconde pourtant, grâce à l'humour omniprésent. Le seul truc qui énerve, c'est que l'on sait pertinement que Hank va accepter ce poste de médecin particulier donc ses multiples refus sont un peu lourds. Il faudra une belle femme pour le convaincre finalement. Ca aussi, c'est un peu facile et ça m'inquiéte pour la suite. Doit-on s'attendre à un jeu du chat et de la souris interminable ? En attendant de le savoir, je serai au rendez-vous ! En bref, Royal Pains est loin d'être révolutionnaire et indispensable mais elle possède tous les atouts pour nous faire passer un bon moment chaque semaine de l'été.


// Bonus // Une petite bande-annonce qui rend bien compte de l'atmsphère de la série !

5 juin 2009

Emmanuel Moire [L'Equilibre]

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   La dernière fois que l'on avait croisé Emmanuel Moire, il portait une grosse perruque moisie et se la jouait Roi Soleil, prétextant que c'est difficile d'Etre à la hauteur. Le voilà de retour -il y a eu un premier album solo entre temps mais qui s'en souvient franchement ?- le crâne rasé, le teint hâlé et plus adulte et sexy que jamais. C'est lui qui le dit et ce n'est pas faux ! Ce premier single est surprenant d'abord pour du Emmanuel Moire puisqu'il tend plus vers l'électro, toutes proportions gardées, et qu'il est entêtant avant de devenir sérieusement agaçant. Je ne sais pas vous mais moi je ne peux déjà plus l'entendre et je ne m'en suis pas gavé pourtant. Les paroles sont assez affligeantes et le clip les met en images de la manière la plus tartignole qui soit. Le message ? Que l'on est tous adultes et sexy bien-sûr ! Y'avait moyen de faire un truc plus osé, genre une partouze générale. Certes, d'autres l'ont déjà fait. Mais c'est dommage, je croyais qu'il était devenu rebelle le petit et pas du tout. La tendance se confirme à l'écoute de l'album !

   L'équilibre, c'est son titre. Très content qu'il l'ait trouvé son équilibre mais musicalement, j'ai surtout l'impression qu'il a trouvé le juste milieu entre la mièvrerie et l'entraînant. A l'écoute de certaines chansons, j'avais l'impression qu'il me chevauchait avec tendresse en me soufflant des niaisieries au creux de l'oreille. C'est agréable au début mais ça tourne vite au ridicule. Il a une belle voix, on ne peut pas le nier. Mais alors il a des façons de prononcer certains mots, c'est simple : on dirait Line Renaud ! Autant dire que le fantasme ne dure pas longtemps. Et puis pourquoi vouloir se la jouer lover à tous prix sur quasiment chaque titre ? C'est si peu naturel. A ce petit jeu-là, c'est certainement Dis-moi encore qui est la plus insupportable, au contraire de Promis, qui est une petite merveille toute moite. L'Adversaire est un bon titre aussi, un plaisir coupable électronique. A coté de ces chansons rythmées, agréables à l'oreille, Emmanuel Moire retombe dans ses travers, c'est-à-dire dans la soupe écoeurante. J'imagine que c'est surtout pour ne pas dérouter son public. Sans dire un mot est la plus supportable de toutes, si toutefois on s'arrête au premier couplet. Mieux vaut toi que jamais est à peine écoutable, Habillez-moi, Retour à la vie, Devant l'ultimatum et L'Attraction me hérissent les poils avec leurs mélodies inintéressantes et leurs paroles ridicules. Il y a quand même deux titres qui se distinguent, par leur sincérité sans doute : Suite et fin, qui ouvre superbement l'album, avec des paroles un peu recherchées et une émotion communicative, et puis Sois Tranquille, un bel hommage à son frère jumeau récemment disparu.

   Une jolie pochette (on reconnaît tout de suite le style de Laurent Seroussi), un interpréte agréable à l'oeil avec un bel organe, une démarche sincère mais beaucoup beaucoup de vide autour. C'est ainsi que l'on pourrait résumer la nouvelle tentative musicale d'Emmanuel Moire. Y'a pire ceci dit, Christophe Maé par exemple, son compère du temps du Roi Soleil...


Vous l'aurez sans doute remarqué, un petit IPod est apparu tout en haut de la colonne de droite du blog. C'est ici que vous pourrez retrouver chaque semaine de l'été (et certainement au-delà) des extraits des albums dont je vous parle mais aussi d'autres titres coups de coeur, anciens ou récents.

MUSIC MIX de la semaine :

  1*Emmanuel Moire Promis*

2*Emmanuel Moire L'Adversaire*

3*Alain Bashung Sur Un Trapèze*

4*Aimee Mann Little Tornado*

5*Milow Ayo Technology*

4 juin 2009

Un Village Français [1x o1 & 1x o2]

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Le Débarquement // Chaos

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De quoi ça cause ?

En juin 40, Villeneuve, petite ville du centre de la France, est bouleversée par l'arrivée de l'armée allemande. L'Occupation vient de commencer et va durer cinq ans. Hortense, Jean, Raymond, Marie étaient des Françaises et des Français ordinaires, maris, femmes, notables ou paysans... ils deviendront patriotes, traîtres, collaborateurs ou résistants. Après s'être effondrée, la France se reconstruit jour après jour, mais à l'heure allemande. Avec cette période incertaine et dangereuse de notre histoire s'ouvre une ère nouvelle : aux règles imposées par l'occupant répondent celles de la désobéissance civile ou de la clandestinité. On y a peur, on y a faim, on s'y déchire au nom des valeurs et d'une certaine idée de la France... ou parfois simplement par amour.

C'est avec qui ?

Le grand héros, car il en faut toujours un, est interprété par Robin Renucci, et bien évidemment, il est médecin. Cet acteur n'a plus à faire ses preuves. Je ne dirai pas qu'il est excellent mais il est en tous cas convaincant. Sa femme est jouée par Audrey Fleurot, qui, elle, pour le coup, est vraiment convaincante. Les connaisseurs l'ont certainement déjà vue dans Engrenages. Et puis il y a Nicolas Gob, un Bleu, qui garde son costume de flic débutant mais opte pour une version plus classe, façon dandy. Je suis un peu déçu, je l'aurai préféré plus champêtre et plus déshabillé. Francis Renaud, un habitué de l'univers d'Olivier Marchal (36, quai des Orfèvres, MR-73), fait également partie du casting aux cotés d'illustres inconnus (pour moi et peut-être à tort) dont Marie Kremer, Emmanuelle Bach, Thierry Godart ou encore Nade Dieu.

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C'est comment ?

Un village français est certainement le projet le plus ambitieux de la télévision depuis un bon bout temps, si l'on met à part toutes les sagas de Josée Dayan à l'image des Misérables ou du Comte de Monte-Cristo. France 3 fait là un vrai pari, qui j'espère sera récompensé en termes d'audience. Si la première saison fonctionne (elle compte douze épisodes dont 6 sont diffusés à partir de soir et 6 autres à la rentrée - il aurait été plus malin de les diffuser par 12 pour fidéliser le public mais il ne faut pas trop en demander...), la série pourrait compter en tout 5 saisons de 12 épisodes, correspondant chacune à une année de guerre. J'aime l'idée d'un plan à long terme. Ca me donne davantage envie de m'investir. En temps normal, je ne me serai certainement pas penché sur la série mais là, je me suis dit qu'il se cachait peut-être quelque chose d'intéressant et de novateur, pour nous maudits français. Et effectivement, il y a un peu de ça. Un peu.

Encore la guerre ? Oui, encore. Je me demande souvent ce à quoi la fiction du service public aurait ressemblé s'il n'y avait pas eu les deux guerres mondiales, tant le sujet est traité encore et encore sous divers angles par ses séries et téléfilms dits "événements". Cette fois, on joue la carte du feuilleton et on a même l'impression par moments d'assister à une saga de l'été classique avec amour, haine et trahisons. Dans les deux premiers épisodes, plusieurs romances nous sont présentées, dont une adultérine et une autre adultérine en devenir. Le message est certainement que même pendant la guerre (sutout pendant la guerre ?), les gens tombaient amoureux et vibraient de désir et de passion. Soit. Ca fait tout de même un peu cheap, surtout que les acteurs ont bien peu d'alchimie pour le moment. Entre Ingrid Chauvin qui se fait bouffer les seins dans Dolmen et Nade Dieu qui se fait bouffer la chatte ici, entre deux coups de canon, il n'y a qu'un pas. Très rapidement, les personnages féminins posent problème : ils sont soumis et pas très loquaces. J'irai même jusqu'à dire que certaines passent pour des idiotes. L'institutrice par exemple. Certes, un drame qui s'est déroulé sous ses yeux l'a traumatisée mais on a juste envie de lui mettre des claques pour qu'elle se bouge un peu et qu'elle cesse de jouer la brebis égarée. Puis soyons francs, le jeu de l'actrice fait peine à voir. Il y en a une autre, la fameuse qui se fait bouffer la chatte, qui agace par ses airs de ne pas y toucher et par ses "non non non" qui veulent dire "oui oui oui". Elle, on a juste envie de lui dire d'arrêter ses simagrées puis lui baisser sa culotte, que l'on passe aux choses sérieuses sans plus attendre. L'image de la femme ici renvoyée n'est donc pas flatteuse mais je suppose assez fidèle à l'époque. Il a fallu attendre la fin de la guerre pour qu'elles puissent commencer à s'affirmer (le droit de vote des femmes a été accordé en 1944, pour rappel - eh oui, on apprend des choses aussi sur le blog !).

          Au-delà donc de ces personnages qui manquent encore de profondeur, je dois dire que j'ai passé un agréable moment. Je ne me suis pas vraiment ennuyé bien que le rythme soit lent, surtout dans le 2ème épisode. C'est dommage car il y a matière à rendre les choses plus palpitantes. La réalisation est très classique et s'il y a beaucoup de moyens mis en oeuvre, on ne peut pas dire que cela transparaisse tellement. Peut-être en décors, et encore. La bande-son n'est pas non plus une grande réussite. Elle est censée souligner l'action, faire monter la pression lorsque les choses se compliquent, et souligner l'émotion aussi. Elle ne fait rien de tout ça. Elle est juste posée là en attendant que ça se passe. En gros, on retrouve dans Un Village Français tous les défauts des séries françaises habituelles. Je pourrai aussi citer le manque d'humour mais disons que le contexte ne s'y prête guère. Les quelques tentatives ne sont pourtant pas mauvaises ("Te Quiero", "C'est quand même con de mourir avec la chiasse"...) L'histoire en elle-même, impossible de la juger. On est dans du réalisme romancé. Tout repose sur les personnages et leurs choix, qu'ils soient bons ou mauvais. Les personnages et les choix. C'est intéressant et cela peut donner quelque chose de bien sur la longueur mais il y a encore du boulot.

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Alors, on regarde ?

Oui ! On essaye ! L'entreprise est ambitieuse, elle mérite qu'on lui donne sa chance. Si les deux premiers épisodes ne sont pas totalement convaincants, la suite pourrait se révéler plus intense au fur et à mesure que notre attachement pour les personnages sera grand. Un Village Français : une série française. Avec tout ce que cela implique de défauts et d'envie de faire bien sans y parvenir réellement. 

J'aurai aimé vous mettre une bande-annonce mais France 3 ne maîtrise pas encore l'art du teaser. Mieux vaut ne rien voir avant la diffusion que de voir ce qu'ils ont fait. 

2 juin 2009

[Bilan 2oo8-2oo9] Les Meilleures Nouveautés

Pour commencer une série d'articles consacrés au bilan de la saison 2oo8-2oo9, voici mon top des meilleures nouveautés de la saison ! (A noter que mon top de la saison dernière comprenait Pushing Daisies, Eli Stone, Samantha Who? et Dirty Sexy Money, toutes annulées depuis !) Il faut être honnête : peu de nouveautés ont réussi à tirer leur épingle du jeu et, même si la grève est certainement en partie responsable, elle ne peut pas être l'excuse à tout. Espérons que la cuvée 2oo9-2o1o soit meilleure...


1. FRINGE dnes_v2_poll_stars5mini

poster_fringe_c4   J.J. Abrams a récidivé : après Alias et LOST (et n'oublions pas la frisée Felicity), il nous a encore créé une série culte ! Ce que l'on soupçonnait être une resucée de X-Files au départ en est finalement très loin. Entre une mythologie passionnante qui se construit petit à petit et des enquêtes du jour intenses, avec des intros souvent impressionnantes, Fringe est clairement LA grande nouvelle série de l'année. Mais le petit plus qui fait toute la différence, au-delà de la réalisation parfaite et de l'ambition évidente de l'entreprise, ce sont les personnages, et par extension les acteurs qui les interprétent. Si Anna Torv n'est pas instantanément convaincante, elle se révèle au fur et à mesure à la hauteur de son rôle d'héroïne tourmentée. John Noble a écopé du personnage le plus profond, le plus énigmatique et le plus drôle aussi ! Il réussit à passer du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Joshua Jackson est très bon mais son personnage est celui qui a été le plus en retrait et dont on ne sait finalement pas grand chose. Kirk Acevedo, Lance Reddick et Blair Brown, dans des rôles secondaires, s'en tirent également averc brio. Alors quel reproche peut-on faire à Fringe ? Des épisodes un peu trop longs ? Même pas, les 48 minutes passent toujours à vive allure. Des intrigues trop compliquées ? Non plus. Même si les choses se complexifient en fin de saison, tout est relativement clair. Finalement, le seul reproche que je peux faire, c'est que certaines enquêtes sont un peu plus faiblardes que d'autres, mais même la plus mauvaise n'est pas ennuyeuse alors... Il ne reste plus qu'à espérer que la saison 2 sera à la hauteur et que le public sera au rendez-vous. Qu'importe, Fringe est déjà culte !  Toutes mes théories Fringiennes sont ICI.

2. THE UNITED STATES OF TARA dnes_v2_poll_stars4mini

united_states_of_tara_poster   Je suis tombé amoureux de Tara en l'espace de quelques minutes. Il a suffit d'un pilote et notre histoire a commencé. Comme dans toutes les relations amoureuses, il y a eu des haut et des bas mais j'ai surtout envie de retenir les haut. Le gros problème de la série, c'est son format de 26 minutes. Je ne m'y ferai jamais. Autant ça ne me gène pas pour Californication ou Secret Diary Of A Call-Girl, au contraire, ça permet d'abréger mes souffrances plus rapidement, autant pour Weeds et maintenant The United States Of Tara (et probablement bientôt Nurse Jackie), c'est vraiment gênant. On sent qu'il y aurait du potentiel pour tenir 42 minutes et ainsi davantage développer les personnages (surtout les secondaires), mais Showtime a fait son avarde. Toujours est-il que l'on passe un excellent moment de dramédie à chaque épisode, que 26 minutes sont suffisantes pour s'extasier devant le talent immense de Toni Collette, qui passe d'un double à un autre avec élégance et agilité. Dans l'ombre de Tara, il y a sa soeur, interprétée par une Rosemarie DeWitt que j'adore; son mari, ou le retour tant attendu de Aidan-John Corbett; et ses deux enfants. J'affectionne tout particulièrement son fils, pour la simplicité et le réalisme de son histoire. Concernant les doubles de Tara, impossible de choisir son favori ! La Bree Van de Kamp puissance 10 ? Le camionneur sérial roteur-péteur qui érige la vulgarité en art ? La Britney-pouffe chaude comme la baise (je n'ai pas oublié de lettre !) ? La bête immonde qui pousse des cris et qui pisse sur les gens qu'elle aime ? Ils sont tous attachants à leur manière, et tous très drôles, hilarants même parfois ! Tara me met dans tous mes états. Et vous ? Tous les états de Tara sont

3. WORST WEEK dnes_v2_poll_stars4mini

worst_week_xlg   Honnêtement, au cours d'une saison "normale", Worst Week n'aurait certainement pas fait partie de mes nouveautés préférées de la saison. Pas que je ne porte pas les sitcoms dans mon coeur mais j'ai toujours tendance à leur préférer un bon gros drama (larmoyant ou pas). Cette saison étant "spéciale", Worst Week a tout à fait sa place. La vérité, c'est qu'après la vague des sitcoms cultissimes des années 80 et 90, le genre a beaucoup de mal à se renouveler et Worst Week fait partie de ces rares spécimen qui réussissent à se distinguer. Son crédo, c'est le quiproquo en pagaille et ça marche à tous les coups. Les catastrophes s'amoncellent d'épisodes en épisodes et les scénaristes font systématiquement preuve d'un génie incroyable pour imaginer tant de situations délirantes. Kyle Bornheimer a un tel capital sympathie que Sam, le héros de la sitcom, n'est jamais ridicule et jamais lourd. Et ça c'est une prouesse, je vous assure ! Il est entouré par d'autres acteurs de talent, qui manient la comédie avec brio. Je pense surtout aux parents interprétés par Kurtwood Smith, qui avait déjà fait ses preuves dans 70's Show, et Nancy Lenehan, qui est extrêmement attirante pour une femme de son âge (pas que les vieilles soient forcément moches mais bon, voilà quoi). Malgré quelques gags un peu moins drôles parfois et une légère lassitude en fin de saison, Worst Week est un excellent divertissement qui aurait mérité plus de succès (et une 2ème saison). A noter qu'il reste un épisode à CBS dans ses cartons et qu'il sera diffusé le 6 Juin ! Ma critique du pilote ICI.   

4. BETTER OFF TED dnes_v2_poll_stars4mini

483167_1020_A   Et le prix de la deuxième sitcom la plus originale de la saison revient à Better Off Ted ! Son concept est même encore plus original que celui de Worst Week mais elle a eu le désavantage d'arriver à la mi-saison, avec seulement 7 épisodes (même s'il reste des inédits pour cet été), donc il est un peu plus difficile de la juger sur la longueur. Alors certes, je craque pour Jay Harrington, l'acteur principal, mais ce n'est pas pour ça que la sitcom m'a autant plu. Ou pas seulement. L'idée de cette entreprise capable de créer tout et n'importe quoi est déjà excellente en soi mais quand on y ajoute toutes les bizarreries de chacun des personnages secondaires, notamment celles des deux savants fous, la sauce ne peut que prendre ! Et puis je voue un culte à Portia de Rossi depuis Ally McBeal (puis Arrested Development) et, même si elle a toujours un rôle de femme froide et autoritaire, chacune de ses répliques font mouche. Cette comédie est tout simplement irrésistible et c'est agréable de se rendre compte qu'en plus, en sous-texte, on nous fait une belle critique de la société de consommation et du monde pas toujours très clean de l'entreprise. Une sitcom drôle et intelligente, ça existe ! A la surprise générale, ABC a commandé une saison 2. On ne va pas bouder notre plaisir (même si concrétement ce renouvellement est aberrant). Je finirai sur un "Aaaaaaaaaaaaaah", que les fans comprendront ! Ma critique du pilote ICI.

Petite pensée tout de même pour Kath & Kim, une sitcom stupide, oui, mais qui m'a fait mourir de rire de nombreuses fois et j'assume en être le seul fan au monde.

2 juin 2009

Pushing Daisies [2x 11]

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Window Dressed To Kill // 2 4oo ooo tlsp.

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   Rendez-vous compte : Pushing Daisies était absente de l'antenne d'ABC depuis Décembre dernier ! Elle est revenue, vivante mais morte. Même si cette saison 2 ne m'a pas pas passionné, je suis content de retrouver cet univers so special. Ca fait du bien, ça met du baume au coeur. Le point faible est encore et toujours l'enquête du jour. Cette fois, il s'agissait d'une mort suspecte dans un grand magasin. Comme d'habitude, il est question de faux-semblants, de jalousie et de personnages tous ou plus moins frappés. On s'en lasse même si ce n'est pas du tout ennuyeux. Depuis quelques temps, les scénaristes préférent miser sur le duo Emerson/Chuck et ils ont bien raison. Je les préfère ensemble, toujours en train de se bouffer le nez. Et c'est toujours bien de séparer un peu Ned et Chuck. Ils sont mignons, ça oui, mais on frôle vite l'overdose de grands sourires niais malgré les dialogues bien balancés.

   Non et puis y'a pas à dire, les meilleurs épisodes sont ceux où l'on voit beaucoup Olive. C'est le meilleur personnage de la série et le principal atout de cet épisode justement, c'est de lui être en bonne partie consacré. Le "kidnapping" de son enfance était encore une belle idée. J'adore ces scènes d'introduction toujours liées à l'enfance. Elles offrent beaucoup de profondeur aux personnages car nul n'ignore que c'est notre enfance qui régit notre vie d'adulte, en partie. Et puis Olive s'est mise à chanter ! Certes, toujours sur le même thème (son amour infini mais non partagé pour Ned), ça ne valait pas Hopelessly Devoted To You et c'était un peu court, mais c'est toujours un plaisir. Ca donne presque envie de réécouter ce bon vieux tube de Lionel Richie, Hello. Sauf que c'est mille fois mieux chanté par Kristin Chenoweth ! Peut-être que si la série avait eu du succès, on aurait eu un jour un bel album de reprises par Olive Snook... Arf. Bon, concernant son intrigue, c'était amusant, poignant et puis j'ai bien aimé le dénouement avec le retour des Soeurs !

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// Bilan // Eh bien c'est avec grand plaisir que je replonge dans la marmite de Pushing Daisies... C'est sucré, c'est calorique mais c'est trop bon !

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