Pas de Secrets Entre Nous [Pilot]
Encouragées par le succès de Plus Belle La Vie, les chaînes françaises ont toutes des projets de séries quotidiennes. France 3 avait surpris son monde en lançant sa chronique Marseillaise et les débuts du feuilleton avaient été plus que médiocres. Le public est venu petit à petit et le résultat aujourd'hui fait des jaloux : 6 millions de téléspectateurs en moyenne ! Tandis que TF1 prépare son Seconde Chance et que France 2 essuie son premier échec en la matière (Cinq Soeurs), M6 a choisi de profiter de l'été pour lancer Pas de secrets entre nous. Alors, enfin le renouveau tant attendu de la fiction française ?
Eh bien non. Ca ne sera encore pas pour cette fois ! Cependant, quelques efforts ont été faits. D'abord au niveau de la bande-son. James Blunt débute et clotûre le pilote avec son mignonnet Carry You Home. On se la joue à l'américaine et effectivement, ça fait son petit effet. Cela permet de donner une certaine envergure à deux scènes finalement très anodines. Les Américains usent de ce stratagème, pourquoi pas nous ? La plutôt bonne série La Vie Devant Nous, française je précise, avait déjà bien compris cela il y a maintenant 5-6 ans. Elle utilisait du Stereophonics à tirelarigot. Le problème c'est que payer des droits, ça coûte cher. Du coup, on retrouvait toujours les même chansons d'épisodes en épisodes et ça devenait lassant. En sera-t-il de même avec Pas de secrets entre nous ? Autre bon point : les acteurs. Alors attention, je ne dis pas qu'ils sont formidables ! Mais je trouve leur jeu un peu plus naturel que ceux des acteurs de Plus Belle La Vie. Peut-être que ça vient des dialogues un peu mieux écrits aussi ? Là encore, attention, je ne dis pas que les dialogues sont excellents ! Simplement, on a déjà connu bien pire. Toujours pour se la jouer à l'Américaine, on s'autorise quelques réfèrences à la culture pop et la culture série plus particulièrement (Urgences est citée par exemple). C'est appréciable. Et puis ma foi, les décors ne font pas trop carton pâte. On est loin du garage et de la cafét' d'Hélène et les garçons. Heureusement, me direz-vous. Quelques scènes tournées en extérieur, ça rend la chose un peu moins statique. Quelques toutes petites excentricités dans la réalisation (un bus passe et hop, on se retrouve dans un autre lieu). Et puis les vues de Paris qui entrecoupent chaque scène sont plutôt jolies. Voilà donc pour les points positifs.
Du coté du négatif, pas mal de choses à dire, évidemment. D'abord le générique. Il est interprété par un certain Gaël Faure, ex-candidat à La Nouvelle Star et on dirait du Christophe Maé. Certes, c'est ce qui marche super bien en ce moment mais ayez pitié de nos oreilles ! Au delà de ça, un générique plus punchy, tant dans la musique que dans la forme, aurait été bien plus efficace. Là, c'est franchement pas engageant. L'autre problème de ce premier épisode, c'est qu'il présente très mal les personnages. Certes, on est dans un format 26 minutes mais quand même. Certains personnages censés être principaux ne sont présents que 2 minutes à peine. Impossible d'ailleurs de se souvenir de leurs prénoms. Puis alors je ne sais pas qui a eu l'idée de prendre Marie Fugain pour jouer le rôle d'une mère qui a une fille adolescente mais il a visiblement bien fumé la moquette. Elle ne peut pas être crédible dans ce rôle, elle fait beaucoup trop jeune. Quand elle parle à sa fille, on dirait une grande soeur. Petit détail qui passera sûrement avec le temps. Au niveau des intrigues, à aucun moment on ne suggère que chacun des personnages posséde un secret. Or, c'est l'idée de départ. Et concernant les deux "secrets" exposés dans cet épisode, en plus d'être ultra classiques, ils sont révélés comme ça, sans aucun mystère. On sait de but en blanc de quoi il s'agit, ou presque. Du coup, ça ne donne pas spécialement envie de revenir voir la suite des événements.
Pas de secrets entre nous se place peut-être un cran au-dessus de la médiocrité habituelle des séries françaises mais on est encore très loin du compte. Finalement, la série devrait être ni plus ni moins un Plus Belle La Vie numéro 2, l'aspect inter-générationel en moins. Aucune véritable originalité, rien qui ne donne envie de revenir. M6 a déjà une solution de rechange : un autre feuilleton quotidien intitulé Paris XVI, en tournage actuellement.
Swingtown [1x o4]
Cabin Fever
Audience : 5 7oo ooo.
On l'espérait tous sans trop y croire et c'est finalement arrivé : Janet s'est lâché ! Bain de minuit, partie de twister collé-serré, space cake ... La totale ! Ah ça faisait drôlement plaisir de la voir dans cet état second. J'avais un peu peur que le lendemain matin elle regrette ses petits écarts et en fasse toute une histoire mais visiblement non, elle est plutôt contente de son week-end et elle s'est peut-être même faite une nouvelle amie ! Après quelques engueulades logiques, Trina et Janet ont trouvé un terrain d'entente. Contre toutes attentes, c'est Roger qui a été le plus difficile à convaincre. Il a fallu que Susan le travaille au corps. Je me demande même si l'on est pas en train de nous créer un début de romance entre eux. Ce serait couillu. Pour le coup, tout le monde va véritablement finir par coucher avec tout le monde dans cette série. Bon, concernant Janet, il y a quand même un truc qui risque de casser cette nouvelle belle entente dans les prochains épisodes : elle ne sait pas encore que Susan, Tom, Trina et Bruce ont couché tous ensemble. Elle est bien naïve de ne pas y avoir pensé mais bon. Quand elle le saura, ça risque de très mal se passer. On peut faire confiance à Roger pour faire une bourde à un moment ou à un autre.
Les histoires des ados sont toujours aussi peu passionnantes, malheureusement. Les reviews se succédent et je répéte inlassablement la même chose : c'est gnan gnan du coté de Laurie et de son prof, en plus d'être convenu et totalement prévisible. Le thème du féminisme a été légérement abordé au cours des dialogues et c'est bien le seul truc à peu près intéressant que l'on peut en retirer. Du coté de Samantha, B.J et Rick, rien de bien nouveau. Sam et B.J continuent de se rapprocher sous l'oeil réprobateur de Rick. Il se sont amusés à entrer par effraction dans la maison des Decker en leur absence pour profiter de leur mini-bar et surtout de leur piscine. C'est gentillet, c'est mignonnet, mais c'est bien tout.
// Bilan // Très bon épisode à l'ambiance moite et câline. C'est la fin de l'été à Chicago et l'on profite des derniers rayons de soleil pour s'amuser, pour se lâcher et pour aimer toujours un peu plus fort. Cette jolie chronique sur les années 7o continue de m'enchanter. Pas vous ?
Pretty/Handsome [Pilot Pre-Air]
Bob est un homme à qui tout réussit en apparence : marié, deux enfants, gynécologue réputé qui vit dans une banlieue chic, il fait craquer ses patientes car il est pretty handsome. Mais il possède une faille. Une faille qui le ronge jour après jour. Une faille qui l'empêche de faire encore l'amour à sa femme après tant d'années de mariage. Le trouble de Bob, c'est qu'il n'est pas né dans le bon corps. Il se sent femme, dans la peau d'un homme. Il se déguisait en fille quand il était petit garçon. Il foullait dans la garde-robe de sa mère et se prenait à rêver d'être un(e) autre. Aujourd'hui, il aime à porter de temps en temps des culottes de femmes, une maigre compensation face à ce mal-être de plus en plus pesant. Le jour où il va se retrouver face à un patient qui a subi les même troubles que lui mais qui est passé à l'acte en devenant un homme alors qu'il était une femme, Bob va comprendre que sa vie n'est pas la sienne et qu'il va lui falloir la trouver coûte que coûte s'il veut vivre encore.
Ryan Murphy, à qui l'on doit déjà la méconnue Popular et la classique Nip/Tuck, signe ici probablement sa plus belle série. Oh, avant de parler de série, il faudrait déjà que la chaîne FX se prononce sur le sort de cet excellent pilot. Pour le moment, seuls 3 scripts supplémentaires ont été commandés. L'apparition de ce pre-air sur la toile n'est sûrement pas une coïncidence : FX essaye peut-être de connaître l'avis des internautes sur le pilot avant de commander une saison entière. Vu les réactions que j'ai pu lire ci ou là, c'est très bien parti ... Pretty/Hansome aurait dû s'appeler à la base 4oz. Ceci correspond au poids moyen d'un pénis. Finalement, ce nouveau titre n'est pas pour me déplaire. Il est ambigü et ambivalent, tout comme le personnage de Bob. Joseph Fiennes est extrêmement convaincant dans ce rôle de travesti/Transsexuel en devenir. Quand il est déguisé en infirmière, à l'occasion d'une soirée déguisée d'Halloween, il est belle. Il est magnifique. Comme quoi un bel homme fera forcément une belle femme. Et inversement. La beauté n'a pas de sexe. En l'espace de ce pilot d'1 heure, on est déjà très attaché à Bob, ainsi qu'à tous les autres personnages. Le brio de ce premier épisode, c'est qu'il présente tous les personnages de manière très fluide, naturelle, et chacun a son histoire propre. Il n'y a pas seulement Bob et sa famille qui doit gérer sa crise d'identité mais il y a Bob, sa famille, ses patients et ses amis, qui ont tous quelque chose à raconter. Sa femme se sent délaissée par lui et est sur le point de le tromper avec un ami de son fils; son fils, justement, a mis enceinte sa petite-amie et ensemble, ils ont décidé de ne pas parler de sa grossesse, d'accoucher l'enfant seuls et puis l'abandonner; l'autre fils qui a 1o ans et qui est une sorte de petit génie commence à ressentir ses premiers émois; le père de Bob, gynécologue lui aussi, saute sa secrétaire car il n'aime plus sa femme. VOilà pour les personnages principaux. Chacune des histoires est traitée avec sérieux et simplicité. Sauf peut-être celle du père de Bob, un peu artificielle pour le moment et pas très originale surtout. Carrie-Ann Moss, dans le rôle de la femme de Bob, est extraordinaire.
Il se dégage de ce pilot une grande mélancolie, les magnifiques musiques au piano y sont sûrement pour quelque chose, et il y a cette sobriété que l'on ne connaissait pas à Ryan Murphy. Espérons qu'il la garde pour les prochains épisodes, si prochains épisodes il y a. On connaît son goût pour le trash et l'exagération. Le sujet de Pretty/Handsome mérite d'être traité avec sérieux et sobriété. On parle de transexualité avant tout mais il est aussi question de la société Républicaine ridicule. J'espère que chaque saison contiendra un nombre d'épisode restreint. Une dizaine par saison serait amplement suffisant, afin de n'avoir rien à ajouter de superficiel histoire d'occuper un peu de temps d'antenne. Cet épisode ayant été tourné il y a un bon moment maintenant, un certain nombre d'acteurs sont partis vers d'autres projets et ne pourront donc pas figurer au casting final de la série. Adieu donc Robert Wagner, Mike O'Malley et quelques autres. Cette série a toutes le chances de devenir une belle réussite, j'attends avec impatience la suite. Et en attendant, je vais écouter en boucle la chanson qui clôture l'épisode : Bohemian Rhapsody de Queen.
EDIT: Après relecture de cet article, je ne suis pas content de moi. J'ai l'impression de ne pas avoir suffisamment bien rentranscris l'excellence de ce pilot ... Alors je vous le dis : Pretty/Handsome est pretty awesome !
Critiks Récap' [Du 19 au 25 Juin]
(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)
Swingtown [1x o3] Double Exposure
True Blood [1x o1] Pilot Pre-Air
Weeds [4x o2] Lady's A Charm
C'est fou ce que le personnage de Nancy a perdu en sympathie depuis la saison dernière ! Et ça ne va pas en s'arrangeant. Elle était au départ une mère responsable, soucieuse du bien-être de ses enfants et c'est ce qui l'avait conduite à vendre de la drogue (même si elle aurait pu trouver autre chose de plus légal). Et maintenant, c'est une demi-pute, qui passe son temps à siroter des Ice Latte et à jouer de ses charmes pour arriver à ses fins (bien que ça ne marche pas toujours). Ses enfants ? On dirait qu'elle s'en tape un peu quand même. Cette évolution n'est pas inintéressante mais elle m'échappe et me fait décrocher (je dois être un des rares vu les belles audiences réalisées pour le season premiere) Après un épisode pas mal, en voici un passable. Si les dialogues n'étaient pas aussi bons, je crois que j'aurais quitté la famille Botwin depuis longtemps ! Puis l'humour pipi-caca, c'est marrant deux minutes mais ça commence à devenir lourd (en l'occurence la grand-mère qui chie dans ses couches). Reste le petit voyage de Nancy à la frontière mexicaine, plutôt pas trop mal. On reste dans le pipi-caca puisque le moment fort consiste à voir Nancy pisser dans son gobelet, faute de mieux, face à un petit garçon éberlué. Mais bon. Puis ça commence à devenir beaucoup moins drôle pour Celia en prison. On joue sur le cliché des prisons pour femmes infestées de lesbiennes affamées avec Celia qui se fait doigter de toutes parts (c'est trivial, je sais, mais c'est ainsi ...) Petite pensée émue en repensant au torse divin de Silas (le seul truc intéressant le concernant actuellement). Weeds poursuit sa descente aux enfers, ça reste encore plaisant à suivre mais pour combien de temps ?
Secret Diary Of A Call-Girl [1x o2] Episode 2
Décidemment, je n'accroche toujours pas. Déjà que je m'étais pas mal ennuyé devant le pilot mais alors là, j'ai vraiment failli piquer du nez. Je trouve les pérégrinations de Belle très glauques et pas intéressantes pour un sou. Et comme je ne la trouve pas attachante non plus, malgré une performance correcte de Billie Piper, ça a du mal à passer. Les dialogues sont sans reliefs, les personnages aussi. Tout ça manque encore de profondeur, d'humour et d'émotion pour moi.
Amy MacDonald [This Is The Life]
Je ne sais pas grand chose d'Amy McDonald. Je sais qu'elle est Ecossaise, qu'elle a une vingtaine d'années et qu'elle a un talent fou ! Décidemment, on est gâté ces temps-ci. On a eu Kate Nash, Duffy, Adele, maintenant Amy MacDonald ! Cette fois-ci, il s'agit de pop/folk dans la plus pure tradition. Une guitare sèche, quelques accords et une voix entre celle de Kate Nash pour l'accent et celle de Dolores O'Riordan (The Cranberries) pour le coté rauque. C'est un album parfait pour l'été : pêchu, entêtant, intelligent. Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas envie d'en faire des lignes et des lignes pour vous expliquez le pourquoi du comment. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à analyser. Il suffit d'écouter et de se laisser bercer. Parmi les titres les plus réussis, citons : This Is The Life, le premier single, Run, le second, mais aussi Let's Start a Band, avec son ambiance Western et son intensité qui va crescendo, L.A parce qu'elle est touchante et Poison Prince parce qu'elle dépote bien. En écrivant cet article, j'écoute justement l'album et une comparaison vient de me sauter aux oreilles : son univers est très proche de celui de KT Tunstall ! A la diffèrence des albums de cette dernière où j'adore la moitié des chansons et en déteste l'autre moitié, celui d'Amy McDonald est très cohérent, quitte à ce que certaines chansons se ressemblent un peu trop, et plus léger, plus dépouillé. Un album à emporter avec soi au soleil pour mieux le déguster.
Le clip de This Is The Life
Run
L.A
Swingtown [1x o3]
Double Exposure
Audience : 6 2oo ooo.
On va jouer à un petit jeu : retrouvez l'erreur sur la capture d'écran ci-dessus ! Je vous laisse quelques secondes de réflexion (...) Time is up ! Alors, vous avez trouvé ? Il s'agit bien-sûr du logo de CBS en bas de l'écran. Qui aurait cru voir un jour sur cette chaîne très conservatrice des couples nus dans une piscine en train de pratiquer l'échangisme ? Impossible n'est pas Swingtown ! Autant l'épisose précédent était assez plan-plan, autant celui-ci nous permet de retrouver ce qui faisait le sel du pilot : du cul ! Oh bien-sûr, du cul plus suggéré qu'autre chose. Mais quand même ! Après un épisode de réflexion, Susan a compris que goûter à l'échangisme une fois, c'était être condamné à le pratiquer toute sa vie ! Alors d'un commun accord avec son mari, maintenant ils ne s'interdiront plus rien. Comme par exemple faire l'amour devant une caméra ! Voilà qui est très actuelle avec toutes ces sex tapes des stars qui font surface sur le net. Eh bien dans les années 7o, on pratiquait déjà ce genre de chose. Qui n'a jamais testé franchement ? C'est marrant ! (Allez, c'est l'été, on se lâche !) N'empêche qu'au début de l'épisode, quand j'ai vu Tom se trimballait avec sa caméra, je ne comprenais pas bien où on voulait en venir. A vrai dire, je n'avais pas fait tilt sur le fait que c'était l'apparition des premières caméras de ce genre à l'époque ! Swingtown réussit en effet quelque chose de difficile : faire du neuf avec du vieux. Quand on regarde la série, l'ambiance des années 7o est clairement identifiée et parfaitement réussite mais en même temps, ça reste très actuel.
Ce que l'on attendait avec une certaine impatience est arrivé dans cet épisode : la confrontation Trina/Janet. Et elle n'est pas décevante du tout ! La pendaison de crémaillère des Miller était une parfaite toile de fond. Tout était relativement prévisible, à part peut-être le fait que Janet ne parte pas en courant de la fête, découragée. Même si les jeux coquins de Trina et ses amis libertins ne l'enchante guère, elle finit par y trouver son compte. Je doute qu'on la voit un jour partouzer mais en tous cas, elle essaye de comprendre et de ne plus juger les moeurs qui ne sont pas les siennes mais qui ne sont finalement pas si terribles que ça. Son amitié pour Susan est un élément très important dans cette acceptation. Elle ne veut pas perdre son amie alors elle fait quelques concessions. Tout ce petit monde peut désormais cohabiter gaiement ! Ah oui mais non. C'est au tour de Roger de faire sa tête de mule. Il suprend Trina et Bruce en train de s'embrasser. Ce n'est pas sur la bouche mais dans son axe de vision, ça y ressemble fortement. Les explications de Bruce n'y pourront rien changer : il part furieux de la soirée et rentre se bourrer la gueule à la bière. Ce qu'il le dérange, ce n'est pas tant les supposées tromperies de Bruce mais plutôt sa liberté. C'est de la jalousie quelque part. Au sein de son foyer il manque cruellement de liberté avec une femme presque frigide, très bigote, qui voit rouge quand son fils vend au noir ses Playboy cachés dans la cave ! (Ce qui amène une scène assez marrante avec les deux pères qui tentent de faire la morale à leurs jeunes fils) Il envie cette liberté et nulle doute que dans les prochains épisodes, c'est avec Janet que ça va se compliquer, pas avec Bruce.
Du coté des enfants et des ados, ça reste encore assez ennuyeux. Laurie flirte toujours avec son professeur et cette fois, il passe enfin à l'étape supérieure : le bisou ! Allons bon. D'ici quatre ou cinq épisodes il devrait la déflorer comme il se doit. En attendant, comme elle l'écrit sur le mur de manière très fleur bleue : DS+LM=Love. On nous ajoute à cela une bonne dose de déjà vu avec des discours sur la littérature, sur Jack Kerouac (depuis le temps, je n'ai toujours pas lu le fameux Sur La Route, j'ai honte). Ca pourrait être joli et poétique mais c'est juste super gnan gnan. Quant à la petite Samantha, elle a toujours dû mal à vivre avec le fait que sa mère soit une catin de première. Du coup, elle rejette l'amour en bloc. Elle ne veut pas des sentiments de B.J. Elle finira bien par succomber la bougresse. Un bon point parce qu'elle joue très bien quand même.
// Bilan // Un 3ème épisode sous le signe de la fête et de la libération sexuelle qui se sirote bien agréablement entre deux bains de soleil. On en redemenderait presque une gorgée !
Critiks Récap' [Du 11 au 18 juin 2oo8]
(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)
Men In Trees [2x 19 Series Finale] Taking The Lead
Weeds [4x o1] Mother Thinks The Birds Are After Her
Nancy et sa toute sa clique sont de retour ! Malgré une mauvaise saison 3, on prend du plaisir à retrouver ces visages devenus familiers. Peut-être aussi parce que c'est une des rares séries inédites de l'été ... Il y a du changement dans l'air ! Adieu Agrestic, bonjour Tijuana ! Nancy quitte les quartiers résidentiels pour les favelas sud-américaines, enfin ce qui s'en rapproche. Que va-t-elle y faire exactement ? Ca reste encore assez mystérieux. Guillermo lui dit qu'elle va devoir faire la "American Lady" mais à part ça ... Sûrement du deal toujours. En attendant, elle s'installe avec Shane, Silas et Andy dans la maison de la mère de son ex-mari, Judas. Le problème c'est qu'elle est très mal en point (du genre à avoir tout plein de tubes dans la bouche et du caca collé au cucul) et que c'est le beau-père de Nancy, donc le père d'Andy et Judas, donc le grand-père de Shane et Silas (vous me suivez toujours ?) qui occupe les lieux pour s'occuper de ... si vous avez bien tout compris vous connaissez la réponse ... je vous laisse encore quelques secondes de rélfexion ... Oui ! Sa mère ! Le beau-papa n'a pas l'air commode. Il déteste Nancy, qu'il appelle affectueusement "not-Francy", et il déteste encore plus son fils, le seul qu'il lui reste, en le surnommant "not Judas". En clair, ce monsieur nous promet de belles crises de rire ! Tandis que l'on apprend que l'on ne reverra pas dans la série les personnages de Heyliah et Conrad, sûrement en fuite aux aussi (et qui pourraient faire l'objet d'un spin-off selon les dires de la productrice), on suit les aventures de Celia et les policiers à Agrestic. La ville est toujours en feu et elle est accusée par ses "amis" (Doug et les autres) d'être la patronne du petit business de marijuana. Elle ne perd pas pour autant son humour et nous sort des répliques toujours bien senties. Alors voilà, ce season premiere est plutôt pas mal et les changements opérés étaient nécessaires pour relancer une intrigue qui patiner sérieusement. Il faudra encore attendre avant de dire si la voie choisie est la bonne mais on passe un bon moment en attendant. La partie Agrestic est moins intéressante, trop déconnectée du reste et je crains que ça devienne plombant à la longue ...
Swingtown [1x o2] Love Will Find A Way
Secret Diary of a Call-Girl [1x o1] Episode 1
Les premières minutes du premier épisode de Secret Diary of a call-girl sont assez réjouissantes. La ravissante Belle s'adresse aux télespectateurs face caméra pour nous présenter sa petite vie, celle d'une call-girl qui fait ce métier parce qu'elle aime le sexe et non pas pour payer son loyer ou d'éventuelles dettes. La série marque un point en ne tombant pas dans le misérabilisme souvent lié aux histoires de putes. En même temps, une call-girl c'est une pute de luxe. Ca n'a finalement pas grand chose à voir avec la fille paumée qui vend ses charmes au fond d'une camionnette crasseuse. Résultat: l'ambiance est assez proche d'un Sex & The City mais qui ne se passerait pas à New York mais à Londres. Les dialogues sont crus, le sexe est évidemment traité sans tabou. Mais pour des raisons que j'ignore, je n'ai pas vraiment accroché. Le personnage de Belle me semble pour le moment trop vague, elle n'est pas attachante. Peut-être qu'elle manque de failles au premier abord, elle paraît trop sûre d'elle. J'imagine que c'est une carapace que l'on sera amené à casser petit à petit. Il faut dire que le format 22 minutes ne me semble pas très adapté à ce type de séries. Ca marche pour Weeds parce que c'est très rythmé et qu'il y a beaucoup de personnages. Ca marche pour Sex & The City parce que là aussi, on passe d'un personnage à un autre sans temps morts. Ca ne marche pas tellement pour Californication parce que la série est surtout basée sur un seul personnage, Hank Moody. Même problème pour Secret Diary ... Ca manque de rythme et les bavardages face caméra sont finalement assez lourds, à la longue. Du coté de la réalisation, bien des séries anglaises nous ont habituées à mieux. J'espère que les prochains épisodes seront plus convaincants, d'autant que l'idée de base me plaît beaucoup.
Damages [Saison 1]
Lorsque j'ai réalisé mon top des meilleures nouveautés de la saison (ICI), je n'avais pas encore vu la totalité de la première saison de Damages. Je l'ai terminée il y a quelques minutes et je peux donc maintenant officiellement annoncer que c'est la meilleure nouveauté de la saison, devant Pushing Daisies. Tout mais vraiment tout est admirable dans Damages. A commencer par la glaçante et glaçiale Glenn Close qui n'a peut-être jamais eu un aussi bon rôle, même au cinéma. Et pourtant, elle a une belle carrière derrière elle. C'est une des premières stars du cinéma qui tente l'aventure de la télévision. D'autres ont suivi et suivront. On peut par exemple citer le grand William Hurt qui apparaîtra prochainement et pour la première fois dans une série télévisée. Devinez laquelle ? Justement Damages ! Il campera le rôle d'un nouveau client de l'impitoyable Patty Hewes, qui partagera avec elle bien des secrets, dans la saison 2 à venir sur FX (On parle de Janvier 2oo9). Glenn Close est donc un atout majeur de la série et ce n'est que le premier d'une longue, très longue liste.
Damages commence sur l'ouverture des portes d'un luxueux ascenseur, accompagnée d'un "cling" qui ne cessera de résonner tout au long des 13 épisodes qui composent cette première saison. Derrières ces portes, Ellen Parsons, une jeune avocate fraîchement diplômée. Elle est couverte de sang, elle semble totalement désorientée, apeurée. Elle se faufile à travers la foule des rues bondées de New York. Que s'est-il passé ? C'est là tout le mystère de la série. On remonte alors immédiatemment six mois plus tôt, au jour où Ellen a été embauchée dans le cabinet d'avocats le plus puissant de la ville, dirigé d'une main de fer par l'énigmatique Patty Hewes. Ses débuts sont tellement prometteurs qu'on lui confie rapidement un rôle à jouer dans le procès Frobisher, une grosse affaire centrée autour d'un magnat de la finance accusé d'avoir escroqué pas moins de 5 ooo de ses employés. Ce qu'Ellen ne sait pas, c'est que si elle a été engagée par Patty, c'est parce que sa future belle-soeur, Katie Connor, est un témoin fondamental de l'affaire. Je ne dirais pas un mot de plus sur l'intrigue car ce serait gâcher le plaisir de ceux qui après avoir lu cette review se jetteront littéralement sur cette première saison. J'ai le droit de rêver, non ?
Regarder Damages, c'est la promesse de ne pas s'ennuyer une seule seconde tout au long de ces 13 épisodes palpitants (et encore, le mot est faible). Comme Ellen, on comprend rapidement qu'il ne faut faire confiance à personne. PERSONNE. Tous les personnages ont quelque chose à cacher et sont prêts à tout pour garder leur secret bien enfoui. Les coups bas, les manipulations, les retournements de situation sont au programme. La cohérence aussi. Jamais la série ne tombe dans la facilité, au contraire. Elle se complexifie au fur et à mesure que l'intrigue prend de l'ampleur mais jamais elle ne nous laisse dans l'incompréhension la plus totale. C'est une des grandes qualités de la série : elle est très ambitieuse mais elle n'est pas pour autant élitiste, c'est-à-dire reservée à une frange de télespectateurs avertis qui ont un Q.I particulièrement plus élevé que la moyenne. Bien sûr, on est souvent dans le flou et la série nous fait nous poser continuellement des questions, elle s'amuse de nous en nous menant en bateau en même temps que les personnages mais on ne perd jamais le fil, on nous met en évidence un certain nombre d'indices mais toujours avec subtilité. Certains indices sont des leurres et nous mène sur une fausse piste. Damages devient rapidement un jeu de pistes, un puzzle, que l'on veut résoudre à tous prix, quitte à engloutir les épisodes les uns après les autres, à une vitesse folle.
En termes de réalisation, il n'y a pas à dire : c'est du grand art ! La photographie des flashforwards (car oui, il y en a beaucoup qui parsément le récit et qui constituent souvent le meilleur des épisodes) est admirable. Je pense surtout aux images de Patty dans sa maison au bord de la mer. Mais chut, j'en dis déjà trop ! Outre Glenn Close, le casting est excellent. Rose Byrne, qui interpréte le rôle d'Ellen, est une véritable découverte. Elle n'a rien fait d'exceptionnel avant mais ce rôle boostera forcément sa carrière. Ellen est un personnage assez décevant au premier abord. Elle se révèle au fil des épisodes beaucoup plus redoutable que l'on imaginait. On s'attache beaucoup à elle même si ses choix nous laisse souvent perplexes. Dans l'ombre de Patty, on sait que tôt ou tard, elle deviendra comme son mentor : un monstre de froideur et de génie. Et puis il y a Tate Donovan, alias Tom Shayes, un partenaire fidèle de Patty qui entretient de bonnes relations avec Ellen. Tate Donovan ne m'a jamais convaincu dans The OC. Je ne pensais pas qu'il pourrait être si bon ! Cependant, rétrospectivement, c'est un des personnages les moins intéressants. Ted Danson, que l'on connaît pour ses rôles dans Cheers et Becker, deux sitcoms cultes, s'essaye à un nouveau registre qui lui va comme un gant. Il campe un Arthur Frobisher impressionnant et inquiétant. On guette chacun de ses coups de sang avec une certaine impatience. On peut également citer Zelikjo Ivanek (oui, c'est parfaitement inprononçable), dans le rôle de l'avocat de Frobisher. C'est un adversaire à la hauteur de Patty et un personnage dont l'histoire est passionnante. Là encore, je n'en dirais pas plus mais c'est je crois mon personnage préféré de la série après Patty. On notera également les apparitions de Michael Nouri (The OC encore) qui interpréte le mari de Patty qui aura j'espère un rôle plus important à jouer dans les saisons à venir (FX a signé pour deux saisons supplémentaires). Un personnage continue de m'intriguer énormément, même à la fin de la saison, c'est le fils de Patty. Il est présent ponctuellement et une vraie storyline est développée autour de son personnage mais elle semble très à part du reste de la série. Pourtant, un mystère le concernant reste à élucider et mon petit doigt me dit que ce jeune homme sera très important en saison 2.
Il y aurait tant à dire sur Damages ... Je terminerais simplement en vous implorant, vous qui ne l'avez pas encore vue, de profiter de l'été pour vous lancez dans le visionnage de cette première saison en tous points magistrale ! Cette série mérite d'être plus connue. Canal + l'a diffusée récemment et a d'ailleurs orchestré une promotion jusqu'ici jamais tentée pour une série américaine avec des affiches 4x3 dans le métro Parisien par exemple. Elle y a cru. Les critiques ont été dithyrambiques, comme partout ailleurs dans le monde, et pourtant j'ai le sentiment que beaucoup trop de gens sont passés à coté. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas ! Et un conseil : ouvrez l'oeil ! Le moindre détail est important ...
[Bilan 2oo7-2oo8] Les Réussites
Pour terminer en beauté les bilans de la saison télévisuelle 2oo7-2oo8, parlons des réussites ! Et il y en a eu quelques unes, malgré la grêve et malgré le vieillissement d'un certain nombre de séries ...
1. LOST
S'il y a bien une série qui se bonnifie avec le temps, comme le bon vin, c'est LOST ! La 1ère saison était très bonne, elle posait les bases de quelque chose qui s'annonçait grand et audacieux. Puis vint la saison 2 qui en rebuta plus d'un car jugée trop claustrophobique, trop bavarde, pas assez ceci, pas assez cela. J'en garde un bon souvenir personnellement même si j'admets retrospectivement que c'était la moins bonne, avec un certain nombre de couacs et d'épisodes ennuyeux. Puis il y a eu la saison 3 et ses six premiers épisodes qui en ont divisé plus d'un. Là encore, j'avais beaucoup aimé mais pas autant que ce qui a suivi. Tous les derniers épisodes de la saison sont grandioses. Quant à la saison 4, plus courte, elle remplit parfaitement sa mission : rassembler petit à petit les pièces du puzzle et nous donner enfin des réponses. Elle est la preuve que les scénaristes savent où ils vont depuis le début (même si bien sûr il y a une part d'improvisation), elle est extrêmement cohérente avec les saisons précédentes et même les épisodes entre eux se répondent admirablement bien. Certains personnages historiques sont un peu mis de coté afin d'en mettre d'autres plus en avant. On évite évidemment pas les erreurs, ou du moins ce qui ressemble à des erreurs, à commencer par la mort de Rousseau, une véritable déception. Le principe du flashforward est extrêmement bien utilisé même s'il montre parfois certaines limites (moins de suspense à propos de certains personnages). Le final est à la hauteur de la saison : énorme et relance l'intérêt, bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire. Le seul véritable point faible de cette saison finalement, c'est que c'est l'antépénultième. Après LOST, le néant ... Toutes les reviews de la série sont à découvrir ICI.
2. Dexter
Dexter, c'est typiquement le genre de série qui brille par tant d'excellence qu'à coté aucune autre (à part LOST) ne semble faire le poids. Rien n'est laissé au hasard. Jamais. Tout est extrêment cohérent. La première saison était tellement bonne que l'on pouvait craindre une baisse de niveau pour la suite, eh bien pas du tout ! La saison 2 est aussi bonne que la première. La seule légère déception pourrait venir du season finale qui verse parfois dans la facilité et ne réussit pas toujours à suprendre, ou pas dans le bon sens en tous cas. Michael C.Hall est toujours formidable, les acteurs qui l'entourent sont tout aussi convaincants. L'atmosphère si particulière de la série reste intacte et la réalisation est impeccable. Difficile de lui trouver des défauts franchement. Le dernier épisode ressemble à un nouveau départ, un retour à zéro et en ça, il fait un peu peur. Que vont-ils bien pouvoir raconter dans la saison 3, sachant qu'au niveau de la psychologie de Dexter, tout semble avoir été dit, a priori. Vu la qualité des deux premières saisons, on peut être confiants je pense. Pour entrer dans l'univers du serial-killer le plus attachant qui soit, c'est par ICI.
3. Brothers & Sisters
Une série qui réussit à vous faire passer du rire aux larmes avec autant de dexterité ne peut qu'être une série d'exception. On s'était attaché à la famille Walker la saison passée, on s'y accroche cette saison encore avec toujours autant de plaisir. Alors bien sûr, on a parfois eu un peu peur du chemin que certaines storylines prenaient, notamment l'affaire Rebecca. Mais les scénaristes ont toujours su parfaitement retomber sur leurs pieds. Les acteurs sont toujours excellents et leur alchimie créve une fois de plus l'écran. Les personnages délaissés de la saison 1, à savoir Tommy et Julia, prennent en épaisseur tandis que Saul obtient enfin une histoire à lui. La politique prend toujours une place importante dans le show et fait écho avec l'actualité, à savoir la course pour la Maison Blanche. L'homosexualité est un thème plus présent que jamais, traité comme jamais il ne l'a été auparavant dans un soap grand public. Ca s'applaudit. Reste à espérer que la saison 3 soit à la hauteur, en gardant cet équilibre fragile entre comédie et drame. Tout sur l'année de la famille Walker ICI.
4. Big Love
Big Love est une série qui a beaucoup d'amour à revendre. C'est un peu le dernier joyau de HBO (en espérant que la saison à venir permette à la chaîne de retrouver de sa splendeur d'antan). Je regrette qu'elle soit finalement si peu connu, même par les sériphiles. Il est vrai que la saison 1 n'était pas parfaite. On peut même dire qu'elle était parfois ennuyeuse. Mais la saison 2 est un cran au-dessus et répare les erreurs précedemment commises : plus d'humour et de légéreté, plus de drame aussi, ça n'est pas incompatible. La qualité de l'écriture est toujours très élevée et les comédiens se surpassent. Chaque femme vit "son heure de gloire", sans que l'une empiéte sur le temps d'antenne de l'autre. Les ados, dont les histoires avaient été trop peu creusées en saison 1, sont également très présents. La plongée dans le camp mormon de Juniper Creek est toujours aussi passionnante. C'est de coté là que la série apporte plus qu'une autre, on touche presque au documentaire et on en apprend beaucoup sur les pratiques de ce peuple. Les affaires de Bill restent le point faible de la série même si cela a été beaucoup mieux géré cette saison. L'arrivée d'une quatrième femme dans la vie de Bill relance la série et laisse présager du meilleur pour la saison 3. Il faudra patienter au moins jusqu'à Janvier 2oo9 pour la découvrir. Il me tarde ... Pour vous frottez à la polygamie vous aussi, c'est ICI.
Il faut bien avouer que la saison a été globalement décevante avec des séries phares en baisse de régime (Desperate Housewives qui ne se reléve toujours pas, Grey's Anatomy qui régresse, Prison Break qui tombe plus bas que terre ...) Quelques nouveautés ont fait très bonne impression mais aucune n'a su s'imposer comme nouveau grand phénomène (quand on voit ce qu'est devenue Heroes, c'est peut-être pas plus mal pour elles) et puis évidemment la grève est venue tout pertuber en raccourcissant les saisons de quelques épisodes et en chamboulant les télespectateurs dont beaucoup ont préféré se tourner vers le câble et leurs enregistreurs numériques, plutôt que de regarder la télé live. Résultat, au niveau des audiences, ça n'a pas été la joie non plus. Reste à espérer que la saison 2oo8-2oo9 sera riche en bonnes nouveautés (et on va justement en parler sur le blog dans les jours prochains) et que les séries phares reléveront la tête !
Votre top à vous, il ressemblerait à quoi ?
Swingtown [1x o2]
Love Will Find A Way
Audience : 7 ooo ooo.
Bien que je désapprouve la diffusion de ce petit bijou en plein été, je dois reconnaître que c'est une petite fraîcheur qui sied bien à la saison estivale. C'est avec plaisir que l'on se replonge dans le Chicago des années 7o dans ce second épisode. Autant donner tout de suite son défaut principal : rien n'avance par rapport au pilot. Le couple Miller poursuit sa découverte du Chicago chic et branché en passant une soirée dans un night-club où les filles sont déguisées en lapin, avec leurs nouveaux amis, les Decker. Ils font également la rencontre d'un autre couple libertin, charmant au demeurant mais qui semble encore plus chauds que les Decker. D'ailleurs, Sylvia semble avoir taper dans l'oeil de Bruce. Le problème, c'est que lui et sa femme ont passé un pacte, au grand désespoir de Trina : plus d'échangisme ! Une fois pour tester, ok, mais pas deux. Pourtant, ça avait l'air de leur avoir plu. La preuve : Susan est rayonnante depuis lors. Un peu trop même. Je veux bien croire que ça l'ait libérée mais elle passe rapidement d'un extrême à l'autre. Au départ, elle était quand même assez coincée. Ce changement d'attitude n'est pas super crédible mais après tout, il faut bien avancer. On sent déjà poindre les problèmes : Susan va vouloir arrêter l'échangisme tandis que Bruce va vouloir continuer. Elle va accepter pour lui faire plaisir mais leur couple va en pâtir. Affaire à suivre ! C'est intéressant en tous cas et on ne le répétera jamais assez, c'est surprenant pour du CBS ! Au niveau des images, ça reste cependant très soft jusqu'ici.
Là où la série n'avance vraiment pas par rapport au premier épisode, c'est à propos des Thompson. Janet ne reconnaît plus sa meilleure amie dans ces nouvelles pratiques et décide de rompre tout contact. Malgré l'insistance de son mari et de celle de Susan, elle va camper sur ses positions. Quant à leurs nouveaux voisins, ils ne lui plaisent pas non plus. Le repas qu'elle organise pour eux se transforme en catastrophe. Bon, pour cet épisode, ça passe. Le personnage de Janet est très intéressant. Celui de Roger est trop lisse. Mais je me demande bien comment leur storyline peut avancer. J'imagine très mal Janet changer d'avis sur l'échangisme et une fois réconciliée avec les Miller, que va-t-il bien pouvoir se passer ? On va attendre et faire confiance aux scénaristes ...
Du coté des enfants et des ados, rien de nouveau se passe non plus. Aaron continue d'observer son étrange voisine et fait plus ample connaissance avec celle dont il va bien finir par tomber amoureux, Samantha. Cette petite me plaît bien. Elle est un peu sauvage, torturée, très garçonne. une relation à la Dawson et Joey est en train de se nouer et même si c'est plus ou moins déjà vu, j'apprécie le fait que Swingtown passe des adultes aux enfants avec une certaine dextérité. Pour le moment, le personnage de Rick reste en retrait, sa storyline est mise de coté. Quant à la grande fille Miller, elle est toujours sous le charme de son professeur et celui-ci lui rend bien, bien qu'il ait une copine. C'est marrant, Shana, avec sa passion pour la littérature, fait elle aussi penser à Joey Potter. Ou peut-être que c'est moi qui suis omnubilé ?
// Bilan // Un copier-coller du premier épisode qui ne manque cependant pas de charme. L'ambiance des années 7o reste le point fort de la série et les personnages deviennent peu à peu attachants.